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Poitiers, église Sainte-Thérèse, vitraux d’Auguste Labouret

Poitiers, église Sainte-Thérèse, vitraux du choeur d'Auguste Labouret, les vitraux du choeurAprès la visite générale de l’église Sainte-Thérèse à Poitiers, son chemin de croix, les peintures des murs nord et sud du transept et les autels secondaires de Marie Baranger (1902-2003) et le décor à l’ouest (anges, Sagesse, Force, mosaïque de saint Hilaire, rosace), je termine la visite de cette église avec les vitraux du chœur. Chacune des cinq verrières s’organise avec le saint auquel se rapporte le vitrail en pied, en grand, encadré en haut et en bas par des épisodes de sa vie, et une légende tout en bas qui permet d’identifier la scène. La verrière centrale est occupée par la Vierge accompagnée des saintes titulaires de l’élise, Thérèse et Jeanne d’Arc, encadrée de Martin et Joseph et, sur les extérieurs, deux saints locaux. Ces vitraux ont été réalisés dans un deuxième temps, en 1948 (l’église a été consacrée en 1935), les premiers vitraux avaient été détruits lors des bombardements de 1944, juste après la canonisation Grignion de Montfort (il y est qualifié de saint, il n’a été canonisé qu’en 1947).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, vitraux du choeur d'Auguste Labouret, signature de LabouretChacune des cinq verrière de cet ensemble porte la signature d’Auguste « Labouret, Paris » (Laon, 1871 – Kerveron, 1964), inventeur de la technique du cloisonné de ciment tenant des dalles de verre, technique qu’il a brevetée en 1933.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, vitraux du choeur d'Auguste Labouret, Théophane Vénard

Le premier vitrail à gauche est consacré au « B[ienheur]eux Théophane Vénard / glorieux martyr du Poitou ». Théophane Vénard (Saint-Loup-sur-Thouet, 1829 – Hanoï, 1861), élève au petit séminaire de Montmorillon (où Léon Pineau avait refusé d’aller) puis au grand séminaire de Poitiers, est un prêtre missionnaire, mort par décapitation (en bas du vitrail, il attend, enchaîné, l’exécution de la sentence), béatifié en 1909 et canonisé en 1988.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, vitraux du choeur d'Auguste Labouret, saint MartinLe deuxième est consacré à saint Martin (« Saint Martin / évêque, père des Bénédictins »): je vous ai déjà exposé dans un précédent article (saint Martin à Ligugé) l’importance la venue de Martin auprès de saint Hilaire, avant de fonder l’abbaye de Ligugé puis de devenir évêque de Tours (voir un aperçu de la basilique, la charité de Martin par Varenne, la messe miraculeuse de saint Martin par Alaphilippe). En haut, Martin partage son manteau avec le pauvre, à comparer avec la version romane et le vitrail du 19e siècle dans l’église Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, vitraux du choeur d'Auguste Labouret, le Vierge, sainte Thérèse et Jeanne-d'ArcLe troisième, au centre, est consacré à la Vierge entourée, dans le motif central, de Jeanne d’Arc à gauche (avec son épée) et de sainte Thérèse. En haut, le sacré cœur est encadré du texte suivant : « Le / coeur / de Jésus / a donné à / la France / le / coeur / [de] Marie / reine de / la Paix ». Il est complété par cette légende en bas : « Le cœur de Marie a choisi / pour protéger la France / Jeanne et Thérèse ».

Poitiers, église Sainte-Thérèse, vitraux du choeur d'Auguste Labouret, saint JosephLe quatrième est dédié à Joseph, qui dans la partie centrale tient tendrement Jésus qui s’accroche à son manteau : « Saint Joseph / Patron des travailleurs chrétiens ». Sur la scène du bas, on peut aussi lire « Nazareth ».

Poitiers, église Sainte-Thérèse, vitraux du choeur d'Auguste Labouret, Grignon de Montfort

Le cinquième et dernier met en scène la vie de « S[ain]t Grignion de Montfort / le grand saint du Poitou ». Louis Marie Grignion de Montfort (Montfort, 1673 –  Saint-Laurent-sur-Sèvre, 1716), prêtre, prêtre est le fondateur de la Compagnie de Marie (Pères Montfortains) et des Frères de l’instruction chrétienne de Saint-Gabriel.

Photographies de novembre 2012 et avril 2013.

Ubiquité de Claire Wolniewicz

Couverture de Ubiquité de Claire Wolniewiczpioche-en-bib.jpgUn livre trouvé à la médiathèque.

Le livre : Ubiquité de Claire Wolniewicz, éditions Viviane Hamy, 2005, 160 pages, ISBN 9782878582147.

L’histoire : été 2003, à Meulan (banlieue pavillonnaire des Yvelines) et Paris. Adam Volladier, 34 ans, est comptable dans un supermarché, vit encore chez ses parents qui l’ont sur-protégé toute sa vie après le décès d’un bébé aîné de la mort subite du nourrisson un an tout juste avant sa naissance. Il est gris, insignifiant. Et voici qu’un jour, son père, atteint d’une curieuse maladie (Adam a déménagé dans un studio pourri au début de celle-ci), se suicide, sa mère le suit dans la tombe quelques mois plus tard. C’est comme une seconde naissance pour Adam, les personnes qui le croisent dans la rue le prennent pour d’autres, il se fond dans ces personnages, change de look, déménage, rencontre Rita dans une galerie, devient Georges Fondel… qui s’avère avoir volé l’origine du monde de Gustave Courbet, un changement de vie pas sans risque…

Mon avis : un court roman où les descriptions sont parfois un peu longues: liste des achats vestimentaires, ceux pour l’équipement du nouvel appartement, la découverte de la peinture d’Yves Klein, de Kandinsky, de Nicolas de Staël ou de Gustave Courbet. Sinon, l’idée du roman, à moitié fantastique, et l’abord psychologique du personnage (bébé de substitution, surprotégé, puis qui découvre la société passé la trentaine) sont plutôt intéressants, certains passages assez humoristiques.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, anges, saint Hilaire et vitraux secondaires

Poitiers, église Saainte-Thérèse, tribune et mur ouestAprès la visite générale de l’église Sainte-Thérèse à Poitiers, son chemin de croix, les peintures des murs nord et sud du transept et les autels secondaires, je continue à vous faire découvrir les peintures de Marie Baranger (1902-2003) dans cette église, cette fois avec les peintures ajoutées sur le mur ouest fin 1944, lorsqu’elle a repris également la peinture de Jeanne d’Arc et sainte Thérèse sous la tribune (à revoir dans la présentation de l’église Sainte-Thérèse). De part et d’autre, deux grands anges encadrent les allégories de la Sagesse (à gauche du portail) et de la Force (à droite).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, mur ouest, peintures de Marie Baranger, un ange et la sagesse

Poitiers, église Sainte-Thérèse, mur ouest, peintures de Marie Baranger, la force et un ange

Poitiers, église Sainte-Thérèse, mur ouest, peintures de Marie Baranger, détail de la sagesse et de la force

La Sagesse est tournée de dos alors que la Force porte une épée et un ostensoir.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, saint Hilaire, mosaïque de Moreau et peinture de Marie Baranger Sur le mur nord sous la tribune, saint Hilaire veille sur les fonts baptismaux.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, saint Hilaire, mosaïque, signature de MorceauLa mosaïque est signée « A. Morceau, carreleur ».

Poitiers, église Sainte-Thérèse, détail de saint Hilaire, en mosaïque, avec le visage et les mains peintsLe visage et les mains de saint Hilaire sont peints par Marie Baranger. « De trinitate » est le nom du traité de saint Hilaire qui a tranché la délicate question de la Trinité (le Père, le Fils et le saint Esprit).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, rosace ouestA l’ouest, la rosace…

Poitiers, église Sainte-Thérèse, vitraux du côté nordLes vitraux de la nef sont de simples dalles de verre coloré dans un réseau en ciment, ici au nord.

Il me reste à vous montrer les vitraux du chœur réalisés par Auguste Labouret, Paris.

Photographies de novembre 2012 et avril 2013.

Défi photo: mort ou vif…

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 1, saint Pierre sur le grand vitrail de la cathédraleLe nouveau thème du proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil, c’est « mort ou vif »…N’hésitez pas à suivre les liens pour en savoir plus sur les photos que j’ai sélectionnées!

Je commence par cet élément du beau vitrail (le grand vitrail central derrière le chœur) de la cathédrale de Poitiers, la crucifixion de saint Pierre datée des environs de 1162… Pas encore complètement mort mais plus très vif…

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 8, à gauche, station 14Dans la dernière station du chemin de croix, le Christ est mort… Ici dans l’église Sainte-Thérèse de Poitiers, la station 14. « [Jésus] a été enseveli », une peinture de Marie Baranger en 1935 avec cette légende, « celui qui mange ma chair, celui-là à la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour ».

Poitiers, cénotaphe de saint Hilaire, vue généraleMort aussi,  sur son cénotaphe dans l’église Saint-Hilaire-de-la-Celle (aujourd’hui chapelle des Augustins du centre régional de documentation pédagogique de Poitiers).

Poitiers, église Saint-Hilaire, chapiteau de la mort d'Hilaire, 1, vu de face

Un peu plus vif peut-être sur la voie du paradis et de la résurrection, le même  , cette fois sur le chapiteau dit de la mort d’Hilaire ans l’église Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers, en haut, les anges portent son âme (le petit homme nu) libérée de son corps mortel allongé sur le lit…

Poitiers, chevet de l'église Saint-Hilaire, absidiole du transept sud, métope avec la lutte finale et un obscena

Allez, on sort de l’église Saint-Hilaire-le-Grand, et on se dirige vers le chevet avec cette métope très « vive » entre la lutte finale point levé et un animal au sexe en érection.

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 4, troisième singeBeaucoup plus vif, ce petit singe du 15e siècle qui se cache dans les feuillages du portail de l’, toujours à Poitiers.

Poitiers, le musée Sainte-Croix, 05, détail des musiciens et musiciennes Assez vives aussi les allégories des arts liés à la musique, à la poésie et au théâtre, sur le relief de l’art du théâtre de Évariste Jonchère devant le musée Sainte-Croix à Poitiers toujours.

 

 

La mairie de Montreuil-Bonnin par Marie Baranger

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 1Après les peintures murales de Marie Baranger dans l’église Sainte-Thérèse à Poitiers (son chemin de croix, les peintures des murs nord et sud du transept et les autels secondaires), je vous propose de découvrir celles qu’elle a réalisées en 1945 dans la mairie de Montreuil-Bonnin, une commune située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Poitiers, où elle résidait à l’époque. Les scènes illustrent la vie rurale et la vie de famille. Merci à Christian Rome pour ses photographies de 2010 qui illustrent cet article ainsi qu’à Brigitte Montagne, qui m’a permis de consulter l’important dossier qu’elle a recueilli auprès de la famille de Marie Baranger.

Mairie de Montreuil-Bonnin, signature de Marie BarangerCet ensemble porte la signature « 1945 / peint par / Marie Baranger / conseillère / municipale ».

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 1, partie gauche, plan cadastral redessinéJe commence par le mur est (vue générale en première photographie de l’article). Sur la partie gauche, un ensemble de champs stylisés avec quelques indications géographiques (dans le cercle, « Montreuil-Bonnin », les routes « vers Poitiers », « vers Vouillé », des hameaux « le Four » et illisibles, la rivière « la Boivre » (oui, celle qui se jette dans le Clain à Poitiers, et une série de visages qui seraient ceux des élus du conseil municipal de 1945 (celui de Marie Baranger, en haut à gauche, est signalé par une croix blanche).

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 1, dessus de porte, guitare d'après Picasso

Au-dessus de la porte, la guitare puise son inspiration dans la Guitare, de Pablo Picasso, 1916 [selon ses notes, ou 1918, sur le schéma joint à son projet]. A droite, un texte, « Foyer de la culture ».

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 1, partie droite, repas familial

La partie droite est occupée par une scène de partage du pain par le père d’une famille… très nombreuse: un bébé avec sa poupée dans les bras de la mère, une silhouette d’enfant à gauche du père, et sur le grand côté de la table, sept enfants (et un chat) classés façon « Dalton », du plus grand au plus petit… sans oublier le cheval qui passe la tête par la porte.

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 1, quatre détails de la table familiale

Voici quelques détails, certains touchants, la poupée, la caresse du chat ou l’enfant dessiné au trait qui semble bien isolé et bien triste.

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 2, vue générale

Le mur sud comprend trois panneaux peints très différents.

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 2, partie gauche

Sur la gauche, Marie Baranger a écrit qu’elle s’était inspiré d’un dessin, La jeune morte, paru dans un livre de Jean Hannoteaux, 1945 (d’après le site consacré à Jean Hannoteaux, ce recueil date de 1942).

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 2, partie centrale, marianne, danse, boeufs

Au centre, autour de la Marianne sont indiqués plusieurs lieux-dits et noms de pièces de terre : « Les justices », « Terre de Grassais », « Terre de Preuille » (sur le boeuf), « Camp de la Motte » et, masqué par le buste, « la fosse », un bœuf et un mouton. Sur la droite, le couple est inspiré des Fiancés (dans les Acrobates du cirque, Bâle, 1918), de Fernand Léger.

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 2, partie droite, vaches et tuerie du cochon

Sur la droite, quelques vaches au fond et surtout, au premier plan, la tuerie du cochon avec cette légende : « On fait boucherie ». Dans ses notes, Marie Baranger précise qu’il s’agit de la ferme des Boissonnet.

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur ouest

Le mur ouest est consacré aux travaux de la ferme. Lors d’une restauration par l’artiste en 1968,  la cour de ferme a été reprise avec la suppression d’un arbre et des chênes.

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur ouest, partie gauche, cour de ferme

Sur la partie gauche, les dépendances de la ferme organisées autour d’une cour avec une fermière qui donne à manger aux poules… regroupées autour du chien.

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur ouest, partie droite, veau dans un paysage

Sur la partie droite du mur ouest, des veaux paissent et se reposent à l’avant d’un paysage avec une ferme à l’arrière-plan au fond à droite. En bas à droite, ce petit texte : « il était une fois / un berger ».

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur nord, vue générale

Le mur nord comprend des scènes assez différentes.

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 4, partie gauche, bergère, et texte sur la porte

Sur la partie gauche, une jeune femme garde des moutons dessinés au trait, à l’arrière, peut-être l’évocation du château. Au-dessus de la porte, un texte comme Marie Baranger en a écrit beaucoup sur ses peintures religieuses, ici en rapport avec le lieu : « L’organisme social / tout le le corps coordonné / est uni par les liens des / membres qui se prettent [SIC] / un mutuel secours / chacun opère selon sa / mesure d’activité, grandit / et se perfectionne dans la / charité ».

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 4, partie droite, le coq

Sur la partie droite, le long de la porte, un ensemble d’outils (échelle, pince, équerre, marteau, faucille). Plus à droite, au-dessus de la cheminée, le Coq gaulois inspiré d’après ses notes du Coq de Joan Miró,  publié en 1940 dans la revue Verve, n° 8. En bas à droite, un texte en « patois »: « En bas à droite du coq: « Eh ma boune / tchi quole / tcheu ? ».

Mairie de Montreuil-Bonnin, ébrasements des portes-fenêtres, motifs géométriques et ethniques

Dans l’ébrasement des porte-fenêtres, des motifs ethniques inspirés de « tous les peuples du monde », ces peuples qu’elle a longuement visité, notamment en Afrique et en Asie, dans les années suivantes…

Photographies de 2010, de Chistian Rome, que je remercie beaucoup.

Poitiers, les peintures de Marie Baranger dans l’église Sainte-Thérèse, les autels secondaires

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept sud, mur est, peinture de Marie Baranger, consacrée à sainte Thérèse et Vierge à l'EnfantAprès la visite générale de l’église Sainte-Thérèse à Poitiers, son chemin de croix, et les peintures des murs nord et sud du transept, je continue à vous faire découvrir les peintures de Marie Baranger (1902-2003) dans cette église avec les peintures qui surmontent les autels secondaires dans les transepts, également réalisés en 1934-1935. Les autels quant à eux viennent sans doute de la chapelle d’origine (construite en 1867, en centre-ville), les ateliers de Saint-Hilaire ont réalisé de très nombreux autels dans le diocèse de Poitiers (actuels départements de la Vienne et des Deux-Sèvres) dans la deuxième moitié du 19e siècle. L’autel majeur a quant à lui été « victime de Vatican II ». Démonté pour être remplacé par un autel « face aux fidèles », il a semble-t-il été en grande partie détruit, quelques statues auraient été conservées.

Le mur est du transept sud porte une peinture de Marie Baranger autour de sainte Thérèse, comme le mur sud du transept (à revoir dans l’article sur les peintures des murs nord et sud du transept).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept sud, mur est, peinture de Marie Baranger, sainte Thérèse bénite par la ViergeUne grande Vierge à l’Enfant bénit sainte Thérèse, qui se tient debout devant elle. D’après la documentation laissée par Marie Baranger, elle s’est inspirée de la Vierge d’Ognissanti de Giotto di Bondone (dit Giotto), peinte entre 1300 et 1303 pour la chapelle des Ognissanti à Florence, aujourd’hui présentée dans la galerie des offices. Bon, une inspiration… et une réinterprétation assez différente!

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept sud, mur est, peinture de Marie Baranger, détail du texte

Le texte, encadré par deux anges, rapporte des paroles de sainte Thérèse:

Je suis venue donner aux âmes ma petite voie de confiance / et d’abandon, je n’ai jamais rien refusé au Bon Dieu / il n’y a pas de petites actions / la sainteté, disposition du cœur / je veux bien encore souffrir / Demain, ce sera encore pure eh bien tant [pis] / Je ferai tomber une pluie de roses / je marche pour les missionnaires / ma vocation, c’est l’amour. / Afin de vivre dans un acte de parfait amour / je m’offre en victime d’Holocauste / à votre amour miséricordieux / il faudra que le Bon Dieu fasse toutes / mes volontés au ciel parce que je n’ai / jamais fait ma volonté sur la terre.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel sud des ateliers de Saint-Hilaire, vue généraleL’autel sud est consacré à des scènes de la vie de sainte Anne, sculptées sur le devant.

 

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel sud des ateliers de Saint-Hilaire, signatureIl porte, comme l’autel nord, la signature des ateliers de Saint-Hilaire (qui étaient situés près de la cathédrale de Poitiers) : « Ateliers St Hilaire / Charron & Beausoleil / Poitiers ».

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel sud des ateliers de Saint-Hilaire, panneau centralAu centre, le panneau un peu plus large porte une scène de la vie de sainte Anne. Heureusement qu’il y a un texte explicatif sur le rebord : « S[an]c[t]a Anna Virginis Mariae parens ora pro nobis » (sainte Anne, mère de la Vierge Marie, prie pour nous). Sainte Anne, assise sur un trône installé devant une cathédrale, enseigne au bon peuple (et à la Vierge qui tient Jésus dans ses bras, à sa droite, à gauche du panneau).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel sud des ateliers de Saint-Hilaire, Vierge à l'Enfant et saint JosephCe panneau central est encadré par sainte Anne (« S[an]c[t]a Anna ») à gauche et saint Joachim (« S[anct]us Joachim ») à droite, les parents de la Vierge (sans la légende, on aurait pu les confondre avec une Vierge à l’Enfant et saint Joseph).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept nord, mur est, peinture de Marie Baranger, consacrée à Jeanne d'Arc Le mur est du transept nord porte une scène avec le couronnement de Jeanne d’Arc, le mur nord du transept était également consacré à cette sainte (à revoir dans l’article sur les peintures des murs nord et sud du transept).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept nord, mur est, peinture de Marie Baranger, couronnement de Jeanne d'ArcJeanne d’Arc, l’épée posée au sol derrière elle, est agenouillée devant le Christ qui lui remet la couronne.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept nord, mur est, peinture de Marie Baranger, texte rapporté à Jeanne d'ArcLe texte sous la peinture, encadré de deux anges, se veut dans la bouche de Jeanne d’Arc:

Je vis saint Michel et ses anges / et l’ange me racontait la grande / piété qui était au royaume de Fr[ance] / eusse-de cent pères et mères, Dieu le / commandant je serai[s à moitié effacé] partie / j’ai été envoyée pour la consolat[ion] / des pauvres et des indigents / les gens d’armes batailleront et / Dieu donnera la victoire / c’est le péché qui fait perdre les / batailles. Dieu, premier servi / conduit mon oeuvre j’aimerais mie[ux] / garder les brebis. / Je ne crains pas les traîtres / je m’en rapporte tout à Dieu.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, vue généraleL’autel secondaire nord porte trois scènes sculptées de mêmes dimensions. En l’absence de légende et de temps pour chercher le sujet représenté, je ne me risquerai pas à une interprétation, le répertoire des ateliers de Saint-Hilaire était varié, et parfois loin des représentations « classiques » (voir la vie de sainte Anne ci-dessus) et volontiers autour de saints « locaux ».

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, signatureIl porte la signature des ateliers de Saint-Hilaire, moins lisible que sur l’autel sud (voir plus haut).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, panneau gaucheA gauche, une sainte femme (auréolée) joue de la musique, visitée par un ange et un soldat romain.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, panneau centralAu centre, la sainte femme est agenouillée dans une sorte d’oratoire, une lyre et une partition posées au sol devant elle. Un ange semble la conseiller, tandis que le soldat romain brandit son arme pour l’occire.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, panneau droitA droite, un saint homme (pas Jésus, il n’y a pas de croix sur le nimbe) donne la charité à une famille.

Photographies de novembre 2012 et avril 2013.

Poitiers, les peintures de Marie Baranger dans l’église Sainte-Thérèse, transept nord et sud

Poitiers, église Sainte-Thérèse, peinture de Marie Baranger sur le mur nord du transept, vue généraleAprès la visite générale de l’église Sainte-Thérèse à Poitiers et son chemin de croix, je continue à vous faire découvrir les peintures de Marie Baranger (1902-2003) dans cette église avec les deux grands panneaux peints dans le transept, en 1934-1935, je vous laisse relire les premiers articles pour l’histoire de l’église. Sur le mur nord se déroule une scène de la vie de Jeanne d’Arc. L’autel latéral de la chapelle, à l’est, est aussi consacré à Jeanne d’Arc, je vous le montrerai dans un prochain article.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, peinture de Marie Baranger sur le mur nord du transept, Jeanne d'Arc à chevalJeanne d’Arc à cheval tient un étendard sur lequel on peut lire « Jésus » et « Marie ».

Sur la droite de la scène, des soldats (fantassins) gardent une condamnée (Jeanne d’Arc à Rouen) liée à un poteau, faisant face à un crucifix.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, peinture de Marie Baranger sur le mur nord du transept, fileuseAu milieu de la scène, devant le cheval, une paysanne en sabots (Jeanne d’Arc avant la « révélation ») tient une quenouille (instrument que je vous ai déjà montré pour la fileuse de la Visitation sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers et que vous verrez aussi dans les mains de Ève dans l’église de Saint-Savin).

Au-dessus de la porte, sur la gauche de la scène peinte, des anges observent la scène, installés devant une église.

Le mur sud du transept est occupé par une scène de la vie de sainte Thérèse (l’autel secondaire lui est aussi consacré, à voir bientôt).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, peinture de Marie Baranger sur le mur sud du transept, bénédiction de ThérèseAu centre de la scène, sainte Thérèse, agenouillée et toute de bleu vêtue, reçoit la bénédiction d’un prélat assis sur sa cathèdre.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, peinture de Marie Baranger sur le mur sud du transept, processionSur la gauche du panneau peint, une procession, figurée de dos, entre dans une église.

Un homme âgé accompagne une fillette en la tenant par la main. Il s’agit d’une scène inspirée d’une image populaire : « Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, à six ans, découvre au firmament étoilé l’initiale de son nom » (information de Brigitte Montagne, dossier de protection de l’église Sainte-Thérèse de Poitiers, 2013).

Au-dessus de la porte, la sainte présente des images du Christ.

Photographies de novembre 2012 et avril 2013.

Poitiers, le chemin de croix de Marie Baranger, église Sainte-Thérèse

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, les huit fenêtresEn vous présentant l’église Sainte-Thérèse à Poitiers, je vous annonçais des articles sur les peintures de Marie Baranger (1902-2003). Je commence par vous montrer le chemin de croix, peint autour des fenêtres. Problème, il y a quatre fenêtres au sud (première ligne du photo-montage) et quatre au nord (ligne du bas)… donc deux « cases » de trop par rapport aux chemins de croix dont les quatorze stations sont normalisées, comme vous avez pu le voir sur ceux de Rosine Sicot dans l’église Saint-Hilaire à Niort ou de Jean Claro dans l’église Saint-Hilaire à Poitiers

Qu’à cela ne tienne, une scène hors station a été ajoutée au début et à la fin… L’ensemble est peint dans des tons ocres et plutôt sombres, qui contrastent avec les autres peintures de l’église. Vous n’y voyez pas grand chose? Pas de panique, j’ai fait des vues de détail!

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, texte de la station 7 et instruments de la passionLes stations du chemin de croix sont marquées par une croix avec le texte de la station (repeint plusieurs fois, sans respecter l’inscription précédente, la superposition devient parfois illisible voire erronée, comme sur la station 8, sur le photomontage), un autre texte accompagne la plupart des stations, je vous en donnerai le texte au fur et à mesure, et sous chaque fenêtre sont peints les instruments de la passion du Christ (clous, fouet, marteau, couronne d’épines, corde), la plupart en très mauvais état suite à des infiltrations d’eau.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 8, signatureMarie Baranger n’a pas signé son œuvre, mais porté la mention suivante sur le dernier panneau peint (à droite de la quatrième fenêtre nord) : « Peint en l’année jubilaire de la rédemption, 1934-1935 ».

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 1, à gauche, introductionLa première scène donc, à gauche du mur sud, porte la mention suivante : « Sainte mère de Dieu / que je compatisse / à votre douleur / pendant la passion / de votre fils ». En bas à gauche, un serpent coiffé d’une couronne rappelle le pêché originel, au centre de la scène, le Christ, agenouillé, accablé, avec une goutte de sang qui coule sur son front, et la Vierge Marie, debout, réconfortée par un personnage en grande partie masqué, au-dessus, les apôtres sont endormis dans la montagne, alors que tout en haut, un ange veille.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 1, à droite, station 1Station 1. « Jésus condamné à mort ». Le texte précise « Comme un agneau / il a gardé le / silence et / n’a pas ouvert / la bouche ». Le Christ est représenté debout, chaussé de sandales, un troupeau de moutons à ses pieds, les mains liées, la tête déjà couverte d’une couronne d’épine. Derrière lui, les trois juges lisent la sentence.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 2, à gauche, station 2Station 2. « Jésus chargé de sa croix », « Jésus est libre parce qu’il l’a voulu ». Le Christ, debout, commence à porter sa croix. A ses pieds, un soldat romain, l’un debout, l’autre, réduit à une tête, armé d’un fouet et d’un gourdin.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 3, à droite, station 5 Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 2, à droite, station 3Station 3. « Jésus tombe », « il a été brisé pour nos crimes ». En bas, le Christ trébuche, du sang dégouline de son front, au-dessus, les soldats veillent.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 3, à gauche, station 4Station 4. « Jésus rencontre sa mère », « grande est comme la mer ta douleur ». Le Christ a repris sa croix, il rencontre Marie, voilée, de dos, ils semblent perdus dans un paysage urbain fait d’arcs boutants…

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 3, à droite, station 5Station 5. « Simon aide Jésus », « J’ai espéré celui qui s’affligerait avec moi et il n’est pas venu ». Simon de Cyrène, un de ses enfants accroché à sa robe, allège le poids de la croix en la soutenant. Au-dessus, le paysage se dégage, laissant apparaître la montagne.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 3, au-dessus, angeEn haut de la troisième fenêtre sud, un ange porte le Sacré Cœur avec un message devenu difficile à lire : « Cœur de Jésus rassasié d’opprobre ».

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 4, à gauche, station 6Station 6. « Véronique essuie le visage du Christ », « Fais lever sur nous la lumière de ta face ». A gauche en prière, « Sainte Thérèse de la sainte face » (si ce n’était pas écrit sur sa robe, impossible à identifier); elle reçoit une flèche dans le cœur. Véronique tient le saint suaire sur lequel s’est imprimé le visage du Christ. A gauche du suaire, Jésus continue son chemin, la croix toujours soutenue à l’arrière par Simon.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 4, à droite, station 7Station 7. « Jésus retombe », « l’année de ma rédemption est venue ». Jésus est à nouveau tombé, agenouillé, il reçoit les coups de fouet des soldats.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 5, à gauche, station 8On passe du côté nord, en commençant par la gauche…
Station 8. « Jésus et les femmes de Jérusalem », « que le méchant abandonne sa voie et le criminel ses pensées ». Les saintes femmes en prière, l’une debout, l’autre agenouillé, font face au Christ qui les bénit. Tout en haut, un personnage regarde la scène.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 5, à droite, station 9Station 9. « Jésus tombe de nouveau », « il grandira, il sera exalté et souverainement élevé ». Le Christ est affalé sur le rocher, une flèche lui indique le chemin à suivre. Il est toujours précédé de soldats armés de lances.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 6, à gauche, station 10Station 10. « [Jésus] a été dépouillé de ses vêtements ». Le Christ, debout, de face, est en train d’être déshabillé par les soldats. La scène au-dessus reste un peu mystérieuse (liée à sainte Thérèse?)

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 6, à droite, station 11Station 11. « [Jésus] a été crucifié », « toutes les nations lui seront soumises ». La croix disparaît sous le corps du Christ, les soldats lui ont déjà cloué sa main gauche. Tout en haut, l’inscription « Suscipe sancte Pater hanc immaculata Hostiam » est un texte de bénédiction de l’ordinaire de la messe… dans une version abrégée, en principe, c’est « Suscipe sancte Pater omnipotens aeterne Deus, hanc immaculatam hostiam« .

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 7, à gauche, station 12Station 12. « [Jésus] est mort », Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son fils unique », et « votre roi » à gauche de la tête du Christ (sa couronne royale gît au pied de la croix, à côté d’un serpent qui fuit, Jésus a toujours la couronne d’épines sur la tête). Un prêtre (l’abbé Joseph Bressollette, qui a organisé les travaux de déménagement de l’église) lit une Bible ou un bréviaire sur la gauche, sur la droite, la Vierge et, peinte en rouge, Marie-Madeleine. L’orage se déchaîne avec de gros éclairs. On aperçoit un petit personnage, le centurion repentant…

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 7, à droite, station 13Station 13. « Jésus est remis à sa mère », « oh qu’elle fut triste et affligée la mère sainte et bénie du Fils unique de Dieu ». Joseph d’Arimathie détache doucement le corps du Christ de la croix, retenu par des draps. A gauche, la Vierge, jusqu’ici vêtue de noir, est maintenant couverte d’un long vêtement ocre et coiffée d’un voile blanc.  Sur la droite, les saintes femmes ont préparé le suaire et le tiennent prêt à recevoir le corps du Christ.

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 8, à gauche, station 14Station 14. « [Jésus] a été enseveli », « celui qui mange ma chair, celui-là à la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour ». Le Christ, dans son linceul, est entouré des saintes femmes, à ses pieds, deux hommes semblent être des prêtres. En-dessous, deux soldats censés surveiller le tombeau, mais l’un s’est déjà endormi. Au-dessus, le jardin des oliviers, dont la barrière est fermée…

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 8, à droite, le Christ ressuscitéLa dernière scène est une scène additionnelle. « Jésus est ressuscité, il est toujours avec vous, Alléluia ». Tout en haut, le Christ victorieux, tout de blanc vêtu, bénit le peuple en tenant une croix dans sa main gauche. En dessous, un diacre (le neveu de l’abbé) l’encense, alors que tout en bas, un diable au corps de lion capitule.

Photographies de novembre 2012 et avril 2013.

L’église Sainte-Thérèse à Poitiers

Poitiers, église Sainte-ThérèseJe vous montre aujourd’hui une église de Poitiers qui a une histoire singulière… Elle est située sur le coteau ouest de la ville, dans le quartier des Rocs, celui qui attend avec impatience la reconstruction de la passerelle des Rocs pour venir en centre-ville sans avoir à descendre la vallée de la Boivre (longée par la voie ferrée avec la gare à ce niveau là) et remonter en centre-ville, le nouveau viaduc, réservé aux bus, aux vélos et aux piétons, a assuré sa jonction côté ouest et côté plateau, mais n’ouvrira que fin 2013.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, trois vues et dédicaceUne plaque de dédicace (à l’intérieur, sur le mur nord, au-dessus de la porte d’accès à l’escalier de la tribune) raconte l’histoire de l’église Sainte-Thérèse (et Sainte-Jeanne-d’Arc) de manière… orientée :

Cette église / à son origine, chapelle du collège de la Grand Maison / dirigé par les pères de Picpus, désaffectée en 1904 après / l’expulsion des congrégations enseignantes et destinée /à disparaître./ fut réédifiée à cette place, grâce à la charité et au / dévouement des nombreux amis de l’œuvre et tout spécialement/ des anciens élèves restés fidèles gardiens des traditions/ du collège disparu/ elle fut livrée au culte le 21 mai 1934 et consacrée/ le 2 octobre 1935 par monseigneur Mesguen, évêque de / Poitiers. / M. l’abbé Bressollette chargé de l’organisation / de cette œuvre fut le premier curé de la nouvelle / paroisse.

Il s’agit de la chapelle construite en 1867 par l’architecte Jean-Baptiste Perlat et qui se situait sur des terrains achetés par la ville pour y construire le lycée de jeunes filles, devenu lycée Victor Hugo (où je vous ai montré la Tête de jeune fille de Couvègnes). L’église fut démontée pierre à pierre à partir de 1933 (la première pierre a été bénie par Mgr Braud le 5 février 1933) et reconstruite en 16 mois à quelque kilomètres de là, les travaux étant réalisés par des volontaires et des professionnels, financés par une série de concerts et autres manifestations (voir des photographies des travaux sur le site du diocèse de Poitiers). Comme l’église se situe dans l’axe de la piste de l’aéroport de Poitiers-Biard, le clocher, neuf, a été posé au sol et non au-dessus du toit. Il renferme un carillon de dix cloches construit en 1941, toujours sous l’impulsion de l’abbé Joseph Bressollette, de la société La Fraternelle et sous la direction de l’architecte sous la direction de l’architecte André Ursault. Partiellement démantelé en 1964, le carillon a été reconstitué et restauré en 2009.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, siantes Jeanne-d'Arc et Thérèse, de Marie BarangerL’église est dédiée à « Jeanne Holocauste par le feu, Thérèse, victime d’amour divin », comme le clame cette devise sur l’arc interne du portail occidental, surmonté d’une peinture de Marie Baranger… Il s’agit ici d’une deuxième version, repeinte en 1944 par Marie Baranger sur la première fresque des années 1934-1935. La première version était dans le même style que le reste. Dans cette première version, un Christ en croix se trouvait sur la gauche au deuxième plan, les deux saintes étaient agenouillées au centre et le texte, identique à celui que l’on lit sur l’arc, était écrit sur la droite, là où l’on voit aujourd’hui des drapés.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, peintures de Marie Baranger et vitraux de LabouretL’église a en effet reçu un décor neuf dans les années 1930 : des peintures de Marie Baranger, avec de grands panneaux peints derrière les autels et un étonnant chemin de croix peint autour des fenêtres, de grands panneaux peints sur les murs nord et sud du transept et au-dessus des autels latéraux et des vitraux du chœur dus à Auguste Labouret, Paris… Je vous les montrerai dans de prochains articles.

Photographies de novembre 2012.

Index des artistes dont j’ai parlé

Cet article regroupe dans une première partie les artistes dont j’ai parlé (ou vais bientôt parlé dans des articles programmés) d’au moins une œuvre monumentale. Je suis en train de faire le même exercice pour les architectes.

Artistes sculpteurs, fondeurs, peintres, etc.

Sauf mention contraire, les prix de Rome mentionnés ci-dessous ont été attribués en sculpture… Les prénoms de l’état civil qui ne sont pas dans le prénom d’usage sont mis entre parenthèses. Pour faciliter la lecture, le n° du département (je sais, le nom en entier aurait été plus clair, mais ça alourdit le tableau) a été mis avant le nom de la commune dans la colonne des œuvres citées… Sauf mention de 1870-1871, les monuments aux morts sont ceux de la première Guerre mondiale (1914-1918 ou, comme le porte souvent l’inscription du monument, 1914-1919). Les liens sur les vignettes de signature renvoient vers les articles concernant l’artiste.

 

Parthenay, Le pain de Albert Lefeuvre, 2, signature du sculpteur et date 1886

Artiste Œuvres citées Signature
Abbal André (Moissac, 1876 – Carbonne, 1953) 31, Toulouse, des reliefs sur le monument aux morts de Haute-Garonne
Adams, Christie and Co fondeurs Londres, plaque du monument à Nelson
Alaphilippe Camille (Tours, 1874 – mort en Algérie après 1934), grand prix de Rome en 1898 31, Toulouse, monument aux morts de Skikda (Philippeville)


37, Tours, la messe miraculeuse de saint Martin (1908) et les mystères douloureux (1905)


44, Nantes, le Premier miroir

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 03, signature C. ALAPHILIPPE
Allar André [Joseph] (Toulon, 1845 – Toulon, 1926), grand prix de Rome de sculpture en 1869 75, Paris, buste et médaillon de la tombe de Louis Ernest et Joseph Félix Barrias dans le cimetière de Passy Tombe de Louis Ernest et Joseph Félix Barrias par André Allar, cimetière de Passy à Paris, signature sur le médaillon
Angibault Gustave 37, Amboise, le monument aux morts Amboise, le monument aux morts, signatures Angibault et Camille Garand
Arnaud (Charles) Auguste (La Rochelle 1825 – 1883) 75, Paris, pont de l’Alma : l’Artilleur
et le Chasseur (1858), aujourd’hui à La Fère (02) et à Vincennes (94)
Ateliers Saint-Hilaire (Charron & Beausoleil) 86, Poitiers, autels secondaires de l’église Sainte-Thérèse Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel sud des ateliers de Saint-Hilaire, signature
Badiou de la Tronchère [Jacques Joseph] Emile (Monastier, 1826 – Puy-en-Velay, 1888) 16, Angoulême : le monument à Marguerite de Valois


75, Paris, le monument à Valentin Hauy

Angoulême, statue de Marguerite de Navarre par Badiou de la Tronchère, 3, la signature et 1871
Baranger Marie (1902 – Poitiers, 2003) 86, Poitiers, chemin de croix, murs nord et sud du transept, peintures des autels secondaires de l’église Sainte-Thérèse Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 8, signature
Bareau Georges [Marie Valentin] (Paimboeuf, 1866 – Nantes, 1931) 44, Nantes, Jules Verne Jules Verne au jardin des plantes de Nantes, signature de Georges Bareau
Barrias Louis Ernest (Paris, 1841 – Paris, 1905), grand prix de Rome en 1865 75, Paris, la tombe de Guérinot

Voir aussi : sa tombe dans le cimetière de Passy


86, Poitiers, hôtel de ville, fronton, la science et l’agriculture

Poitiers, façade de l'hôtel de ville, signature
Bartholdi [Frédéric] Auguste (Colmar, 1834 – Paris, 1904) 39, Lons-le-Saunier, Rouget-de-Lisle


69, Lyon : fontaine Bartholdi (1888)


75, Paris, cimetière du Père Lachaise, Le sergent Hoff


75, Paris, place Denfert-Rochereau, le lion de Belfort


La Liberté éclairant le monde: modèle de 1878 (Paris, arts et métiers), copies de  Poitiers (86) et Châteauneuf-la-Forêt (87)

 Lons-le-Saunier, monument à Rouget-de-l'Isle, 04, la signature de Bartholdi
Baujault Jean Baptiste (La Crèche, 1828-1899) 79, Niort, le monument à Amable Ricard, Vierge à l’Enfant
Becquet Just (Besançon 1829 – Paris 1907) 37, Tours, dans la cour du musée : le monument à François Rude Tours, le monument à Rude, signature Just Bocquet
Bénet Eugène (Paul) (Dieppe 1863 – Paris 1942) 86, Le Poilu victorieux à Civray et à Saint-Benoît


Liste des monuments de Bénet en France et ailleurs avec liens

Le monument aux morts de Civray par Eugène Bénet, signature
Bertrand-Boutée René 85, Les sables-d’Olonne, monument avec médaillon de 1914-1918
Bin [Jean Baptiste Philippe] Émile (Paris, 1825 – Marly-la-Ville, 1897) 86, Poitiers, hôtel de ville, plafond de la salle du blason Poitiers, plafond de la salle du blason de l'hôtel de ville, 3, signature Eugène Bin 1883
Bouchard Henri (Dijon, 1875 – Paris, 1960), grand prix de Rome en 1901 17, Saint-Jean d’Angély, monument à Audouin-Dubreuil


57, Metz, monument au Poilu libérateur de la Moselle

Saint-Jean-d'Angély, la croisière noire de Audouin-Dubreuil, 2, la signature Bouchard
Boudier Françoise (Houilles, ? ), 44, Nantes, monument à De Gaulle Nantes, monument à De Gaulle, signature F. Boudier et marque du fondeur
Bouquillon Albert (Douai, 1908 – 1997) 79, Niort : monument d’Ernest Pérochon Niort, Ernest Pérochon, signature de Albert Bouquillon
Bourdelle Antoine (Montauban, 1861 – Le Vésinet, 1929) 31, Toulouse, Héraklès archer et Alfred Mayssonnié Toulouse, Herakles archer, signature de Bourdelle
Bourgouin Eugène [Marie Joseph] (Reims, 1880 – Paris, 1924) 39, Salins-les-Bains, monument aux morts
Breton Charles (Tours, 1878 – 1968) 31, Toulouse, monument aux morts indochinois Toulouse, monument aux morts indochinois de 1914-1918 au cimetière de Salonique, 2, signature Breton
Brouillet (Pierre) Amédée (Charroux, 1826 – Rochecorbon, 1901) [né à Charroux et non à Chatain, dans la Vienne,
comme cela figure dans de nombreux livres et articles]
86, Poitiers, ancien cercle industriel : l’industrie et les beaux-arts et ancien cercle du commerce, la Charité et les donateurs
Brouillet (Pierre Aristide) André (Charroux, 1857 – Couhé, 1914)
Brunet Jean [Baptiste] (1849 – 1917) 86, Poitiers, hôtel de ville, plafond de la salle des fêtes Poitiers, plafond de la salle des fêtes de l'hôtel de ville, 2, signature de Jean Brunet 1885
Bruno Médéric (Azay-le-Rideau, 1887-1958) 37, Tours, stèle aux céramistes Tours, parc Mirabeau, le monument aux céramistes, 2, la signature de Médéric Bruno
Cain Auguste (Nicolas) (Paris, 1821 – Paris, 1894) 86, Poitiers, hôtel de ville, campanile, les tigres chimères en aperçu lointain et en vues rapprochées
Calmon Cyprien Antoine (Creysse, 1837 – Cahors, 1901) 46, Cahors, monument aux morts de 1870 Cahors, monument aux mobiles du Lot (morts de 1870), 2, signature C.A. Calmon 1879
Carew John Edwards (v. 1785 – 1868) Londres, plaque du monument à Nelson Londres, signature de Carew sur la mort de Nelson
Carlès Antonin [Jean] (Gimont, 1851 – Paris, 1919) 39, Dole, monument de Louis Pasteur Louis Pasteur à Dole, signatures de Antonin Carles
Carlier Émile Joseph (Nestor) (Cambrai, 1849 – Paris, 1927) 37, Tours, hôtel de ville, fronton central : cariatides (1900) Tours, hôtel de ville, signature des cariatides J. Carlier
Carrier de Belleuse Albert Ernest dit Carrier-Belleuse (Anizy-le-Château, 1824 – Sèvres, 1887) 79, Niort, relief sur la peste de
1603
Chagall Marc (Liozna, en Biélorussie, 1887 – Saint-Paul de Vence, 1985) 57, Metz, cathédrale : le paradis terrestre, les Rois et les propètes, baie droite et baie gauche


59, Roubaix, exposition en 2012

 Cathédrale de Metz, vitrail de Marc Chagall, le Paradis terrestre, 2, signature Chagall Reims 1963
Champigneulle Charles 22, Dinan Vitrail aux morts pour la France, église Saint-Malo de Dinan, signatures Magne et Champigneulle
Charron Alfred [Joseph] (Poitiers, 1863 – Ville-d’Avray, 1955) 86, Loudun: statue de Théophraste Renaudot (et médaillon de Eugène [Louis] Hatin) Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 2, la signature Charron et la date 1893
Chaumot Louis et son fils Chaumot Georges (1908 – ?) 17, La Rochelle, la sculpture du monument aux pionniers de la Côte-d’Ivoire (1937), le
monument à Pierre Doriole
La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, signature L. G. Chaumot
Chigot Francis (Limoges, 1879- 1960) 87, Limoges, les verrières de la gare de Limoges
Claro Jean (Algers, 1929 – La Rochelle, 2004) 86, Poitiers, chemin de croix de l’église Saint-Hilaire et la frise sculptée de la MJC Le Local Poitiers, MJC le Local, 3, signature de Claro et date 1966
Clerc Sylvestre (Toulouse, 1892 – Toulouse, 1965), deuxième second grand prix de Rome en 1925 et premier second grand prix de Rome en 1926 31, Toulouse : Hercule enfant (1928) Toulouse, Hercule enfant, signature de Syvestre Clerc
Cordonnier Alphonse Amédée (La Madeleine, 1848 – Paris, 1930), grand prix de Rome en 1877 37, Tours, hôtel de ville, fronton de l’aile droite : l’éducation et la vigilance (1900)
Costa Joachim (Lézignan-Corbières, 1888 – Narbonne, 1971) 17, La Rochelle : monument aux morts (1921) Monument aux morts de La Rochelle, signature du sculpteur Alexis Costa
Coutan Jules Félix (Paris, 1842 – 1939), prix de Rome en 1872 75, Paris, tombe de la famille Herbette


75, Paris, Les chasseurs d’aigles


86, Poitiers, monument aux morts de 1870-1871

Poitiers, monument aux morts de 1870, signature de Jules Coutan
Coutheillas Henri François (Limoges, 1862 – Limoges, 1927) 16, Confolens, le monument aux morts Monument aux morts de Confolens, signature de Coutheillas
Couvègnes Raymond (Émile) (Ermont, 1893 – Paris, 1985), grand prix de Rome en 1927 75, Paris, Femme au bain (1937)


86, Poitiers, ancienne chambre de commerce : Mercure entre Cérès et Flore (1935)


86, Poitiers, lycée : Tête de jeune fille

Poitiers, ancienne chambre de commerce, signature Couvègnes
Dagrant Gustave Pierre
(Bordeaux, 1839 – Bordeaux, 1915)
79, Niort, vitraux et mosaïques de l’église Saint-Étienne-du-Port  Niort, église Saint-Etienne-du-Port, 8, la signature GP Dagrant de la mosaïque
Dandelot Pierre (1910 – 2007) 37, Tours : Michel Colombe (1945)
David Pierre Jean dit David d’Angers (Angers, 1788 – Paris, 1856) 67, Strasbourg, monument Gütenberg Strasbourg, monument Gutenberg, signature de David d'Angers
Deck Théodore (Guebwiller, 1823 – Paris, 1891) 17, La Rochelle, statue de Henri IV sur l’hôtel de ville
De Eck et Durand, fondeurs 57, Metz, Le cheval de Fratin  Metz, cheval pur sang en bronze de Christophe Fratin, marque des fondeurs De Eck et Durand, 1850
Delperier Georges (Paris, 1865 – Tours, 1936) 16, Chabanais : monument aux morts


37, Tours : Pierre de Ronsard (1913 pour le plâtre, 1924 pour l’inauguration)

Tours, Ronsard par Delpérier, signature Delperier
Derycke [Henri] Paul (Ronq, 1928 – 1998, grand prix de Rome en 1952) 37, Amboise, le monument aux morts (1971)
Desbois Jules (Parçay-les-Pins, 1851 – Paris, 1935) 49, Angers : monument aux morts (1922) Angers, monument aux morts, signature du sculpteur Desbois
Désoulières Albert 86, Ligugé : le monument aux morts monument aux morts de Ligugé, signature d'Albert Deshoulière
Diebolt Georges (Dijon, 1816 – Paris, 1861) 75, Paris, le Grenadier (aujourd’hui à Dijon, 21) et le Zouave (1858) du pont de l’Alma
Dietman Erik (1937-2002) 79, Niort, Ni bois, ni ronce, ni or, bronze pour Niort
Dubois Ernest [Henri] (Dieppe, 1863 – Paris, 1930) 17, La Rochelle : monument à Jean Guiton (1911), à Eugène Fromentin (1905) Monument à Jean Guiton à La Rochelle, 05, la signature de Dubois
Dubois Paul (Nogent-sur-Seine, 1829 – Paris, 1901) 39, Dole : buste de Louis Pasteur


75, Paris : la fin du monument de Louis Pasteur

Ducuing Paul (Lannemezan, 1867 – 1949) 31, Toulouse, Grand-Rond : le monument à Clémence Izaure ou les gloires de Toulouse
(détruit) ; Auguste Fourès et la poésie romane (1898, détruit)
Dulau Jacques Victor (Dax, 1918-1973, second prix de Rome en 1948) 79, Niort : monument aux soldats sans uniforme et la résistance   Niort, les monuments à la résistance, 2, signature sur le monument aux soldats sans uniforme
Dumaige (Étienne) Henri (Paris, 1830  – Saint-Gilles-Croix-de-Vie, 1888) 37, Tours, statue de François Rabelais (1880)  Tours, statue de Rabelais, signature
Durenne Antoine (Paris, 1822 – Paris, 1895) 2B, Corte, une fontaine aux amours


75, Paris, l’éléphant pris au piège, le cheval à la herse


86, Poitiers, parc de Blossac (1880-1885) : la fontaine aux amours et aux nymphes ; un Amour sur un griffon ; un Amour sur un dauphin ; un Faune soufflant dans une corne ; un Faune au coquillage


87, Limoges, monument aux morts de 1870

Signature de Durenne, parc de Blossac à Poitiers
Ernst Max (Brühl, 1891 – Paris, 1976) 37, Amboise : fontaine Aux cracheurs, aux drôles, au génie


37, Tours, exposition Max Ernst

  Amboise, la Fontaine de Max Ernst, signature
Etex Antoine (Paris, 1808 – Chaville, 1888) 86, Poitiers, La douleur maternelle (1859) et  Le bonheur maternel (1866) Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 2, la signature
Falguière Alexandre (Toulouse, 1831 – Paris, 1900), grand prix de Rome de sculpture en 1859 31, Toulouse, Pierre Goudouli, le Vainqueur du combat de coq


46, Cahors, monument à Léon Gambetta


75, Paris : monument à Pasteur, des vues d’hier et d’aujourd’hui

  Gambetta par Falguières à Cahors, 2, la signature de Falguière
Fratin Christophe (Metz, 1801 – Le Raincy, 1864) 57, Metz, Le cheval


57, Montigny-les-Metz, aigles et cerf

Jardin des plantes de Mets, aigles de Fratin, signature Fratin et date 1852
Frémiet Emmanuel (Paris, 1824 – Paris, 1910) 75, Paris, l’éléphant pris au piège Paris, l'éléphant de l'ancien palais du Trocadéro, signatures
Garand Camille (Nouans-les-Fontaines, 1879 – 1979) 37, Amboise, le monument aux morts Amboise, le monument aux morts, signatures Angibault et Camille Garand
Gardet Georges (Paris, 1863 – Paris, 1939) 44, Nantes, Cerf, faon et biche Signature de Gardet, Nantes, cerf du jardin des plantes
Gaumont Marcel (Armand) (Tours, 1880 – Paris, 1962), grand prix de Rome ex-aequo en 1908 [attention, né à Tours et non à Sorigny, voir les justificatifs ici] 37, Sorigny, le monument aux morts de 1914-1918


37, Tours, le monument aux morts de  1870-1871 (1914)

Tours, monument aux morts de 1870, signature du sculpteur Gaumont
Germain Louis 79, Niort, peintures de l’église
Saint-Hilaire
Henri Gayot (1904-1981) 17, La Rochelle, le monument de la résistance Monument de la résistance de La Rochelle, signature de H. Gayot
Godefroy G. (cartonniste de mosaïque) 17, La Rochelle : le carton des mosaïques de la gare (1922) La gare de La Rochelle, 08, la signature Godefroy sous les bateaux
Gourbeillon Jean dit Jehan de Solesmes (1814-1895) 86, Ligugé, statue de Saint-Martin
Goya, Francisco de (Fuendetodos, près de Saragosse, 1746 – Bordeaux, 1828) 33, Bordeaux, exposition sur Les désastres de la guerre
Grégoire H. 49, Angers, monument aux morts (1922) Angers, monument aux morts, 4, signature du sculpteur Desbois
Guillaume Émile [Oscar] (Paris, 1867 – Neuilly-sur-Seine, 1942) 44, Nantes, monument aux morts
Hannaux Emmanuel (Metz, 1855 – 1934) 57, Metz, monument au Poilu libérateur de la Moselle (2e, détruit)
Hébert Pierre (Villabé, 1804- Paris, 1869) 17, La Rochelle, l’Amiral Duperré Le monument de l'amiral Duperré à La Rochelle, 04, signature de Pierre Hébert
Hébert [Pierre Eugène] Émile (1828-1893), fils du précédent 17, La Rochelle, l’Amiral Duperré Le monument de l'amiral Duperré à La Rochelle, 13, signature Emile Hébert sur le premier relief
Hodges Baily Edward (Bristol, 1788 – Londres, 1867) Londres, monument à Nelson
Hugues (Dominique) Jean (Baptiste) (Marseille, 1849 – Paris, 1930), grand prix de Rome en 1875 37, Tours, la gare, allégories de Limoges et Nantes (1898) ; hôtel de ville, fronton de l’aile gauche : la force et le courage (1900) Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, signature C. Hugues sur le rampant gauche du fronton
Injalbert Jean Antoine (Béziers, 1845 – Paris, 1933), grand prix de Rome en 1874 37, Tours, hôtel de ville, fronton central : la Loire et le Cher (1900) ; la gare, allégories de Bordeaux et Toulouse (1898) Tours, hôtel de ville, le Cher par Injalbert, signature
Jacquemart Henri Alfred (Paris, 1824 – Paris, 1896) 75, Paris, rhinocéros Paris, le rhinocéros de l'ancien palais du Trocadéro, signature de Jacquemart
Jonchère Évariste (Coulonges, 1892 – Paris, 1956), premier grand prix de Rome en 1925 86, Poitiers, l’art du théâtre Poitiers, musée Sainte-Croix, signature Jonchère
Klotz 79, Niort : monument aux soldats sans uniforme et la résistance Niort, signature sur le monument aux soldats sans uniforme
Krebs Bruce 17, La rochelle : de génération en génération
Labatut  (Jules) Jacques (Théodore Dominique) (Toulouse, 1851 – Biarritz, 1935), grand prix de Rome en 1881 31, Toulouse, la fontaine Boulbonne Toulouse, fontaine Labatut, signature
Langé R. (? – ?) 85, les Sables-d’Olonne, le monument aux morts de la déportation Les Sables-dOlonne, monument aux morts en déportation, signature du sculpteur Langént_deportation_2
Laoust André (Douai, 1843 – Paris, 1924) 79, Niort et 59, Douai : les Espérances disparues
Laporte Blairsy Léo (Toulouse, 1865 – Paris, 1923) 31, Toulouse, la fontaine Belle-Paule (1912) Signature de Laporte Blairsy, fontaine Belle Paule à Toulouse
Lauchhammer fondeur 67, Strasbourg, buste de Goethe
Laurent Pierre [Antoine] (Montluçon, 1868 -) 17, La Rochelle, Héro et Léandre (1903) et le monument aux soldats et marins morts de 1870 (1913)


17, Saint-Clément-des-Baleines, buste du Poilu du monument aux morts

Héro et Landre par Pierre Laurent à La Rochelle, signature
Lebourg Charles-Auguste (Nantes, 1829 – Paris, 1906) 31, Toulouse (et partout en France) : les fontaines Wallace
Le Floch Christophe fondeur 44, Nantes, monument à De Gaulle Nantes, monument à De Gaulle, signature F. Boudier et marque du fondeur
Legendre Maurice (1875-1964) 49, Angers, l’Alcazar et le Palace


85, Les sables-d’Olonne, le monument aux morts de 1914-1918

Les Sables-d'Olonne, monument aux morts de 1914-1918, 2, signature de Maurice Legendre
Lejeune Henri (Pierre) (? Actif à Poitiers en 1935) 86, Poitiers : peintures de l’ancienne chambre de commerce (1935) Poitiers, peintures de l'ancienne chambre de commerce de Poitiers, signature Lejeune
L’Hoest Eugène [Léon] (Paris, 1874 – 1937) 86, Loudun, monument aux morts Monument aux morts de Loudun, signature du sculpteur L'Hoest
Lemoyne Jean-Baptiste II (1704-1778) 17, La Rochelle, buste de Réaumur La Rochelle, Réaumur par Lemoyne
Letourneur René (Paris, 1898 – Paris, 1990), grand prix de Rome en 1926 79, Niort, relief de l’hôpital
Lipsi Morice (Lodz, Pologne, 1898 – Küsnacht-Goldbach, Suisse, 1986) 16, Abzac, sculptures
Longepied Eugène (Paris, 1849 – Paris, 1888) 75, Paris, la tombe de la famille Herbette
Louis Thomas 86, Poitiers, cathédrale, le miracle de la croix de Migné-Auxances (1845) Monument de Jean-Baptiste de Bouillé dans la cathédrale de Poitiers, signature Thomas Louis
Maindron (Étienne) Hippolyte (1801-1884) 86, Poitiers, parc de Blossac, Le lion amoureux (1883) Poitiers, Blossac, lion amoureux de Maindron, signature Maindron 1883
Magne Henri Marcel (Urbain) (Paris, 1877 – Paris, 1944) 22, Dinan Vitrail aux morts pour la France, église Saint-Malo de Dinan, signatures Magne et Champigneulle
Mahlknecht Johann Dominik (Castelrotto, 1793 – Paris, 1876) 86, Tours, les allégories de l’ancien embarcadère (avant la gare)
Manger Heinrich (Odessa, 1833 – ?) 67, Strasbourg, buste de Goethe
Marqueste Laurent [Honoré] (Toulouse, 1848 – Paris, 1920), prix de Rome en 1871 75, Paris, le buste d’Ernest Lavigne  dans le cimetière de Passy


75, Paris, l’Art devant l’hôtel de ville

 Médaillon d'Ernest lavigne par Laurent Marqueste, cimetière de Passy à Paris, signature du sculpteur
Marzolff Alfred [Frédéric] (Strasbourg, 1867 – Rountzenheim, 1936) 67, Strasbourg, monument à la Marseillaise (détruit et reconstitué)
Mazuet Jean (Saint-Brieuc, 1908 – 1984) 44, Nantes, Jules Verne et le monument aux Cinquante Otages
Mercié (Marius Jean) Antonin (Champtoceaux, 1845 – Paris, 1916), grand prix de Rome ex-aequo en 1868 79, Niort, place de Strasbourg : Gloria Victis (1881)


31, Toulouse : Jeanne d’Arc (1902, inaugurée 1922), David

Signature Mercié sur la Gloria Victis de Niort
Michel Gustave [Frédéric] (Paris, 1851 – Paris, 1924) 86, Châtellerault, monument pour le centenaire de la fête de la fédération (même sculpture à 17, Jonzac)
Moncassin Henri Raphaël (Toulouse, 1883-1958), second premier Prix de Rome de sculpture en 1904 31, Toulouse, des reliefs sur le monument aux morts de Haute-Garonne
Montpart Emile 46, Cahors, monument aux morts de 1914-1918
Moore, Fressange & Moore fondeurs Londres, plaques du monument à Nelson Londres, Colonne de Nelson, signature Termouth et marque des fondeurs
Morice Léopold (Nîmes, 1846 – Paris, 1920) 75, Paris, la République et les allégories, place de la République Monument de la République à Paris : signature de Léopold et Charle Morice
Mothes Alain peintre sur céramique, actif fin 19e siècle 37, Tours, la gare, les céramiques peintes du côté nord, du côté sud et leurs signatures Tours, la gare, l'intérieur, 08, Chinon, signature
Nasouska-Chantrel Madeleine 79, Niort, chemin de croix de l’église Saint-Étienne du Port Niort, le chemin de croix de l'église Saint-Etienne-du-Port, 1, la signature Nazouska-Chantrel
Niclausse Paul [François](Metz, 1879 – Paris en 1958) 46, Cahors, l’Orpheline


57, Metz, monument aux morts de 1914-1918, Albert Ier roi des Belges

Nieuwerkerke, Alfred Emile O’Hara, comte de (Paris, 1811 – Gattaiola près de Luques, 1892) 37, Tours, statue de Descartes Tours, statue de Descartes, 2, signature
Octobre (Jérémie) Aimé (Delphin) (Angles-sur-l’Anglin, 1868 – Vouvray, 1943), grand prix de Rome en 1893 86, Angles-sur-l’Anglin, le monument aux morts (1926)


86, Châtellerault, le monument aux morts de 1870 (1903) et le monument aux morts de 1914-1918 (1926)


86, Lusignan, le monument aux morts (1922)


86, Montmorillon, la statue du général de Ladmirault (1901), le monument aux morts (1921, 1922)


86, Poitiers, la grande poste (1913, approfondie ici) et le monument aux morts (1925) avec plus de photographies ici, le buste de Camille de la Croix

Signature d'Aymé Octobre, monument aux morts d'Angles-sur-l'AnglinPoitiers, grande poste, signature du sculpteur Octobre
Ottavy [Antoine] Elie (Lyon, 1887 – Paris, 1951) 79, Parthenay, monument aux morts de 1914-1918 Parthenay, le monument aux morts de 1914-1918, 2, la signature du sculpteur Elie Ottavy
Pairault Alphonse 79, Niort, relief à Sauquet-Javelot Niort, le relief de Sauquet-Javelot par Pairault et Bouneault, 3, la signature de Pairault
Pajot René (Paris, 1885 – Angoulême, 1966) 16, Confolens : buste d’Émile Roux (1937) Emile Roux par René Pajot, 1937, à Confolens, signature
Pansart atelier 86, Poitiers, miroir du théâtre de Poitiers Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 02, signature de l'atelier Pansart
Petit Henri Marius (Paris, 1913 – Boulogne-Billancourt, 2009 57, Metz, monument aux mères françaises  Monument des mères françaises par Petit à Metz, la signature de Henri Marius Petit
Peynot Émile (Edmond) (Villeneuve-sur-Yonne, 1850 – 1932), grand prix de Rome en 1880 69, Lyon, La République d’Émile Peynot et un détail de la Ville de Lyon  La République de Peynot à Lyon, signature de Peynot
Perrault Léon [Bazile] (Poitiers, 1832 – Royan, 1908) 86, Poitiers, salle des mariages (plafond et trumeau de cheminée) Poitiers, salle des mariages de l'hôtel de ville, 6, signature Perrault sur la cheminée
Peyronnet Émile (Rougnac, 1872 – Angoulême, 1956) 16, Angoulême, monument aux morts de 1914-1918 et buste de Raoul Verlet


17, Saint-Jean-d’Angély, monument à Joseph Lair, la fillette du monument à André Lemoyne

Angoulême, monument aux morts de 1914-1918, 2, signatures Baleix et Peyronnet
Poisson Pierre-Marie (Niort, 1876 – Paris, 1953) 17, Saint-Jean-d’Angély, le buste de André Lemoyne


79, Niort : le buste de Liniers (1910), le monument aux morts (1923), le monument Main (détruit)

Niort, monument à Liniers, signature de Pierre Marie Poisson
Poncet Antoine 57, Metz, La sentinaile
Pourquet Henri-Charles (Colombes, 1877 – 1943) 16, Lessac, monument aux morts
Prud’homme Georges Henri (Capbreton, 1873 – Paris, 1947) 17, La Rochelle, les médaillons du monument aux pionniers de la Côte-d’Ivoire (1937) et du monument à Vieljeux (1940)


37, Tours, plaque commémorative de Jeanne-d’Arc


86, Poitiers, médaillon en bronze de Jeanne d’Arc (1929)

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, Poitiers, signature
Puech Denys (Bozouls, 1854 – Rodez, 1942) 75, Paris, monument au docteur Tarnier
Raoult Jean 44, Nantes, Michel Ardan, monument à Jules Verne
Raynaud Camille (Cordes, 1868-19?) 31, Toulouse, des reliefs sur le monument aux morts de Haute-Garonne
Réal del Sarte Maxime (Paris, 1888 – Saint-Jean-de-Luz, 1954) 48, Saint-Chély-d’Apcher : monument aux morts (1922)


50, Cérisy-la-Salle : monument aux morts


54, Briey : le monument aux morts (1922)


60, Ressons-sur-Matz : monument aux morts (1924)


64, Sare : monument aux morts


75, Paris : statue du maréchal Joffre


76, Le Tréport : monument aux morts


86, Poitiers, Jeanne-d’Arc (statue et plaque en bronze, 1929)


86, Sommières-du-Clain, le monument aux morts (1919)

 Poitiers, Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, signature sur le relief
Rispal Jules [Louis] (Bordeaux, 1871 – Piquey, commune de Lège-Cap-Ferret, 1910) 79, Bressuire, le monument aux morts de 1870  Bressuire, monument aux morts de 1870, signature des architectes et du sculpteur, Rispal
Rodin Auguste (Paris, 1840 – Meudon, 1917) 75, Paris, le musée national Rodin
Roty [Louis] Oscar (Paris, 1846 – Paris, 1911) 75, Paris, la tombe de la famille Herbette et le médaillon d’Hippolyte Taine Le monument à Hippolyte Taine dans le square d'Ajaccio à Paris, signature de Oscar Roty sur le médaillon
Rouillard Pierre Louis (Paris, 1820 – Paris, 1881) 31, Toulouse, le Grand-Rond, la chienne et la louve (1865)


75, Paris, le cheval à la herse

Paris, cheval de l'ancien palais du Trocadéro, signature de Rouillard
Rudder Isidore De (Bruxelles, 1855- Uccle, 1943) 75, Paris, monument « à la France, la Belgique reconnaissante, 1914-1918″
Rudier Alexis fondeur 17, La Rochelle : monument aux morts (1921)


31, Toulouse, Héraklès archer


49, Angers : monument aux morts (1922)


75, Paris : statue du maréchal Joffre


86, Châtellerault, monument aux morts de 1914-1918

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, signature du fondeur Alexis Rudier
Sabouraud Charles 79, Parthenay : monument aux morts du Marchioux
Salendre Georges (Hautecourt-Romanèche, 1890 – Lyon, 1985) 69, Lyon, monument de la Résistance dit le Veilleur de pierre  Lyon, place Bellecour, Monument de la Résistance dit le Veilleur de pierre, parsignatures de Georges Salendre et Thomas architecte
Salmson [Jean] Jules (Paris, 1823 – Coupvray, 1902) 17, La Rochelle, statue de Henri IV sur l’hôtel de ville
Sarrabezolles Charles [Marie Louis Joseph] (Toulouse, 1888 – Paris, 1971) 39, Lons-le-Saunier, monument à la résistance jurassienne Lons-le-Saunier, monument aux résistants du Jura, 2, signature de Charles Sarrabezolles
Sicard François-Léon (Tours, 1862 – Paris, 1934), grand prix de Rome de sculpture en 1891 37, Tours, hôtel de ville, les atlantes (1900) ; dans le parc des prébendes d’Oe, le poète Racan (1907)


46, Cahors, monument aux morts de 1914-1918

Tours, l'hôtel de ville, les Atlantes au rez-de-chaussée : la signature L. Sicard
Simas Eugène (Martial) (Paris, 1862 – ? ), actif fin 19e siècle 37, Tours, la gare, les céramiques peintes du côté nord, du côté sud et leurs signatures(1898) Tours, la gare, panneau Fontarabie, signature Simas
Sicot Rosine 79, Niort, le chemin de croix de l’église Saint-Hilaire (1958)
Soitoux Jean-François (Besançon, 1816 – Paris, 1892) 75, Paris, la République Paris, la République de Jean-François Soitoux, signature
Sudre Raymond (Perpignan, 1870 – Paris, 1962), second prix de Rome de sculpture en 1900 86, Poitiers, parc de Blossac : le monument au comte de Blossac (1924) et le groupe sculpté à Léon Bazile Perrault (1910) Poitiers, signature de Sudre sur le comte de Blossac
Suin Marius (1920-1972) 85, les Sables-d’Olonne, le buste du capitaine Mignonneau Le monument du capitaine Mignonneau, signature de sculpteur M. Suin
Ternouth John (vers 1796 – 1848) Londres, plaque du monument à Nelson Londres, Colonne de Nelson, signature Termouth et marque des fondeurs
Texier Richard (Niort, 1955 – ) 79, Niort, Cosmos
Textor Charles [Marie] (Lyon, 1835 – Lyon, 1905) 69, Lyon, monument à André Marie Ampère  Lyon, le monument à Ampère, signature de Charles Textor
Tezenas du Montcel Madeleine 31, Toulouse, Saint-Exupéry et le petit Prince


75, Paris, monument à Saint- Exupéry

Monument à Antoine de Saint-Exupéry près des Invalides à Paris, par Madeleine Tezenas du Montcel, signature
Thabard Martial Adolphe  (Limoges, 1831 – Clamart, 1905) 87, Limoges, monument aux morts de 1870
Thiébaut frères fondeurs [Victor (1849-1908), Jules (1854-1898) et Henri  (1855-1899)] 17, La Rochelle, l’Amiral Duperré


39, Lons-le-Saunier, Rouget-de-Lisle


69, Lyon, monument à André Marie Ampère


75, Paris, la République et les reliefs du monument de la place de la République


79, Niort, Gloria Victis d’Antonin Mercié


86, Poitiers, le monument aux morts de 1870-1871 de Jules Félix Coutan

Signature Thiébaut Frères, monument aux morts de 1870 de Niort
Trinité et Maché 79, Niort : l’école de dessin (1891), le ciborium de l’église Saint-Étienne-du-Port Niort, l'ancienne école d'art, 06, la signature des sculpteurs
Varenne Henri Frédéric (Chantilly, 1860 – 1933) 37, Tours, le décor de la façade (1898) de la gare, le décor général (1900) de l’hôtel de ville, la charité de Martin devant la basilique Saint-Martin (1928), la statue du général Meunier dans le jardin des Prébendes-d’Oe (1902)


87, Limoges, la gare, allégories à  l’extérieur et à l’intérieur.

Tours, le général Meusnier par Varenne, signature
Verlet Raoul (Angoulême, 1857- Cannes, 1923), second prix de Rome en 1883 16, Angoulême : monument aux morts de 1870, dit monument aux mobiles de la Charente, monument à Sadi Carnot


44, Nantes et 53, Grez-en-Bouère : deux monuments à Villebois-Mareuil


87, Limoges : monument à Adrien Dubouché

Angoulême, monument aux mobiles de la Charente, la signature de Raoul Verlet
Venet Bernar 57, Metz, 221.5° ARC x 15
Vermare André (César) (Lyon, 1869 – Bréhat, 1949), grand prix de Rome de sculpture en 1899 69, Lyon, Le Rhône et la Saône  Le Rhône et la Saône de Vermare devant la bourse de Lyon, signature d'André Vermare
Vibert James (Carouge, Suisse, 1872 – 1942) 57, Metz, Paul Verlaine
Voruz Jean Simon aîné, fondeur à Nantes (1810 – Port-Saint-Père, 1896) 75, Paris, rhinocéros Paris, rhinocéros de l'ancien palais du Trocadéro, signature du fondeur Voruz
Wägener Ernst (Hanovre, 1854 – ?) 67, Strasbourg : monument Goethe Strasbourg, monument Goethe, signature Ernst Waegener 1904
Watson Musgrave Lewthwaite (1804-1847) Londres, plaque du monument à Nelson Londres, Colonne de Nelson, signature Watson
Woodington William F. Londres, plaque du monument à Nelson Londres, Colonne de Nelson, signature Woodington et marque des fondeurs