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Maitrank (à l’aspérule) et jardin au carré

Mon jardin le 28 avril 2010, récolte d'aspérule

Cette année (2014), dame nature est en avance. Je ne suis pas descendue dans mon jardin, mais l’aspérule odorante doit être fleurie, comme celle de Jean-Marie qui me demandait l’autre jour où se trouvait ma recette du Maitrank (vin de mai)… La voici donc en ré-édition! Et il va falloir que j’aille réparer les carrés du jardin, mis à mal par les crues du Clain!

Article du 1er mai 2010

Mon jardin le 11 avril 2010, l'aspérule Le premier mai étant arrivé, j’ai fait (en fait, il y a quelques jours) du Maitrank, une boisson à préparer en mai et à base de fleurs d’aspérule (vous pouvez la revoir ici avant floraison). Si vous allez voir sur internet, vous trouverez des dizaines de recettes différentes, macération de quelques heures à 15 jours, dans du vin blanc, bouillant ou à température ambiante, ajout du sucre au début ou à la fin, ajout de cognac ou d’orange, quantité de fleurs très variables, de 15 sommités florales (parfois avec les tiges) à 80 g pour un litre de vin, etc. J’ai finalement opté pour une trentaine de sommités florales, ajouté une bouteille de vin blanc d’Alsace (donc 75 cl, pas un litre…), je vais laisser macérer une quinzaine de jours et ajouter le sucre à la fin, comme sur ce site (ça évitera la fermentation), mais sans ajouter d’orange ou de cognac.

Mon jardin le 28 avril 2010, corde à 13 noeuds Sinon, j’hésitais depuis un moment pour faire un jardin en carrés, vous savez, ces potagers un peu surélevés dans des carrés de 1,20 m de côté, partagés en sous-carrés de 30 cm. J’ai acheté la réédition de 2010 de L’art du potager au carré, de Éric Prédine et Jean-Paul Collaert (chez édisud, 2009, première édition 2000). J’ai commencé par me fabriquer une nouvelle corde à treize nœuds séparés de 30 cm, plus pratique que la corde à nœuds séparés de 25 cm que j’utilisais sur mon chantier de fouille. Cette corde, utilisée depuis la nuit des temps par les bâtisseurs, permet entre autres de tracer facilement des angles droits à partir du théorème de Pythagore, avec 3, 4 et 5 intervalles. Ceci fait, avec la corde tendue (pas comme sur la photo), en vérifiant sur les quatre angles, avec des petits piquets en bois, j’ai attaqué le tracé au sol.

Mon jardin le 28 avril 2010, le début du premier carré Bon, je finirai quand j’aurai récolté les derniers poireaux et carottes qui gênent. Côté nord, deux grands piquets (au fond, c’est un tronc de laurier sauce) et une rangée de petits piquets de 40 cm, 20 cm dans le sol, 20 au-dessus (la massette fut de sortie). Puis j’ai mis quelques piquets côté interne et bourré monté une petite cloison avec des branchettes. Pour les deux autres côtés, j’ai juste mis les branchettes entre des piquets. Il me reste à faire le dernier côté, après récolte, à faire un petit enduit en terre crue côté interne (du limon de rivière avec de l’herbe séchée devrait convenir, je préfère cela à un géotextile ou de la bâche, il s’agit juste de plus ou moins étanchéifier la paroi). Je remplirai ensuite le carré de compost maison.

Mon jardin le 28 avril 2010, le début du premier carré Et voilà une autre vue. Il faut aussi que je fasse une cloison en branchage au nord pour les plantes grimpantes. Ensuite, je réfléchirai aux légumes que j’y mettrai. Qu’en pensez-vous ? J’ai la place à côté pour me faire un second carré à l’automne si ça fonctionne.

Mon jardin le 28 avril 2010, incinérateur Sinon, les braises ont fini de se consumer et le niveau de cendres est bien plus bas dans mon incinérateur. [PS: je sais, il vaut mieux éviter les feux ouverts, pour limiter les rejets de particules fines dans l’air…].

Le cahier de jardinage d’Emmanuelle!

Emmanuelle en mars 2014, cahier de jardinage, vue généraleLa semaine dernière, Emmanuelle / le Marquoir d’Élise  est venue à Poitiers… et nous avons vu ensemble l’exposition la licorne et le bézoard (qui se termine dimanche 16 mars 2014). Mais elle n’était pas venue les mains vides!!!

Emmanuelle en mars 2014, cahier de jardinage, détail de la broderieComme l’indique la jolie broderie traditionnelle, cela concerne le jardin… qui est également le thème du TROISIÈME (et oui!) blog d’Emmanuelle / le Marquoir d’ÉliseDans un jardin clos.

Emmanuelle en mars 2014, cahier de jardinage, graines et étiquettesDans la poche se cachaient des graines et des … étiquettes jaunes, clin d’œil aux étiquettes prisées des archéologues pour marquer les numéros des différentes couches ou entités archéologiques sur un chantier…

Emmanuelle en mars 2014, cahier de jardinage, détail du cahierA l’intérieur, elle a glissé un cahier très pratique, qui permet de récapituler la météo, les plantations, l’état du jardin semaine par semaine, avec aussi des pages pour les synthèses par saison…

Emmanuelle en mars 2014, confituresEt comme elle fait également d’excellentes confitures, elle y avait joint un pot de melon-poire et fève tonka et un de gelée de pommes de Vénat – ça sent le trésor familial… et archéologique aussi 😉 (un dépôt célèbre de l’Âge du Bronze y fut trouvé en 1893, une partie est conservé au musée Sainte-Croix à Poitiers -où il est fort mal présenté mais la salle devrait être refaite…- et une autre au musée des Beaux-Arts d’Angoulême -où il est très bien mis en valeur-, beaucoup d’objets sont encore chez des particuliers). Retrouvez ses recettes de cuisine sur son blog Effondrille et abat-faim et en particulier dans la rubrique confiture et gelées.

Et pour ceux que ce dépôt archéologique intéresserait, voir la synthèse de A. Coffyn, J. Gomez et J.-P. Mohen, L’apogée du bronze atlantique: le dépôt de Vénat, Paris : Picard, 1981, 238 pages.

Retour sur les travaux du jardin du Puygarreau à Poitiers

En attendant que des corrections soient apportées aux problèmes d’accessibilité pour les handicapés moteurs (pente non réglementaire, absence de palier de repos et de main courante sur le plan incliné) et visuels (notamment problème des contremarches et de la main courante, une pas au norme et une manquante), comme je vous l’ai montré la semaine dernière dans mon article sur l’ouverture du jardin du Puygarreau à Poitiers

Escalier conforme aux normes devant la mutualité sociale agricole à Poitiers… je suis passée cette semaine sur un escalier bien plus conforme, devant la MSA (mutualité sociale agricole): bien qu’ayant vieilli, les première et dernière contremarches sont contrastées, les nez des marches aussi, la main courante déborde bien à l’horizontale.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 15 mai 2011, maison en cours de démolitionEn attendant de nouveaux travaux de mise aux normes (dommage que cela n’ait pas été bien conçu du premier coup, pas de report -inadmissible- sur l’accessibilité en ce qui concerne des travaux neufs), comme promis la semaine dernière, voici un petit retour en arrière sur les mois de travaux pour la réalisation de ce jardin. Tout a commencé par la destruction des maisons… Seule la dernière au fond sera gardée, les trois autres sont démolies et les matériaux récupérés (ici en mai 2011).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, juin 2011, démolition achevéeFin juin 2011, la « déconstruction » est terminée, le terrain nivelé…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 15 septembre 2012, le chantier archéologique… puis les fouilles archéologiques ont commencé. En septembre 2012, grosse foule pour visiter le chantier, les vestiges médiévaux et gallo-romains.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, fin septembre 2012, le chantier archéologique se termineSi vous voulez en savoir plus sur ce chantier, l’institut national de recherche archéologique (Inrap), qui a mené le chantier, a mis en ligne la plaquette distribuée à cette occasion. Les vestiges ont été recouverts et protégés avant la mise en place d’un remblai général où le jardin va prendre place [voir des précisions plus bas avec les commentaires].

Jardin du Puygarreau à Poitiers, fin septembre 2012, fontaine installée et hôtel de Beaucé échafaudéA côté, l’hôtel de Jean Beaucé est échafaudé et la fontaine (voir alter ego sur la place d’Armes) est installée (voir dans cet autre article, vers la fin, sa mise en place au milieu de vestiges archéologiques en mai 2012), mais pas encore les arbres…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, fin août 2013, remblai du jardin et abandon du chantierFin août 2013, si le remblaiement est terminé, l’ensemble a un air d’abandon tristounet…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, fin août 2013, le nouveau bâtimentLe bâtiment neuf est quasiment terminé et encore trop blanc…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, obélisque brisé et premiers jeux installésNoël 2013,  « l’obélisque brisé » de Didier Marcel (je n’ai pas trouvé de site personnel, alors je vous ai sélectionné un dossier pédagogique du centre Pompidou) est en place, les premiers jeux de aussi, mais pas encore les plaques émaillées dont l’ensemble forme « Aire, air, erre, ère » de Pierre Joseph (il ne semble pas non plus avoir de site personnel, il y a un catalogue sur le site du ministère de la culture).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, vue généraleEn revanche, l’installation des barreaux de prison (la grille « tourne-sol » d’Élisabeth Ballet) n’a pas encore commencé.

L’ouverture du jardin du Puygarreau à Poitiers

Jardin du Puygarreau à Poitiers, vu de l'extérieur la veille de son ouvertureLundi dernier (17 février 2014), un nouveau jardin public (pas un parc, comme j’ai pu le lire dans la presse locale) a ouvert à Poitiers, le jardin du Puygarreau, à l’arrière de l’hôtel de ville… ici photographié la veille de l’ouverture. Sauf mentions contraires, les photographies ont été prises entre le 17 et le 20 février 2014.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, siègesUn nouveau jardin en ville, surtout avec beaucoup de sièges (du même fournisseur que le jardin du Luxembourg à Paris, mais en gris marron au lieu du vert), cela va faire du bien, même s’il ne mesure qu’à peine 1000m²…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, ilôt central en herbe… avec très très peu de pelouse, juste un petit trapèze central, le reste est de l’allée stabilisée ou des copeaux de bois, …

Jardin du Puygarreau à Poitiers, îlot en copeaux de bois… quelques plantes devraient quand même pousser dans les prochaines semaines, je vais y revenir. Il y a encore besoin d’un certain nombre de réglages, comme pour le viaduc des Rocs/Léon Blum (il faudra que je vous montre les réglages de ces deux dernières semaines).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, extrait de l'arrêté municipal avec du et de PuygarreauLe nom jardin au singulier ou au pluriel, de ou du Puygarreau a fait débat dans la presse locale et sur Facebook cette semaine, notamment entre Philippe et Grégory. Même l’affichage sur place est contradictoire… DE Puygarreau sur la feuille qui interdit le skate et les chiens, DU Puygarreau sur l’arrêté municipal affiché sur place (dans la liste des jardins publics) mais DE Puygarreau quelques lignes plus bas (arrêté municipal du 14 février 2014 modifiant les règlements des parcs et jardins de la ville)… J’ai retenu JARDIN au singulier et DU Puygarreau…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, papiers gras par terreEn début de semaine, il a ouvert sans être complètement terminé, la grille et sa serrure semblaient poser beaucoup de problèmes mardi matin, les poubelles avaient été oubliées… A l’ouverture lundi, il y avait déjà plein de papiers par terre, sans doute des papiers envolés de la rue voisine, avec le dénivelé, ça risque d’être récurrent.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, poubelleElles ont fini par arriver sur des supports mobiles moches et espérons provisoires… je n’en ai vu que deux, un peu juste. C’est le même modèle que celles choisies pour l’ensemble de coeur d’agglomération, coeur de pagaille…, après deux ans et demi, beaucoup ont déjà des tâches de rouille là où l’émail a sauté.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, pente trop élevée de l'accès handicapAu rayon accessibilité des personnes en situation de handicap, il y a un énorme problème! J’ai fait des mesures approximatives : avec les pentes de la rue et du sol, pas facile avec juste un décamètre, ça serait mieux avec un théodolite (la partie surlignée en rouge sur la photo ci-contre). A l’arrière plan, on voit bien l’hôtel de Jean Beaucé rénové, il faut que je vous le montre avec de nouvelles photographies). Mais de toute façon, la partie en pente de la rampe principale fait presque 25 m de long pour un dénivelé de plus de 1,10 m (mesure au niveau du point le plus bas par rapport à la rue, avec la pente celle-ci, je pense qu’on doit être autour de 1,25m). Cela donne une pente de plus de 4%, je suppose que l’architecte a dû faire attention de rester en-dessous des 5% règlementaires (quoique, à vérifier de près, la partie plate aux deux extrémités ne doit pas entrer dans le calcul et on doit vraiment flirter avec ce seuil 5% ou même le dépasser légèrement), mais on ne doit pas en être loin. Au-dessus de 4%, elle n’est pas conforme, la loi prévoit qu’entre 4 et 5%, il faut un palier de repos d’une longueur minimale de 1,40 m, horizontal, tous les 10m. Je propose à l’architecte et aux élus de se placer en bas de la pente (à la place de la camionnette) et d’essayer de la remonter telle qu’elle est actuellement avec un fauteuil manuel… Il manque aussi une main courante pouvant servir de barre d’appui tout du long de cette pente, pour une personne qui a du mal à marcher (les personnes âgées par exemple), la main courante, surtout avec une telle pente sur 25m de long, est indispensable (recommandée à partir d’une pente à 4%).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, barre d'appui de l'escalier non conformeEn parlant de barre d’appui, celle qui est le long de l’escalier ne doit pas non plus être conforme. Elle devrait être plus débordante, de 28cm, et à l’horizontale en haut et en bas. Ce n’est pas une lubie, ça permet de savoir que l’on est arrivé à une extrémité de l’escalier si on voit mal, surtout que comme partout à Poitiers, les nez des marches pêchent par leur manque de contraste. La barre elle-même devrait être de section ronde et non carrée, pas question de « faire dans l’art », il s’agit d’être utile et efficace. La norme prévoit aussi une barre d’appui de chaque côté des escaliers (on peut avoir besoin de s’aider pour monter ou descendre les marches et avoir mal à un bras, ou ne pouvoir se servir que du bras dominant), ce qui n’est pas le cas ici. Un petit bon point quand même pour l’escalier, contrairement à la place d’Armes (Leclerc) à son ouverture, les clous podotactiles étaient en place en haut de l’escalier dès lundi (revoir dans le quartier de la gare : des clous espacés et des piquets, Poitiers ville inaccessible, toujours des problèmes fin 2011, même s’il y a eu des progrès depuis). Nulle part en ville sur l’espace public je n’ai trouvé de première et dernière contremarche contrastée pour les escaliers. Avec ma vision actuelle, j’ai pu constater que ce « détail » avait une grande importance. Et la ville de Poitiers se targue d’avoir gagné des places dans l’accessibilité pour les personnes handicapées (il y a certes du mieux), mais cela ne concerne que le handicap moteur (délivré par une association qui comporte plus de parents et de proches dans les commissions que d’usagers handicapés eux-mêmes), ça serait bien de vérifier tous les types de handicap.

Le jardin du Puygarreau, ce sont aussi des œuvres d’art contemporain qui complètent la commande publique de coeur d’agglomération… Je vous ai déjà montré l’installation de Benoît-Marie Moriceau dans le nouveau square de la République raté et les messages de Radio-Londres par Christian Robert-Tissot dans la montée du faubourg du Pont-Neuf. Ici, nous avons de nouvelles œuvres d’art… qui curieusement me rappellent d’autres monuments ou événements de ces dernières années à Poitiers, je n’ai pas pu me retenir de faire quelques rapprochements 😉

Jardin du Puygarreau à Poitiers, obélisque brisé de Didier MarcelDans un coin de la pelouse se trouve « l’obélisque brisé » de Didier Marcel (je n’ai pas trouvé de site personnel, alors je vous ai sélectionné un dossier pédagogique du centre Pompidou). Blanc sur blanc à certaines heures avec le soleil…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, pédiluve au pied de l'obélisque brisé de Didier MarcelSa base peut même faire pédiluve ou abreuvoir pour les oiseaux (zut, ils se sont envolés quand je me suis approchée).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, obélisque brisé de Didier Marcel, masqué par un petit arbre juste plantéQuand l’arbre qui se situe devant le masquera-t-il vraiment? (photographie du 14 janvier 2014).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth BalletLa grille a pour titre « tourne-sol » et a été conçue par Élisabeth Ballet. C’est une longue grille en aluminium, qui penche vers la gauche…(photographie du 12 janvier 2014)

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Ballet… et donne une impression de prison, que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur.

Poitiers, square de la République,6, coupe des grilles le 29 novembre 2011Cette commande avait-elle pour but de faire oublier le massacre des grilles du square de la République voisin? (photographie de novembre 2011).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Ballet, détail des souduresEspérons quand même que ces soudures vont tenir…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, photographies et aire de jeux de Pierre JosephPierre Joseph (il ne semble pas non plus avoir de site personnel, il y a un catalogue sur le site du ministère de la culture) a quant à lui conçu l’aire de jeux (« Aire, air, erre, ère »)… avec des photographies de jeux anciens au fond sur le mur…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, nouveaux jeux pour enfants par Pierre Joseph… et des objets non identifiés comme des jeux par les visiteurs, dôme, bain de siège??? [PS: dimanche après-midi, des enfants osaient enfin monter sur la bulle].

Poitiers, le centre Mendès-France, le planétarium taggués par les casserus, l'abri bus en miettesLe dôme, tiens, cela me rappelle l’un des monuments que j’aime le moins à Poitiers, le planétarium de l’espace Mendès-France, surtout à cause de sa co-visibilité avec la cathédrale et le baptistère Saint-Jean (revoir dans l’interview par 86 and Co). (photographie d’octobre 2009).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, cartel de chacune des trois oeuvresPS du dimanche 23 février, 19h. En y allant dans l’après-midi, j’ai trouvé les « cartels » (étiquettes donnant le titre et l’auteur) des œuvres!  Je ne sais pas quel jour ils ont été mis en place, ce sont en fait des plaques de fonte d’une quarantaine de cm de long, que j’ai d’abord prises pour des plaques d’égout bizarres à l’emplacement où elles sont. Elles portent le titre de l’œuvre, le nom de l’artiste, l’année (2013) et en petit en bas « commande publique de la ville de Poitiers avec le soutien du ministère de la culture et de la communication ».

Bon, mon article est très très long, j’avais fait des photographies au long des travaux ces derniers mois, je vous les montrerai dimanche prochain… [à lire maintenant: Retour sur les travaux du jardin du Puygarreau à Poitiers]

Un figuier qui a souffert de l’orage

L'un de mes figuiers en mauvaise posture sur le murAprès le gros orage du 27 juillet 2013 (le campus et le bois de Saint-Pierre ne sont toujours pas entièrement remis en état plus de deux mois plus tard, le parc zoologique et une partie du bois sont toujours fermés au public), l’un de mes figuiers s’est lentement ouvert au niveau de la fourche et l’une des grosses branche est venue reposée sur le mur en bordure du chemin de la Cagouillère. Je l’ai juste coupée et laissée sur le terrain, en attendant que les feuilles se décomposent avec l’automne et l’hiver… Je couperai mieux le tout au printemps, ça sera plus simple avec moins de verdure! Après toutes les pluies et crues du printemps et jusqu’au mois de juin, je n’avais rien planté cette année. Espérons que 2014 sera meilleur…

Des pommes de terre au balcon!

Un bac au balcon, avec tomates cerises et pommes de terreAu printemps, les pluies persistantes et les crues à répétition interdisaient tout accès à mon jardin… Pour voir ce que ça donnerait, j’avais planté dans un bac sur le balcon un morceau de pomme de terre qui commençait à germer… et elle a bien grandi, puis les feuilles ont fané, il est temps de récolter…

Récolte de pommes de terre au balcon… de quoi préparer un repas, quand même!

Combattre la grisaille de l’hiver…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, quatre vues au début de l'automne (30 septembre)

Marre de la grisaille hivernale? Il va encore falloir attendre un peu pour aller mettre le jardin en état après l’hiver et ses crues… En attendant, voici un peu de couleur avec les aménagements de jardins très originaux proposés il y a deux ans au festival des jardins de Chaumon-sur-Loire par par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer, réalisé avec le concours d’Étienne Engramer. Dès l’entrée, le visiteur est accueilli par ces champignons géants, qui sont des Champicomposteurs (marque déposée), des composteurs grillagés en forme de champignons. De l’utilisation du grillage à poules pour créer un composteur esthétique… Le grillage coloré a aussi été utilisé pour un « hôtel aux insectes » original (en bas à gauche) ou des dispositifs pour retenir l’eau et abreuver les insectes…

N’hésitez pas à aller revoir mes photographies du jardin n° 2/ 2010 Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer!

L’art dans les jardins à Metz, 2, Alain Bresson

Metz 2012, Alain Bresson, 1, poissemousse à eau Cet été et jusqu’au 14 octobre 2012, Metz organise une manifestation appelée l’art dans les jardins, avec deux artistes invités, Cyrille André (dont je vous ai parlé ici) et Alain Bresson (voir son site officiel). Toutes ses œuvres sont rassemblées dans le jardin botanique à Montigny-les-Metz (une demi-heure à pied du centre ville en passant par le canal de la Moselle, dans ce jardin, voir aussi les aigles de Fratin). Au milieu du plan d’eau, voici le Poissemousse à eau, que l’on apercevait sur l’une des photographies de l’article précédent…

J’aime beaucoup ses créations qui allient récupération de matériaux divers et végétaux, notamment des mousses et du bois flotté…

Metz 2012, Alain Bresson, 2, poissemousse à eau, deux vues Le voici sous deux autres angles, j’adore sa bouille en forme de tête de hérisson, presque, vous ne trouvez pas?

Metz 2012, Alain Bresson, 3, poissonne de mer devant les serres Devant les serres, Ma poissonne de mer a épousé un géranium.

Metz 2012, Alain Bresson, 4, poissonne de mer devant les serres, deux vues … Une poissonne dressée sur de longs bâtons…

Metz 2012, Alain Bresson, 5, deux poissemousses

A l’opposé de la serre se dressent deux autres de ces êtres étranges…

Metz 2012, Alain Bresson, 6, poissemousse amasse sa mousse Au premier plan, c’est Le poissemousse amasse sa mousse, avec cet espèce de collier végétal qui pendouille…

Metz 2012, Alain Bresson, 7, cornemousse Au fond, le Cornemousse. Je l’adore, avec son corps moussu et ses deux grandes excroissances…

Metz 2012, Alain Bresson, 8, assemblée de VIP

Si on se rapproche de l’arrière de la serre, on peut découvrir une sorte de séchoir à poissons, Assemblée de VIP… Assimiler les « very important personnes » à ces poissons colorés, voilà une idée qui me plaît…

Metz 2012, Alain Bresson, 9, assemblée de VIP, deux vues En voici deux autres vues… Une structure toute simple pour conserver le poisson…

Metz 2012, Alain Bresson, 10, poissons dans les serres … sauf que beaucoup de ces poissons se sont carrément échappés et ont trouvé refuge au milieu des plantes dans la serre…

Metz 2012, Alain Bresson, 11, poissons dans les serres

Je ne résiste pas à vous montrer ce dernier assemblage de photographies… Une belle découverte pour moi, j’essayerai de suivre à l’avenir le travail de Alain Bresson

Chaumont-sur-Loire 2012 (13), les prés du Goualoup…

Chaumont-sur-Loire 2012, pré du Goualoup, 1, deux vues du jardin Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Voici venu le temps de clôturer la saison avec la nouvelle extension du festival dans les Prés du Goualoup, près du parking haut, de l’autre côté de la route. Prometteur peut-être, mais pour l’instant, il faut que le paysage remodelé se stabilise, que les plantes prennent… Un espace conçu par Louis Benech et très décevant lors de la visite en juin, il faudra voir ce qu’il devient…

Chaumont-sur-Loire 2012, pré du Goualoup, 2, Hualu, ermitage sur Loire, 3, pas sur l'eau Pour l’instant, dans cet espace, un seul jardin a pris place, et encore… Che Bing Chiu a commencé à aménager Hualu, ermitage sur Loire… Surtout du terrassement inachevé! Un petit clin d’œil à mon frère qui, tout petit, en Hollande, avait marché à côté des pas japonais… Arriverait-il mieux à franchir ce passage?

Chaumont-sur-Loire 2012, pré du Goualoup, 2, Hualu, ermitage sur Loire, deux vues Deux autres vues pour vous montrer un espace que les organisateurs auraient peut-être mieux fait de ne pas ouvrir à la visite tant qu’il n’est pas mieux mis en place…

Chaumont-sur-Loire 2012, pré du Goualoup, 4, oeuvre de Shu Wang A côté, Shu Wang a installé une grande structure en bois au-dessus d’un petit bassin bâché de noir, qui doit refléter la structure… Des vignes ont été plantées, mais elles étaient encore minuscules lors de notre visite… Le Jardin des nuées qui s’attardent a comme un air d’inachevé…

Chaumont-sur-Loire 2012, oeuvre de Pablo Reinoso, 1, dans le pré du Goualoup Plus loin au milieu de la prairie de ce vaste pré, Pablo Reinoso a planté l’un de ses bancs…

Chaumont-sur-Loire 2012, oeuvre de Pablo Reinoso, 3, dans le parc Invité du centre d’art et de paysage, cet artiste a posé d’autres bancs dans le domaine, comme ici sur le rebord du plateau (là où il y avait l’année dernière le grand année de Dominique Bailly et il y a deux ans les vrais-faux vestiges de l’église de Chaumont par Anne et Patrick Poirier).

Chaumont-sur-Loire 2012, oeuvre de Pablo Reinoso, 2, dans le manège des enfants

Il a également investi le manège des enfants, dans la cour des écuries, qui fut un temps un four de poterie. Oups, désolée pour les poussières sur l’objectif de l’appareil photo!

Allez, on referme la page sur Chaumont-sur-Loire pour cette année, et sans doute rendez-vous pour la suite l’année prochaine!

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Chaumont-sur-Loire 2012 (12), les derniers jardins…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 17, 1, l'entrée et couloir en bois Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Aujourd’hui, je vous emmène visiter les trois derniers jardins, il restera encore à vous montrer l’extension dans les Prés du Goualoup

Je commence par le jardin n° 17, émeraude, conçu par Dauphins architecture (Faïçal Oudor, Hugues Joinau et Quentin Geffroy). Une structure genre gros cube en terre crue au milieu, un espace délimité par des planches de corffrage… et la partie jardin surtout tout en haut… Dommage que contrairement à l’un des jardins de l’édition 2010 (revoir Dix pieds sous terre, dans le jardin n° 17), les plantes soient vraiment en hauteur ou accessibles par un petit marche-pied…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 17, 2, mur en terre Voici quand même les plantes qui commençaient à déborder de la structure en terre, et celles plantées à son pied…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 11, 1, l'entrée et le gros gâteau

Un gros gâteau gourmand trône au milieu du jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs (Jean-Luc Larcher et Michel Moreau) du LEGTA d’Angers le Fresne… Cette pièce montée permet d’étager des plantes…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 11, 2, vache et abeilles Sur les côtés, tout ce qu’il faut pour réaliser un gâteau, les ruches pour obtenir du miel, des plantes variées, en plate-bandes ou en carré, et même la vache…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 11, 3, carrés et sucettes Des sucettes (un peu cachées) son plantées au fond des carrés de potager… Une méthode de culture pratique, plus facile à désherber, la terre est moins basse, et il y a des allées avec les « pieds au sec » pour y accéder…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19, 1, l'entrée et le lit Le jardin n° 19 (Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger) a prévu le lit pour la sieste… avec des rosiers au pied du lit…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19, 2, une vue de détail Voici une autre vue… Je l’ai moins bien aimé que d’autres jardins qui, les années précédentes, ont joué avec le thème du lit… Sans doute parce qu’il n’y a que peu de places pour les plantes… par exemple le le jardin n° 13 de 2011, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso