Archives par étiquette : art contemporain

Autophoto, exposition à la fondation Cartier à Paris

J’ai profité d’un grand week-end pluvieux à Paris fin juin pour voir un certain nombre d’expositions…

Affiche de Autophoto, exposition à la fondation Cartier à ParisLa fondation Cartier, boulevard Raspail à Paris, organise une exposition intitulée Autophoto, de 1900 à nos jours, à voir jusqu’au 24 septembre 2017.

L’exposition présente un large panel de photographies (450) et de photographes (plus d’une centaine), organisées par thèmes :

  • ouvrir la voie
  • auto portraits
  • paysages automobiles
  • vies automobiles
  • vestiges automobiles.

Le livret gratuit reprend les panneaux introductifs de chaque section et présente en plus quatre pages de chronologies autour de l’histoire de la photographie et de l’automobile, bien pratique pour recaler les choses dans le temps.

Si les visiteurs s’extasiaient sur les  » belles voitures  anciennes « , les photographies (et projections sur très grands écrans, accompagnées de cartels projetés ou collés au mur), il y a des photographies pour tous les goûts, sur tous les thèmes, voitures (« normales », pick’up, …) ou parties de voitures (le coffre, la banquette arrière…), infrastructures (ponts, échangeurs, parkings…), usines de production.

J’ai de mon côté envie de partager mes clichés ou séries de clichés préférés, avec des liens sur les sites des artistes ou de galeries / expositions antérieures :

  • une série de Martin Parr autour de places de stationnement occupées ou pas ;
  • d’Ed Rusha (artiste mexicain, dédicace personnelle spéciale pour Maryse et Vito), d’immenses parkings
  • d’Oscar Fernando Gómez, encore un Mexicain, chauffeur de taxi, qui a pris des photographies depuis la place du conducteur à travers la vitre du passager, toujours le même cadrage pour des « paysages » urbains… Ne ratez pas son site, la Mirada del Taxista, j’y ai trouvé d’autres séries qui me plaisent bien!
  • du collectif Tendance floue, un trajet de 23000 km à travers tous les pays de l’Union européenne, avec la prise d’une photographie tous les 50 km (projets réalisé en 2003 avec une mise en scène spéciale pour cette exposition)
  • de Rosângela Rennó, un photographe brésilien, des mariés dans leur voiture.

Pour aller plus loin, sur mon blog, (re)voir:

Un rebond sur des photographies vues dans l’exposition :

  • Saint-Jean-d'Angély, la croisière noire de Audouin-Dubreuil, 3, le reliefle monument à Audouin-Dubreuil (et l’autochenille conservée au musée de Saint-Jean-d’Angély), en lien avec la croisière jaune et la croisière noire, pour la première partie de l’exposition

La façade de la fondation Cartier boulevard raspail Expositions de la fondation Cartier

Mon père ouvre son atelier les 30 septembre, 1er et 2 octobre 2016

Installation de l’atelier de Lucien Dujardin pour les portes ouvertes des 30 septembre, 2 et 3 octobre 2016

Installation de l’atelier de Lucien Dujardin pour les portes ouvertes des 30 septembre, 2 et 3 octobre 2016

Dans dix jours, mon père ouvrira son atelier d’artiste à dans le cadre des Poaa/portes ouvertes d’ateliers d’artistes organisées par le conseil général du Nord, celui du Pas-de-Calais (pas de site) et la région de Flandre occidentale (14, 15 et 16 octobre 2016). Cette année, les trois départements organisent ces journées sur trois week-ends différents. Pour mon père, ça sera à Mouchin, vendredi 30 septembre de 14 h à 18 h, samedi 1er et dimanche 2 octobre de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Un groupe de randonneurs est annoncé le samedi matin…

Il a préparé un projet très mystérieux… et publié plusieurs articles sur la mise en place de l’exposition (clic sur ses vignettes pour voir les images en grand). Il y aura plein d’installations mystérieuses… dès la pelouse si la météo est coopérative. En tout cas, le thème tourne autour du Petit chaperon rouge, toutes les versions, et il a mis en avant celle du Nivernais! Je vous en avais aussi parlé de ces différentes versions quand j’ai réalisé le conte du en tissu dont il faudrait que je vous montre les dernières photographies.

Plus d’informations sur les Pooa2016 sur le blog de mon père, il a dévoilé plein de petits éléments depuis un mois, l’ensemble fera sens en venant le voir à Mouchin!

Retrouvez ici quelques gravures de  et ses photographies pour illustrer .

Mon père ouvre son atelier les 2, 3 et 4 octobre 2015

Installation de l'atelier de Lucien Dujardin pour les portes ouvertes des 2, 3 et 4 octobre 2015

Installation de l’atelier de Lucien Dujardin pour les portes ouvertes des 2, 3 et 4 octobre 2015

Ce week-end, mon père ouvrira son atelier d’artiste à dans le cadre des Poaa/portes ouvertes d’ateliers d’artistes organisées par le conseil général du Nord, celui du Pas-de-Calais et la région de Flandre occidentale. Cette année, les trois départements organisent ces journées sur trois week-ends différents. Le Nord ouvre le ban en premier,  les 2, 3 et 4 octobre 2015. Pour mon père, ça sera à Mouchin, vendredi 2 de 14 h à 18 h, samedi 3 et dimanche 4 de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

Il a préparé un projet très mystérieux… et publié quelques articles sur la mise en place de l’exposition (clic sur ses vignettes pour voir les images en grand). Il y aura des gravures, un livre si j’ai bien suivi… En tout cas, le thème sera « Faire signe(s) « . Plus d’informations sur son blog.

Retrouvez ici quelques gravures de  et ses photographies pour illustrer .

Robert Combas au Garage à Brive-la-Gaillarde

Le garage à Brive-la-GaillardeJ’ai vu cette exposition fin mai à Brive-la-Gaillarde, mais ai oublié de vous en parler… vous pouvez encore la voir au Garage (espace d’art contemporain) jusqu’au 20 septembre 2015 (entrée libre).

Comme lors de la grande rétrospective Robert Combas au musée d’art contemporain de Lyon en 2011, l’artiste s’est impliqué dans cette exposition (qu’il a intitulée Nos amis No !), et a réalisé une performance à l’occasion de la nuit des musées le 16 mai et une autre est programmée à la fin de l’exposition, le 19 septembre, pour les journées du patrimoine.

La quasi totalité des oeuvres exposées viennent de la collection personnelle de Robert Combas. Il a choisi une soixantaine d’oeuvres, principalement des peintures, des années 1980 à aujourd’hui (au sens propre, même s’il a moins investi les supports muraux qu’à Lyon!).

Il a également invité deux autres artistes dans la deuxième salle de l’exposition, son frère Marc, qui signe Topolino, et Lucas Mancione, avec qui il a formé le groupe de rock des Sans-Pattes, qui est programmé pour les deux performances de Brive et qui s’était aussi produit au sein du musée d’art contemporain de Lyon.

L’un des thèmes de cette exposition tourne autour du bestiaire, l’animal, réel ou imaginaire, est omniprésent dans les peintures sélectionnées par Combas. Les dessins de Lucas Mancione tournent autour du thème de la nature et des animaux, les gouaches sur kraft de Topolino représentent également, dans un style très différent, des animaux.

Bon, je préfère l’oeuvre de Robert Combas, si tourmentée, avec chaque motif cerclé de noir…

Pour aller plus loin: voir le site personnel de Robert Combas.

Mon père ouvre son atelier les 17, 18 et 19 octobre 2014

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Crâne (de paille) reliquaire », à voir les 17, 18 ou 19 octobre à Mouchin dans le cadre des POAA 2014

Ce week-end prochain (17, 18 et 19 octobre 2014), mon père ouvrira son atelier d’artiste à dans le cadre des Poaa/portes ouvertes d’ateliers d’artistes organisées par le conseil général du Nord, celui du Pas-de-Calais et la région de Flandre occidentale. Cette année, il a préparé un projet à partir de ce vers de René Char : « un papillon de paille habitait un crâne de chien »… Plus d’informations sur son blog.

Fenêtres de l’atelier de mon père préparées pour les ouvertures des 17, 18 et 19 octobre 2014

Il a « revu la déco » avec du papier collé sur la fenêtre de son atelier et publié quelques articles sur la mise en place de l’exposition! (clic sur ses vignettes pour voir les images en grand)

Retrouvez ici quelques gravures de  et ses photographies pour illustrer .

Affiche du salon de l'Economie sociale et solidaire à Niort, 17 et 18 octobre 2014Et pour les amis de Niort, Poitiers et des environs voire de beaucoup plus loin, n’oubliez pas le grand salon national de l’économie sociale et solidaire à Niort ce week-end (17 et 18 octobre 2014), plus d’info dans l’article par le lien.

Logo de j'adopte un projetA l’occasion de ce salon sera lancée une plateforme locale (Poitou-Charentes) de financement solidaire, J’adopte un projet… je me suis inscrite, même si pour l’instant, le choix de projets est limité, j’en reparlerai sans doute prochainement.

Des livres et vous à Marcq-en-Baroeul le week-end prochain (28 septembre 2014)

Affiche de Des livres et vous 2014 à Marcq-en-BaroeulAmis ch’tis et belges, rendez-vous dimanche prochain (28 septembre 2014) à Marcq-en-Baroeul (Parc du petit Prince) pour l’opération « des livres et vous ». Mon père y présentera, avec 11 autres artistes, des livres-objets. Si vous ne pouvez pas y aller, n’hésitez pas à aller lui rendre visite sur son blog, et notez déjà les 17, 18 et 19 octobre 2014 sur vos agendas: il ouvrira à nouveau son atelier à Mouchin dans le cadre des Poaa/portes ouvertes d’ateliers d’artistes organisées par le conseil général du Nord, celui du Pas-de-Calais et la région de Flandre occidentale.

Retrouvez ici quelques gravures de Lucien Dujardin et ses photographies pour illustrer .

Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers…

La cour pavée avec des marches du musée Sainte-Croix à PoitiersJ’avais initialement prévu pour aujourd’hui un article sur les problèmes d’accessibilité qui perdurent à Poitiers, mais l’inauguration d’hier m’a fait changer d’avis… quoique! La cour du musée et le musée Sainte-Croix à Poitiers restent complètement inaccessibles aux personnes à mobilité réduite avec les marches, les pavés,etc. Je dois néanmoins souligner le gros effort fait dans la nouvelle exposition Rainer Gross: contrairement à l’exposition  La licorne et le bézoard, cette fois, les difficultés visuelles des visiteurs ont été prises en compte! La salle d’exposition est claire, les textes écrits en noir sur blanc et assez gros, et le visiteur peut emporter un document avec le texte des cartels soit écrit en petit (bon pour l’environnement), soit écrit en plus gros (parfait pour ceux qui ont des problèmes de vue)! Merci beaucoup à Rainer Gross, artiste allemand résident en Belgique et qui a partagé sa passion dans un français parfait (il est aussi traducteur auprès des instances européennes, au passage, n’oubliez pas de voter!).

Je vous avais donc annoncé la semaine dernière la mise en place de Flux, …

rainer Gross lors de l'inauguration de Flux… de Rainer Gross. Il était présent hier (samedi 24 mai 2014) pour l’inauguration à la fois de cette œuvre éphémère (elle sera démontée après le 5 octobre 2014) et d’une exposition dans le musée qui présente de très belles photographies d’une quinzaine de ses réalisations (dont Toi(t) à terre et  Toi(t) en perspective à Chaumont-sur-Loire) et un ensemble de sculptures de plus petit format… A l’origine, il était sculpteur sur pierre! Il est aussi un excellent photographe, toutes les photos de l’exposition sont les siennes… Je vous parlerai en fin d’article des autres manifestations liées à cette inauguration, commençons la visite dans le sens de la journée d’hier… et donc la fin du Flux, qui, à défaut de jaillir de la cuve baptismale (suite au refus catégorique de la société des Antiquaires de l’Ouest, gestionnaire du site), vient se terminer contre le mur du baptistère Saint-Jean dont les portes étaient soigneusement closes pour cette cérémonie! Je ne comprends toujours pas pourquoi cette société savante a refusé cette installation (en 2006, Kôichi Kurita y était intervenu) et pourquoi l’État, propriétaire du site, n’a pas contraint le gestionnaire à accepter la présence d’un artiste qui est intervenu dans les jardins de Le Nôtre au musée d’archéologie nationale à Saint-Germaine-en-Laye, dans l’abbaye de Noirlac, dans le cloître du prieuré Saint-Michel-de-Grandmont à Saint-Privat, etc., mais « pas touche à mon baptistère »! Absurde et réac, messieurs des Antiquaires de l’Ouest (cette société reste majoritairement une assemblée de vieux savants où la parité et le rajeunissement sont encore des utopies)!!! Comme disait Philippe Baudelot l’autre jour, c’est un endroit « collector », peut-être l’un des derniers en France où l’on tente de vendre des diapositives aux visiteurs! (Glissez quand même la tête quand, par miracle, la porte est ouverte, vous y verrez de belles peintures romanes et gothiques). Est-ce que ce sera le refus de trop? L’État aura-t-il le courage un jour de transférer sa gestion au musée Sainte-Croix? Il est loin le temps (dans les années 1830… bientôt deux siècles) où des érudits qui fonderont ensuite la Société des Antiquaires de l’Ouest avaient réussi à convaincre Prosper Mérimée et permis d’éviter que ce bâtiment soit rasé pour percer une route (l’actuelle rue Jean-Jaurès, qui l’a finalement contourné). [PS: suite à une question reçue en privé, en cherchant dans les délibérations du conseil municipal de Poitiers pour 2013, j’ai trouvé une subvention de 18000 € pour l’édition du bulletin en mars, une subvention exceptionnelle de 3500 € en septembre pour l’édition des comptes de la ville au XVe siècle].

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, dans la cour du muséeLe flux en lattes de bois (peuplier) oscille dans la cour du musée, devant l’art du théâtre de Jonchère… passe en sous-sol…

Flux de Rainer Gross à Poitiers, dans le tilleul centenaire… et se retrouve de l’autre côté de la cour, s’emmêle dans le tilleul centenaire…

… ouf! les orchidées boucs (en voir d’autres dans une sortie orchidées à Civaux) soigneusement sauvegardées par le service des espaces verts ont presque toutes survécu à l’inauguration… une seule a été piétinée, oups! par un ancien élu vert!

On voit bien ici les contrastes d’échelle, de lumière, d’occupation de l’espace voulus par l’artiste… même si le tilleul n’avait pas encore ses feuilles quand les lattes de bois ont été assemblées!

Le Flux sillonne ensuite au milieu du dépôt lapidaire qui a changé de place dans la cour du musée…

… jusqu’à traverser la Minerve!

Le Flux jaillit des entrailles de la terre au milieu des ruines romaines du musée.

Rainer Gross aime jouer avec l’éphémère, les strates du temps, les hasards de l’installation… n’hésitez pas à jouer avec les perspectives possibles, ici avec la cathédrale au fond…

Il a parlé de la Grand’Goule, le dragon serpentiforme de Poitiers, parmi les collections du musée, j’aurais volontiers vu en clin d’œil le retour en salle de la maquette du Rhône et la Saône, par André Vermare: la sculpture est à Lyon, mais la maquette a été depuis fort longtemps reléguée aux oubliettes (pardon, dans les réserves) du musée de Poitiers et le visiteur n’a plus accès qu’aux « fiches » non illustrées de la base Joconde: la tête du Rhône (moulage grandeur nature) et le groupe sculpté réduit (maquette originale au tiers pour le projet d’édition de luxe du Rhône). Le mélange des eaux du Rhône et de la Saône sont un bel exemple de flux…

Dommage que cette inauguration n’ait pas attiré un public plus nombreux et surtout plus varié… car y assistait surtout le « tout Poitiers culturel », professionnels surtout et auditeurs fidèles des conférences et aux concerts (du centre d’études supérieures de musique et de danse et du conservatoire) donnés au musée, à l’espace Mendès-France, à la médiathèque, abonnés au théâtre et auditorium… Il est certes agréable de se retrouver « entre soi », de poursuivre nos conversations d’événements en événements (c’était mon « grand retour » dans ce cercle), mais est-ce le but de ces inaugurations? Visiteurs de toutes origines, de tous milieux, n’hésitez pas à venir découvrir cette exposition. Si vous hésitez à pousser la porte du musée (gratuit le mardi et le premier dimanche de chaque mois), glissez-vous dans la cour, lisez en introduction les pupitres explicatifs… Bravo à Rainer Gross et aux commissaires de l’exposition, à Pascal Faracci, le nouveau directeur du musée, et surtout à Dominique Truco, qui organise toujours de belles manifestations d’art contemporain à Poitiers (et à Melle et ailleurs…). Il reste à patienter un bon mois, si j’ai bien compris, pour découvrir le catalogue qui accompagne cet événement.

Le week-end inaugural avait commencé par une conférence fort intéressante de Claude Andrault-Schmitt, autour des dernières découvertes et du livre qu’elle vient de diriger sur la cathédrale de Poitiers, La cathédrale Saint-Pierre. Enquêtes croisées, 2013, chez Geste éditions (416 pages, 55€). Mais pourquoi avoir choisi une police de caractères aussi petite? Du 4 ou du 5, à vue de nez! Complètement inaccessible pour moi avant fort longtemps (peut-être pour toujours s’il n’y a pas d’édition numérique), la reliure trop épaisse et les colonnes écrites trop près de la reliure rendent (ce qui est rare) le visio-agrandisseur inefficace sur les deux-tiers des pages! Je n’ai pas assisté au concert qui a suivi (trop tard encore pour moi), ni aux visites de la cathédrale et du quartier, mais ai assisté aussi à la projection publique de Cap Sud-ouest sur Poitiers sur France 3, de belles images grâce aux drones, mais qui sautent parfois, et un commentaire pas toujours au niveau (cf. en particulier l’arrivée du présentateur dans l’amphithéâtre romain), puis au « surprenant » concert donné par quatre étudiants de conservatoire, au violoncelle, avec Four de John Cage: chaque musicien choisi 12 « sons » qu’ils jouent selon une « partition » qui porte non les notes, mais le numéro des sons et les plages auxquelles ils doivent commencer et finir (avec des fourchettes de quelques secondes). Je n’en ai pas trouvé de version vraiment « audible » en ligne…

Voir ou revoir des articles sur des sujets voisins:

Chaumont-sur-Loire 2012, toit à terreVous pouvez revoir sur mon blog ses œuvres à Chaumont-sur-Loire,Toi(t) à terre

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 12, toit en perspective de Gross … et Toi(t) en perspective, à voir aussi dans cet article de 2011.

Poitiers, square de la République, avril 2013, oeuvre en placeL’opération Poitiers coeur d’agglomération, coeur de pagaille… a aussi été l’occasion d’une commande publique avec l’installation de Benoît-Marie Moriceau dans le nouveau square de la République raté

Poitiers, quartier du Pont-Neuf, oeuvre de Christian Robert-Tissot, vue généraleles messages de Radio-Londres par Christian Robert-Tissot dans la montée du faubourg du Pont-Neuf

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, obélisque brisé et premiers jeux installéset dans les jardins du Puygarreau, l’obélisque brisé de Didier Marcel,

Jardin du Puygarreau à Poitiers, photographies et aire de jeux de Pierre JosephAire, air, erre, ère de Pierre Joseph

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Balletet les barreaux de prison, pardon, la grille « tourne-sol » d’Élisabeth Ballet.

Performance de Kôichi Kurita dans le bapstistère Saint Jean à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersL’artiste Kôichi Kurita à Poitiers en 2006… et sur l’île d’Oléron en 2013

Glen Baxter à Poitiers, été 2010, sur le mur en contrebas du TAP L’expédition Glen Baxter (juin à septembre 2010) : l’annonce de l’expédition du 12 juin 2010 et la sérigraphie du parking Effia, aperçu global de l’expéditionet la sérigraphie du 12 juin 2010, dans le quartier de Bellejouaneen centre-villeen centre-ville, la suite, le livre Le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes (dessins de Glen Baxter, texte d’Alberto Manguel).

Le Rhône et la Saône, par André Vermare, à Lyon et à Poitiers

Art contemporain officiel et officieux à Poitiers

Flux de Rainer Gross à Poitiers, installation en cours en avril 2014Depuis quelques années, Poitiers présente quelques artistes contemporains en ville (revoir par exemple Kôichi Kurita en 2006 ou Glen Baxter en 2010). Pour cet été, une œuvre de Rainer Gross, Flux, a été installée ces dernières semaines et sera inaugurée samedi prochain (du 24 mai au 5 octobre 2014), à l’intérieur et à l’extérieur du musée.

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, dans la cour du muséeComme la quasi totalité des œuvres de Rainer Gross (voir à Chaumont-sur-LoireToi(t) à terre et  Toi(t) en perspective), celle-ci se compose d’un assemblage de lattes de bois (peuplier) qui s’adaptent au lieu. Ici, le « flux » part du sous-sol du musée, dans les salles de préhistoire, sort dans la cour du musée (vous voyez au fond l’art du théâtre de Jonchère)…

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, devant le baptistère… pour « traverser » une fenêtre et finir devant le baptistère Saint-Jean. Initialement, le flux devait achever (ou commencer?) sa course à l’intérieur de celui-ci, dans la cuve baptismale, dommage que cela n’ait pas pu se faire (d’après la presse locale, problème d’autorisation de la société des Antiquaires de l’Ouest, gestionnaire du site), cela aurait été l’occasion de faire entrer un peu plus de visiteurs dans cet édifice qui appartient à l’État (il n’a aucun contrôle sur le gestionnaire dans cette affaire?), et conserve de très belles peintures romanes et gothiques… Espérons que cela attire néanmoins quelques touristes jusqu’au musée, beaucoup n’osent pas descendre du « Plateau » (l’hyper-centre de Poitiers).

Art graphique rue Carnot à Poitiers, avril 2014, 2e édition du festival FarsDébut avril s’est tenu le festival FARS (arts de la rue et de la scène, organisé par l’école de commerce), voir le reportage de Coccinelle à Poitiers (avec tous les liens utiles)! En dehors des spectacles sur la place d’Armes (place Leclerc), une œuvre graphique a été apposée sur une vitrine abandonnée de la rue Carnot (le cartel avec le nom de l’auteur a presque immédiatement disparu, je ne retrouve pas où je l’avais noté, je compléterai si quelqu’un me le met en commentaire…).

Poitiers, un mouton-papillon géant avenue de la LibérationEn parlant de vitrines, des « moutons-papillons géants » (revoir la première série et la suite ou encore ici…, en format environ A5, et plein d’autres regroupés dans la synthèse…). J’ai d’abord repéré celui-ci avenue de la Libération en avril…

Poitiers, quatre moutons-papillons géants… puis beaucoup d’autres en ville et sur les boulevards. Lors d’un déplacement vers la zone commerciale au nord de la ville, j’ai aussi vu une file de moutons géants à la queue-leu-leu sous un pont, mais impossible d’arrêter le bus!

Mouton poitevin, recherché mort ou vifMonsieur Mouton joue à nouveau sur la légalité ou non de sa démarche… Ces affichettes sont juste enduites de colle et délivrent un message qui généralement fait plutôt sourire les passants! Après le colleur d’affiche de précédentes séries, cette fois, le message dit « Wanted dead or alive » (recherché mort ou vif) et « Ce criminel particulièrement dangereux est recherché pour causes d’affichage libre et de libre expression ».

Pochoir sur l'art préhistorique et le vandalisme du street art, vu à Poitiers en mars 2013 et mars 2014Il répond à ce tag au pochoir qui persiste depuis fort longtemps près de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, photographié en haut en mars 2013 et en bas en mars 2014. Un homme préhistorique qui tague une caverne, c’est de l’art, un artiste de rue sur un mur, c’est du vandalisme (sauf sur les lieux autorisés, mais ça, ça sera pour un autre article!)…

Mouton à Poitiers, sur l'enlèvement ou non des autocollantsLe service de la ville nettoie-t-il sélectivement? C’est ce que croit M. Mouton avec ce nouveau message: « De racistes stickers peuvent rester 10 jours collés porte de Paris, ceux de Mr Mouton moins de 24 heures, pourquoi? ». C’est vrai pour les autocollants racistes, moins pour les moutons, il y en a un au revers d’un panneau près de chez moi depuis plusieurs mois! Et une bonne partie de ceux collés (en abondance) ce samedi matin (17 mai 2014) à travers la zone centrale du Plateau étaient toujours là dimanche soir…

Mouton poitevin regardant un tableau d'art dégénéréIl a aussi de l’humour sur sa production: « Ceci est de l’art dégénéré » (écriture façon Ben / Benjamin Vautier) devant un tableau…

See, sex and sun, trois séries de moutons à PoitiersParmi eux, une série « Sex, sea and sun » (et un « tous consomment » avec « sexe » discrètement écrit en rose très pâle en haut à gauche… Clin d’œil à la marche des fiertés qui avait lieu le même jour?

Trois variantes des moutons loups / chiensLe mouton-loup que nous avions déjà vu s’enrichit d’un message: « espèce envahissante » et se décline avec un « Ki mange ki » (une copie ou un mouton authentique? Le style est différent sauf le mouton de droite) et un mouton avec un os entre les dents!

Mouton à Poitiers, chute de pierreDans la série des panneaux routiers, il y a aussi eu cette variante chute de pierres, avec le message « jusqu’ici tout va bien ».

Moutons à Poitiers, regardant une affiche publicitaireLa consommation reste au centre des préoccupations de Mr Mouton, avec à nouveau un panneau publicitaire (qui est ce monsieur? 11090973 se retrouvait déjà sur des codes barres précédents, 11 septembre 1973, ça vous dit quelque chose?)… [Merci à Nini 79 et à Dalinele, c’est Salvador Allende et la date de son suicide suite au putsch d’Augusto Pinochet].

Mouton avec une tapette à souris, message consomme… un ce « consomme » façon morceau de fromage sur une tapette à souris!

Mouton à Poitiers, message mystérieuxEnfin, ce dernier reste mystérieux. Il était déformé quand je l’ai trouvé et je n’en ai pas trouvé d’autre sur le même modèle… Feu rouge? Vidéo-surveillance? Qu’en pensez-vous?

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Chaumont-sur-Loire 2012, toit à terreVous pouvez revoir sur mon blog ses œuvres à Chaumont-sur-Loire, Toi(t) à terre

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 12, toit en perspective de Gross … et Toi(t) en perspective, à voir aussi dans cet article de 2011.

Poitiers, square de la République, avril 2013, œuvre en placeL’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… a aussi été l’occasion d’une commande publique avec l’installation de Benoît-Marie Moriceau dans le nouveau square de la République raté

Poitiers, quartier du Pont-Neuf, oeuvre de Christian Robert-Tissot, vue généraleles messages de Radio-Londres par Christian Robert-Tissot dans la montée du faubourg du Pont-Neuf

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, obélisque brisé et premiers jeux installéset dans les jardins du Puygarreau, l’obélisque brisé de Didier Marcel,

Jardin du Puygarreau à Poitiers, photographies et aire de jeux de Pierre JosephAire, air, erre, ère de Pierre Joseph

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Balletet les barreaux de prison, pardon, la grille « tourne-sol » d’Élisabeth Ballet.

Performance de Kôichi Kurita dans le bapstistère Saint Jean à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersL’artiste Kôichi Kurita à Poitiers en 2006… et sur l’île d’Oléron en 2013

Glen Baxter à Poitiers, été 2010, sur le mur en contrebas du TAP L’expédition Glen Baxter (juin à septembre 2010) : l’annonce de l’expédition du 12 juin 2010 et la sérigraphie du parking Effia, aperçu global de l’expédition et la sérigraphie du 12 juin 2010, dans le quartier de Bellejouane, en centre-ville, en centre-ville, la suite, le livre Le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes (dessins de Glen Baxter, texte d’Alberto Manguel).

Les moutons au blackwork complètement brodés Et des moutons en tout genre!

Art contemporain dans la ville à Metz

221.5° ARC x 15, installé par Bernar Venet à MetzDes œuvres d’art contemporain parsèment la ville de  Metz. Dans la pelouse de l’avenue Ney (devant le palais du Gouverneur militaire de la Région Nord-Est, construit en 1905) se trouve 221.5° ARC x 15, installé par Bernar Venet (voir son site officiel) après son exposition dans la ville en 2007.

221.5° ARC x 15, installé par Bernar Venet à Metz, vue rapprochéeElle se compose de trois ensembles de cinq arcs de cercles en acier, des arcs correspondant à un angle de 221,5°. En dehors de ses arcs de cercle, Bernar Venet réalise aussi des peintures à base de formules mathématiques. Il faut que je cherche dans mes milliers de photographies pour partager avec vous d’autres œuvres de cet artiste.

Deux vues de La sentinaile d'Antoine Poncet à MetzPrès de l’Arsenal se dresse une sorte de flamme en marbre de carrare due à l’artiste Antoine Poncet (voir son site officiel). Elle a pour titre « La sentinaile » et a été installée pour les 10 ans de la transformation de l’arsenal Ney en salle de spectacles.

Inscription gravée sur le socle de La sentinaile d'Antoine Poncet à MetzLe texte gravé sur le socle montre encore un élu qui ne se prend pas pour une m…e!

A Metz, se croisent les routes /
qui du nord au midi, de l’Orient à l’Occident, /
sillonnent le continent Europe, /
acheminent les biens et font /
les peuples se rencontrer. /
A Metz se bâtit l’Europe unie /
voulue par Jean-Marie Rauch,
sénateur-maire, et la municipalité de Metz,
sculptée par Antoine Poncet /
elle s’élance, tel un guetteur /
des promesses du troisième millénaire /
26.11.1999

Metz, Cyrille André, 2, les deux personnages des RécolletsLors de ma visite en août 2012, certaines étaient présentées dans le cadre de  l’art dans les jardins : (re)voir celles de  Cyrille André

Metz 2012, Alain Bresson, 8, assemblée de VIP… et celles de Alain Bresson.

Metz, cône du jardin en chantier, août 2012Dans le cadre des présentations de l’été 2012, d’autres œuvres parsemaient la ville, comme ce cône de chantier géant planté au milieu d’un parterre fleuri, Jardin en chantier.

Metz, jardin en chantier, août 2012 place de la comédieTout un jardin éphémère avait été installé place de la Comédie et conçu par Caroline Grimm, architecte paysagiste de la ville (en savoir plus ici).

L’art dans la ville de Niort : Richard Texier et Erik Dietman

Niort, l'oeuvre d'Erik Dietman près de l'hôtel de ville, vue de loin

Plusieurs œuvres d’art contemporain égayent la ville de Niort. Juste à côté de l’hôtel de ville (que l’on voit sur la gauche de cette photographie) se trouve Ni bois, ni ronce, ni or, bronze pour Niort, créé en 2000 par Erik Dietman (1937-2002).

Niort, l'oeuvre d'Erik Dietman près de l'hôtel de ville, deux vues rapprochées

Elle est composée d’un socle de granite et d’un assemblage d’objets de la vie quotidienne (arrosoir, échelle, etc.) assemblés puis moulés et fondus en bronze.

Niort, espace Saint-Vaize rue Saint-André, l'entréeDans l’espace Saint-Vaize, rue Saint-André à Niort, restauré et réhabilité il y a quelques années par l’architecte Milou après une étude d’archéologie du bâti, a reçu au milieu de la cour une œuvre de Richard Texier, artiste né à Niort en 1955.

Niort, espace Saint-Vaize rue Saint-André, Cosmos de Richard TexierEn bronze, elle a pour titre Cosmos (dans la série hybrids) et a été mise en place en 2005, lors de la rénovation de cet espace. Un gros anneau plat avec au-dessus un oiseau, lui-même surmonté dans le creux de son dos d’un mince anneau plus petit.

Photographies de juillet 2011.