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Robert Combas au Garage à Brive-la-Gaillarde

Le garage à Brive-la-GaillardeJ’ai vu cette exposition fin mai à Brive-la-Gaillarde, mais ai oublié de vous en parler… vous pouvez encore la voir au Garage (espace d’art contemporain) jusqu’au 20 septembre 2015 (entrée libre).

Comme lors de la grande rétrospective Robert Combas au musée d’art contemporain de Lyon en 2011, l’artiste s’est impliqué dans cette exposition (qu’il a intitulée Nos amis No !), et a réalisé une performance à l’occasion de la nuit des musées le 16 mai et une autre est programmée à la fin de l’exposition, le 19 septembre, pour les journées du patrimoine.

La quasi totalité des oeuvres exposées viennent de la collection personnelle de Robert Combas. Il a choisi une soixantaine d’oeuvres, principalement des peintures, des années 1980 à aujourd’hui (au sens propre, même s’il a moins investi les supports muraux qu’à Lyon!).

Il a également invité deux autres artistes dans la deuxième salle de l’exposition, son frère Marc, qui signe Topolino, et Lucas Mancione, avec qui il a formé le groupe de rock des Sans-Pattes, qui est programmé pour les deux performances de Brive et qui s’était aussi produit au sein du musée d’art contemporain de Lyon.

L’un des thèmes de cette exposition tourne autour du bestiaire, l’animal, réel ou imaginaire, est omniprésent dans les peintures sélectionnées par Combas. Les dessins de Lucas Mancione tournent autour du thème de la nature et des animaux, les gouaches sur kraft de Topolino représentent également, dans un style très différent, des animaux.

Bon, je préfère l’oeuvre de Robert Combas, si tourmentée, avec chaque motif cerclé de noir…

Pour aller plus loin: voir le site personnel de Robert Combas.

Robert Combas au musée d’art contemporain de Lyon

Façade du musée d'art contemporain de Lyon pour l'exposition Combas Jusqu’au 15 juillet 2012, le musée d’art contemporain de Lyon organise une grande rétrospective sur Robert Combas… Vous ne connaissez pas cet artiste? Le plus simple est de découvrir son univers sur son site personnel ou par les pages du musée (voir notamment les vidéos, c’est ici, ou le dossier de presse). Mais je suis sûre que la plupart d’entre vous avez déjà vu au moins l’une de ses œuvres cerclées de noir… même si vous ne savez pas qui en est l’auteur.

La rétrospective a été montée en lien étroit avec l’artiste, qui a prêté beaucoup d’œuvres (en plus de celles venant de musées et de collectionneurs), qui a activement participé au montage (il a souhaité que certains murs restent en l’état après la précédente exposition). Il a aussi ajouté ici ou là des textes autour de ses œuvres, écrits directement sur les murs, le dernier étage est consacré à sa relation à la musique, avec une scène (il donne des concerts pendant l’exposition), une salle où les tableaux en lien avec la musique sont entourés de vinyls de sa collection personnelle, et dans chaque salle ou presque passent des titres qu’il a lui-même choisis, et d’ailleurs, le sous-titre de l’exposition est Greatest Hits. Robert Combas est également très présent pendant l’exposition, outre les concerts, son atelier parisien a été reconstitué au deuxième niveau de l’exposition, il vient y peindre quand il le souhaite, visible depuis l’exposition à travers une vitre sans tain (assez surprenant, d’ailleurs, ce dispositif…).

Côté exposition, les trois grands plateaux du musée sont occupés, mais aussi tous les espaces disponibles (dessus d’ascenseur, cage d’escalier, cafétéria, etc.). Le parcours est thématique et plus ou moins chronologique. Si vous ne connaissez pas l’artiste, je vous conseille de faire d’abord une pause à l’auditorium pour voir le reportage qu’Arte lui a consacré. J’ai vraiment fait des découvertes, comme le travail du vitrail ou les photographies imprimées et retravaillées, les miroirs ou les meubles (il a aussi « relooké » les vitrines à plat qui se trouvent dans l’exposition). De même, je ne connaissais L’autiste dans la forêt de fleur (1991), une mise en scène de son frère autiste, que par des reproductions, en vrai, il est beaucoup plus grand que je ne l’imaginais… et d’une très grande force.

Et d’ailleurs, après la visite de l’exposition, une transition avant le retour au monde s’impose, pourquoi pas avec une promenade dans le parc de la Tête d’Or voisin?