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Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers…

La cour pavée avec des marches du musée Sainte-Croix à PoitiersJ’avais initialement prévu pour aujourd’hui un article sur les problèmes d’accessibilité qui perdurent à Poitiers, mais l’inauguration d’hier m’a fait changer d’avis… quoique! La cour du musée et le musée Sainte-Croix à Poitiers restent complètement inaccessibles aux personnes à mobilité réduite avec les marches, les pavés,etc. Je dois néanmoins souligner le gros effort fait dans la nouvelle exposition Rainer Gross: contrairement à l’exposition  La licorne et le bézoard, cette fois, les difficultés visuelles des visiteurs ont été prises en compte! La salle d’exposition est claire, les textes écrits en noir sur blanc et assez gros, et le visiteur peut emporter un document avec le texte des cartels soit écrit en petit (bon pour l’environnement), soit écrit en plus gros (parfait pour ceux qui ont des problèmes de vue)! Merci beaucoup à Rainer Gross, artiste allemand résident en Belgique et qui a partagé sa passion dans un français parfait (il est aussi traducteur auprès des instances européennes, au passage, n’oubliez pas de voter!).

Je vous avais donc annoncé la semaine dernière la mise en place de Flux, …

rainer Gross lors de l'inauguration de Flux… de Rainer Gross. Il était présent hier (samedi 24 mai 2014) pour l’inauguration à la fois de cette œuvre éphémère (elle sera démontée après le 5 octobre 2014) et d’une exposition dans le musée qui présente de très belles photographies d’une quinzaine de ses réalisations (dont Toi(t) à terre et  Toi(t) en perspective à Chaumont-sur-Loire) et un ensemble de sculptures de plus petit format… A l’origine, il était sculpteur sur pierre! Il est aussi un excellent photographe, toutes les photos de l’exposition sont les siennes… Je vous parlerai en fin d’article des autres manifestations liées à cette inauguration, commençons la visite dans le sens de la journée d’hier… et donc la fin du Flux, qui, à défaut de jaillir de la cuve baptismale (suite au refus catégorique de la société des Antiquaires de l’Ouest, gestionnaire du site), vient se terminer contre le mur du baptistère Saint-Jean dont les portes étaient soigneusement closes pour cette cérémonie! Je ne comprends toujours pas pourquoi cette société savante a refusé cette installation (en 2006, Kôichi Kurita y était intervenu) et pourquoi l’État, propriétaire du site, n’a pas contraint le gestionnaire à accepter la présence d’un artiste qui est intervenu dans les jardins de Le Nôtre au musée d’archéologie nationale à Saint-Germaine-en-Laye, dans l’abbaye de Noirlac, dans le cloître du prieuré Saint-Michel-de-Grandmont à Saint-Privat, etc., mais « pas touche à mon baptistère »! Absurde et réac, messieurs des Antiquaires de l’Ouest (cette société reste majoritairement une assemblée de vieux savants où la parité et le rajeunissement sont encore des utopies)!!! Comme disait Philippe Baudelot l’autre jour, c’est un endroit « collector », peut-être l’un des derniers en France où l’on tente de vendre des diapositives aux visiteurs! (Glissez quand même la tête quand, par miracle, la porte est ouverte, vous y verrez de belles peintures romanes et gothiques). Est-ce que ce sera le refus de trop? L’État aura-t-il le courage un jour de transférer sa gestion au musée Sainte-Croix? Il est loin le temps (dans les années 1830… bientôt deux siècles) où des érudits qui fonderont ensuite la Société des Antiquaires de l’Ouest avaient réussi à convaincre Prosper Mérimée et permis d’éviter que ce bâtiment soit rasé pour percer une route (l’actuelle rue Jean-Jaurès, qui l’a finalement contourné). [PS: suite à une question reçue en privé, en cherchant dans les délibérations du conseil municipal de Poitiers pour 2013, j’ai trouvé une subvention de 18000 € pour l’édition du bulletin en mars, une subvention exceptionnelle de 3500 € en septembre pour l’édition des comptes de la ville au XVe siècle].

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, dans la cour du muséeLe flux en lattes de bois (peuplier) oscille dans la cour du musée, devant l’art du théâtre de Jonchère… passe en sous-sol…

Flux de Rainer Gross à Poitiers, dans le tilleul centenaire… et se retrouve de l’autre côté de la cour, s’emmêle dans le tilleul centenaire…

… ouf! les orchidées boucs (en voir d’autres dans une sortie orchidées à Civaux) soigneusement sauvegardées par le service des espaces verts ont presque toutes survécu à l’inauguration… une seule a été piétinée, oups! par un ancien élu vert!

On voit bien ici les contrastes d’échelle, de lumière, d’occupation de l’espace voulus par l’artiste… même si le tilleul n’avait pas encore ses feuilles quand les lattes de bois ont été assemblées!

Le Flux sillonne ensuite au milieu du dépôt lapidaire qui a changé de place dans la cour du musée…

… jusqu’à traverser la Minerve!

Le Flux jaillit des entrailles de la terre au milieu des ruines romaines du musée.

Rainer Gross aime jouer avec l’éphémère, les strates du temps, les hasards de l’installation… n’hésitez pas à jouer avec les perspectives possibles, ici avec la cathédrale au fond…

Il a parlé de la Grand’Goule, le dragon serpentiforme de Poitiers, parmi les collections du musée, j’aurais volontiers vu en clin d’œil le retour en salle de la maquette du Rhône et la Saône, par André Vermare: la sculpture est à Lyon, mais la maquette a été depuis fort longtemps reléguée aux oubliettes (pardon, dans les réserves) du musée de Poitiers et le visiteur n’a plus accès qu’aux « fiches » non illustrées de la base Joconde: la tête du Rhône (moulage grandeur nature) et le groupe sculpté réduit (maquette originale au tiers pour le projet d’édition de luxe du Rhône). Le mélange des eaux du Rhône et de la Saône sont un bel exemple de flux…

Dommage que cette inauguration n’ait pas attiré un public plus nombreux et surtout plus varié… car y assistait surtout le « tout Poitiers culturel », professionnels surtout et auditeurs fidèles des conférences et aux concerts (du centre d’études supérieures de musique et de danse et du conservatoire) donnés au musée, à l’espace Mendès-France, à la médiathèque, abonnés au théâtre et auditorium… Il est certes agréable de se retrouver « entre soi », de poursuivre nos conversations d’événements en événements (c’était mon « grand retour » dans ce cercle), mais est-ce le but de ces inaugurations? Visiteurs de toutes origines, de tous milieux, n’hésitez pas à venir découvrir cette exposition. Si vous hésitez à pousser la porte du musée (gratuit le mardi et le premier dimanche de chaque mois), glissez-vous dans la cour, lisez en introduction les pupitres explicatifs… Bravo à Rainer Gross et aux commissaires de l’exposition, à Pascal Faracci, le nouveau directeur du musée, et surtout à Dominique Truco, qui organise toujours de belles manifestations d’art contemporain à Poitiers (et à Melle et ailleurs…). Il reste à patienter un bon mois, si j’ai bien compris, pour découvrir le catalogue qui accompagne cet événement.

Le week-end inaugural avait commencé par une conférence fort intéressante de Claude Andrault-Schmitt, autour des dernières découvertes et du livre qu’elle vient de diriger sur la cathédrale de Poitiers, La cathédrale Saint-Pierre. Enquêtes croisées, 2013, chez Geste éditions (416 pages, 55€). Mais pourquoi avoir choisi une police de caractères aussi petite? Du 4 ou du 5, à vue de nez! Complètement inaccessible pour moi avant fort longtemps (peut-être pour toujours s’il n’y a pas d’édition numérique), la reliure trop épaisse et les colonnes écrites trop près de la reliure rendent (ce qui est rare) le visio-agrandisseur inefficace sur les deux-tiers des pages! Je n’ai pas assisté au concert qui a suivi (trop tard encore pour moi), ni aux visites de la cathédrale et du quartier, mais ai assisté aussi à la projection publique de Cap Sud-ouest sur Poitiers sur France 3, de belles images grâce aux drones, mais qui sautent parfois, et un commentaire pas toujours au niveau (cf. en particulier l’arrivée du présentateur dans l’amphithéâtre romain), puis au « surprenant » concert donné par quatre étudiants de conservatoire, au violoncelle, avec Four de John Cage: chaque musicien choisi 12 « sons » qu’ils jouent selon une « partition » qui porte non les notes, mais le numéro des sons et les plages auxquelles ils doivent commencer et finir (avec des fourchettes de quelques secondes). Je n’en ai pas trouvé de version vraiment « audible » en ligne…

Voir ou revoir des articles sur des sujets voisins:

Chaumont-sur-Loire 2012, toit à terreVous pouvez revoir sur mon blog ses œuvres à Chaumont-sur-Loire,Toi(t) à terre

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 12, toit en perspective de Gross … et Toi(t) en perspective, à voir aussi dans cet article de 2011.

Poitiers, square de la République, avril 2013, oeuvre en placeL’opération Poitiers coeur d’agglomération, coeur de pagaille… a aussi été l’occasion d’une commande publique avec l’installation de Benoît-Marie Moriceau dans le nouveau square de la République raté

Poitiers, quartier du Pont-Neuf, oeuvre de Christian Robert-Tissot, vue généraleles messages de Radio-Londres par Christian Robert-Tissot dans la montée du faubourg du Pont-Neuf

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, obélisque brisé et premiers jeux installéset dans les jardins du Puygarreau, l’obélisque brisé de Didier Marcel,

Jardin du Puygarreau à Poitiers, photographies et aire de jeux de Pierre JosephAire, air, erre, ère de Pierre Joseph

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Balletet les barreaux de prison, pardon, la grille « tourne-sol » d’Élisabeth Ballet.

Performance de Kôichi Kurita dans le bapstistère Saint Jean à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersL’artiste Kôichi Kurita à Poitiers en 2006… et sur l’île d’Oléron en 2013

Glen Baxter à Poitiers, été 2010, sur le mur en contrebas du TAP L’expédition Glen Baxter (juin à septembre 2010) : l’annonce de l’expédition du 12 juin 2010 et la sérigraphie du parking Effia, aperçu global de l’expéditionet la sérigraphie du 12 juin 2010, dans le quartier de Bellejouaneen centre-villeen centre-ville, la suite, le livre Le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes (dessins de Glen Baxter, texte d’Alberto Manguel).

Le Rhône et la Saône, par André Vermare, à Lyon et à Poitiers

Art contemporain officiel et officieux à Poitiers

Flux de Rainer Gross à Poitiers, installation en cours en avril 2014Depuis quelques années, Poitiers présente quelques artistes contemporains en ville (revoir par exemple Kôichi Kurita en 2006 ou Glen Baxter en 2010). Pour cet été, une œuvre de Rainer Gross, Flux, a été installée ces dernières semaines et sera inaugurée samedi prochain (du 24 mai au 5 octobre 2014), à l’intérieur et à l’extérieur du musée.

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, dans la cour du muséeComme la quasi totalité des œuvres de Rainer Gross (voir à Chaumont-sur-LoireToi(t) à terre et  Toi(t) en perspective), celle-ci se compose d’un assemblage de lattes de bois (peuplier) qui s’adaptent au lieu. Ici, le « flux » part du sous-sol du musée, dans les salles de préhistoire, sort dans la cour du musée (vous voyez au fond l’art du théâtre de Jonchère)…

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, devant le baptistère… pour « traverser » une fenêtre et finir devant le baptistère Saint-Jean. Initialement, le flux devait achever (ou commencer?) sa course à l’intérieur de celui-ci, dans la cuve baptismale, dommage que cela n’ait pas pu se faire (d’après la presse locale, problème d’autorisation de la société des Antiquaires de l’Ouest, gestionnaire du site), cela aurait été l’occasion de faire entrer un peu plus de visiteurs dans cet édifice qui appartient à l’État (il n’a aucun contrôle sur le gestionnaire dans cette affaire?), et conserve de très belles peintures romanes et gothiques… Espérons que cela attire néanmoins quelques touristes jusqu’au musée, beaucoup n’osent pas descendre du « Plateau » (l’hyper-centre de Poitiers).

Art graphique rue Carnot à Poitiers, avril 2014, 2e édition du festival FarsDébut avril s’est tenu le festival FARS (arts de la rue et de la scène, organisé par l’école de commerce), voir le reportage de Coccinelle à Poitiers (avec tous les liens utiles)! En dehors des spectacles sur la place d’Armes (place Leclerc), une œuvre graphique a été apposée sur une vitrine abandonnée de la rue Carnot (le cartel avec le nom de l’auteur a presque immédiatement disparu, je ne retrouve pas où je l’avais noté, je compléterai si quelqu’un me le met en commentaire…).

Poitiers, un mouton-papillon géant avenue de la LibérationEn parlant de vitrines, des « moutons-papillons géants » (revoir la première série et la suite ou encore ici…, en format environ A5, et plein d’autres regroupés dans la synthèse…). J’ai d’abord repéré celui-ci avenue de la Libération en avril…

Poitiers, quatre moutons-papillons géants… puis beaucoup d’autres en ville et sur les boulevards. Lors d’un déplacement vers la zone commerciale au nord de la ville, j’ai aussi vu une file de moutons géants à la queue-leu-leu sous un pont, mais impossible d’arrêter le bus!

Mouton poitevin, recherché mort ou vifMonsieur Mouton joue à nouveau sur la légalité ou non de sa démarche… Ces affichettes sont juste enduites de colle et délivrent un message qui généralement fait plutôt sourire les passants! Après le colleur d’affiche de précédentes séries, cette fois, le message dit « Wanted dead or alive » (recherché mort ou vif) et « Ce criminel particulièrement dangereux est recherché pour causes d’affichage libre et de libre expression ».

Pochoir sur l'art préhistorique et le vandalisme du street art, vu à Poitiers en mars 2013 et mars 2014Il répond à ce tag au pochoir qui persiste depuis fort longtemps près de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, photographié en haut en mars 2013 et en bas en mars 2014. Un homme préhistorique qui tague une caverne, c’est de l’art, un artiste de rue sur un mur, c’est du vandalisme (sauf sur les lieux autorisés, mais ça, ça sera pour un autre article!)…

Mouton à Poitiers, sur l'enlèvement ou non des autocollantsLe service de la ville nettoie-t-il sélectivement? C’est ce que croit M. Mouton avec ce nouveau message: « De racistes stickers peuvent rester 10 jours collés porte de Paris, ceux de Mr Mouton moins de 24 heures, pourquoi? ». C’est vrai pour les autocollants racistes, moins pour les moutons, il y en a un au revers d’un panneau près de chez moi depuis plusieurs mois! Et une bonne partie de ceux collés (en abondance) ce samedi matin (17 mai 2014) à travers la zone centrale du Plateau étaient toujours là dimanche soir…

Mouton poitevin regardant un tableau d'art dégénéréIl a aussi de l’humour sur sa production: « Ceci est de l’art dégénéré » (écriture façon Ben / Benjamin Vautier) devant un tableau…

See, sex and sun, trois séries de moutons à PoitiersParmi eux, une série « Sex, sea and sun » (et un « tous consomment » avec « sexe » discrètement écrit en rose très pâle en haut à gauche… Clin d’œil à la marche des fiertés qui avait lieu le même jour?

Trois variantes des moutons loups / chiensLe mouton-loup que nous avions déjà vu s’enrichit d’un message: « espèce envahissante » et se décline avec un « Ki mange ki » (une copie ou un mouton authentique? Le style est différent sauf le mouton de droite) et un mouton avec un os entre les dents!

Mouton à Poitiers, chute de pierreDans la série des panneaux routiers, il y a aussi eu cette variante chute de pierres, avec le message « jusqu’ici tout va bien ».

Moutons à Poitiers, regardant une affiche publicitaireLa consommation reste au centre des préoccupations de Mr Mouton, avec à nouveau un panneau publicitaire (qui est ce monsieur? 11090973 se retrouvait déjà sur des codes barres précédents, 11 septembre 1973, ça vous dit quelque chose?)… [Merci à Nini 79 et à Dalinele, c’est Salvador Allende et la date de son suicide suite au putsch d’Augusto Pinochet].

Mouton avec une tapette à souris, message consomme… un ce « consomme » façon morceau de fromage sur une tapette à souris!

Mouton à Poitiers, message mystérieuxEnfin, ce dernier reste mystérieux. Il était déformé quand je l’ai trouvé et je n’en ai pas trouvé d’autre sur le même modèle… Feu rouge? Vidéo-surveillance? Qu’en pensez-vous?

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Poitiers, square de la République, avril 2013, œuvre en placeL’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… a aussi été l’occasion d’une commande publique avec l’installation de Benoît-Marie Moriceau dans le nouveau square de la République raté

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Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, obélisque brisé et premiers jeux installéset dans les jardins du Puygarreau, l’obélisque brisé de Didier Marcel,

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Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Balletet les barreaux de prison, pardon, la grille « tourne-sol » d’Élisabeth Ballet.

Performance de Kôichi Kurita dans le bapstistère Saint Jean à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersL’artiste Kôichi Kurita à Poitiers en 2006… et sur l’île d’Oléron en 2013

Glen Baxter à Poitiers, été 2010, sur le mur en contrebas du TAP L’expédition Glen Baxter (juin à septembre 2010) : l’annonce de l’expédition du 12 juin 2010 et la sérigraphie du parking Effia, aperçu global de l’expédition et la sérigraphie du 12 juin 2010, dans le quartier de Bellejouane, en centre-ville, en centre-ville, la suite, le livre Le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes (dessins de Glen Baxter, texte d’Alberto Manguel).

Les moutons au blackwork complètement brodés Et des moutons en tout genre!

Chaumont-sur-Loire 2012 (2), Penone et autres dans le parc

Chaumont-sur-Loire 2012, Penone, l'arbre aux cailloux

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus…

Je n’ai pas encore eu le temps de mettre ne forme mes photographies des jardins, alors, je commence par le parc et un nouvel artiste invité cette année, Giuseppe Penone, à voir jusqu’au 7 novembre 2012 (pour découvrir d’autres œuvres de cet artiste, voir le dossier du Centre Pompidou pour la rétrospective de 2004). Ces œuvres seront encore là l’année prochaine… Impossible de rater le grand arbre mort avec des cailloux dans les branches…

Chaumont-sur-Loire 2012, Penone, 2, dans le bosquet De là, un chemin en écorce broyée mène au cœur d’un bosquet, un arbre avec une grosse cicatrice à l’entrée, puis des structures en fers à béton dessinent de futurs haies/œuvres d’art.

Chaumont-sur-Loire 2012, Penone, 3, la main en bronze A la sortie, une main en bronze semble tenir le tronc frêle d’un jeune tilleul. Là, nous avons vraiment hésité, est-ce bien ce qui est en photo sur le guide de visite? Il ne lui ressemble vraiment pas…

Chaumont-sur-Loire 2012, Penone, 4, la main, autre vue … même en tournant autour… Une charmante employée à vélo nous a rassuré, oui, c’est bien ça, la photo du guide est un photomontage de l’évolution probable dans quelques années, lorsque le tronc aura grandi en absorbant plus ou moins la main…

Je vous montrerai d’autres nouveautés dans les prochaines semaines, en attendant, revenons sur quelques œuvres plus anciennes…

Chaumont-sur-Loire 2012, passerelle sur la Loire Le plancher de Tadashi Kawamata, qui domine la Loire, s’est patiné au fil des mois, vous pouvez le revoir version plus jaune en 2011, avec les œuvres de Tadashi Kawamata qui sont aussi toujours en place (cabanes, grand plancher). [PS: vous pouvez aussi découvrir derrière un rideau d’eau son observatoire de Lavau-sur-Loire vu à la fin de ma croisière de Nantes à Saint-Nazaire].

Chaumont-sur-Loire 2012, toit à terre Voici une nouvelle vue de Le Toi(t) à terre de Rainer Gross à revoir en 2011 et en 2010, je n’ai pas repris de photographie du Toi(t) en perspective. Voir aussi Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers en 2014.

Chaumont-sur-Loire 2012, luciole de Samakh Plusieurs des lucioles solaires de Erik Samakh pendaient dans les arbres, je ne les verrai toujours pas à Chaumont , puisqu’elles ne fonctionnent que la nuit et que les nocturnes ne sont que le vendredi en juillet et août… mais je les déjà vues ailleurs, à Melle et au centre d’art du lac de Vassivière…

Je n’ai pas repris de photographies d’autres œuvres qui ont peu évolué, je vous invite à suivre les liens des années précédentes pour les revoir:

Dominique Perrault, dans le parc en 2011. Au passage, la vidéo de Victoria Klotz n’a toujours pas été réparée

L’abri, la grande œuvre de Dominique Bailly sous le château d’eau (que je vous ai présenté ici),

Anne et Patrick Poirier (voir de nouvelles photographies en 2011). Au passage, leur œil est toujours dans la glaciaire à la sortie du vallon des brumes, mais Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel (qui avait évolué depuis 2009), et les fers ne sont plus visibles, la partie du chemin est marquée comme accès privé, on ne peut plus les apercevoir que de loin..

– l’arbre aux échelles de François Méchain est toujours là, à revoir en 2009, 2010 et 2011

– le jardin de Méditation de Erik Borja et Simon Crouzet (en 2010), car la précédente image n’était pas terrible…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (18) dans le parc (suite)

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 14, arbre de Perrault Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain) , avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Je vous ai déjà montré les œuvres de Tadashi Kawamata et de Dominique Bailly, il reste à présenter une nouvelle installation de Dominique Perrault, dont je vous ai parlé pour une autre création dans la galerie du fenil.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 1, capella dans la clairière de Poirier

Je continue avec des œuvres que je vous ai déjà montrées ces deux dernières années…. D’abord avec Capella dans la clairière de Anne et Patrick Poirier. Je vous l’ai déjà présentée l’année dernière, voici de nouvelles photographies…Ces œuvres sont présentées dans ce dossier en ligne (je ne suis pas sûre de sa pérennité)…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 3, capella dans la clairière de Poirier, intérieur Notamment de l’intérieur, que je n’avais pas vu l’année dernière, avec un cerveau au milieu à la place de ce qui pourrait être le chœur de cette chapelle…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 4, capella dans la clairière de Poirier, intérieur Voici une autre vue… Et sur les murs, il y a des mots gravés sur les dalles à l’extérieur (passion, émotion, rêve, oubli, observation, etc.) comme à l’intérieur.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 5, oeil dans la clairière de Poirier Juste à côté se trouve L’œil de la mémoire

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 6, oeil dans la clairière de Poirier Oups, c’est mieux dans ce sens là?

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 6, oeil dans la glacière de Poirier Dans la glacière se trouve toujours L’œil de l’oubli, mais si vous comparez avec la photographie de l’année dernière, vous voyez qu’il a été envahi par les feuilles mortes.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 7, vallon des brumes Puisque nous sommes là, empruntons le vallon des brumes.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 8, colorès Tout en bas, les grandes poupées et les arbres enroulés de rouge de Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, continuent à vivre leur ville.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 9, près du cietière des chiens Retournons dans le parc… Près du cimetière des chiens de la princesse de Broglie, le dispositif dans la chapelle est en panne, il n’y a plus de vidéo avec le chien qui court dans La chasse volante, mais l’autre œuvre de Victoria Klotz, La tombe de Miss Pundgi, est toujours là.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 10, les échelles de Méchain L’arbre aux échelles de François Méchain n’a pas vraiment changé par rapport à 2010 et 2009. Il est aussi présenté dans ce dossier en ligne (je ne suis pas sûre de sa pérennité)… Il a créé en 2012 une nouvelle œuvre dans la grange aux abeilles.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 11, toit à terre de Gross Le Toi(t) à terre de Rainer Gross est aussi toujours là, comme en 2010 (je ne l’avais pas photographié en 2009, panne de batterie).

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 12, toit en perspective de Gross Son Toi(t) en perspective aussi, à revoir aussi dans les photographies de 2010 et de 2009. Voir aussi Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers en 2014.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 13, perspective du toit de Gross Cette année là, j’avais suivi une visite guidée du parc. La guide nous avait conseillé d’entrer à l’intérieur et de regarder la perspective… cette année, j’y ai glisse mon appareil photo, voici ce que donne cette vue…

Je n’ai toujours pas vu les lucioles d’Erik Samakh, il ne faisait pas nuit…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des œuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les œuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les œuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des œuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (15), dans le parc

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le parc, 1, l'arbre aux échelles de Méchain Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Aujourd’hui, je vous emmène dans le parc avec ses sculptures. Je vous montre à nouveau , l’arbre aux échelles de François Méchain, avec une photographie différente de l’année dernière.
Vous pouvez en voir ici de nouvelles photographies prises en 2011. Il a créé en 2012 une nouvelle œuvre dans la grange aux abeilles.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le parc, 2, toit à terre de Gross Je ne vous montre pas à nouveau le Toi(t) en perspective de Rainer Gross, mais cette année, je vous ai pris le Toi(t) à terre, que je n’avais pas pu prendre en 2009 (panne de batteries de l’APN).

Vous pouvez en voir ici de nouvelles photographies prises en 2011 et voir aussi Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers en 2014.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le parc, 3, toit à terre de Gross En voici une autre vue… Une grande spirale de bois, comme la première, mais ici au sol, alors que quand l’on rentre dans la première, on a une ouverture sur le monde et l’univers…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le parc, 4, méditation de Erik Borja et Simon Crouzet En revanche, j’ai fait une nouvelle photographie du jardin de Méditation de Erik Borja et Simon Crouzet, car la précédente image n’était pas terrible…

Pour la Gulliver’s forest de Nils-Udo, elle est difficile à photographier, une butte de terre qui évolue au fil des ans dans un bosquet… Je n’ai toujours pas vu les Lucioles et les Flûtes solaires de Erik Samakh à Chaumont (mais déjà vues ailleurs, à Melle, sur le lac de Vassivière), puisqu’elles ne fonctionnent que la nuit. Près du cimetière des chiens, les oeuvres de Victoria Klotz, La tombe de Miss Pundgi et La chasse volante, n’ont pas changé… Et pour ceux qui iraient encore à Chaumont cette année, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil au château d’eau.

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeante
    t
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

Chaumont (9) : Rainer Gross, Erik Samakh et Victoria Klotz

toi(t) en perspective, de Rainer Gross, vue lointaine Cette semaine, petit voyage à Chaumont, mais pas aux jardins, du côté des artistes dans le parc.

Depuis 2008, Rainer Gross présente deux sculptures en bois noirci dans le parc, « Toi(t) à terre », sous un cèdre (pas de photo) et « Toi(t) en perspective », ici, suspendue dans un arbre.

toi(t) en perspective, de Rainer Gross, vue rapprochée De plus près, vous voyez cette structure qui est amenée à disparaître avec le temps… Grâce à la médiatrice et à sa visite guidée, je suis entrée dans la structure pour voir le monde par cette sorte d’entonnoir. Mais mon APN n’a pas réussi à faire le point. Si vous allez voir le parc de Chaumont, n’hésitez pas à faire vous-même l’expérience. D’après le dossier de presse, Rainer Gross met en forme la précarité de l’homme face à son milieu naturel, le paradoxe de procéder à la fois de la nature et d’en être indépendant.

Vous pouvez en voir ici de nouvelles photographies prises en 2010 et en 2011 et Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers en 2014.

Les flûtes solaires d’Erik Samakh sont toujours en place dans des arbres, dans une disposition différente cette année. Il faut, pour les entendre, venir après la tombée de la nuit. J’étais partie avant, mais j’ai déjà entendu ces flûtes (et vu les lucioles) à de multiples reprises, je trouve que cela manque un peu d’originalité à la longue, même si chaque installation se veut une œuvre différente.

La chasse volante de Victoria Klotz Victoria Klotz a investi le cimetière des chiens de la princesse de Broglie. Elle a créé une sorte de chapelle funéraire à l’entrée du cimetière. Par la fenêtre, le visiteur peut voir une vidéo étrange, intitulée « La chasse volante », avec un chien de chasse sur un ciel étoilé (pris dans la nébuleuse d’Orion). Des sons sont aussi diffusés au niveau des tombes des chiens. Vous pouvez en voir ici de nouvelles photographies prises en 2011. Elle a aussi réalisé le cénotaphe de l’éléphant

Retrouvez mes visites à Chaumont en 2009…, les liens sont peut-être plus à jour sur la page consacrée à Chaumont