Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (26), Verschueren, Bonneval, Diaz

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Bob Verschueren, dans les mangeoires Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. La visite se terminera la semaine prochaine avec mon jardin préféré… Pour celles et ceux qui y sont allés, vous voyez duquel je n’ai pas parlé (ne trichez pas avec les liens ci-dessous, je ne les mettrai à jour avec tous les renvois qu’après le dernier article, dans une dizaine de jours donc). En attendant, je vous présente aujourd’hui quelques œuvres d’art, en commençant par Bob Verschueren, qui les a réalisé plusieurs installations avec des végétaux piochés dans le domaine… J’ai oublié de photographier l’arbre au milieu du bassin (pédiluve), mais vous pouvez le retrouver sur cette page du site du domaine de Chaumont (clic sur l’image du site de Chaumont pour l’agrandir), au fait, il a pour titre  » Réflexion « , deux troncs d’arbre mort qui se reflètent dans le bassin peu profond. De mon côté, je vous emmène dans la galerie du fenil d’abord avec deux oeuvres, la première avec ces branches qui ont pris place des les mangeoires… Peu vers l’avant et de plus en plus en avançant vers le fond de ce bâtiment agricole (je vous rappelle qu’il s’agissait d’une ferme modèle du 19e siècle, d’où la présence des rails pour permettre l’alimentation et le nettoyage des litières à partir de wagonnets).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Bob Verschueren, sous vitrine La seconde tout au fond, sous vitrine… Elles ont pour titre  » Le chemin et la contrainte  » et  » L’enjeu « . Je n’ai pas bien vu ce qui là dedans » invite à la méditation sur la passion destructrice des hommes « … (citation du dossier de Chaumont).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Bob Verschueren, trône Allez, on traverse la pièce pour aller dans la grange aux abeilles… J’aime mieux ce grand trône qui s’intitule  » Le règne végétal  » (voir les nouvelles photographies de 2011).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, photographies de Diaz À côté, dans l’asinerie, mais plus pour la beauté du lieu, les photographies d’arbres en hiver ( » Hivert « ) de Marie-Jésus Diaz. Pour les parisiens, certaines de ses œuvres doivent être présentées au musée d’art contemporain Mac/Val de Vitry-sur-Seine… où vit cette artiste espagnole.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, phyloplastie de Karine Bonneval Passons à Karine Bonneval… Elle a massacré (enfin, ça, c’est ma vision) plein de plantes en leur insérant des piercings avec des boutons cousus, des plumes, des perles, ou des collages dans les différentes pièces du château… Je n’ai pris qu’une seule photographie de ces  » Phylloplasties « , avec des œufs de caille (je pense) collés sur les feuilles…

Si ces plantes doivent aujourd’hui être remisées, vous devez toujours pouvoir voir disséminées dans les pièces les œuvres flippantes de Jannis Kounellis (je n’ai pas pris de photographies), il est artiste invité encore l’année prochaine et a semé ses cloches (137 au total, quand même…), ses couteaux et autres dans de nombreuses pièces…

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur –
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

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