Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (3), jardin de la terre gaste

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2010, le jardin 3, photo de Jardin Zen Il est déjà temps de quitter la chaise longue du troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss (le vannier, allez voir son joli site, que j’ai découvert grâce à son commentaire). Merci à Jardin zen pour cette photographie, nous sommes allées ensemble visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire le vendredi 11 juin 2010.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2010, le jardin 7, les bancs en noisetier tressé Allez, on reste avec des matériaux tressés, mais ici, pour des bancs en noisetier. Nous sommes dans le jardin n° 7 ou jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre Le Dantec, architecte, ingénieur et écrivain, et son fils Tangi Le Dantec, architecte diplômé d’État, avec l’aide de Julien Fleischl, constructeur, plasticien.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2010, le jardin 7, détail des bancs en noisetier tressé Si l’on prend place, nous pouvons écouter de la musique très douce et lire des textes poétiques. Un lieu bien calme, bien paisible… même si la pergola n’a pas encore été colonisée par les grimpantes.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2010, le jardin 7, la zone humide Devant la terrasse, un petit peu d’eau, des plantes de milieu humide à semi-humide, avec de nombreuses aromatiques et plusieurs espèces de sauges.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2010, le jardin 7, fenêtre sur un caddy Mais si l’on regarde par la fenêtre, le monde dit civilisé, hyper consummériste, vous explose à la figure avec ce caddy abandonné…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2010, le jardin 7, la cloison en rondins et un iris La cloison en rondins est maintenue à l’arrière par des fers à béton. Quelques iris bien en fleur, qui ne semblent pas avoir trop souffert des orages de la veille, mettent une touche lumineuse.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2010, le jardin 7, l'allée sèche et le caddy Aïe, sur l’allée à l’arrière, nous retrouvons le charriot de supermarché qui nous rappelle à la triste réalité du monde… Contraste avec le lieu paisible de l’autre côté de la cloison. Contraste aussi avec entre cette allée très sèche et le jardin et la zone humide de l’autre côté. Dernière information, la terre gaste, c’est une terre devenue stérile, waste land en anglais, dans les légendes dérivées du roi Arthur. Elle redevient fertile après la conquête du Graal, ici, quand l’homme aura compris qu’il doit profiter du temps présent et éviter de semer ses déchets partout dans la nature ?

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

10 réflexions sur « Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (3), jardin de la terre gaste »

  1. Bri59

    D’habitude, je zappe ce genre d’articles. Pas le temps de tout lire. Mais, aujourd’hui, je me suis posée, comme toi dans ce fauteuil. J’aime beaucoup ce style nature.

    Bizzzzz                Brigitte

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