Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (5), Anne et Patrick Poirier

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Anne et Patrick Poirier, le jardin 4bis Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Aujourd’hui, je vous montre les réalisations de Anne et Patrick Poirier, un jardin et des œuvres dans le parc et le château (jusqu’au 3 novembre 2010). Commençons par le jardin n° 4bis, intitulé Le Labyrinthe de la Mémoire. Il s’agit d’un labyrinthe délimité par de hautes perches colorées sur lesquelles poussent des pieds de vigne. Comme dans beaucoup de châteaux, il y aurait eu un labyrinthe végétal à Chaumont… Ces labyrinthes étaient beaucoup plus ornementaux que ceux des cathédrales et églises.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Anne et Patrick Poirier, l'oeil de l'oubli Plus loin, en descendant (ou comme nous, en remontant) du vallon des brumes, au fond de l’ancienne glacière du château, ils ont déposé un grand œil en marbre… cet œil de l’oubli répond à l’œil caché dans le jardin précédent (je n’ai pas pris de photo de détail du premier œil, mais vous pouvez en voir une chez Jardin zen). Anne et Patrick Poirier ont créé depuis des années ce type de fausses ruines, fausses découvertes, se basant sur un pseudo-passé crédible… Vous pouvez les retrouver sur l’encyclopédie audiovisuelle de l’art contemporain.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Anne et Patrick Poirier, la volière Dans les écuries et plus particulièrement dans l’ancien manège à poneys, ils ont installé une volière.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Anne et Patrick Poirier, l'église vue de loin Dans la partie du parc qui domine la Loire, le Lieu de rêve, allusion à l’église détruite par le comte de Broglie qui, pour jouir de la vue et de son château de son parc et de sa ferme modèle, a déplacé une partie du village, le cimetière et l’église.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Anne et Patrick Poirier, l'église vue de près De plus près et dans un autre sens de prise de vue, les gros blocs de granite, polis sur une face.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Anne et Patrick Poirier, la capella Dans le château se cachent plusieurs œuvres que je n’ai pas photographiées, une installation sonore dans la chapelle, une grande photographie intitulée Silenzio et une grande installation assez étrange au premier abord, 2235 After Christus. Mais dans une clairière, au milieu d’un bosquet, nous avons trouvé Capella dans la clairière, grands blocs de marbre blanc… Des œuvres variées donc, mais qui ne m’ont pas complètement convaincue (voir d’autres photographies en 2011).

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré de
    s simples, une alchimie du corps à l’âme ?
    , conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • les oeuvres de Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • les oeuvres de Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

12 réflexions sur « Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (5), Anne et Patrick Poirier »

  1. Emmanuelle

    J’ai quand même une préférence pour les jardins plus… végétaux, comme ceux que tu as montrés la dernière fois… Aujourd’hui trimballage et montage des échafaudages… on n’a pas eu froid !!!

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    1. Véronique D

      C’est vraiment très gentil! Je rentre juste à Poitiers, il faisait chaud à Paris, c’est bien pire à Poitiers, heureusement que j’avais laissé tout fermé chez moi, la température reste raisonnable à l’intérieur, mais els 5 minutes de boulevard étaient bien chaudes!

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