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Au fil du temps, l’entrée de la rue Victor-Hugo à Poitiers

Poitiers, place d'Armes, vers la rue Victor-Hugo, novembre 2010Je vous ai déjà un peu parlé de ce secteur de la place Leclerc, toujours désignée sous son ancien nom de place d’Armes, à Poitiers… Nous sommes à l’entrée de la rue Victor-Hugo, à l’opposée de l’hôtel de ville, aujourd’hui (enfin, je n’ai pas retrouvé de photographies plus récente, celle-ci date de deux ans, en novembre 2010, en plein chantier de cœur d’agglomération, cœur de pagaille…). Au fond, vous avez le cinéma Castille (qui accueille aussi à prix fort de location le TAP cinéma devenu TAP Castille, trois salles d’art et essai à côté du cinéma commercial), le crédit de l’Ouest qui a perdu sa coupole depuis longtemps, l’entrée de la rue Victor-Hugo avec la préfecture au fond, la verrue du printemps, où les travaux ne semblent pas avancer (le désamiantage a été réalisé, le promoteur semble avoir du mal à trouver des clients pour ses surfaces commerciales), et, hors photographie, sur la droite, l’ancien théâtre avec son grand miroir en verre églomisé de Pansart, qui a été l’objet d’une manifestation (250 à 300 personnes) hier contre sa privatisation et sa transformation en galerie marchande après la parodie de concertation la semaine précédente… J’ai un peu fouillé dans mes cartes postales anciennes pour vous montrer ce secteur au cours du dernier siècle, vous y verrez l’arrivée du Crédit de l’Ouest (avec une coupole aujourd’hui disparue), l’ancien théâtre puis celui qui lui a succédé e, 1954, les galeries qui ont été détruites par un violent incendie en 1961 (remplacées par le Printemps), ainsi que la station de tramway (n’en déplaise à l’un de mes lecteurs qui a laissé un commentaire il y a quelques mois, c’était bien un tramway sur rails et non un trolley-bus au début du 20e siècle)… Allez, on remonte le temps! Au passage, je ne regrette pas que les voitures aient été chassées de cette place… Voyez plutôt…

Après 1964…

Poitiers, place d'Armes, carte postale, vue aérienne après 1964

Vers 1960…

Poitiers, place d'Armes, carte postale ancienne, vers 1960

Après la construction du Crédit de l’Ouest

Poitiers, place d'Armes, carte postale ancienne, milieu du 20e siècle, Crédit de l'Ouest construit

Une vue un peu plus large…

Poitiers, place d'Armes, carte postale ancienne, vers 1950

Avant la construction du crédit de l’ouest…

Poitiers, place d'Armes, carte postale ancienne, début du 20e siècle

Une vue un peu plus large…

Poitiers, place d'Armes, carte postale ancienne, début du 20e siècle

… et la station de tramway devant les nouvelles galeries parisiennes…

Poitiers, place d'Armes, carte postale ancienne, vers 120, station de tramway

 

PS: Grégory m’a fait parvenir deux clichés plus anciens. Les deux premiers sont extraits du catalogue Un Louvre pour Poitiers (catalogue d’exposition du Musée Sainte-Croix, 2011, par Anne Benéteau-Péan et Grégory Vouhé) et ont été  prises en 1864 (avant le percement de la rue Victor-Hugo) et 1884. La chapelle des Augustins est encore en place sur ces deux vues.

La place d'armes de Poitiers en 1864 et 1884, extrait du catalogue Un Louvre pour Poitiers

La vue de la carte double a été prise vers 1910, et est tirée de l’article de Grégory Vouhé, la place d’armes rénovée, paru dans l’actualité Poitou-Charentes, n° 95 (janvier 2012), p. 46-47.La place d'Armes de Poitiers vers 1910, extrait de l'actualité Poitou-Charentes

Derniers jours à Ruffey-sur-Seille (Jura)

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe Je vous ai parlé l’autre jour de trois expositions autour du fil que vous pouvez encore voir dans les prochains jours, faites vite si vous êtes dans le Jura ou à proximité… Je les ai découvertes grâce à l’accueil exceptionnel de Marlie (et de François!). Je reviendrai très vite vous montrer d’autres photographies de l’exposition La lettre et l’image du Moyen Âge à nos jours jusqu’au 19 août 2012 tous les jours de 15h à 19h dans l’ancienne école de Gigny-sur-Suran. Il vous reste encore ce week-end (jusqu’au dimanche 12 août 2012 inclus) pour voir celle de Saint-Laurent-en-Grandvaux.

Je vous parle aujourd’hui de celle qui est organisée au

prieuré Saint-Christophe à Ruffey-sur-Seille jusqu’au 15 août 2012,

tous les jours de 15h à 19h… A ne pas manquer si vous êtes dans le Jura… Ensuite, elles iront en Dordogne, toutes les informations sur leur itinérance chez Marlie.

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe, 2, deux vues Mireille et Jean-Paul vous accueilleront avec joie dans le prieuré qu’ils restaurent depuis des années (peut-être pas avec les gourmandises comme lors de la rencontre de brodeuses du 28 juillet 2012). Les deux séries de bannières brodées, soit 26 (le double de celles que j’ai vues à Bouchemaine) sont joliment présentées…

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe, 3, deux vues

400 brodeuses de toute la France, de Suisse et au-delà ont participé à ce gigantesque projet initié par Marlie (plus d’informations chez elle)… Vous pouvez toujours acheter le livre expliquant le projet et présentant les grilles (toutes les informations pour l’acheter sont ici)… enfin, celles des premières bannières présentées ici…

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe, 4, la bannière … car depuis, le projet se poursuit, et des grilles spécifiques ont été créées pour le prieuré Saint-Christophe en particulier (ainsi que pour l’oriflamme, qui est actuellement exposé à Gigny-sur-Suran)… Saurez-vous reconnaître la charrette que j’ai brodée ici? Elle a été inspirée de la tapisserie de Bayeux et se trouve dans le livre…

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe, 5, la chapelle Les grilles originales ont été créées à partir du chevet de la chapelle du prieuré et des splendides motifs peints qui ont été redécouverts il y a quelques années… Vous voyez le soleil et la lune? C’est un thème qui était déjà représenté dans l’art roman, à voir par exemple sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers…

Bannières brodées pour ClunyBannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny

 

– avec les grilles parues dans le livre Les bannières de Cluny etc. (toutes les informations pour l’acheter sont ici)

– avec les grilles réalisées pour des projets supplémentaires

Mon voyage à Nantes (10), en ville au début du parcours…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 01, les arbres flottants Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous partons sur le début du fil rose…En sortant du car de Poitiers le vendredi midi, je n’avais pas repéré cette œuvre : je n’avais pas encore le parcours et il pleuvait… Je l’ai donc vue le lendemain, au retour de Saint-Nazaire… et encore sous la pluie!

Nantes 2012, début du circuit en ville, 02, les arbres flottants Puis reprise en photo depuis la berge le long du lieu unique le dimanche, cette fois par temps sec! Fabrice Hyber a installé à l’entrée du canal Saint-Félix son île flottante, constituée de plusieurs bateaux envahis par la végétation…Voir d’autres photographies et commentaires par ce lien direct chez Mamazerty… [PS du 20 août 2012: cette œuvre a été victime d’un acte de vandalisme et a coulé…].

Vu le mauvais temps les deux soirs, je n’ai pas vu le revu de nuit Nymphéa de Ange Leccia. En 2007, j’avais fait le voyage en batobus sur l’Erdre, sous le boulevard, où se trouvait aussi Ondulation, œuvre en son et lumière de Thomas MacIntosh, avec la collaboration de Emmanuel Madan et Mikko Hynnimen.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 03, au lieu Unique Revenons en 2012 avec un tour au Lieu Unique, où une vaste salle de jeux, Playgrounds, a pris place. Une série d’architectes ont revisité des jeux traditionnels ou non, et vous pourrez faire une partie de mini golf avec des escarpins en guise de club ou jouer au volant entre des barres d’échafaudage (entre autres animations).

Nantes 2012, début du circuit en ville, 04, façade de la chapelle de l'Immaculée On poursuit le trajet par le jardin des plantes (voir la partie végétale et la partie installations) – ce n’est pas l’ordre du trajet, mais je l’ai choisi ainsi – avant de rejoindre la chapelle de l’Immaculée où la Cène de Gaston Chaissac a pris place sur l’autel (voir pour cet artiste des liens proposés par Dalinele dans cet article ou ce reportage d’Arte TV) et plusieurs œuvres de Toni Grand sont réparties dans la chapelle.

Dans la chapelle de l’Oratoire, qui dépend du musée des Beaux-Arts actuellement fermé pour travaux (entrée payante mais symbolique) se trouvent des œuvres de Yan Pei-Ming. Il y avait du monde, du coup, je n’ai pas pris de photographies à l’intérieur, mais vous pouvez voir celles de Mamazerty par ce lien direct. C’est un artiste avec lequel j’ai du mal à accrocher, même chose pour ce qui est présenté cet été à l’école d’art de Châtellerault…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 05, château vu de l'extérieur Je ne suis pas retournée au château des Ducs de Bretagne… même si le samedi soir devait être lancé le nouveau film sur l’histoire de Nantes.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 06, dans la cour du château Il faut y consacrer plusieurs heures, et je préférais profiter des œuvres temporaires plutôt que de revoir le château et son musée d’histoire de la ville de Nantes. J’ai juste traversé la cour…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 07, façade de la cathédrale Je ne vous montre pas maintenant le tombeau dans la cathédrale, je lui consacrerai un article dans mes séries « patrimoine » dans les prochaines semaines…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 15, en haut de la tour Bretagne, le nid Direction la Tour Bretagne, une petite queue (il paraît qu’elle peut être très longue mais je n’ai guère attendu…) et hop, montée en ascenseur ultra-rapide au 32e étage… Là, le nid de Jean Jullien (site de l’artiste avec une vidéo du « nid ») fait le tour de la grande cage d’ascenseur, avec un bar au milieu du corps du grand oiseau blanc…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 16, en haut de la tour Bretagne, deux vues Un peu de courage pour sortir dans le grand air frisquet sur la terrasse qui fait le tour de la tour, avec des vues imprenables sur la ville…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 17, en haut de la tour Bretagne, deux vues … ou encore celles-ci (prises à travers les mailles des grilles anti-suicide)…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 08, sous la coupole des Galeries Lafayette La vitrine des Galeries Lafayette devait être refaite le lundi suivant, mais sous la coupole se trouve Suspens de Nantes, de Cécile Bart, sous l’œil indifférent des nombreuses personnes qui venaient profiter des soldes tout en s’abritant des averses incessantes de ce samedi après-midi. Elle a tendu au-dessus des escalators de grands cadres avec des tissus très colorés.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 09, maison suspendue place Bouffay On continue, pas dans l’ordre du parcours, par la place Bouffay… pour Monte-meubles, l’ultime déménagement de Leandro Erlich. [PS: j’ai vu une autre œuvre de cet artiste à Phantasia au Tri postal à Lille]

Nantes 2012, début du circuit en ville, 10, maison suspendue place Bouffay Au bout du bras d’un monte-meubles de déménageur est suspendue une maison en cours de démolition, les meubles sont sur la plateforme à mi hauteur… clin d’œil à la ville en perpétuel mouvement, déménagements, démolitions, reconstructions…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 11, maison suspendue place Bouffay … juste en face d’un vaste chantier, le Carré Feydeau protégé par ses barrières, que l’on voit ici à l’arrière plan. Vous pouvez aussi voir d’autres images et commentaires par ce lien direct chez Mamazerty. A proximité, vous pouvez aussi voir deux des trois plates-formes.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 12, passage Sainte-Croix Dans le passage Sainte-Croix se trouvent plusieurs installations… Une exposition de portraits de bourgeois nantais réalisés au début du 19e siècle par le peintre Jean-François Sablet, et dans la cour couverte, Le sorcier de Herbert Ward.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 13, jardin du passage Sainte-Croix Ma chambre d’hôtel donnait sur le jardin installé à l’extérieur. Mamazerty a montré plein de photographies, elle a eu un vrai coup de cœur pour ce jardin! A voir par ce lien direct.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 14, sur l'île Feydeau J’arrive maintenant sur l’île Feydeau, rue Kervégan. Dans un immeuble du 18e siècle en cours de restauration, il faut se faufile rentre les échafaudages, pousser la porte dans le noir pour entrer dans le Temple du goût / Bâtisse karstique par l’atelier polyhèdre. Ils ont créé des objets décalés, de grands verres, un lustre au-dessus d’un bar, un service de table géant noir, etc., dans lesquels il est possible de manger sur réservation à certaines dates.

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Poitiers, le portail des Augustins

Le portail de l'ancien couvent des Augustins à Poitiers Le couvent des Augustins se trouvait à l’emplacement actuel du magasin des Augustins puis du printemps (fermé depuis), place de l’hôtel-de-ville. Le couvent a été détruit en 1901 et quelques éléments, dont le portail, furent déplacés rue Victor-Hugo (au n° 9), devant ce qui est devenu le musée Rupert de Chièvres (fermé pour rénovation après infestation des bois par des petites bêtes). Je vous avais montré une première fois cet ensemble en janvier 2010, avec des photographies de 2009, avant nettoyage du portail…

Poitiers, portail des Augustins, 1, après restauration J’ai refait des photographies il y a quelques mois, le portail est passé de noir à jaune (en fait, le calcaire doit être assez blanc, mais il a reçu une finition jaunâtre, je ne sais pas pourquoi… Des travaux de restauration y sont en cours, la photographie date de l’année dernière… Ce portail est daté des années 1670 et généralement attribué au sculpteur poitevin Jean Girouard père (voir en commentaire… je n’ai pas le temps de vérifier ce qui y est dit).

Poitiers, portail des Augustins, 4 détails des guirlandes de fruits et de feuilles Je n’aime pas trop ce style avec les colonnes cannelées surchargées de guirlandes de fruits et de feuilles de laurier notamment…

Poitiers, portail des Augustins, 2, détail des chapiteaux et de l'entablement … les chapiteaux corinthiens, le décor trop chargé à mon goût de l’entablement. Dans ce style, je préfère de beaucoup la frise d’angelots   du portail de Saint-Jean-de-Montierneuf, daté de 1643/1644, soit une bonne génération plus tôt.

Poitiers, portail des Augustins, 3, assemblage du décor de l'entablement Mais je vous montre quand même les détails de cette frise, angelots, animaux monstrueux et oiseaux se mêlent dans un décor de rinceaux…

Poitiers, portail des Augustins, 5, la porte Les vantaux de la porte très décorée sont a priori en chêne, mais je n’ai pas vérifié s’il y avait eu un contrôle de l’essence et une nouvelle datation pendant la restauration.

Poitiers, portail des Augustins, 6, détail de deux panneaux sculptés de la porte

Voici le détail de deux panneaux de bois sculptés, encadrés de moulures qui portent le même décor de feuilles…
le monument reliquaire de Sainte-Victoire-Maroze à Poitiers Dans la cour (photographies de 2009) a été reconstruit le monument reliquaire de Sainte-Victoire-Maroze, provenant de l’ ancienne caserne Sainte-Catherine, un temps déposé dans la cour de la Caserne Rivaud, réédifié dans le jardin du musée de Chièvres en 1932.

le monument reliquaire de Sainte-Victoire-Maroze à Poitiers, détail de la tête d'angelot Regardez cette tête d’angelot joufflu et je trouve un peu triste…

Poitiers, l'hôtel Rupert de Chièvres, actuellement musée Au fond de la cour se trouve l’hôtel particulier de Rupert de Chièvres, léguée à la société des Antiquaires de l’Ouest en 1886. Le musée, aujourd’hui géré par la ville, est en cours de réorganisation.

L’hôpital de Niort

L'hôpital de Niort, 1, entrée rue de Saint-Jean-d'Angély L’entrée rue de Saint-Jean-d’Angély de l’hôpital de Niort n’est pas l’entrée principale actuelle…

L'hôpital de Niort, 2, le relief sculpté On peut cependant y voir un relief sculpté dont je vous parlerai dans un prochain article (je cherche désespérément le nom du sculpteur, sans réussir à le trouver). [PS du 13 décembre 2011 : Merci à Daniel C. pour sa piste, après vérification, l’auteur de ce relief est René Letourneur (Paris, 1898 – Paris, 1990), grand prix de Rome en 1926, œuvre de 1935, reprise en 1954, j’y reviendrai, à lire désormais cet article sur le relief de l’hôpital de Niort].

L'hôpital de Niort, 3, le cloître Si l’on entre et que l’on se retourne, on voit que se côtoient des bâtiments du 17e au 20e siècles… De la fondation en 1665, il reste notamment le cloître que l’on voit ici. Le bâtiment à droite de cette image date plutôt du 19e siècle.

Niort, le sanatorium de l'hôpital sur une carte postale ancienne
Entre 1930 et 1940, à la demande de l’administrateur et chirurgien de cet hôpital, Georges Renon (1875-1942, son buste est toujours visible à l’hôpital ou dans cet article), André Laborie (1899-1979) entreprend de construire un hôpital neuf, correspondant aux idéaux de l’époque.

Comme à Poitiers, un sanatorium avait été construit (il a été démoli il y a quelques années pour laisser la place à un parking) dès la première tranche de travaux en 1930. Les bâtiments sont organisés en pavillons permettant de séparer les femmes, les hommes, les enfants, la chirurgie, les vieillards, etc. Sur cette carte postale ancienne, on voit l’hospice (la partie pour les vieillards), le sanatorium et le pavillon des femmes.

L'hôpital de Niort, 5, le pavillon Trousseau Le pavillon des enfants ou pavillon Trousseau, en bien piètre état, que l’on voit ici, a été inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 2003… Je me demande quel est le sort qui l’attend… il figure sur plusieurs sites d’investisseurs pour y construire des logements… Il a été construit lors de la dernière tranche de travaux en 1935-1938 avec la maternité et les consultations externes.

Niort, le service de chirurgie de l'hôpital sur une carte postale ancienne De la cour, si l’on se tourne vers l’entrée, on trouve l’ancien bâtiment de chirurgie… d’abord sur une carte postale ancienne.

L'hôpital de Niort, 4, la succession des batiments et le pavillon de chirurgie Et puis tel qu’on peut le voir aujourd’hui sur les deux vues du bas, les autres montrant le cloître et le bâtiment entre les deux.

Niort, la chapelle de l'hôpital sur une carte postale ancienne La chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur a été construite en style néogothique en 1874.

L'hôpital de Niort, 6, la chapelle Elle n’a guère changé… Sur le pignon se trouve une statue du Sacré-Coeur.

L'hôpital de Niort, 7, la grotte de Lourdes Derrière elle se trouve une imitation grotte de Lourdes avec de nombreux ex-votos…un peu de croyances ou de superstitions ne peuvent sans doute pas faire de mal avant d’entrer dans l’hôpital…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (18) dans le parc (suite)

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 14, arbre de Perrault Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain) , avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Je vous ai déjà montré les œuvres de Tadashi Kawamata et de Dominique Bailly, il reste à présenter une nouvelle installation de Dominique Perrault, dont je vous ai parlé pour une autre création dans la galerie du fenil.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 1, capella dans la clairière de Poirier

Je continue avec des œuvres que je vous ai déjà montrées ces deux dernières années…. D’abord avec Capella dans la clairière de Anne et Patrick Poirier. Je vous l’ai déjà présentée l’année dernière, voici de nouvelles photographies…Ces œuvres sont présentées dans ce dossier en ligne (je ne suis pas sûre de sa pérennité)…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 3, capella dans la clairière de Poirier, intérieur Notamment de l’intérieur, que je n’avais pas vu l’année dernière, avec un cerveau au milieu à la place de ce qui pourrait être le chœur de cette chapelle…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 4, capella dans la clairière de Poirier, intérieur Voici une autre vue… Et sur les murs, il y a des mots gravés sur les dalles à l’extérieur (passion, émotion, rêve, oubli, observation, etc.) comme à l’intérieur.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 5, oeil dans la clairière de Poirier Juste à côté se trouve L’œil de la mémoire

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 6, oeil dans la clairière de Poirier Oups, c’est mieux dans ce sens là?

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 6, oeil dans la glacière de Poirier Dans la glacière se trouve toujours L’œil de l’oubli, mais si vous comparez avec la photographie de l’année dernière, vous voyez qu’il a été envahi par les feuilles mortes.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 7, vallon des brumes Puisque nous sommes là, empruntons le vallon des brumes.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 8, colorès Tout en bas, les grandes poupées et les arbres enroulés de rouge de Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, continuent à vivre leur ville.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 9, près du cietière des chiens Retournons dans le parc… Près du cimetière des chiens de la princesse de Broglie, le dispositif dans la chapelle est en panne, il n’y a plus de vidéo avec le chien qui court dans La chasse volante, mais l’autre œuvre de Victoria Klotz, La tombe de Miss Pundgi, est toujours là.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 10, les échelles de Méchain L’arbre aux échelles de François Méchain n’a pas vraiment changé par rapport à 2010 et 2009. Il est aussi présenté dans ce dossier en ligne (je ne suis pas sûre de sa pérennité)… Il a créé en 2012 une nouvelle œuvre dans la grange aux abeilles.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 11, toit à terre de Gross Le Toi(t) à terre de Rainer Gross est aussi toujours là, comme en 2010 (je ne l’avais pas photographié en 2009, panne de batterie).

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 12, toit en perspective de Gross Son Toi(t) en perspective aussi, à revoir aussi dans les photographies de 2010 et de 2009. Voir aussi Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers en 2014.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 13, perspective du toit de Gross Cette année là, j’avais suivi une visite guidée du parc. La guide nous avait conseillé d’entrer à l’intérieur et de regarder la perspective… cette année, j’y ai glisse mon appareil photo, voici ce que donne cette vue…

Je n’ai toujours pas vu les lucioles d’Erik Samakh, il ne faisait pas nuit…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des œuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les œuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les œuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des œuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Semaine hongroise (4) : saint Martin… à Ligugé!

Ligugé, 1, saint Martin sur le trumeau du portail de l'église (19e siècle) Aujourd’hui, je vous présente un sujet un peu « tordu » pour la semaine hongroise… C’est pour cela que je suis allée dimanche à Ligugé. Vous le voyez ici sur le trumeau (la partie verticale qui sépare le portail en deux)… en fondateur de l’abbaye de Ligugé. Il s’agit d’une statue du 19e siècle, créée par le père Jean Gourbeillon (1814-1895), parfois appelé Jehan de Solesmes.

Ligugé, 2, la plaque de l'itinéraire culturel et son symbole Bon, je vous explique mon choix… Martin est né en 316 ou en 317 à Sabaria (ou Savaria) en Pannonie, aujourd’hui Szombathely dans l’actuelle Hongrie (et non dans l’ex-Yougoslavie, comme il est indiqué dans la plaquette à disposition des visiteurs dans l’église de Ligugé). Szombathely est aujourd’hui une ville de près de 80.000 habitants (chiffres de 2007), la 20e de Hongrie par sa population. Vous imaginez bien que je n’ai pas de photographie de son lieu de naissance (mais il y en a sur le site officiel de la ville, en anglais, en allemand ou en hongrois), je vais rapidement vous retracer son itinéraire, qui vous ai développé sur le site officiel de l’itinéraire culturel européen consacré à Saint-Martin (et dont vous voyez le logo ici sur la plaque de la chapelle du catéchumène et dans l’angle gauche, au sol, la marque de l’itinéraire) ou dans la Vie de Martin de Sulpice-Sévère, écrite peu après la mort de Martin. Revenons à lui. Fils d’un soldat romain, il passe son enfance à Pavie, en Italie. Il s’engage dans la cavalerie à l’âge de 15 ans. En 337, alors qu’il est en garnison à Amiens, il partage la moitié de son manteau avec un pauvre (c’est l’un des représentations les plus fréquentes de Martin): c’est alors qu’il est frappé par la foi, se convertit au christianisme et quitte l’armée en 356. Il est alors arrivé, toujours avec sa légion, à Worms, en Allemagne. Il se met alors au service de Hilaire, premier évêque de Poitiers. Il lui confie la fonction d’exorciste. Son périple (à lire en détail sur le site de l’itinéraire culturel européen) le renvoie en Panonie, à Milan, sur une île de Ligurie avant qu’il ne revienne à Poitiers, où Hilaire est revenu d’exil (360). Vous voyez le nombre de kilomètres parcourus à cheval et à pied en quelques années! Martin s’installe alors en ermite à Ligugé (ouf, nous y sommes!), dans une villa romaine en ruine mais il est très vite rejoint par des disciples et il fonde là le premier monastère d’Occident. Il est peu après appelé par les tourangeaux qui l’élisent évêque de Tours (le 4 Juillet 371 disent certains textes, les historiens préfèrent l’estimer entre 570 et 572). Il fonde tout près de la ville le monastère de Marmoutier et les premières églises rurales de la Gaule romaine. Il meurt 8 novembre 397 à Candes-Saint-Martin et est enterré le 11 novembre à Tours (après une bagarre autour de sa dépouille pour son lieu d’inhumation), hors les murs romains, dans un lieu… où une basilique est ensuite construite sur son tombeau.

Ligugé, 3, les ruines de l'ancienne église À Ligugé, vous avez plusieurs choses à voir, très proches les unes des autres. D’abord, les vestiges les plus anciens, à l’état de ruine dans la pelouse à l’avant de l’actuelle église (je reviendrai une autre fois sur cet édifice). Ensuite, la crypte, pas prise en photographie, qui est le seul élément qui a survécu aux destructions des guerres de religion. On y voit aussi des restes de la villa romaine où Martin s’est installé. Plutôt que de vous assommer avec ces ruines, je propose que ceux qui sont intéressés aillent directement lire sur la plateforme de Persée l’article de Carol Heitz sur les fouilles du père Camille de la croix (fouilles et datation de l’ancienne abbatiale Saint-Martin de Ligugé, paru en 1992 dans les Comptes-rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 136e année, n° 4, p. 857-868).

Ligugé, 4, l'église et l'abbaye Puis vous avez l’église et l’abbaye… L’église a eu une histoire mouvementée dont je vous parlerai une autre fois, cet article est déjà long… Sachez juste qu’elle a été reconstruite à partir de 1479 dans un chantier qui se traîne en longueur jusqu’au 16e siècle. Elle avait été incendiée en 1359, pendant la guerre de Cent Ans, d’abord par les paysans qui ne voulaient pas qu’elle tombe aux mains des Anglais (juste après la bataille de Poitiers, en 1356 et en fait la bataille eut lieu à Nouaillé-Maupertuis, où le roi de France Jean II le Bon est fait prisonnier, puis l’incendie de nombreux édifices en 1358-1359), puis par les Anglais qui sont quand même passés par là… N’hésitez pas à aller à la boutique de l’abbaye, vous y trouverez de beaux émaux, de nombreux enregistrements (le père abbé est un grand musicologue) ou même venez y passer quelques nuits… l’abbaye accueille chaque année 12000 personnes dans son hôtellerie (plus d’informations sur le site de l’abbaye).

Ligugé, 5, la chapelle du catéchumène Et enfin la chapelle du catéchumène, qui a été érigée un peu à l’écart de l’église. Cette chapelle date du 13e siècle et a été fortement (et radicalement) restaurée au 19e siècle.

Ligugé, 6, l'intérieur de la chapelle du catéchumène La légende (rapportée par Sulpice-Sévère, mais un texte hagiographique – vie d’un saint, est toujours suspect et illustrée par ce vitrail contemporain en dalle de verre) veut qu’un catéchumène (un homme adulte à cette époque, qui vient apprendre les textes saints avant de recevoir le baptême) était venu se joindre aux novices autour de Martin. Mais un jour, il est pris de fièvre et mourut avant même d’avoir pu être baptisé (attention, en principe, au 4e siècle, il n’y a que l’évêque qui baptise… ou quelques rares personnes – dont Martin – à qui l’évêque a délégué la fonction, je ne pense pas que ce que l’on a appelé des siècles plus tard le baptême d’urgence, qui pouvait être donné par exemple par une sage-femme à un nourrisson mourant à la naissance, existait). Lorsque Martin revient, il s’enferme avec le cadavre et, à force de prières, il le ressuscite. De part et d’autre de l’autel, vous voyez les ex-votos, en remerciement de miracles ou intercessions de Martin depuis le 19e siècle. La légende veut que le catéchumène soit mort d’une piqûre de vipère.

Ligugé, 7, le linteau de la chapelle du catéchumène Sur le tympan du 19e siècle de la chapelle, vous avez en haut le Christ bénissant et en-dessous, Martin et ses disciples accueillant de nouveaux arrivants.

http://vdujardin.com/blog/wp-content/uploads/2011/03/60890631_p2.jpgComme je vous l’avais annoncé, cette semaine sera hongroise, organisé du 7 au 13 mars 2011 chez par Schlabaya (qui organise aussi le défi du 1 % rentrée littéraire 2010) et Cryssilda (qui a créé le logo) : il s’agira de présenter des lectures, des recettes, des voyages en Hongrie…Je vais essayer de programmer un article chaque jour vers midi…

Mes articles de la semaine hongroise :
– une lecture : Le Faon de Magda Szabó ;
– une découverte de blog : Falby de là bas et son p’tit bonheur
– un vin : le tokay ou tokaji aszù
– une découverte patrimoniale : saint Martin (né en Hongrie et fondateur de Ligugé)

– une broderie : un berlingot sur une grille hongroise

– des timbres hongrois

– des découvertes : le stylo à billes, les allumettes et la vitamine C.