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Tours, rue Paul-Louis-Courier, Jeanne d’Arc et hôtels

Tours, rue Paul Louis Courier, 01, hôtel particulier avec la plaque de Jeanne-d'Arc Lorsque je vous avais parlé de la plaque commémorative avec le médaillon en bronze (1929) de Georges Henri Prud’homme rue de la cathédrale à Poitiers, je vous avais signalé qu’il en existait des dizaines similaires en France… J’ai photographié celle de Tours lors d’une journée dans cette ville en novembre 2011 (oui, j’ai du retard pour vous montrer es photographies…). Elle se situe rue Paul-Louis-Courier, une rue étroite qui manque de recul…

Tours, rue Paul Louis Courier, 02, plaque de Jeanne d'Arc avec médaillon de Prud'homme Le médaillon, signé  » G. Prud’homme  » (le même qui a réalisé les trois médaillons du monument aux pionniers de la Côte-d’Ivoire rue de la Noue à La Rochelle, sur l’hôtel de ville, toujours à La Rochelle, il a aussi réalisé le médaillon représentant Léonce Vieljeux), est le même que sur toutes les plaques de marbres apposées en 1929. Le texte est adapté à Tours:  » Jeanne d’Arc / reçut en 1429 l’hospitalité Chez Jean Dupuy / conseille de ma reine de Sicile / Yolande d’Arangon, duchesse d’Anjou et de Touraine. / Cet hôtel fut bâti au début du XVIIème siècle / par Charles Robin et Marie Quantin / sur l’emplacement de la maison de Jean Dupuy / Cinquième centenaire « .

Tours, rue Paul Louis Courier, 03, fenêtres de l'hôtel particulier Le manque de recul ne permet pas de photographier facilement la façade, qui recèle un bel ensemble de visages sculptés sur les fenêtres…

Tours, rue Paul Louis Courier, 04, visages sur l'hôtel particulier Les voici de plus près…

Tours, rue Paul Louis Courier, 05, hôtel particulier des Giusti, du début de 16e siècle L’hôtel voisin (à gauche quand on regarde la façade) a aussi de beaux restes… D’après la plaque apposée signalant qu’il s’agit d’un monument historique, il a été construit dans la première du 16e siècle pour les sculpteurs d’origine florentine, les Giusti ou Juste, qui ont réalisé le tombeau de Louis XII dans la basilique de Saint-Denis et la vasque des fonds baptismaux dans la cathédrale Saint-Gatien de Tours. Les rinceaux du linteau de la porte doit rappeler à mes fidèles lecteurs ceux que je vous ai montrés pour la même période à Poitiers sur l’hôtel Geoffroy d’Estissac (vers 1520)et sur l’hôtel Berthelot (1529). Les deux visages portent le linteau de la fenêtre ) l’étage.

Plein de visages sur une façade rue Victor Hugo à Poitiers

Poitiers, 3 rue Victor Hugo, 1, façade rue Victor Hugo

Cela fait une éternité que je n’ai pas publié d’articles dans les deux communautés d’Amaryllis, gargouilles, cariatides etc. et têtes et visages sculptés… J’avais pourtant pris ces photographies mi juin 2011 en pensant à cette communauté… Bon, heureusement, les barrières ne sont plus là… mais la façade n’a toujours pas été restaurée, je ne sais pas si elle le sera et si elle est incluse dans le projet des façades du cœur d’agglomération de Poitiers. Elle aurait grand besoin d’un nettoyage et d’une reprise des parties sculptées (en espérant qu’ils choisissent un sculpteur meilleur que pour la banque qui a pris la place de l’ancien cercle littéraire). Nous sommes au 3 de la rue Victor-Hugo, l’ancienne rue impériale percée dans les années 1860 dans le cadre de la construction de la préfecture puis de l’hôtel de ville à la fin de la décennie. Cette maison a été construite, d’après la plaque apposée dessus (je n’ai pas vérifié…) à partir de 1869.

Poitiers, 3 rue Victor Hugo, 2, angle de la rue Théophraste Renaudot Elle se trouve à l’angle de la rue Théophraste Renaudot, qui a enfin retrouvé son vrai nom sur google, et a une forme curieuse pour respecter l’hôtel d’Yversay dont le portail (bien endommagé, à voir ici) se trouve juste après dans la rue Renaudot et l’hôtel en fond de parcelle.

Poitiers, 3 rue Victor Hugo, 3, partie supérieure de la travée centrale La maison à deux étages comporte cinq travées (pour ce mot et les suivants, voir des schémas ici), avec une mise en valeur de la travée centrale, où la répartition des étages et niveaux ne suit pas celle des travées latérales. Le dernier niveau comporte en effet deux fenêtres, celle du haut étant partiellement incluse dans une lucarne. Au-dessus de cette dernière fenêtre, un ange, qui émerge d’une guirlande de feuilles et de fruits.

Poitiers, 3 rue Victor Hugo, 4, partie médiane et porte de la travée centrale La porte a un linteau linteau orné d’un masque dans le même style que ses voisins du rez-de-chaussée. Elle est surmontée par une grande fenêtre dont l’appui est un peu plus bas que le bandeau qui sépare le rez-de-chaussée du premier étage sur les travées latérales. La clef du linteau de cette fenêtre porte le chiffre (oui, je sais, ce sont des lettres… mais chiffre en termes héraldiques) PB, je n’ai pas eu le temps d’aller chercher de quelle famille il s’agit.

Poitiers, 3 rue Victor Hugo, 6, détail des linteaux des deux travées gauches

Les linteaux portent des têtes humaines avec des styles différents adoptés au rez-de-chaussée (photos du bas), au premier étage (photographies du milieu) et au deuxième étage (photographies du haut). Ces styles se retrouvent aussi sur les deux travées à droite.

Poitiers, 3 rue Victor Hugo, 7, travées droites de la façade Passons maintenant aux travées à droite, avec ici une vue du deuxième étage.

Poitiers, 3 rue Victor Hugo, 8, détail des linteaux des travées droites

Et voici le détail des linteaux des fenêtres des deux travées de droite, dans le même ordre qu’on peut les voir sur la façade.

Poitiers, le portail des Augustins

Le portail de l'ancien couvent des Augustins à Poitiers Le couvent des Augustins se trouvait à l’emplacement actuel du magasin des Augustins puis du printemps (fermé depuis), place de l’hôtel-de-ville. Le couvent a été détruit en 1901 et quelques éléments, dont le portail, furent déplacés rue Victor-Hugo (au n° 9), devant ce qui est devenu le musée Rupert de Chièvres (fermé pour rénovation après infestation des bois par des petites bêtes). Je vous avais montré une première fois cet ensemble en janvier 2010, avec des photographies de 2009, avant nettoyage du portail…

Poitiers, portail des Augustins, 1, après restauration J’ai refait des photographies il y a quelques mois, le portail est passé de noir à jaune (en fait, le calcaire doit être assez blanc, mais il a reçu une finition jaunâtre, je ne sais pas pourquoi… Des travaux de restauration y sont en cours, la photographie date de l’année dernière… Ce portail est daté des années 1670 et généralement attribué au sculpteur poitevin Jean Girouard père (voir en commentaire… je n’ai pas le temps de vérifier ce qui y est dit).

Poitiers, portail des Augustins, 4 détails des guirlandes de fruits et de feuilles Je n’aime pas trop ce style avec les colonnes cannelées surchargées de guirlandes de fruits et de feuilles de laurier notamment…

Poitiers, portail des Augustins, 2, détail des chapiteaux et de l'entablement … les chapiteaux corinthiens, le décor trop chargé à mon goût de l’entablement. Dans ce style, je préfère de beaucoup la frise d’angelots   du portail de Saint-Jean-de-Montierneuf, daté de 1643/1644, soit une bonne génération plus tôt.

Poitiers, portail des Augustins, 3, assemblage du décor de l'entablement Mais je vous montre quand même les détails de cette frise, angelots, animaux monstrueux et oiseaux se mêlent dans un décor de rinceaux…

Poitiers, portail des Augustins, 5, la porte Les vantaux de la porte très décorée sont a priori en chêne, mais je n’ai pas vérifié s’il y avait eu un contrôle de l’essence et une nouvelle datation pendant la restauration.

Poitiers, portail des Augustins, 6, détail de deux panneaux sculptés de la porte

Voici le détail de deux panneaux de bois sculptés, encadrés de moulures qui portent le même décor de feuilles…
le monument reliquaire de Sainte-Victoire-Maroze à Poitiers Dans la cour (photographies de 2009) a été reconstruit le monument reliquaire de Sainte-Victoire-Maroze, provenant de l’ ancienne caserne Sainte-Catherine, un temps déposé dans la cour de la Caserne Rivaud, réédifié dans le jardin du musée de Chièvres en 1932.

le monument reliquaire de Sainte-Victoire-Maroze à Poitiers, détail de la tête d'angelot Regardez cette tête d’angelot joufflu et je trouve un peu triste…

Poitiers, l'hôtel Rupert de Chièvres, actuellement musée Au fond de la cour se trouve l’hôtel particulier de Rupert de Chièvres, léguée à la société des Antiquaires de l’Ouest en 1886. Le musée, aujourd’hui géré par la ville, est en cours de réorganisation.

Poitiers, les sculpteurs actuels n’ont pas le compas dans l’oeil…

Poitiers, balcon rue Charles-Gide, problème de restauration Le centre-ville de Poitiers est en pleine restauration, nettoyage de façade etc. dans le cadre de l’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… Certaines sont bien menées, d’autres montrent que les sculpteurs d’aujourd’hui, même ceux relevant d’entreprises agréées pour les monuments historiques, font du travail un peu approximatif.

Je commence par un balcon de la rue Charles-Gide. Bon, la façade de cette maison n’est pas encore restaurée, mais la console gauche du balcon devait être restaurée… Voici le résultat… De loin, les deux consoles se ressemblent…

Poitiers, balcon rue Charles-Gide, problème de restauration, 2, détail

… mais de près, ce n’est pas tout à fait ça… Il faut faire abstraction de la crasse à droite, mais les nervures des feuilles, leur forme dans le détail des courbes (surtout pour la feuille du haut), ce n’est pas vraiment ça… Bon, nous sommes ici sur un petit immeuble privé, de loin, ça passe, mais faire une copie correcte n’est pas plus cher…

Poitiers, banque populaire, 1, sur une carte postale ancienne

Passons maintenant sur la place Leclerc (place d’Armes), devant l’hôtel de ville. Une place que vous commencez à bien connaître, je vous y ai déjà montré la verrue du Printemps (fermé depuis un mois) et le grand magasin qui l’a précédé, l’ancien théâtre et l’ancien cercle du commerce. Aujourd’hui, on part juste en face de ce dernier, l’ancien cercle littéraire, qui est aussi occupé aujourd’hui par une banque… Un cercle qui n’a pas eu les moyens de mettre de la sculpture (que l’on trouve aussi un peu plus loin sur l’ancien cercle industriel), mais qui a soigné le langage architectural, en jouant sur les cannelures, les consoles, etc.

Poitiers, banque populaire, 2, la façade avant et après nettoyage

Voici la façade sur la place, avant et après restauration (au passage, vous y voyez un des poiriers de Chine, essence tout à fait locale choisie par la ville pour ce coin de la place)…

Poitiers, banque populaire, 3, l'angle avant et après restauration

Et voici l’angle, avant et après restauration (mais la photo date d’avant la remise en place des enseignes…). La porte est maintenant en retrait et en ardoise…

Vous me direz, c’est mieux après, plus propre…

Poitiers, consoles de la banque populaire, 1, avant et après

… oui mais, si on regarde dans le détail, des consoles ont été refaites, complétées. Sous le balcon de l’entrée, ça passe à peu près… mais au-dessus de la porte latérale, ce n’est pas terrible. J’ai encadré en rouge la console sous l balcon, incomplète avant restauration et sa restitution actuelle. De très loin, ça passe…

Poitiers, consoles de la banque populaire, 2, détail de l'erreur du sculpteur

… de près, ce n’est pas terrible. En bas, entouré en vert, les anciennes consoles qui se trouvent à droite du balcon. Au milieu, à droite, la console d’origine, et à gauche, au bout de la flèche, la restitution. Si vous regardez bien, la forme des gouttes trapézoïdale est beaucoup trop large à la base, trop « mastoque », les petites gouttes touchent les grandes, les petits cercles intermédiaires n’ont pas non plus les bonnes proportions.Si vous regardez aussi la moulure (juste en-dessous de la flèche), elle est aussi trop large, trop haute… Pas terrible…

Cela choque moins au-dessus de la porte de l’angle, car il n’y a pas de comparaison originale, c’est entièrement du faux, mais ici où elles sont côté à côte, cela se voit d’autant plus… Du détail, me direz-vous. certes, mais ces travaux coûtent fort cher, pourquoi ne pas faire bien les choses, une sculpture bien copiée n’est pas plus chère qu’une mauvaise copie comme ici…

Bon, après tout, les gouttes sont trop larges, elles peuvent peut-être être retaillées à moindre frais? Mais la banque a rouvert, le chantier a dû être réceptionné comme « conforme » par son architecte…

La façade de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers (1)

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 1, vue générale

L’ à Poitiers a une longue histoire. Ce monastère neuf, montierneuf / moutier neuf, hors les murs, fut fondé en 1069 en pénitence d’avoir épousé une trop porche parente par Guy-Geoffroy-Guillaume (Guillaume VI de Poitiers ou Guillaume VIII d’Aquitaine, son tombeau / cénotaphe plutôt / est maintenant à l’entrée à droite, mais protégé en raison de travaux actuellement), consacrée en 1096 par , le pape qui prêcha la première croisade, en présence de Guillaume VII le Troubadour, aussi connu sous le nom de Guillaume IX duc d’Aquitaine, qui dut aussi faire des donations en pénitence (si vous lisez les textes dudit Guillaume, vous comprendrez…). De cette époque, il reste surtout le chœur roman, mais la plupart des chapiteaux sont des copies, les originaux sont au musée Sainte-Croix, ainsi que l’inscription de la dédicace de 1096. Elle fut très remaniée à l’époque gothique avec la reconstruction des voûtes (sans doute au 13e siècle) et du chevet (que je vous ai montré ici) à l’époque gothique (au 14e siècle). Incendiée en 1562 par les protestants, les voûtes de la nef et du transept sud s’effondrent alors, l’église et notamment la nef et la façade sont reconstruits au 17e siècle, en 1643/1644 pour la façade, et jusqu’en 1668/1672 pour le chevet et les arcs-boutants. A la fin du 18e siècle, le clocher s’effondre, en détruisant à nouveau la voûte de la nef et le tombeau de Guillaume de Troubadour. Je vous montrerai aussi un de ces jours les bâtiments abbatiaux, qui ont ensuite abrité, après le monastère, des casernes, une grande école (en lien avec l’armée, ENSMA, école de dynamique et d’aérotechnique, que vous pouvez apercevoir ici), puis aujourd’hui le cinéma d’art et d’essai Le Dietrich et des bureaux sur une aile, le rectorat dans une autre aile, en attendant la rénovation de la troisième aile.

Poitiers, église Saint-Jean-de-Montierneuf, porte avec la date 1644 Aujourd’hui, je vais vous parler du portail, qui date de 1644… date inscrite sur la porte. En cherchant bien dans la façade, on trouve aussi de nombreux remplois de l’ancienne façade romane.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 2, le portail Ce portail est reconstruit dans un style classique, avec des colonnes corinthiennes…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 3, le fronton du portail … et un fronton orné de feuillages et de putti (angelots à l’allure de poupons) baroques…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 4, les putti du fronton …et assez maladroits.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 5, le linteau, à gauche, deux putti et animaux C’est à peine mieux sur le linteau… mais il y a de drôles de petits animaux qui se cachent dans le feuillage (je vous en ai montré un dans le défi photo de la semaine). On part de la gauche vers la droite…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 6, une bête sortant des feuillages Une petite bête tout à gauche…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 7, un putti, un oiseau, un escargot et un chien …un oiseau qui picore au-dessus d’une feuille sur le premier putti, un escargot qui rampe juste à côté et un quadripède indéfinissable (un chien?)…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 8, deux putti encadrant un masque Un peu plus à droite, deux putti encadrent un masque aux cheveux de végétaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 9, un drôle d'animal (lézard?) … du centre du motif végétal, en symétrique du (chien?), émerge une curieuse bestiole, lézard à grandes dents ou dragon?

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 10, au centre du linteau, putti et quadrupèdes Au centre, deux bêtes à quatre pattes, guère identifiables, deux putti et en haut, des oiseaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 11, les animaux au centre, quadrupèdes et oiseaux … un détail des bêtes au centre…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 12, la partie droite du linteau La partie droite est plus ou moins symétrique…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 13, deux putti encadrant un masque à droite Si on regarde bien, le masque est ici décalé vers le haut par rapport à l’autre côté… et a une sorte de rose sur le front à la place des feuillages. Il y a aussi moins de petites bêtes, juste un petit oiseau… rien au milieu des feuilles.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 14, le dernier putti à droite et peut-être un chien Et le dernier putti à droite est encore plus maladroit que les autres, l’oiseau sur les feuilles au-dessus de sa tête pas terrible (et cassé), et à droite, une autre bête à quatre pattes, peut-être un chien…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 15, les armoiries en haut du fronton Au-dessus, des armoiries…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf,<br /><br /><br /><br /><br /><br />
16, IHS et masque au-dessus de la fenêtre … et tout en haut, sur la clef de la fenêtre qui surmonte le portail, les lettres IHS (le monogramme du Christ, nous sommes quand même sur un édifice religieux) surmonté d’un masque.