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Jeanne d’Arc par Real del Sarte à Poitiers

Poitiers, Jeanne d'Arc de real del Sarte, plaque avant et après sablage

Je vous ai montré en janvier 2011 (voir à la suite de cet article) le monument réalisé en 1929 par Maxime Real del Sarte pour les 500 ans du passage de Jeanne-d’Arc à Poitiers. Le monument se compose d’une Jeanne-d’Arc dressée sur un haut socle sur lequel est apposée une plaque en bronze du même auteur, et qui avait sur les côtés deux autres plaques de dédicaces disparues depuis 1994, voir dans les commentaires de cet article et le relevé du texte dans la base Monumen. Fin 2011, elle a subi un nettoyage violent… qui se repatinait déjà en février 2012… Et pour mémoire, cette plaque de bronze avant (en 2010) et après traitement (photo du 22 février 2012)… Voir plus de détails dans l’article sur le décapage du monument aux morts de 1870. La société Tollis qui est intervenue pour restaurer le monument de 1870 est également intervenue sur cette plaque…

Poitiers, restauration de la plaque de Jeanne-d'Arc, 1, en cours … qui a bien failli disparaître! Alors qu’elle était en cours de restauration (ici une des phases du traitement), elle avait pris une couleur cuivrée… et des voleurs de métaux ont dû croire qu’elle était en cuivre et non en bronze! Une patrouille de police l’a retrouvée au sol et déposée dans la nuit à la mairie… Frayeur des restaurateurs qui l’ont crue volée le lendemain matin, dépôt de plainte au commissariat… avant qu’un autre service de la mairie ne la « retrouve » à la mairie… La plainte pour tentative de vol est toujours en cours d’instruction…

Poitiers, restauration de la plaque de Jeanne-d'Arc, 2, la plaque restaurée La restauration de la plaque a pu être achevée, et la plaque remise en place.

Poitiers, restauration de la plaque de Jeanne-d'Arc, 3, le monument complet Le choix d’un vert foncé peut se justifier pour le monument aux morts, et peut-être aussi ici d’un certain point de vue, plus proche de la couleur d’origine que le vert d’oxydation qu’elle avait pris, mais comme la statue en pied de Jeanne-d’Arc n’a pas été restaurée, il y a un gros décalage entre les deux éléments du monument…

Article publié le 9 janvier 2011 (légèrement complété après recherche sommaire dans des bases de données)

Poitiers, Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, 01, de loin

Née le 6 janvier 1412 à Domrémy, Jeanne d’Arc arrive à Chinon le 6 mars 1429 où elle a une entrevue avec Charles VII de France. Elle est envoyée à Poitiers pour passer devant une commission de théologiens de Paris (réfugiés à Paris dans cette période difficile de la guerre de Cent Ans) qui l’interrogent à plusieurs reprises et chargent des matrones de s’assurer de sa virginité ; elle prend ensuite la tête de l’armée et marche à partir de 15 avril sur Orléans, qu’elle atteint le 29 avril, et réussit à contraindre les Anglais à lever le siège de la ville dans la nuit du 7 au 8 mai 1429.

Poitiers, Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, 02, le pas de Jeanne À Poitiers, la légende veut que l’examen ait eu lieu dans ce square des Cordeliers, à l’arrière du palais des ducs d’Aquitaine, comtes de Poitou (la Tour Maubergeon, depuis palais de justice), square dont je vous ai déjà parlé pour le rempart romain. Ce caillou en serait le témoin…

Poitiers, Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, 03, de plus près Bon, si vous voulez trouver l’histoire de Jeanne d’Arc, vous n’aurez guerre de difficulté. Je vous rappelle juste qu’elle a été béatifiée en 1909 et canonisée en 1920, et que la semaine du 29 avril au 7 mai donnait lieu à de grandes fêtes johanniques dans toute la France et particulièrement à Poitiers (je vous montrerai un jour des cartes postales des années 1920). Lors de la fête du 2 juin 1929, ce ne fut pas la statue mais une simple « maquette de la future statue en bronze » qui a été dévoilée (voir références dans la presse locale en fin d’article), en présence de François Poncet, sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts. Elle fut accompagnée d’un concours de décoration des rues…Il s’agit sans doute de la maquette en bronze de 115 cm de haut réalisée en 1929 (aujourd’hui au musée Sainte-Croix à Poitiers) plutôt que du modèle en plâtre, réalisé en 1928 et qui ne mesure que 50 cm de haut…(conservé dans le même musée). La maquette en plâtre de la plaque se trouve aussi dans ce musée.

Je n’ai pas eu le temps de chercher la date réelle de la mise en place du bronze dans sa taille actuelle, en tout cas, pas dans les mois qui ont suivi… Il semble y avoir eu un problème de financement (une troisième souscription est lancée en juin 1929…). La maquette de 115 cm ayant été donnée au musée en 1931 par le comité d’érection, il faut peut-être pousser la recherche jusqu’à cette année là… à raison de 60 à 70 vues numérisées par mois pour l’avenir de la Vienne, ça en fait des pages à feuilleter… je compléterai si je tombe dessus un jour (ou si quelqu’un le trouve avant moi et me le signale).

Poitiers, Jeanne-d'Arc de Real del Sarte, 04, signature sur le reliefJe vous montre aujourd’hui l’œuvre commandée en 1929 au sculpteur ultra-catholique et royaliste Maxime Real del Sarte, dont je vous ai déjà parlé pour les monuments aux morts de Sommières-du-Clain et de Briey (Meurthe-et-Moselle), qui portent aussi une représentation de Jeanne d’Arc. Le monument est composé d’un haut socle avec un bas-relief en bronze surmonté d’une statue en bronze de Jeanne-d’Arc représentée debout. La signature est portée à la fois sur le bas-relief (sous les pieds de Jeanne-d’Arc)…

Poitiers, Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, 05, signature sur la statue … et sur la base de la statue. Les maquettes en plâtre de la statue et du bas-reliefs sont conservées au musée Sainte-Croix à Poitiers.

Poitiers, Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, 06, le bas-relief en bronze Allez, on s’approche… Il y a toujours des dingues catholiques ou des étudiants avinés qui viennent la fleurir (en ce moment, il y a un collier rouge autour du cou de la statue). Dans un décor qui évoque une église (mais pourquoi pas non plus une partie de la tour Maubergeon), sous un arc brisé reposant sur des chapiteaux, huit personnages assis (les théologiens) écoutent Jeanne-d’Arc qui, debout face à eux, s’explique à grands gestes, bras droit levé, légèrement sur la pointe des pieds (ou en tout cas, talons décollés du sol).

Poitiers, Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, 07, détail des théologiens et de Jeanne-d'Arc (relief) Voici encore plus près… Parmi les théologiens, vous repérez au moins un franciscain (reconnaissable à la cordelette) et au moins un moine encapuchonné. Les noms de ces théologiens est donné dans diverses chroniques, Real del Sarte donne juste l’idée qu’ils représentent diverses branches de l’église.

Poitiers, Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, 08, la statue en pied La statue est beaucoup plus conventionnelle. Sa maquette a été présentée au salon des artistes français de 1930 sous le nom titre L’ange de la paix.

Poitiers, Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, 09, détail de la statue de Jeanne-d'Arc Jeanne-d’Arc, debout, en armure sous sa robe, porte l’épée au côté gauche, un drapeau dans la main gauche et brandit un rameau de la main droite… Cette statue et le bas-relief sont un condensé de réinterprétation, de mystification, de préjugés sur les vêtements et sur la position de Jeanne-d’Arc. Une autre représentation classique de Jeanne-d’Arc est un groupe sculpté à cheval… C’est ce qui a été choisi pour la statue équestre de Jeanne d’Arc par Antonin Mercié à Toulouse par exemple, mais il y a beaucoup d’autres exemples (j’en ai quelques-uns en stock, si le sujet vous intéresse…, dont le médaillon en bronze (1929) de Georges Henri Prud’homme rue de la cathédrale à Poitiers).

Poitiers, carte postale ancienne, square des Cordeliers, Jeanne d'Arc et tour MaubergeonAh, si, encore une chose, la statue a été déplacée, en 1929, elle se tenait au milieu du square, ainsi qu’on peut le voir sur cette carte postale ancienne.

Dans L’Avenir de la Vienne:

juin 1929 : 4 juin (vue 8), les 500 ans du séjour de Jeanne d’Arc à Poitiers ; 27 juin (vue 60), liste de souscripteurs

juillet 1929 : 28 juillet (vue 58), résultat du concours de façades à l’occasion de la fête du 2 juin

Le maréchal Joffre à Paris, par Maxime Réal del Sarte

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, 1, de face devant l'école militaire Je vous ai déjà montré un certain nombre d’œuvres de cet artiste, ultra-catholique et membre d’une ligue peu recommandable, à revoir dans les articles suivants (aussi pour des précisions sur l’artiste):

Aujourd’hui, je vous emmène à Paris, devant l’école militaire (et donc pas loin de la tour Eiffel, à l’autre bout du champ de Mars). Les photographies datent d’octobre 2010. Réalisée en 1939, elle a échappé aux fontes des nazis en 1940/1942, contrairement à une autre œuvre du même auteur représentant le général Mangin, qui se trouvait place Denys-Cochin et qui a été détruite en octobre 1940 (sa tête a pu être sauvée et se trouve aujourd’hui au musée du chemin des Dames). Mais revenons au sujet du jour…

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, 2, l'inscription à la bataille de la Marne Le maréchal Joffre, vainqueur de la bataille de la Marne en septembre 1914, ainsi qu’il est rapporté sur l’inscription…

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, 3, du côté gauche …vous accueille à cheval, sur un haut socle.

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, 4, la signature du sculpteur Maxime Real del Sarte Le bronze porte les signatures du sculpteur « M[axime] REAL DEL SARTE »…

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, 5, la signature du fondeur Alexis Rudier … et du fondeur « Alexis Rudier / fondeur Paris ».

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, 6, le monument vu de gauche Allez, on tourne, voici l’autre face… Le cheval marche au pas, la patte avant gauche levée.

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, 7, l'avant du cheval et le maréchal (côté droit) Un détail du maréchal Joffre, coiffé de son képi et portant un lourd manteau…

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, 8, l'avant du cheval, côté gauche Sur l’image précédente, on voyait bien les éperons, voici maintenant un détail des pièces d’harnachement du cheval et de l’épée au côté gauche du maréchal.

Paris, monument de Joffre par Réal del Sarte, 9, le monument vu de dos Une dernière petite vue, de dos (il cache la vue sur la tour Eiffel!).

Cinq monuments aux morts identiques de Maxime Réal del Sarte

Monument aux morts du Tréport par Réal del Sarte, carte postale ancienne Selon Annette Becker (Les Monuments aux Morts – Mémoire de la Grande Guerre, collection Art et Patrimoine, éditions Errance, 1991, notamment pages 24-29), Maxime Réal del Sarte a dressé 38 monuments aux morts et 16 monuments commémorant des faits d’arme, ainsi qu’une quarantaine de Jeanne-d’Arc. Je vous ai déjà montré les monuments de Sommières-du-Clain (Vienne) et de Briey (Meurthe-et-Moselle), sur lesquels je reviendrai prochainement. Je vous présente aujourd’hui ceux qui portent le groupe sculpté Je t’ai cherché est une œuvre qui fut exposée au Salon des Artistes Français en 1920 sous le n° 3396. Le sculpteur, Maxime Réal del Sarte, lui-même amputé de l’avant-bras gauche suite à une blessure près de Verdun le 29 janvier 1916, aurait pris comme modèle pour le soldat gisant Charles Eudes, un de ses camarades mort au front. J’en ai trouvé cinq pour le moment.

Il représente un soldat mort, allongé, en train d’être enveloppé dans un linceul par une femme penchée sur lui. Cette femme, qui porte une couronne végétale au-dessus d’un voile de veuve, représente la République en deuil. Elle tient dans la main droite une couronne végétale et maintient de la main gauche le linceul.

Celui de Ressons-sur-Matz a sans doute été commandé par l’intermédiaire de l’écrivain Jean Binet-Valmer (Jean-Auguste-Gustave Binet de son vrai nom, auteur de romans dit de mœurs, dont un intitulé Lucien, sur l’homosexualité, publié en 1910 ; Georges Simenon fut son secrétaire en 1922…), ami de l’artiste, qui participa à la reprise du village pendant la guerre 1914-1918 et y fut inhumé en 1940. J’aurais bien essayé de lire un roman de cet écrivain, mais il n’y en a aucun ouvrage à la médiathèque de Poitiers… Encore que le personnage de Binet-Valmer ne soit guère plus sympathique que Maxime Réal del Sarte, tous deux militants dans les ligues d’extrême-droite royaliste entre les deux guerres. Voici un récapitulatif des cinq monuments du même modèle que j’ai pu trouvés, il y en a peut-être d’autres (pour ceux d’autres modèles ou uniques, je vous les présenterai peut-être un jour…). Il me manque quelques données, en particulier sur les dates d’inauguration, mais voici un premier point.

Commune Date d’inauguration Lien externe Carte postale ancienne
Cérisy-la-Salle (Manche) Pas trouvée Relevé avec photographie sur Genweb. Désolée, je n’ai pas trouvé de carte postale ancienne…
Ressons-sur-Matz (Oise) 6 avril 1924 Relevé avec photographie sur Genweb, sur un site consacré aux monuments aux mortset dans un dossier établi par l’office du tourisme de l’Oise (voir page 34). Monument aux morts de Ressons-sur-Matz par Réal del Sarte, carte postale ancienne
Saint-Chély-d’Apcher (Lozère) 24 septembre 1922 Dossier sur un site consacré aux monuments aux morts et relevé avec photographie sur Genweb Monument aux morts de Saint-Chély par Réal del Sarte, carte postale ancienne
Sare (Pyrénées-Atlantiques) Pas trouvée Relevé avec photographie sur Genweb Monument aux morts de Sare par Réal del Sarte, carte postale ancienne
Le Tréport (Seine-Maritime) Pas trouvée Relevé avec photographie sur Genweb Monument aux morts du Tréport par Réal del Sarte, carte postale ancienne

Le monument aux morts de Sommières-du-Clain (Vienne)

Le monument aux morts de Sommières-du-Clain, Face principale, relief avec Jeanne-d-Arc de Real del Sarte Je vous ai montré lundi la Jeanne d’Arc d’Antonin Mercié à Toulouse et vous signalais alors que Jeanne d’Arc était figurée sur quelques monuments aux morts, par exemple en Poitou-Charentes. Charlotte Pon en a parlé dans le Parcours du patrimoine consacré aux monuments aux morts avec une allégorie de la République, comme d’un cas particulier. En ce 8 mai, jour de commémoration de la seconde guerre mondiale, je vous montre un monument aux morts érigé pour la première guerre mondiale, et qui sert de lieu de recueillement et de mémoire pour toutes les guerres.

Le monument aux morts de Sommières-du-Clain, Face avec la liste des victimes En allant rendre visite l’autre jour à Jardin zen, j’ai donc fait une halte au retour à Sommières-du-Clain. Là, le monument aux morts a été commandé par une riche famille de la commune, les Vareilles-Sommières (propriétaires du château qui domine l’église), à Maxime Real del Sarte, un sculpteur ultra catholique engagé, qui a réalisé d’autres monuments en hommage à Jeanne-d’Arc, mais juste pour la commémorer (vous pouvez apercevoir celle du square des cordeliers ou square Jeanne-d’Arc à Poitiers à gauche de la photo en bas de cet article, je lui en consacrerai un à part entière prochainement, et une liste plus longue des œuvres de ce sculpteur dans le dossier documentaire du service de l’inventaire de Poitou-Charentes). Entre la commande et la pose du monument devant la mairie, la municipalité avait changé et il semble que c’est la raison pour laquelle, quand vous allez à la mairie de Sommières-du-Clain, vous découvrez la face avec la liste des morts des guerres et non la face sculptée.

Le monument aux morts de Sommières-du-Clain, Face principale, le relief avec Jeanne-d-Arc de Real del Sarte Revenons à celle-ci. Le soldat mourant, enveloppé dans le drapeau national, est soutenu par Jeanne-d’Arc, avec son auréole de sainte, son armure et son épée au côté. L’oeuvre avait été commandée fin 1919, au moment de la sculpture, elle venait juste d’être canonisée en 1920 par Benoit XV.

Le monument aux morts de Sommières-du-Clain, Face principale, relief avec Jeanne-d-Arc de Real del Sarte, détail de Jeanne et du soldat La voici de plus près, vous pouvez remarquer qu’elle porte aussi dans sa main droite une couronne de feuilles de chêne, probablement plus symbole de la force plus que couronne civique ici.

Elle lève sa main gauche vers le ciel…

Le … en direction d’un élément d’architecture qui pourrait être une cathédrale, mais symbolise probablement plutôt l’Église en tant qu’institution et donc le salut de l’âme du soldat si l’on tient compte de l’engagement militant, virant même au prosélytisme, de Maxime Réal del Sarte. Étonnant, ce monument aux morts, non ?

Si vous voulez voir d’autres Jeanne-d’Arc sur des monuments aux morts en Poitou-Charentes, vous pouvez acheter le Parcours du patrimoine consacré aux monuments aux morts avec une allégorie de la République (de Charlotte Pon, paru chez Geste éditions en novembre 2008) ou aller voir dans le nord des Deux-Sèvres, à Bressuire (une grande commune, il y en a deux, l’une à Saint-Porchaire, l’autre à Chambroutet), ou encore au Tallud, dans le même département, près de Parthenay (les liens renvoient aux dossiers documentaires). Dans ces trois derniers cas, il faut se rappeler que nous sommes assez près du secteur des guerres de Vendée, sous la Révolution, où le catholicisme est (était?) fortement implanté et où vous pouvez aussi voir de gigantesques calvaires du 19e et du début du 20e siècles assez impressionnants.

Post-scriptum : une lectrice du blog m’a signalé un monument identique à Briey, en Meurthe-et-Moselle, je suis allée voir (en ligne) et ai trouvé cette photographie : il s’agit d’un tirage en bronze. J’essayerai de savoir pourquoi et comment il est arrivé là… Lequel des deux est l’oeuvre originale? En tout cas, j’ai pu comparer les deux monuments grâce à Zazimuth.Et je pense pour Briey comme original, mais c’est intuitif…