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Romantique, le nouveau défi photo de Bidouillette…

Pont sur la Boivre, noyé par la crueCela faisait longtemps que Monique / Bidouillette / Tibilisfil n’avait pas proposé de défi photo. Le principe, sortir s’aérer, marcher avec son appareil photo et illustrer le thème proposé, cette fois, « romantique »… Bon, depuis décembre, les perturbations atlantiques se succèdent les unes après les autres, et les éclaircies sont rares. Samedi (8 février 2014), après une grosse averse, apparition du soleil. Avec une amie, vite, nous filons en voiture jusque la route de la Cassette, vers les grottes de la Norée (sur la commune de Biard) pour faire une promenade en bord de Boivre, juste dans la continuité de cette précédente ballade au bord de la Boivre, mais sur la route, impossible de prendre les chemins en bord de rivière… Même ce petit pont d’habitude romantique est presque noyé. Mais il ne s’agit que d’une crue annuelle normale en hauteur, elle dure juste depuis des semaines au lieu de rester quelques jours. Après une petite heure de promenade, nous étions à 50m de la voiture quand les premières gouttes tombaient… pour se transformer quelques minutes plus tard en grosse averse avec de petits grêlons. Ouf, nous étions à l’abri de l’habitacle.

Vous pouvez (re)voir l’allégorie de la Boivre sur l’un des plafonds peints de Émile Bin dans la salle du blason de l’hôtel de ville de Poitiers.

Le Clain à Poitiers, graphique des niveaux d'eau sur 7 jour, 11 février 2014, source vigie crue graphique des niveaux d'eau Côté Clain, l’autre rivière de Poitiers, où se trouve mon jardin (lien en juin 2012), ça déborde à peine mais c’est très plein dans le lit majeur, quelques pluies supplémentaires et ça déborde à nouveau, voici le graphique sur les 7 derniers jours proposé par info crue. Le trait bleu est le niveau maximum de la dernière crue de référence, une annuelle normale du 29 décembre 2012 (2m77, il était monté à 2m84 le 13 avril 2012, on est encore loin des 3,31m de décembre 2011 -une petite décennale- ou de la crue centenale de 1982, avec 5,60m le 21 décembre), la limite de débordement officielle est autour de 2m30 (le trait vert), avec le quai dans mon jardin, il déborde plutôt à 2m40 (le trait rouge).

Défi photo: mort ou vif…

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 1, saint Pierre sur le grand vitrail de la cathédraleLe nouveau thème du proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil, c’est « mort ou vif »…N’hésitez pas à suivre les liens pour en savoir plus sur les photos que j’ai sélectionnées!

Je commence par cet élément du beau vitrail (le grand vitrail central derrière le chœur) de la cathédrale de Poitiers, la crucifixion de saint Pierre datée des environs de 1162… Pas encore complètement mort mais plus très vif…

Chemin de croix de Sainte-Thérèse de Poitiers par Marie Baranger, fenêtre 8, à gauche, station 14Dans la dernière station du chemin de croix, le Christ est mort… Ici dans l’église Sainte-Thérèse de Poitiers, la station 14. « [Jésus] a été enseveli », une peinture de Marie Baranger en 1935 avec cette légende, « celui qui mange ma chair, celui-là à la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour ».

Poitiers, cénotaphe de saint Hilaire, vue généraleMort aussi,  sur son cénotaphe dans l’église Saint-Hilaire-de-la-Celle (aujourd’hui chapelle des Augustins du centre régional de documentation pédagogique de Poitiers).

Poitiers, église Saint-Hilaire, chapiteau de la mort d'Hilaire, 1, vu de face

Un peu plus vif peut-être sur la voie du paradis et de la résurrection, le même  , cette fois sur le chapiteau dit de la mort d’Hilaire ans l’église Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers, en haut, les anges portent son âme (le petit homme nu) libérée de son corps mortel allongé sur le lit…

Poitiers, chevet de l'église Saint-Hilaire, absidiole du transept sud, métope avec la lutte finale et un obscena

Allez, on sort de l’église Saint-Hilaire-le-Grand, et on se dirige vers le chevet avec cette métope très « vive » entre la lutte finale point levé et un animal au sexe en érection.

Poitiers, portail de Sainte-Radegonde, rouleau externe, 4, troisième singeBeaucoup plus vif, ce petit singe du 15e siècle qui se cache dans les feuillages du portail de l’, toujours à Poitiers.

Poitiers, le musée Sainte-Croix, 05, détail des musiciens et musiciennes Assez vives aussi les allégories des arts liés à la musique, à la poésie et au théâtre, sur le relief de l’art du théâtre de Évariste Jonchère devant le musée Sainte-Croix à Poitiers toujours.

 

 

Défi photo: et si l’homme s’arrêtait…

Metz, Cyrille André, 3, au jardin des plantes, grand homme noir deboutJ’ai « séché » le  de la semaine dernière de Monique / Bidouillette / Tibilisfil, du coup, après on va faire des vagues, je passe directement à « et si l’homme s’arrêtait »… Dans le même style qu’elle nous propose en introduction au thème, il y a les hommes bien campés de Cyrille André à Metz l’année dernière, revoir la série complète ici

Poitiers, façade occidentale de Notre-Dame-la-Grande, lutte de l'ancienne et de la nouvelle loiOn traverse la France d’est en ouest… pour revenir à Poitiers, direction Notre-Dame-la-Grande avec cet élément sculpté de la façade que je ne vous ai pas encore montré… Deux hommes luttent et se neutralisent (s’arrêtent mutuellement), la lutte de l’ancienne et de la nouvelle loi ou une accolade amicale? Ils se trouvent juste en dessous de Joseph contemplant Jésus enfant (en bas à droite de la Nativité et Jésus au bain).

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 09, la critiqueEt voici le critique qui,, immobile (arrêté!), observe le spectacle qui se déroule sur le grand miroir de Pansart dans l’ancien théâtre, mais il n’est plus visible, non seulement l’ancien théâtre est fermé (voir une parodie de concertation), mais en plus, la mairie a fait poser de l’occultant sur les vitres, histoire que plus personne ne regarde à l’intérieur!

Euh, après, je n’ai pas trop d’idées, sur ce thème…

Défi photo : on va faire des vagues

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, triton sortant des eauxEt oui… Monique / Bidouillette / Tibilisfil est de retour sur le net et elle a relancé ses . Le thème de la semaine: « On va faire des vagues », le principe, prendre l’excuse du thème pour marcher au moins une heure… Avec le temps que l’on a dans le sud-ouest (de la France, la cheffe est en Belgique), pas question d’aller à la plage comme elle… Voici donc une proposition en ville à Poitiers, n’oubliez pas le ciré, le coupe-vent, le chapeau de pluie (avec le vent, pas sûre que le parapluie soit efficace)… De plus en plus marre de la pluie, même si le niveau du Clain baisse doucement, le jardin reste détrempé. Alors, je commence par ce monstre marin sur la façade de Notre-Dame-la-Grande, qui vogue sur les vagues (vous pouvez voir une autre photographie dans cet article, une sirène, un triton plutôt).

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le soleil et la lune, 1, vue générale

Un petit effort, on lève la tête… le soleil et la lune émergent de nuées au contour en forme de vaguelettes aussi…

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le Tétramorphe, 2, l'ange de Matthieu en haut à gaucheDans la mandorle juste dessous, le Christ aussi semble marcher sur d’autres vaguelettes (en fait, des nuées), ainsi que Matthieu, dans le tétramorphe.

Poitiers, square de la République, avril 2013, effet du skate park sauvageOn s’éloigne un peu… et on change de période. Direction le nouveau square de la République, raté, avec ces « vagues modernes » laissées par les roues des BMX.

Poitiers, la tête de femme de Couvègnes dans la cour du lycée, 2, vue rapprochéeUn petit tour vers le lycée… les cheveux de la Tête de jeune fille de Couvègnes ondulent aussi… Normal, elle dominait une fontaine, à l’origine…

Le Clain au Pont Joubert à Poitiers le 20 juin 2013Ah, si, quand même, avec le débit actuel, il y a des vagues boueuses sur le Clain (cliché de jeudi dernier)!

Le Clain à Poitiers, du 18 au 24 juin 2013PS: après ce cliché, il y a eu un petit rebond, puis le niveau a lentement commencé à baisser, comme le montre cette saisie d’écran de  info crue sur une semaine, du 17 au 24 juin 2013 (je n’ai pas remis les repères… mon jardin passe sous l’eau à 2m40).

Allez, j’ai triché, je n’ai pas fait l’heure de promenade demandée par la cheffe… juste une plongée dans mon ordinateur. La semaine prochaine, si le temps le permet? Récapitulatif des propositions des participantes chez Monique / Bidouillette / Tibilisfil en fin de semaine.

Défi photo : de la couleur pour combattre la grisaille

Crocus en fleur, 3 février 2013, parc de Blossac à PoitiersPour son nouveau défi photo, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous demandait de trouver de la couleur dans la grisaille ambiante. Dimanche, je me suis aérée une petite heure autour de chez moi avec on appareil photo, tout d’abord, direction le jardin anglais dans le parc de Blossac… Surprise, les crocus étaient déjà en fleur! Impossible de vous montrer ceux de mon jardin, la rivière (le Clain) est en crue (moins que l’année dernière pour l’instant) et le jardin sous l’eau!

Panneau pour signaler le boulevard circulaire à PoitiersBon, que trouver d’autre comme couleur? J’ai d’abord pensé au mauve des panneaux de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…,, mais je vous en ai déjà montrés, idem pour les barrières (voir un précédent défi photo, un carnaval de couleurs), et en plus, il n’y en a presque plus… De cette frénésie de travaux, nous avons hérité de panneaux que vous ne trouverez nulle part ailleurs, vers le « boulevard circulaire », un boulevard qui n’existe pas, il change de nom tous les 500m ou presque, il s’agit donc de l’ensemble de boulevards qui font le tour du « plateau » (du centre-ville)!

Panneaux routiers obligations et interdictions

Et là, tilt, au fait, les panneaux, ils se sont multipliés ces dernières années! C’est par où? A droite, à gauche, en tout cas pas comme il y a trois ans… Certaines « blondes » des GPS s’y trompent encore… Beaucoup d’automobilistes ne semblent d’ailleurs pas savoir ce que veut dire « sens interdit » (rue de l’Université entre autre), ni stop, ni zone partagée (le premier de la photo suivante)…

Panneaux routiers, piétons, vélos et autres usagers

Où doivent donc passer les différents usagers, piétons, vélos, etc.? En une heure, j’ai quand même trouvé une cinquantaine de modèles de panneaux!

Panneau d'interdiction de dépôt d'orduresAh, et je ne résiste pas à vous montrer celui-ci, posé rue Charles-Gide, avec le silicone qui déborde, pas très propre pour une mise en place d’un panneau siglé « Communauté d’agglomération de Poitiers » (en retard d’un logo et d’une appellation, maintenant, c’est « Grand Poitiers »)… Et d’une efficacité nulle, j’aurais dû faire la photographie de plus loin, il y avait des poubelles presque en dessous!

forsythia en fleur, Poitiers, 28 janvier 2013PS: Grégory m’a envoyé cette photographie d’un forsythia en fleur prise le 28 janvier, chemin de la grotte à Calvin, à Poitiers… Il n’y a plus de saison!

 

 

Défi photo : Noël beau ou moche???

Des bonbons brodés

Je m’offre à moi-même ces gourmandises inoffensives (lendemain de fête, restons prudents sur les calories, la galette se profile à l’horizon), mon blog a aujourd’hui 5 ans… presque 3500 articles (y compris une bonne centaine programmés d’avance), 788.000 pages vues par un peu plus de 398.000 visiteurs uniques (merci à chacun et chacune!), un peu plus de 28.800 commentaires… il y aura un petit cadeau pour le 33.333e!!! Et oui, au début du blog, on fête le 100e commentaire, le 500e, le 1.000e, et puis, on espace les jeux, 5000e, 10.000e, 25.000e ! Ce blog a été l’occasion de multiples rencontres virtuelles ou dans le monde réel, de nombreux contacts fructueux, MERCI A TOUS ET A TOUTES!

[Modèle tiré de péché de gourmandises à broder, de Martine Rigeade, gourmandises offertes pour le jeu du millième article… J’avais aussi tricoté quelques glaces Dans le même ouvrage, j’ai aussi réalisé le rouleau de réglisse et le berlingot et la pâte d’amande montés en porte-clefs et brodé des glaces].

Poitiers, décorations de noël début novembre, des boules dans des arbres encore verts... Ceci dit, la cheffe des défis photos, Monique / Bidouillette / Tibilisfil, nous a demandé de vous montrer des photographies belles ou moches de noël… Je vous ai déjà montré les boules de noël installées dans les arbres fin octobre, alors que les arbres avaient encore leurs feuilles…

Poitiers, 1er janvier 2013, crèche barricadée Mardi premier janvier, j’ai profité d’une éclaircie pour sortir en ville, il faut dire que je rentrai de dix jours de pluie dans le Nord (idéal pour la lecture et les expositions), et j’avais des fourmis dans les jambes… Pas possible de vous montrer cette année la patinoire, elle a disparu depuis trois ans (d’abord en raison des travaux sur la place, puis soit-disant parce que c’est trop cher, mais Orchies, petit chef-lieu de canton du Nord, peut en offrir une à ses habitants -avec plus de 8000 habitants, c’est un petit chef-lieu de canton dans le Nord, mais plus grand que la moitié des sous-préfectures de Poitou-Charentes: Confolens : 2798 habitants ; Jonzac : 6354 ; Montmorillon : 6387 ; Saint-Jean-d’Angély : 7581), ni la crèche vivante, le domaine de Dienné voulait garder ses animaux car il ouvrait cette année, et la fédération des acteurs économiques n’a pas trouvé d’uatre solution « dans son budget »… A la place, nous avons une ridicule crèche en carton pâte, dont tout le monde se moque et qui a même souffert d’un coup de vent (à voir chez M. Echo)… Impossible de vous la photographier, mardi à 10h, elle était soigneusement cachée derrière des panneaux de bois! Mercredi 2, matin et midi, elle était toujours close. Pourtant, la presse locale avait annoncé que les attractions du parc de Blossac et la crèche se poursuivaient jusqu’au 6 janvier… mais alors, sans doute seulement l’après-midi, elle était ouverte à 18h (il faisait nuit, pas de photo!).

Poitiers, 1er janvier 2013, marché de noël déserté Du côté du marché de noël, il se terminait officiellement le 31 décembre et certains commerçants commençaient le rangement… Bof, de toute façon, je n’y ai rien acheté…

Poitiers, 1er janvier 2013, sapin barricadé Seule consolation, le sapin de noël est toujours en place (un vrai, hein, Monique / Bidouillette / Tibilisfil), même s’il est protégé par des barrières!

Des fenêtres… à Poitiers!

Des fenêtres à Poitiers, 1, sordide rue de la Cueille Mirebellaise De retour sur internet, Monique / Bidouillette / Tibilisfil a relancé ses défis photographiques avec cette fois le thème des fenêtres… une promenade dans le quartier de Montmidi, à l’ouest de Poitiers, a été l’occasion d’en photographier quelques-unes le dimanche 11 novembre 2012 avec Grégory… La première est particulièrement sordide, je trouve, rue de la Cueille Mirebelaise, avec une poupée derrière le rideau soulevé… Pour ne rien arranger, cette rue en forte pente (dans le sens montée pour les voitures) est saturée de gaz d’échappement, même le dimanche, avec des façades noircies…

Des fenêtres à Poitiers, 2, deux oculus

J’ai aussi sélectionné quelques « œil-de-bœuf », le premier à gauche, tréflé, plus un jour d’aération du comble qu’une fenêtre… le second, rond, classique… mais fermé à l’intérieur par une fenêtre carrée (comme celui sélectionné par Dalinele).

Des fenêtres à Poitiers, 3, sur une villa Une villa du quartier a des fenêtres octogonales, avec cette fois des boiseries adaptées, seul le vantail central s’ouvre…

Des fenêtres à Poitiers, 4, bourrée de laine de verre Dans mes archives, j’ai aussi sélectionné cette fenêtre en plein centre-ville, sur une maison ancienne, le Pilori place de la Liberté – nous sommes ici sur le côté, rue des Flageolles (photographie de l’hiver dernier).

Je vous propose dans les archives du blog une série de fenêtres à Poitiers… de toutes périodes, et parfois pas tout à fait des fenêtres (vitrines, consoles au-dessus des fenêtres, etc.), mais cela donne une idée de la diversité… en trichant par rapport au défi, puisqu’il s’agit en principe d’un prétexte pour aller se promener, sortir, prendre l’air, pas fouiller dans les archives…

Poitiers, maison aux atlantes près de Blossac, 5, la porte-fenêtre du premier étage et son balcon Poitiers, consoles de la banque populaire, 2, détail de l'erreur du sculpteur Poitiers, 36 rue Grimaux, 7, façade rue Gambetta
Poitiers, l'ancien sanatorium, 4, l'avancée centrale en demi-cercle Poitiers, le cercle du commerce, la façade Poitiers, l'hôtel Pelisson, 10, une partie du deuxième étage
Poitiers, balcon rue Charles-Gide, problème de restauration Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 2, la lucarne sur rur Poitiers, la banque de France, 5, angle des rues Oudin et de l'Eperon, partie haute
Poitiers, immeuble de la reconstruction après 1945, à l'angle des rues Boncenne et des Carmélites Poitiers, le clos Saint-Hilaire, le bâtiment en cours de construction Poitiers, banque populaire, 3, l'angle avant et après restauration
Poitiers, fin mai 2012, 5, deux détails de la pharmacie Carnot avec façade défoncée Poitiers, 3 rue Victor Hugo, 3, partie supérieure de la travée centrale Poitiers, la médiathèque, 3, la façade est

Et voici une sélection ailleurs en France, je vous laisse découvrir en cliquant sur les vignettes également…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 3, à travers la grille L'Alcazar à Angers, 4, verrière à gauche Niort, magasin à la Ménagère, 4, le décor de la façade antérieure, montage de photographies
Façade du musée Champollion à Figeac Nantes 2012, début du circuit en ville, 11, maison suspendue place Bouffay Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19, 4, par la fenêtre
La Rochelle, maison Henri II, 02, l'hôtel particulier Renaissance Le donjon de Loudun, 2, deux faces du donjon Angoulême, le mur peint au 45 rue Hergé, par Sineux
Confolens, maisons à pan de bois, 6, rue du Vieux Château La gare de La Rochelle, 05, un lanterneau Cahors, dates du 17e siècle
Poste d'Angers, façade rue Saint-Julien, 2, la partie haute sculptée La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 6, l'aile droite Paris, l'ancien palais du Trocadéro, carte postale ancienne, 3, le palais et la fontaine

Je vous ai proposé plusieurs circuits de visite à Poitiers…. pour regarder la ville autrement, le plus souvent dans le cadre des défis organisés par Monique / Bidouillette / Tibilisfil et Petite fée Nougat

Un tour d’horloges à Poitiers?

Défi photo horloges poitevines, 1, préfecture et hôtel de ville Le nouveau thème du défi marche / photo de Monique / Bidouillette / Tibilisfil est cette fois-ci… « il est l’or, monseignor ».. . Hier, j’étais en plein décalage horaire… Rentrée tard (1h du matin ancienne heure) de Parthenay où j’ai vu une adaptation de l’écume des jours de Boris Vian par des amis et collègues (je vous en reparlerai…), une heure de moins au réveil, je me suis aperçue que j’avais oublié de programmer un article pour le midi, tant pis… Pas de tour d’horloge sur l’oreiller pour moi… Mes chaussures de marche aux pieds, une gourde, mon appareil photo (avec batteries pleines et carte mémoire vide), me voici partie aux environs de la ville… Retour en ville vers 15h30, pour le défi photo, plus facile d’y trouver des horloges… A la préfecture comme à l’hôtel de ville (vous reconnaissez l’industrie et l’agriculture de Louis Barrias sur le fronton), les horloges affichent la même heure (les deux minutes d’écart, c’est le temps nécessaire pour passer de l’une à l’autre…).

Défi photo horloges poitevines, 2, pharmacie Direction , mais au passage, rue Gambetta, la pharmacie est de garde… et affiche une heure bizarre! Il est alors 15h45… Disons que l’horloge avançait de 10 minutes et qu’elle n’a pas basculé à la nouvelle heure, elle retarde donc maintenant de 50 minutes… Il ne faut pas s’y fier pour aller à ses rendez-vous!

Défi photo horloges poitevines, 3, sur Notre-Dame-la-Grande A Notre-Dame-la-Grande, l’horloge est elle aussi à la nouvelle heure… Son ombre rappelle qu’il y avait beaucoup de cadrans solaires (souvent assez simplifiés) sur les murs sud des églises, il s’agissait d’avoir des repères pour les heures canoniales, pas question de rater les prières… Juste devant Notre-Dame se trouvait un gros horloge comme à La Rochelle et dans beaucoup d’autres villes, mais il a été détruit à la fin du 18e siècle…Il avait à Poitiers été construit par Jean de Berry, qui a fait de gros aménagements dans le palais voisin, aujourd’hui palais de justice, et dans son château qui se trouvait à la confluence de la Boivre et du Clain. De 1360 à 1367, il était resté prisonnier en Angleterre comme garantie de la rançon due par son père le roi de France Jean II le Bon qui avait été fait prisonnier à la bataille de Poitiers… la rançon avait alors été payée avec une nouvelle monnaie qui vient de disparaître… le franc! Mais revenons à nos horloges…

Défi photo horloges poitevines, 5, le rideau de fer de la bijouterie 15h55, vite, retour rue des Cordeliers, je ne veux pas rater le carillon de la bijouterie Landreau… En attendant l’heure, je prends en photo le rideau de fer avec son graphe…

Défi photo horloges poitevines, 4, carillon de la bijouterie Landreau Le carillon ne donne plus l’heure… l’affichage digital qui était sur la barre noire a été démonté il y a un moment déjà. à 58, ding, ding, voici les personnages qui sortent en musique avant la sonnerie de l’heure…

Défi photo horloges poitevines, 6, collège Henri IV et lycée Victor-Hugo Au collège Henri-IV (à gauche), les élèves seront peut-être surpris demain, l’heure n’a pas changé… Pour les élèves du lycée Victor-Hugo, ils sont passé à la bonne heure. On voit mal l’horloge, elle donne sur la cour où se trouve la tête de femme de Raymond Couvègnes.

Défi photo horloges poitevines, 7, à la gare Retour dans le quartier de la gare, deux horloges, à la bonne heure… De là, je remonte au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, j’ai un concert en matinée, Danyel Waro pour un spectacle de maloya… je vous en reparlerai, mais c’est la première fois que j’ai vu l’espace entre le premier rang et la scène de l’auditorium transformé en piste de danse!

Défi photo horloges poitevines, 8, forsythia en fleurs Je vous laisse avec un petit air de printemps dans ma résidence…

Défi photo, quelle empreinte laissons-nous

Empreinte, photo des liquidateurs de Tchernobyl, 1, galerie au sol

Le nouveau thème du défi marche / photo de Monique / Bidouillette / Tibilisfil est cette fois-ci « Quelle empreinte laissons-nous »… J’aurais pu vous montrer des empreintes de pas (d’hommes ou d’animaux) fossilisés dans le bitume des trottoirs ou dans la boue au bord de la rivière… J’aurais pu vous parler de l’empreinte carbone ou autre que nous laissons sur terre…

J’ai choisi de vous montrer cette empreinte photographique laissée par les liquidateurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl… qui a explosé le 26 avril 1986. Beaucoup sont morts dans les jours, les mois ou les années suivantes, d’autres souffrent toujours de graves cancers. Preuve vivante (morte plutôt) s’il en est de la dangerosité de la radioactivité… A la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima et alors que les incidents continuent à s’égrener dans nos propres centrales nucléaires (mon dernier article sur la vie de nos centrales parlait de Cattenom sur le Rhin et de Civaux près de Poitiers, avec sa désormais célèbre fuite de tritium… dans la nappe phréatique), il s’agissait pour le collectif Sortir du Nucléaire et les organisations amies de rappeler ces catastrophes et de se souvenir des milliers d’hommes qui se sont sacrifiés à Tchernobyl. Sur les 700.000 personnes qui ont participé à la gestion de la catastrophe (25.000 dans les premiers mois, quasiment tous sont morts) puis à la construction du sarcophage (qu’il va maintenant falloir encore renforcer), au moins 25.000 sont morts pour les évaluations les plus basses, 125.000 pour les estimations hautes (et 90% des survivants seraient gravement malades), et l’on ne parle que des liquidateurs, pas des populations.

La mairie de Poitiers avait interdit que des portraits en grand format soient présentés samedi dernier (10 mars 2012) sur la place d’Armes (place Leclerc) et le samedi suivant sur la place du marché près de Notre-Dame-la Grande (place De Gaulle). Au motif, d’après la presse, que ces portraits pourraient choquer les jeunes enfants… Ce ne sont que des photographies avec le nom, la date de naissance et de décès de 270 liquidateurs…

Empreinte, photo des liquidateurs de Tchernobyl, 2, devant Notre-Dame Chaque manifestant a donc pris l’une de ces photographies… Direction Notre-Dame la Grande, pour quelques discours, notamment sur Besson qui s’est dégonflé et n’est pas allé à Civaux pour célébrer la mise en place d’une force d’intervention nucléaire. Il faut dire que cette centrale nucléaire est toujours construite sur le karst, en zone sismique, en aval du barrage réputé indestructible de Vassivière, accumule les incidents ces derniers mois, la Vienne déjà très basse ne va pas améliorer les choses et nous risquons encore de revivre cette année le cycle sécheresse, puis crue de la Vienne qui emporte la jussie qui se développe encore plus dans l’eau chaude, voire une fuite de tritium à cause de bassins de stockage trop sollicités (impossible de jeter le tritium et les déchets chlorés à la rivière si elle n’a pas assez de débit).

Empreinte, photo des liquidateurs de Tchernobyl, 3, rassurez-vous avec les pastis d'iode! Deux clowns du réseau des Deux-Sèvres étaient là pour détendre l’atmosphère… Leur « brigade de rassurage nucléaire » distribuait aux passants des « pastis à l’iode » (des bonbons à la menthe…).

Alors, quelle empreinte laissons-nous pour les générations futures? La demi-vie radioactive (durée après laquelle la radioactivité diminue de moitié) du plutonium 240 (un atome qui n’existe pas dans la nature, pur produit de l’industrie nucléaire) est de 6650 ans, le plutonium 239 et le plutonium 241 ont des demi-vies très différentes, 24.110 ans pour le premier, 14,4 ans pour le second, etc. il y a 19 isotopes du plutonium, tous ont une activité importante de rayonnements alpha, bêta et gamma. Pour qu’un stock de plutonium soit inoffensif ou presque, il faut plusieurs cycles complets, on estime cette durée à 200.000 ans… Une partie de ce plutonium est stockée (souvent en barres, c’est un métal, dans des fûts pas toujours étanches dans le temps), une autre part est intégrée dans le MOX, un combustible qui était présent à Fukushima et que certains experts soupçonnent d’avoir aggravé le problème au moment de la fusion du combustible des réacteurs.

Quelle empreinte les liquidateurs de Tchernobyl laissent-ils sur terre, sans monument commémoratif, niés par les autorités pour qui, officiellement, il y a eu 30 morts par irradiation directe et massive sur le site dans les premières heures, 1.500 morts parmi les habitants des zones les plus contaminées et 2.200 morts parmi les liquidateurs… à multiplier par dix ou cent suivant les experts…

Et demain, qu’en sera-t-il pour les liquidateurs de Fukushima? Il n’y a pas eu de gros incendie ni dissémination massive par explosion, mais nombre de liquidateurs ont mis et mettent encore leur vie en danger, des professionnels du nucléaire, mais aussi des SDF recrutés dans la rue, bien payés jusqu’à ce qu’ils atteignent une dose considérée comme dangereuse (recalculée à 5 fois la dose annuelle maximale autorisée en France pour les travailleurs du nucléaire).

Et pour les pro-nucléaires, et ceux qui répètent que c’est l’énergie la moins chère, n’oubliez pas que:

l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas! Isolons no
s habitations, éteignons les lumières la nuit, éteignons les appareils électriques plutôt que de les laisser en veille, etc.

– en cas de catastrophe nucléaire, il n’y a aucune provision de la part d’EdF, qui a obtenu une loi après Tchernobyl… Elle n’assurera que 91,5 millions d’euros maximum de responsabilité civile… Tchernobyl et Fukushima ont un coût de centaines de milliards de dollars (l’Ukraine aurait déjà dépensé 200 milliards de dollars pour Tchernobyl, 25% de son budget de 1985 à 1991, la Biélorussie aurait dépensé à peu près autant, la Russie refuse de communiquer, il est trop tôt pour chiffrer Fukushima)…

– la cour des comptes a demandé un vrai chiffrage du coût du démantèlement des centrales nucléaires… L’expérience de Brinellis, dont le démantèlement a commencé en 1985, a été évalué en 2005 à presque un demi milliard d’euros, et cela ne concerne pas encore la partie la plus sensible, le réacteur dont on ne sait que faire… A multiplier par 58 réacteurs actifs à eau pressurisée et 10 en cours de démantèlement très partiel (Brinellis, réacteur gaz-eau-lourde, et 9 graphite-gaz arrêtés progressivement après la fusion partielle des coeurs de Saint-Laurent-Nouan dans le Loir-et-Cheren 1969 et 1980)… pour ne compter que le nucléaire civil d’EdF, il faudrait ajouter Phénix et Superphénix. Quant à l’EPR de Flammanville, pour l’instant, il a tant de malfaçons (l’Autorité de sûreté nucléaire / ASN a rappelé dès 2008 à Bouygues comment faire du béton avec du ciment et pas que des cailloux, voir les différentes lettres d’inspection de l’ASN à Flamanville) que ce n’est pas sûr qu’il ouvre un jour, tant qu’il n’est pas chargé en combustible, il ne produit pas de déchet (mais il coûte! jusqu’à présent, il est estimé à 6 milliards d’euros, le double de ce qui était prévu).

– le coût de la prolongation de la durée de vie des 58 réacteurs en activité n’est pas vraiment chiffré… EdF l’a estimé à 50 milliards sur les 25 prochaines années, la cour des comptes est dubitative.

– le coût du stockage et de la surveillance des déchets radioactifs pendant des centaines de milliers d’années n’est bien sûr pas chiffré…la cour des comptes n’a pas pu savoir à quoi correspondaient exactement les 30 milliards d’euros annoncés par l’Andra (agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs).

Un dernier chiffre, ramené en euros constant, la filière nucléaire a déjà coûté en France 228 milliards d’euros, valeur de 2010, d’après la cour des comptes.

Défi photo de Bidouillette, endroit/envers, par mon ami JAC

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 1

Après avoir vu mon interprétation du défi Endroit/envers proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil, un des mes amis sans blog, JAC 86, a souhaité participer au défi. Il fait des centaines de photographies de Poitiers, et a déjà réalisé plusieurs expositions sur le thème du Clain (d’hier et aujourd’hui)… Je vous en avais parlé pour la guinguette de cet été en bord de Clain (clic ici pour en voir deux photographies…), il a exposé dans beaucoup d’autres lieux de la ville… et pourquoi pas bientôt au-delà? Je transmettrai si quelqu’un souhaite accueillir ses photographies (chut… je ne lui en ai pas parlé ).

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 2

C’est parti pour endroit/envers, reflets, lueurs en bord de Clain…

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 3

Vous croyez être à la campagne? Nous sommes à quelques minutes à pied du centre-ville…

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 4

C’est beau, les moulins quand il y a encore de l’eau dans la rivière… S’il ne pleut pas en mars, ça risque d’être catastrophique cet été, le niveau, après la crue de décembre 2011, est déjà incroyablement bas…

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 5

On s’approche… Au fait, l’exposition de JAC a aussi été présentée dans ce moulin l’été dernier…

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 6

Et oui, il y a aussi des maisons, en bord de rivière…