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Un dimanche au parc de Blossac à Poitiers

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, promenade dans l'allée centraleInitialement, j’avais prévu un article pour vous montrer les derniers photomontages du ateliers Lion sur la verrue de l’ancien Printemps à Poitiers… mais finalement, j’ai pensé qu’en ce dimanche électoral (n’oubliez pas d’aller voter, voir dans mon article d’hier sur la République de Peynot à Lyon), il valait mieux un article plus consensuel! En avant première, sachez qu’ils sont presque aussi drôles que celui  pour l’aménagement du square de la République avec un monument qui n’était pas le nôtre (un square transformé en place et complètement raté); après Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, que nous réserve ce cabinet pour ce réaménagement et bientôt aussi, si j’ai bien compris, celui de l’ancien théâtre? Chut… Pour le consensus, je vous propose donc une promenade au parc de Blossac… dont je vous ai déjà beaucoup parlé, voir les liens en fin d’article. C’est parti pour une visite en cartes postales anciennes! Donc, comme nous sommes dimanche, nous sortons les grandes tenues. Pourquoi il y a les hommes d’un côté et les femmes de l’autre?

Le parc de Blossac à Potiers, carte postale ancienne, femmes en coiffeHummm… L’usage de la coiffe s’est perdu.

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, foule endimanchée près du kiosqueCes messieurs ont aussi de beaux chapeaux, et même les enfants, ici près du kiosque, selon la légende.

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, foule dans la grande alléeQuelle foule! Il y a même des rubans sur les canotiers… ça devait être un jour de fête, je n’ai jamais vu une telle foule sauf lors de la journée des associations…

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, gardesMême les gardes prennent la pause… Les ombrelles ressemblent à des parapluies.

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, une belle dans le jardin anglaisLa belle aussi prend la pause, cette fois dans le jardin anglais.

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, match de rugbyPendant ce temps (façon de parler), les hommes s’affrontent sur le pré… Match de rugby engagé!

J’aurai pu vous montrer bien d’autres cartes, j’espère que cette promenade vous aura plu!

Sur le parc de Blossac à Poitiers, voir ou revoir:

Un peu de bois et d’acier de Chabouté

Un peu de bois et d'acier de Chaboutépioche-en-bib.jpgUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Un peu de bois et d’acier de Chabouté (scénario et dessin), éditions Vents d’Ouest, 2012, 336 pages, ISBN 9782749306551.

L’histoire : un banc public sous un arbre au fil des saisons, les gens qui passent, qui s’assoient ou non, les habitués, les clodos, les jeunes, les vieux, les respectueux, les sans-gêne, le gardien du parc, l’employé chargé de le repeindre… jusqu’au rebondissement final!

Mon avis : un album pour le moins atypique, en noir et blanc et sans un seul texte, mais qui raconte si bien l’histoire de ce banc public! A découvrir! Et je ne vous révèlerai pas la fin, car si, si, il y a une fin (surprenante)!

Logo du top BD des blogueurs 2013   Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Défi photo : de la couleur pour combattre la grisaille

Crocus en fleur, 3 février 2013, parc de Blossac à PoitiersPour son nouveau défi photo, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous demandait de trouver de la couleur dans la grisaille ambiante. Dimanche, je me suis aérée une petite heure autour de chez moi avec on appareil photo, tout d’abord, direction le jardin anglais dans le parc de Blossac… Surprise, les crocus étaient déjà en fleur! Impossible de vous montrer ceux de mon jardin, la rivière (le Clain) est en crue (moins que l’année dernière pour l’instant) et le jardin sous l’eau!

Panneau pour signaler le boulevard circulaire à PoitiersBon, que trouver d’autre comme couleur? J’ai d’abord pensé au mauve des panneaux de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…,, mais je vous en ai déjà montrés, idem pour les barrières (voir un précédent défi photo, un carnaval de couleurs), et en plus, il n’y en a presque plus… De cette frénésie de travaux, nous avons hérité de panneaux que vous ne trouverez nulle part ailleurs, vers le « boulevard circulaire », un boulevard qui n’existe pas, il change de nom tous les 500m ou presque, il s’agit donc de l’ensemble de boulevards qui font le tour du « plateau » (du centre-ville)!

Panneaux routiers obligations et interdictions

Et là, tilt, au fait, les panneaux, ils se sont multipliés ces dernières années! C’est par où? A droite, à gauche, en tout cas pas comme il y a trois ans… Certaines « blondes » des GPS s’y trompent encore… Beaucoup d’automobilistes ne semblent d’ailleurs pas savoir ce que veut dire « sens interdit » (rue de l’Université entre autre), ni stop, ni zone partagée (le premier de la photo suivante)…

Panneaux routiers, piétons, vélos et autres usagers

Où doivent donc passer les différents usagers, piétons, vélos, etc.? En une heure, j’ai quand même trouvé une cinquantaine de modèles de panneaux!

Panneau d'interdiction de dépôt d'orduresAh, et je ne résiste pas à vous montrer celui-ci, posé rue Charles-Gide, avec le silicone qui déborde, pas très propre pour une mise en place d’un panneau siglé « Communauté d’agglomération de Poitiers » (en retard d’un logo et d’une appellation, maintenant, c’est « Grand Poitiers »)… Et d’une efficacité nulle, j’aurais dû faire la photographie de plus loin, il y avait des poubelles presque en dessous!

forsythia en fleur, Poitiers, 28 janvier 2013PS: Grégory m’a envoyé cette photographie d’un forsythia en fleur prise le 28 janvier, chemin de la grotte à Calvin, à Poitiers… Il n’y a plus de saison!

 

 

Défi photo… tout en blanc

Poitiers sous la neige, 20 janvier 2013, 1, chevet de Saint-Hilaire

Le retour de la neige, chaque année, c’est comme un marronnier dans la presse… Mais c’est de défi photo naturel proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil cette semaine. Vendredi, j’ai vu le défi trop tard, la neige avait été remplacée par la pluie (verglaçante au début). Mais hier matin, de nouveau, une fine couche de neige sur la ville silencieuse. Je vous ai déjà montré de nombreuses images au fil des ans… avec Poitiers en blanc en février 2012, la patinoire de la grand’rue en janvier 2009, Notre-Dame-la-Grande sous la neige en 2009, le marché de la ZUP et la ville en décembre 2009, etc. Hier matin, je sors et ne résiste pas à reprendre le plus ou moins le parcours fait pour des choses rondes, en commençant par le chevet de l’église Saint-Hilaire.

Poitiers sous la neige, 20 janvier 2013, plots casse-gueule Au passage, à nouveau (revoir dans l’article Poitiers ville inaccessible), les plots et demi-boules évitant (et encore, ce n’est pas si efficace que ça) le stationnement des voitures, encore plus dangereuses sous la neige…

Poitiers sous la neige, 20 janvier 2013, 3, jardin anglais et château d'eau de Blossac Arrivée à Blossac, j’aurais voulu prendre l’hôtel des insectes (une des variantes de ma carte de vœux 2013, clic sur le lien pour la voir sur mon compte facebook) sous la neige, mais le jardin anglais était fermé… En face, la neige avait pris sur le mur taluté du château d’eau.

Poitiers sous la neige, 20 janvier 2013, 4, le bonheur et la douleur maternelles à Blossac La partie principale du parc était ouverte, avec La douleur maternelle (1859) et Le bonheur maternel (1866) de Antoine Etex blotties sous la neige…

Poitiers sous la neige, 20 janvier 2013, 5, le chevet de Saint-Jean-de-Montierneuf En début d’après-midi, en allant assister à un film au Diétrich, j’ai pris au passage le chevet de Saint-Jean-de-Montierneuf, vous voyez au passage sur la gauche les toits du rectorat et de l’inspection d’académie où la neige a déjà fondu… un bâtiment juste réhabilité, mais visiblement, mal isolé avec d’importantes fuites thermiques, car les autres toits tout autour étaient encore blancs…

La femme de Couvègnes à Paris

La femme de Couvègnes, butte du Chapeau-Rouge à Paris, 1, vue de loin Cela faisait un moment que j’envisageais d’aller photographier cette sculpture dans le parc de la Butte du Chapeau Rouge à Paris, une réunion associative pour Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques (au centre de référence des maladies métaboliques à l’hôpital Necker, je vous ai parlé plusieurs fois de cette association, notamment à l’occasion d’une session de l’école de l’ADN) a été l’occasion en novembre de faire un petit tour dans le nord-est de Paris, de revoir les Buttes de Chaumont et de pousser jusqu’à ce parc, la statue se trouve à l’entrée principale par le boulevard d’Algérie.

La femme de Couvègnes, butte du Chapeau-Rouge à Paris, 2, la signature de R. Couvègnes Revenons au sujet du jour… Il s’agit d’une femme sculptée par Raymond [Emile] Couvègnes, qui a porté sa signature, grand prix de Rome (en 1927), un artiste dont je vous ai déjà parlé pour deux œuvres à Poitiers, la sculpture pour l’ancienne chambre de commerce et une Tête de jeune fille, qui était dans la cour du lycée Henri-IV en tant que fontaine, et a été réinstallée sur un socle. Pour la femme du jour, elle a été réalisée en 1937 pour l’exposition universelle (exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne, de son vrai nom) au Trocadéro, vous trouverez la photographie en place sur ce site.

La femme de Couvègnes, butte du Chapeau-Rouge à Paris, 3, deux vues de lace Passée du dessus d’une porte à une fontaine, elle a pris le nom de Femme au bain. Plutôt rondelette, elle est représentée nue… Le socle à droite a été ajouté, sur la présentation originale, elle était plaquée sur un mur dans une nuée…

La femme de Couvègnes, butte du Chapeau-Rouge à Paris, 4, deux vues de dos

La voici de dos, remarquez au passage les cheveux coiffés assez courts…

La femme de Couvègnes, butte du Chapeau-Rouge à Paris, 5, vue lointaine de dos, dans la brume

Et voici pourquoi mes photos semblent avoir un petit voile… Comme vous pouvez le voir depuis le haut du parc (où je suis montée prendre une photographie du monument « aux victimes de la guerre d’Algérie et aux civils morts en Algérie, au Maroc et en Tunisie jusque 1962 »), il y avait une brume insistante par cette froide matinée d’automne.

Photographies de novembre 2012.

Le général Meusnier par Varenne au jardin des Prébendes d’Oe à Tours

Tours, le général Meusnier par Varenne, 1, vue de loin

Dans le jardin des Prébendes d’Oe à Tours se trouvent plusieurs statues. Je vous présente aujourd’hui le monument au général Meusnier (voir ici les statues de Pierre de Ronsard, de Racan).

Je tire une partie des données du dossier documentaire établi par le service régional de l’inventaire de la région Centre. Le monument est constitué d’un buste en marbre blanc (sale!) posé sur un piédestal (haut socle) en calcaire.

Tours, le général Meusnier par Varenne, 2, la signature du sculpteur Varenne Il est signé et daté « H. Varenne sculpt. 1902 »

Tours, le général Meusnier par Varenne, 3, la signature de l'architecte Wielorski et de « Wielorski Arch(te) ». Vous êtes maintenant familiers du sculpteur  (1860 – 1933), dont je vous ai parlé à Tours pour le décor de la façade (1898) de la gare, le décor général (1900) de l’hôtel de ville, la charité de Martin devant la basilique Saint-Martin (1928), ainsi que la sculpture à  l’extérieur et à l’intérieur de la gare de Limoges. Ce dernier a d’abord réalisé un buste en bronze du même personnage, mais il ne l’aimait pas et l’a remplacé par ce marbre.

Tours, le général Meusnier par Varenne, 4, le buste vu de face L’identification se trouve sur le socle « GENERAL MEUSNIER TUE A CASSEL 1754 ; 1793 ». Il s’agit de Jean-Baptiste Marie Charles Meusnier de la Place, né à Tours le 19 juin 1754 et mort au pont de Cassel (près de Mayence) le 13 juin 1793, géomètre (il a travaillé avec Gaspard Monge aux travaux qui vont permettre la mesure du méridien de Paris, en particulier avec le « théorème de Meusnier » sur la courbure des surfaces), ingénieur (il a collaboré avec Antoine Lavoisier sur la décomposition de l’eau et la fabrication de l’hydrogène) et général de la Révolution dans l’armée du Rhin.

Ces photographies datent de mai 2011.

La douleur maternelle d’Antoine Etex au parc de Blossac à Poitiers

Poitiers, la douleur maternelle par Etex à Blossac, 1, vu de loin A l’entrée du parc de Blossac, ce chaque côté de la grille, deux groupes sculptés en marbre d’Antoine Etex (Paris, 1808 – Chaville, 1888) se font face, La douleur maternelle et Le bonheur maternel et réalisés respectivement en 1859 (présenté au salon des artistes français sous le n° 3214) et en 1866 (n° 2757 du même salon mais en 1866) d’après les dossiers de la base Joconde,  toutes deux sont des dépôts de l’État. Ils ont été nettoyés au printemps 2011, mais l’hiver dernier, un garde m’avait autorisée à contourner les parterres pour prendre d’autres vues, que je n’ai pas reprises depuis. Vous avez donc des vues après nettoyage, celle que l’on peut prendre depuis l’allée, et des vues avant nettoyage. Les deux groupes se trouvent derrière un petit bassin peu profond.

Poitiers, la douleur maternelle par Etex à Blossac, 2, vu de face

Après le bonheur, je vous présente aujourd’hui bientôt La douleur maternelle, à droite en entrant dans le parc.

Poitiers, la douleur maternelle par Etex à Blossac, 3, vu de trois quarts Une mère assise, vêtue d’un vêtement en désordre, les seins et l’épaule gauche dénudés, soutient un grand enfant nu…

Poitiers, la douleur maternelle par Etex à Blossac, 6, les têtes Voici un détail du visage fermé de la mère, son épaule et ses seins dénudés, la tête de l’enfant blottie contre l’autre épaule.

Poitiers, la douleur maternelle par Etex à Blossac, 4, l'enfant évanoui Il semble au moins inanimé, peut-être déjà mort, s’il l’on en juge par son bras pendant par exemple.

Poitiers, la douleur maternelle par Etex à Blossac, 5, les jambes de l'endant Les jambes et les pieds de l’enfant sont repliés, la main de sa mère le soutient au niveau des fesses.

Poitiers, la douleur maternelle par Etex à Blossac, 6, le monument de dos De dos, on voit le drapé du vêtement de la mère.

Le poète Racan par Sicard au jardin des Prébendes d’Oe à Tours

Tours, le buste de Racan par Sicard au jardin des Prébendes, 1, vu de loin

Dans le jardin des Prébendes d’Oe à Tours se trouvent plusieurs statues. Je vous présente aujourd’hui le monument au poète Racan. Je tire une partie des données du dossier documentaire établi par le service régional de l’inventaire de la région Centre. Le monument est constitué d’un buste en bronze posé sur un piédestal (haut socle) en pierre.

Tours, le buste de Racan par Sicard au jardin des Prébendes, 2, la signature F. Sicard 1907 Le bronze est signé et daté, « F. Sicard 1907 ». Pour le sculpteur François Sicard, je vous renvoie à mon article sur les atlantes de l’hôtel de ville de Tours (vous pouvez aussi voir du même sculpteur le monument aux morts de 1914-1918 à Cahors). Au passage, vous pouvez apercevoir la vigne et le raisin sculptés sur le socle en pierre.

Tours, le buste de Racan par Sicard au jardin des Prébendes, 3, l'inscription en bas du socle Sur ce dernier (ma photographie rapprochée était floue…), la signature de l’architecte, « CH. DUPUY ARCHITECTE », et d’autres indications illisibles.

Tours, le buste de Racan par Sicard au jardin des Prébendes, 4, la dédicace La face principale du socle porte l’identification du buste, « Racan / Poète / 1589-1680 », et le côté la dédicace « Monument / élevé par souscription / sous le patronage / des sociétés littéraires / artistiques et scinetifiques / de la Touraine / inauguré le 30 juin 1907 ». Il s’agit du poète Honorat de Bueil de Racan, dit Racan, dont vous pouvez découvrir les oeuvres dans Gallica (ou si vous avez la flemme, juste une sélection ici consacre une page). Une communauté de communes a pris son nom

Tours, le buste de Racan par Sicard au jardin des Prébendes, 5, le buste en bronze vu de face Le poète, pommeau le son épée au côté gauche, penché vers la droite, tient une plume de la main droite et une liasse de papiers dans sa main gauche.

Tours, le buste de Racan par Sicard au jardin des Prébendes, 6, vu de profil De profil, on voit peut-être mieux sa plume.

Ces photographies datent de mai 2011.

Pierre de Ronsard par Delperier au jardin des Prébendes d’Oe à Tours

Tours, Ronsard par Delpérier aux jardins d'Oe, 1, vu de loin Dans le jardin des Prébendes d’Oe à Tours se trouvent plusieurs statues. Je vous présente aujourd’hui le monument au poète Pierre de Ronsard (château de la Possonnière, Couture-sur-Loir, 1524 – prieuré de Saint-Cosme, 1585), installé au milieu d’un petit bassin. Je tire une partie des données du dossier documentaire établi par le service régional de l’inventaire de la région Centre.

Tours, Ronsard par Delpérier aux jardins d'Oe, 2, la signature Delperier Le monument porte la signature « G. Delperier / sculpteur ». Il s’agit de Georges Delperier (Paris, 1865 – Tours, 1936). En Poitou-Charentes, il a par exemple réalisé le monument aux morts de Chabanais. Le premier projet date de 1898, il s’agissait alors d’installer dans le jardin une réplique du monument funéraire du prieuré Saint-Cosme pour lequel Henri Varenne fournit un croquis (un sculpteur dont je vous ai déjà beaucoup parlé, pour le décor de la façade (1898) de la gare, le décor général (1900) de l’hôtel de ville, la charité de Martin devant la basilique Saint-Martin (1928), le tout à Tours). La maquette du monument a été présentée par Georges Delperier au salon des artistes français de 1912. Le plâtre grandeur nature du monument est prêt en 1913, mais à cause de la première Guerre mondiale, le groupe sculpté en pierre n’est mis en place qu’en 1924 (inauguration le 16 novembre en présence de M. de Moro-Giaferri, sous-secrétaire d’État à l’enseignement technique).

Tours, Ronsard par Delpérier aux jardins d'Oe, 3, vu de près Le monument se compose d’une sorte de rocher avec des fleurs, des grappes de raisin, des feuilles et des amours sur lequel se dresse une colonne avec au sommet un buste représentant Pierre de Ronsard.

Tours, Ronsard par Delpérier aux jardins d'Oe, 4, le buste de Ronsard Un air assez sévère (sans doute renforcé par les lichens qui lui donnent une dominante grise) pour le poète… Des fleurs tombent depuis le dessous de son buste…

Tours, Ronsard par Delpérier aux jardins d'Oe, 5, le socle Un pied de vigne grimpe lui depuis le socle, sur lequel jouent les amours, sous la forme de ces petits enfants qui inspirent le poète…

Tours, Ronsard par Delpérier aux jardins d'Oe, 6, les trois enfants jouant sur le socle On voit mieux ici les trois enfants…

Tours, Ronsard par Delpérier aux jardins d'Oe, 7, de dos Et de dos, la vigne et l’empilement qui sert de socle.

Ces photographies datent de mai 2011.

Le bonheur maternel d’Antoine Etex au parc de Blossac à Poitiers

Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 1, vu de loin

A l’entrée du parc de Blossac, ce chaque côté de la grille, deux groupes sculptés en marbre d’Antoine Étex (Paris, 1808 – Chaville, 1888) se font face, La douleur maternelle et Le bonheur maternel et réalisés respectivement en 1859 (présenté au salon des artistes français sous le n° 3214) et en 1866 (n° 2757 du même salon mais en 1866) d’après les dossiers de la base Joconde, toutes deux sont des dépôts de l’État. Ils ont été nettoyés au printemps 2011, mais l’hiver dernier, un garde m’avait autorisée à contourner les parterres pour prendre d’autres vues, que je n’ai pas reprises depuis. Vous avez donc des vues après nettoyage, celle que l’on peut prendre depuis l’allée, et des vues avant nettoyage. Les deux groupes se trouvent derrière un petit bassin peu profond. Je commence par le bonheur, à gauche en entrant dans le parc, je vous présenterai bientôt la douleur…

Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 2, la signature La signature, peu lisible (« A.J.S. Etex »), se trouve sur le côté.

Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 3, vu de face Une mère agenouillée, vêtue d’une chemise à manches mi-longues, joue avec son enfant nu. La chemise a un peu glissé et dénude son épaule gauche.

Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 4, vu de trois quarts L’enfant, sans doute une petite fille à cause de son chignon, à ses mains tendrement passées autour du cou de la mère.

C Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 5, les têtes de l'enfant et de la mère elle-ci tient un objet, apparemment une boule, dans sa main gauche.

Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 6, de trois-quarts dos De dos, on voit le drapé du vêtement dont dépasse le pied droit nu de la mère.

Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 7, de dos Voici la statue de dos…

Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 8, du blé et des fruits Et sur le côté, des fruits et du blé, symboles d’abondance et de bonheur.