Le grand déballage à Montreuil-sur-Mer… Objectif, faire le tour des remparts (3 km) avec les lignes bleues venues de toute la France et au-delà, pour créer une grande Ronde de laine. Mon père vient de m’envoyer cette photographie. Vous pouvez encore les rejoindre jusque vers 17h pour cette performance organisée par Christine Vandrisse pour le centenaire de 1918. Vous pouvez la voir dans cette vidéo qui explique le projet!
Archives de l’auteur : Véronique Dujardin
Monuments aux morts de 1870, 1914-1918 et autres sur mon blog
Si vous n’êtes pas saturés des commémorations du centenaire de 1918, je réédite ce vieil article, je pense à peu près à jour avec les liens vers toutes les publications sur le sujet sur mon blog…
Introduction du 21/10/2014
A l’approche du 11 novembre 2014, j’ai essayé de mettre à jour cet article récapitulant les monuments aux morts dont je vous ai parlés… et vous proposerai du 4 au 11 novembre de nouveaux articles sur des monuments aux morts, des lectures et des BD en lien avec la première guerre mondiale! Il faudrait que j’ajoute à la fin des tableaux des sélections de lecture… Qu’en pensez-vous?
Article d’origine… En ce 11 novembre 2012, que d’aucuns voudraient un jour de commémoration de tous les conflits, j’ai préparé un article regroupant tous les monuments aux morts dont je vous ai déjà parlé, en séparant les différents conflits… Parce qu’ils sont directement liés à la Première Guerre mondiale, j’ai mis dans cette catégorie le monument « à la France, la Belgique reconnaissante » à Paris et la fontaine ou monument mémorial américain à Tours. Vous pouvez aussi revoir mon article sur l’exposition 1917 au centre Pompidou-Metz.
Les vignettes sont liées aux articles, et je complèterai cette page au fil des articles à paraître, j’en ai encore beaucoup en stock.
Je ne reprends pas ici la liste des monuments identiques de monuments de Maxime Réal del Sarte ni les monuments de Bénet en France et ailleurs (j’ai complété la liste depuis sa première parution). J’ai juste intégré ici ceux que j’ai publiés personnellement et les photographies de Zazimuth pour celui de Briey.
Et pour ceux que le sujet intéresse, Hérisson propose une bibliographie jeunesse sur la première guerre mondiale. Pour la deuxième guerre mondiale, la liste officielle des prisonniers de guerre est disponible sur Gallica.
Navigation dans la page Monuments aux morts
- Monuments de la guerre de 1870
- Monuments de la première guerre mondiale
- Monuments de la deuxième guerre mondiale
- Monuments des autres conflits
- au rayon romans et bandes dessinées
Monuments de la guerre de 1870
Département | Commune | Sculpteur | Vignette |
---|---|---|---|
16-Charente | Angoulême, monument aux mobiles de la Charente | Raoul Verlet | |
17-Charente-Maritime | La Rochelle, monument aux soldats et marins morts de 1870 | Pierre Laurent | |
37-Indre-et-Loire | Tours | Marcel Gaumont | |
46-Lot | Cahors | Cyprien Antoine Calmon | |
79-Deux-Sèvres | Bressuire | Jules Rispal | |
79-Deux-Sèvres | Niort, Gloria Victis | Antonin Mercié | |
86-Vienne | Châtellerault | Aimé Octobre | |
86-Vienne | Poitiers | Jules Coutan | |
87-Haute-Vienne | Limoges | Martial Adolphe Thabard |
Monuments de la guerre de 1914-1918
Monuments de la deuxième guerre mondiale
Département | Commune | Sculpteur | Vignette |
---|---|---|---|
16-Charente | Angoulême, stèle aux déportés Espagnols | ||
17- Charente-Maritime | La Rochelle, monument de la résistance | Henri Gayot | |
37-Indre-et-Loire | Amboise, stèle aux déportés | ||
37-Indre-et-Loire | Tours, la plaque commémorative des enfants juifs déportés de l’école Mirabeau à Tours | ||
39, Jura | Lons-le-Saunier, monument à la résistance jurassienne | Charles Sarrabezolles | |
44-Loire-Atlantique | Nantes, monument aux Cinquante Otages | Jean Mazuet | |
44-Loire-Atlantique | Nantes, monument à De Gaulle | Françoise Boudier | |
57 – Moselle | Metz, monument aux morts de 1914-1918 remanié | Paul Niclausse | |
57, Moselle | Metz, Hommage aux Hommes de fer | ||
69- Rhône | Lyon, le monument de la Résistance dit le Veilleur de pierre | Georges Salendre | |
79-Deux-Sèvres | Bressuire, stèle commémorative de la déportation | ||
79-Deux-Sèvres | Niort, monument aux soldats sans uniforme et la résistance | Jacques Dulau et Klotz | |
85-Vendée | Les Sables-d’Olonne, le monument aux morts de la déportation | R. Langé | |
85-Vendée | Les Sables-d’Olonne, le buste du capitaine Mignonneau | M. Suin | |
86-Vienne | Châtellerault, le monument aux martyrs de la résistance | Louis Befroy | |
86-Vienne | Poitiers, Frontstalag 230 et camp de la Chauvineries | ||
86-Vienne | Poitiers, camp de la route de Limoges | ||
86-Vienne | Poitiers, plaques commémoratives des déportées, lycée Victor-Hugo | ||
86-Vienne | Poitiers, le monument commémoratif du stade poitevin (Joffre Laurentin et deux conflits mondiaux) | ||
86-Vienne | Poitiers, plaque commémorative de 1939-1945 (à la Pierre-Levée) | ||
86-Vienne | Poitiers, monument au réseau Louis Renard, cimetière de Chilvert |
Voir aussi le Le quartier de la gare de Poitiers… avant et après le 12 juin 1944
Monuments d’autres conflits et mémoriaux
Département | Commune | Sculpteur | Vignette |
---|---|---|---|
37-Indre-et-Loire | Amboise, monument érigé en 1971 | Paul Derycke | |
44-Loire-Atlantique | Nantes, le mémorial de l’esclavage | Krzysztof Wodicsko et Julian Bonder | |
86-Vienne | Châtellerault, centenaire de la fête de la fédération | Gustave Michel |
Un peu de lecture
J’ai mis en gras des livres qui me paraissent incontournables.
Première guerre mondiale
- Le crime de l’Albatros de Thierry Bourcy (Les aventures de Célestin Louise, flic et soldat)
- Mauvais genre de Chloé Cruchaudet
- 14 de Jean Echenoz
- Karl et Anna, de Leonhard Frank (traduction de Jean-Richard Bloch)
- Le grand troupeau de Jean Giono
- Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5) de Manu Larcenet et Daniel Casanave
- Une après-midi d’été, de Bruno Le Floc’h
- La République et ses monuments aux morts en Poitou-Charentes de Charlotte Pon-Willemsen
- Les folies Bergères de Porcel et Zidrou
- Rouge Tahiti, de Didier Quella-Guyot et Sébastien Morice
- A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque
- Le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916 de Joe Sacco (une vraie « merveille » malgré le thème)
- Putain de guerre! Tome 1: 1914, 1915, 1916, de Jacques Tardi
et au cinéma, en exposition et en musique…
- l’exposition 1917 au centre Pompidou Metz
- Abel Pann au musée d’histoire du judaïsme
- Vincere de Marco Bellocchio
- Dans la nuit de Charles Vanel
Deuxième guerre mondiale (BD, romans, témoignages)
- Terezin Plage de Morten Brask
- Rose Valland de Catel, Polack et Bouilhac
- Es-tu le maître de l’aube ? de Pearl Buck
- Derrière les lignes ennemies, de Marthe Cohn
- Sauve-toi, la vie t’appelle de Boris Cyrulnik
- Jardin d’hiver de Thierry Dancourt
- Aucun de nous ne reviendra, Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours de Charlotte Delbo
- Dieu n’est même pas mort de Samuel Doux
- Éducation européenne, La promesse de l’aube de Romain Gary
- Liberté de Tony Gatlif et Eric Kannay
- Le meurtre du samedi matin de Batya Gour
- La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec
- Le chat et la souris de Günter Grass
- La guerre d’Alan, tome 1, tome 2 et tome 3, d’Emmanuel Guibert
- La femme en vert de Arnaldur Indridason
- Petite histoire des colonies françaises, tome 3, la décolonisation, de Grégory Jarry et Otto T.
- Du passé faisons table rase de Thierry Jonquet
- L’espion de Staline d’Isabel Kreitz
- Un homme est mort… de Kris et Davodeau
- Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert
- Millénium, tome 1, tome 2, tome 3, de Stieg Larsson
- Mort à la Fenice, de Donna Leon
- La peinture à Dora par François Le Lionnais
- La vie en sourdine de David Lodge, roman où il aborde un voyage à Auschwitz-Birkenau
- Ouvrier (volume 1), de Bruno Loth
- Les échelles du Levant d’Amin Maalouf
- Avenue de la Gare, de Michel Métreau
- Tsiganes, camp de concentration de Montreuil-Bellay, par Kkrist Mirror
- Black Mamba Boy de Nadifa Mohamed
- La bascule du souffle de Herta Müller
- Sang chaud, nerfs d’acier, de Arto Paasilinna
- Convoi vers l’est de Claude Pauquet
- N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, de Paola Pigani
- Effroyables jardins et Aimer à peine, Avec des mains cruelles, La folie Verdier, Et mon mal est délicieux de Michel Quint
- Les petits ruisseaux de Pascal Rabaté
- Itsik de Pascale Roze
- La grande mosquée de Paris de Gray Ruelle et Durland De Saix
- Le wagon, d’Arnaud Rykner
- Le village de l’Allemand de Boualem Sansal
- La réparation de Colombe Schneck
- Le cercle littéraire des amateurs de patates, de Shaffer et Barrows
- Maus, de Art Spiegelman, tome 1 : mon père saigne l’histoire, et tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé, témoignage en bande dessinée sur la déportation de ses parents
- Visage slovène de Brina Svit
- Le faon de Magda Szabo
- Mon voisin le Père Noël, de Béatrice Tillier et Philippe Bonifay
- A la guerre comme à la guerre de Tomi Ungerer
- Ferdière, psychiatre d’Antonin Artaud de Emmanuel Venet
- Tsiganes de Jan Yoors
- Dans le berceau de l’ennemi de Sara Young
et au cinéma et en musique…
- La rafle, de Roselyne Bosch
- Parce que j’étais peintre de Christophe Cognet
- La douleur de Marguerite Duras, adaptée par Patrice Chéreau
- Une histoire italienne de Marco Tullio Giordana
- Ida de Paweł Pawlikowski
- Séraphine de Martin Provost
- Un homme est mort, adaptation de la BD de Chris et Davodeau, par Christophe Rocher
- Inglourious Basterds de Quentin Tarantino
- L’empereur d’Atlantis par Viktor Ullmann avec un livret de Peter Kien
Afghanistan
- Opium Poppy de Hubert Haddad
- Les hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra
- le Photographe, tome 1, tome 2 et tome 3, de Didier Lefèvre , Emmanuel Guibert et Frédéric Lemercier
- Syngué Sabour, pierre de patience, de Atiq Rahimi
- Kaboul disco, tome 1 et tome 2, de Nicolas Wild
Algérie (décolonisation)
- Pierre Sang Papier ou Cendre de Maïssa Bey
- La mémoire mutilée de Mohamed Cherid
- Petite histoire des colonies françaises, tome 3, la décolonisation, de Grégory Jarry et Otto T.
- La montagne de Jean-Noël Pancrazi
- Une enfance algérienne, plusieurs auteurs autour de Leïla Sebbar
- Mon cher fils de Leïla Sebbar
Algérie (guerre civile des années 1990)
- La longue nuit d’un repenti, La part du mort ; Morituri ; Double blanc et L’automne des chimères de Yasmina Khadra
- Le village de l’Allemand de Boualem Sansal
Cambodge
- Kampuchéa de Patrick Deville
- L’élimination de Rithy Panh
- Sur la route de Banlung de Rochel et Vink
- L’eau et la terre, Cambodge, 1975-1979 et Lendemains de cendres, Cambodge, 1979-1993, de Séra
- Cent mille journées de prières, tome 1 et tome 2 de Michaël Sterckeman et Loo Hui Phang,
- L’année du Lièvre de Tian, tome 1, Au revoir Phnom Penh, tome 2, Ne vous inquiétez pas
Espagne 1936
- Espagne, Espagne!, de Jean-Richard Bloch
Israël et Palestine
- Le lait et le fiel de Yves Créhalet
- Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle
- Ferme 54 de Galit et Gilad Seliktar
- Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins) de Sarah Glidden
- Meurtre au kibboutz, Le meurtre du samedi matin, Meurtre à l’université, Meurtre au philharmonique de Batya Gour
- Palestine de Hubert Haddad
- Une histoire d’amour et de ténèbres de Amos Oz
- Palestine, une nation occupée, Gaza 1956, de Joe Sacco
et au cinéma et en musique…
- Valse avec Bachir de Ari Folman
- Les Citronniers, de Eran Riklis
Ex-Yougoslavie
En route pour Moncoutant 2018
Le salon Moncoutant/création autour des fils est organisé tous les deux ans dans cette commune du nord des Deux-Sèvres, il aura lieu le week-end prochain (10 et 11 novembre 2018). Le thème de cette année était » donner une coiffe à Tatiana « , la jolie Ukrainienne, les 100 participant.e.s ont reçu de la mercerie Petits points et dessous à Bressuire un kit comprenant la toile, la doublure, du fil rouge, du ruban rouge, écru et jaune clair. Il s’agissait de donner une coiffure à la belle, sans toucher au torse imprimé sur la toile… L’occasion pour moi de ressortir les livres de broderie au ruban… Je vous montrerai le travail terminé plus tard.
Rendez-vous donc ce week-end à Moncoutant, au nord des Deux-Sèvres, à deux pas de Chollet et Parthenay, en venant de Poitiers après avoir traversé le bocage bressuirais.
PS: revoir mes précédentes participations :
Pour Moncoutant 2016 : voir mon éléphant, mes achats.
Pour Moncoutant 2014 : la réception du matériel, la broderie : la japonaise du protège-cahier proposé par Nadège Richier dans son livre Motifs du Japon (qu’elle m’a offert il y a fort longtemps) : le début, la suite, la fin ; la frivolité: le début avec les explications, la frivolité rouge terminée ; la couture: préparation du matériel, la Japonaise appliquée, le kimono terminé, mes achats, le retour du kimono.
Pour Moncoutant 2012 : le matériel, les contours, la première, la deuxième, la troisième et la quatrième faces, le toit, l’intérieur, la finition en boîte, mes achats
Pour Moncoutant 2010 : vous pouvez maintenant voir les préparatifs le tablier lors du concours, le tablier à son retour et la pendouille à ciseaux… ainsi que mes achats.
Pour Moncoutant 2008 : la broderie pour le concours et mes achats.
Ronde de laine… de Poitiers à Montreuil-sur-Mer en passant par Mouchin
Comme je vous l’annonçais hier, vous serez accueilli.e.s ce week-end dans la cour chez mon père par un » grand serpent bleu », d’environ 17m de long : il s’agit de sa participation à la Ronde de laine qui est organisée par Christine Vandrisse pour le centenaire de 1918. Le 18 novembre, ils ont pour objectif d’encercler les remparts de Montreuil-sur-Mer d’un grand fil bleu… La contrainte : fil bleu majoritaire (pas forcément du bleu horizon), 5 à 15 cm de large, au minimum 1 m de long… A vos aiguilles, crochets etc., il en faut 3 km au total! Plus d’informations sur le site de la Ronde de laine, un groupe (tous les locataires d’une yourte à la ferme) a déjà réalisé un très très long fil!
De mon côté, quand je suis venue à Mouchin en juillet, j’ai décidé de participer en tricotant / crochetant un fil de 52 bandes (1 par mois de guerre) de 18 mailles de large, composée chacune de 14 cm au tricot, avec des variations (je vous montrerai des détails d’ici le 18 novembre!) et de 4 cm toujours avec la même laine, avec 4 rangs (pour 4 années) au crochet, un rang de mailles serrées, deux rangs de brides et un rang de mailles serrées. Je n’ai pas déroulé l’ensemble, mais théoriquement, ce fil, le n° 54, fait 9m36.
J’ai parlé du projet à Maryse, elle a été tout de suite partante et a même fait deux fils, sous le numéro 50, et oui, elle s’est inscrite avant moi! Je les ai laissés roulés, ils mesurent 3,60 et 1,80 m.
Vous pouvez encore participer, d’ailleurs, fil et aiguilles , voir sur le site, et pour les visiteur.se.s de Mouchin, j’ai prévu du matériel pour faire un nouveau fil ce week-end.
Mon père ouvre son atelier les 12, 13 et 14 octobre 2018 à Mouchin
Mon père ouvre son atelier d’artiste à Mouchin dans le cadre des Poaa/portes ouvertes d’ateliers d’artistes organisées par le conseil général du Nord, celui du Pas-de-Calais (pas de site) et la région de Flandre occidentale, sur trois week-ends différents. Pour mon père, ça sera à Mouchin (Nord), vendredi 12 octobre 2018 de 14 h à 18 h, samedi 13 de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h et le dimanche 14 de 14 h à 18 h.
Cette année, il va falloir jouer du QR-code, réviser la géométrie, l’apprentissage de la lecture (hummm… il a acheté plein de méthodes sr internet), un peu de latin, mais chut… il faut venir et découvrir désormais autant sur son compte facebook que sur son blog la mise en place de l’exposition (clic sur ses vignettes pour voir les images en grand).
Dans la cour, vous serez accueillis par un » grand serpent bleu », d’environ 17m de long : il s’agit de sa participation à la Ronde de laine qui est organisée par Christine Vandrisse pour le centenaire de 1918. Le 18 novembre, ils ont pour objectif d’encercler les remparts de Montreuil-sur-Mer d’un grand fil bleu… Il leur en faut 3 km de long ! Vous pouvez encore participer, d’ailleurs, fil et aiguilles seront mis à la disposition des visiteurs ce week-end. De mon côté, j’en ai aussi fait un, ainsi que Maryse, je vous en parle dès demain.
Retrouvez ici quelques gravures de Lucien Dujardin et ses photographies pour illustrer Tous à la douane.
Les monuments aux morts de la vallée de la Gartempe, 13 septembre 2018
Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler boulot… Pour les journées européennes du patrimoine 2018, la La Région Nouvelle-Aquitaine vous ouvre des portes (clic, clic pour le programme complet). Pour ma part, je serai accueillie dès jeudi soir par le pays d’art et d’histoire / communauté de communes Vienne et Gartempe pour une conférence autour des monuments aux morts de la vallée de la Gartempe (dans sa traversée du département de la Vienne), le centenaire de 1918 approche.
Je parlerai des monuments aux morts et autres plaques, affiches etc. commémorant la Première Guerre mondiale, et aussi des monuments plus anciens (1870-1871) et plus récents (notamment Deuxième Guerre mondiale) de Lathus-Saint-Rémy, Saulgé, Montmorillon, Pindray, Jouhet, Antigny, Saint-Savin, Saint-Germain, Nalliers, La Bussière, Saint-Pierre-de-Maillé, Vicq-sur-Gartempe, Angles-sur-l’Anglin et La Roche-Posay.
Rendez-vous jeudi 13 septembre à 18h30 à Montmorillon, maison des services publics (siège de la Communauté de communes, sur la rocade près du stade et du cimetière Saint-Martial)…
Mon diaporama est près, mais il sera mis en ligne après la conférence sur le site de l’inventaire du patrimoine de Nouvelle-Aquitaine, site de Poitiers, vallée de la Gartempe 😉
Journée des associations 2018 dimanche 9 septembre à Poitiers
Me voici de retour après plusieurs mois de silence. Comme tous les deux ans, je serai présente à la journée des associations de Poitiers aura lieu demain dimanche 9 septembre 2018 de 10h à 18h au parc des expositions, je vous renvoie à cet article de 2014 cet article pour la non accessibilité du lieu en transport en commun le dimanche…
Je tiendrai, comme depuis 2006, le stand de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, avec une pensée pour Isabelle Marchetti, notre présidente. Nous serons dans le hall A, stand 37B, à côté du podium des animations culturelles. Que vous soyez concerné ou pas, n’hésitez pas à venir nous voir… ou à consulter le site de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques.
L’association Valentin Apac se consacre aux anomalies chromosomiques, qu’elles soient des anomalies de nombre (trop de chromosomes présents comme les trisomies 21 et surtout pour nous plus rares, 13 et 21, ou le syndrome de Klinefelter, qui concerne des hommes avec deux chromosomes X et un Y, ou encore pas assez de chromosome comme pour les filles et femmes avec syndrome de Turner qui ont un seul chromosome X), et aux anomalies de structure (quand des fragments de chromosomes permutent, manquent ou sont en surnombre, comme dans les délétions, les translocations, les insertions, les inversions, etc.), à leurs conséquences (selon les cas, handicap, polyhandicap, stérilité, fausses-couches à répétition, deuil périnatal, …).
Cette année, nous venons de publier 15 livres de témoignages, réunis par syndromes ou groupes d’anomalies, accompagnés d’une partie médicale relue par le comité scientifique. Venez en découvrir quelques-uns.
Dimanche, vous pourrez vous renseigner, adhérer, pas acheter les « produits dérivés » (T-shirt, badges, porte-clefs/jetons pour caddie) ni les livres que nous publions ou avons soutenus, vente interdite sur place. Dommage, les frais d’envoi étant de plus en plus chers (merci la poste!), les ventes lors des journées d’information, rencontres des familles, courses des héros, manifestations organisées par des membres ou des soutiens, etc., sont une source de revenus non négligeables à côté de la boutique en ligne.
Mon ami Dahmer, de Derf Backderf
L’auteur de cette bande dessinée, Derf Dahmer, sera en dédicace demain 3 février 2018 chez Bulle d’encre, ma librairie BD préférée à Poitiers.
Article du 1er août 2014 Un album trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque. Il a reçu le prix Fauve de la révélation au festival d’Angoulême en 2014 et prix du polar SNCF (catégorie BD) 2014.
Le livre: Mon ami Dahmer, de Derf Backderf, traduit de l’anglais par Fanny Soubiran, éditions Çà et là, 2013, 222 pages, ISBN 978-2916207803.
L’histoire: à Richfield, près de Cleveland, dans l’Ohio, aux États-Unis, à partir de 1972. Jeffrey Dahmer et Derf Backderf vivent dans des maisons indiviuelles dans cette banlieue et entrent au collège. Solitaire, Jeffrey Dahmer est moqué par ses camarades. Pour se rendre intéressant, il mime des crises d’épilepsie et les tics du décorateur d’intérieur de sa mère. Cette dernière est dépressive, bientôt les parents, plus préoccupés par leurs relations que par leur fils, divorcent. Jeffrey se réfugie dans la forêt voisine, il est fasciné par les animaux morts, qu’il soumet à diverses expériences pour faire disparaître leur corps. Puis il commence à assassiner les animaux, ne supporte pas son attirance pour les hommes, continue à être ridiculisé au lycée, ses camarades semblent jouer cruellement avec lui…
Mon avis: Jeffrey Dahmer a commis son premier meurtre deux mois après sa sortie du lycée en 1978: il en a commis 16 autres de 1987 à 1991, les dévorant partiellement et devenant le « Cannibale de Milwaukee ». Il est mort assassiné en prison en 1994, condamné alors qu’il était manifestement fou. Journaliste de formation, Derf Backderf, qui l’a fréquenté au collège et au lycée, retrace ces années avec en toile de fond une interrogation: est-ce que ses camarades et surtout les adultes proches auraient pu voir ce qui commençait à se mettre en place dans sa personnalité et éviter qu’il ne bascule? S’il retrace la descente dans la folie de Dahmer, il n’aborde pas en revanche une question: cette folie n’aurait-elle pas dû l’envoyer à l’hôpital psychiatrique plutôt qu’en prison? Mais il arrête son récit avant qu’il ne bascule complètement. L’album en noir et blanc, avec des détails foisonnants à l’encre, rend bien cette ambiance ambigüe (attirance/répulsion) tant chez Dahmer que chez ses « camarades », car malgré le titre, personne n’est ami avec lui. Même si le graphisme des personnages, avec des têtes très « carrées », n’est pas ce que je préfère, il rend bien l’ambiance sombre et le désert affectif autour de Dahmer. Si sa mère se réfugie dans les médicaments et les idées fantasques, lui préfère l’alcool, dont il abuse même avant d’aller en cours, jamais réprimandé par les adultes, profs ou parents des autres élèves. Glaçant, mais à découvrir, plutôt pas avant d’aller se coucher!
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
Le Pont de l’Alma à Paris…
De passage à Paris ce week-end (27 janvier 2018), comme des centaines (milliers ?) de badauds, je suis allée voir le Zouave du pont de l’Alma, dans l’eau jusqu’à mi-cuisse. Du coup, je réédite cet article déjà ancien, qui parle un peu plus de la statue 😉
Article du 28 décembre 2010
Puisque la première petite crue du Clain à Poitiers n’a pas fait la une des journaux (le niveau de l’eau a déjà rebaissé, d’ailleurs…), mais que l’on parle beaucoup ces jours-ci du Zouave du pont de l’Alma qui a les pieds dans l’eau, je vous emmène aujourd’hui visiter ce pont. D’abord avec quelques photographies qui datent de début novembre 2010, avec une vue du pont entièrement reconstruit en 1970. Le Zouave est resté côté amont, mais est passé de la rive gauche vers la rive droite.
Sur les quatre statues qui s’y trouvaient à l’origine (voir plus bas), seul a été gardé le Zouave, œuvre de Georges Diebolt inaugurée en 1858.
A ses pieds (bon, il faudra attendre que l’eau baisse pour le voir par vous-même) se trouve tout son attirail, ses armes, son paquetage de soldat…
Retournons un peu en arrière avec cette carte postale ancienne. Le pont de l’Alma a été construit par l’ingénieur Gariel certes pour franchir la Seine, mais aussi pour célébrer la victoire des troupes franco-anglaises sur l’armée russe le 20 septembre 1854 à Alma lors de la guerre de Crimée, d’où la commande par l’empereur Napoléon III pour orner les piles du pont de quatre statues de 6m de haut de soldats en pied représentant les quatre armes qui avaient participé à cette bataille. Deux sculpteurs sont sollicités, Auguste Arnaud (né à La Rochelle en 1825, décédé en 1883) pour sculpter côté aval (vers la Tour Eiffel) l’Artilleur et le Chasseur à pied (je n’ai pas trouvé d’image ancienne) et Georges Diebolt (né à Dijon en 1816 et mort à Paris en 1861) pour réaliser le Grenadier (rive droite) et le Zouave (rive gauche) côté amont.
Sur la première carte postale, on voit 3 statues et quatre arches, y a-t-il eu un pont entre celui de 1855 et celui de 1970? Je n’ai pas eu le temps de chercher plus, et sur la carte plus récente, d’après la Seconde Guerre Mondiale, il n’y a plus que deux statues côté amont, qui sont bien le Grenadier et le Zouave [PS : à la réflexion, je pense qu’en dépit de la légende Pont de l’Alma, la première carte postale pourrait être un autre pont… les Invalides colleraient en nombre d’arches, mais la Tour Eiffel semble trop loin; les statues ne sont pas bien visibles, même avec une loupe, sur la carte postale].
Pour ajouter à la confusion, cette carte postale a pour légende « Le voltigeur »… qui est en fait un autre nom du grenadier (c’est la même arme, en fait). Il se trouve aujourd’hui à Dijon, ville natale du sculpteur Georges Diebolt (face au lac de Kir où il est curieusement éclairé en bleu blanc rouge la nuit, voir sur le site de la ville de Dijon), alors que l’artilleur d’Auguste Arnaud se trouve à La Fère dans l’Aisne (ville où Louis XV avait créé la première école d’artillerie du royaume de France en 1719, à découvrir sur le site officiel de la commune) et que le Chasseur à pied du même Auguste Arnaud domine à Vincennes l’autoroute A4, à la redoute de Gravelle…
Passons à la crue de 1910… Le Zouave à de l’eau jusqu’aux épaules, la foule se presse sur le pont (je pense que si la crue avait cette ampleur aujourd’hui, le pont serait fermé…)…
Voici le Zouave de plus près…
Et le chasseur à pied…
Pour la route, une dernière vue générale, un jour où le pont était moins chargé en spectateurs. Ah si, une dernière précision, la hauteur du pont a un peu changé lors de sa reconstruction, je ne sais pas si les pieds du Zouave sont à la même hauteur qu’en 1910.
Pour aller plus loin : Je vous conseille d’aller lire le dossier sur les statues des ponts de Paris (vous pouvez télécharger le pdf, regarder la vidéo et découvrir les autres dossiers sur le patrimoine parisien sur le site de la ville de Paris).
Bonne année 2018!!!
Bonjour à tou-te-s! Je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2018! Qu’elle vous apporte bonheur et santé, tout ce que vous pouvez souhaiter.
Cela fait plusieurs mois que je n’ai pas posté d’articles… J’ai continué à lire, aller au cinéma, voir des spectacles, des expositions, mais j’essaye de ne pas allumer mon ordinateur le soir ni le week-end, pour préserver ma vue et éviter la vision double qui arrive avec la fatigue visuelle… Je n’avais même pas ouvert les commentaires, j’en ai une longue série à valider, je vous répondrai dans les prochains jours. Je vais aussi essayer de programmer rapidement quelques articles.