A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

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Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus prèsPour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres… Celui-ci, je l’ai lu au collège, en cinquième, je dirais, avec d’autres livres sur la guerre 1914-1918, vue des deux camps.

Le livre : A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque, traduit de l’allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac, première édition en allemand en 1928, je l’ai relu en livre de poche n° 197, réédition de 1996.

L’histoire : à l’ouest du front allemand, de 1914 à 1918. Après dix semaines d’entraînement, Paul Bäumer, 19 ans, est envoyé sur le front… Il expose à la première personne l’enrôlement, accompagné de leur professeur, Kantorek, l’instruction brutale par le caporal Himmelstoss, et surtout, au fil des jours, la vie quotidienne au front, les morts, les blessures, mais aussi la camaraderie, la permission, l’hôpital…

Mon avis : un roman qui a fait date dans le mouvement pacifiste, et qui a valu à son auteur de devoir fuir l’Allemagne nazie. Je n’ai pas eu le temps de rechercher la copie du devoir que j’avais rendu au collège (elle doit être bien rangée), mais j’ai relu ce livre d’une seule traite, et je pense que tout le monde devrait le garder en tête… Un grand et terrible roman, qui n’a pas empêché les guerres suivantes… A lire absolument si ce n’est pas déjà fait!

6 réflexions sur « A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque »

  1. mamazerty

    un GRAND livre!!!!un livre dont je me souviens des dizains d’années après l avoir lu…marquant!

    dans les livres d’Europe centrale que j’ai lus récemment:(tu mets l’Allemagne en Europe Centrale?):

    Purge de Sofia Oksanen, incontournable parce que tellement mis en avant par les critiques littéraires,mais un bon bouquin qui laisse des traces, lui aussi…des traces de peur viscérale….

    Le colporteur (Peter Handke), très cuieusement construit…ou déconstruit….un chef d’oeuvre selon moi

    et parce que l’Europe Centrale=aussi le « cas »des Roms, »grâce et dénuement » d’Alice Ferney, celui là relu car reçu en cadeau alors que je l’avais acheté il y a une petite dizaine d’années…

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    1. Véronique D

      Il m’avait aussi frappé au collège… Les organisateurs du défi ont mis l’Allemagne… En gross, l’ancien empire austro-hongrois et ses dépendances, qui incluaient qq régions de l’Allemagne… Je note les livres que tu recommandes, je regarderai à la médiathèque, j’ai lu plusieurs Peter Handke, mais pas celui-ci.  Sur les Roms, j’ai lu il y a qq mois un classique de l’ethnographie, un gamin qui fugue et part avec des Roms, Tsiganes, sur la route avec les Roms Lovara de Jan Yoors.

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