Le meurtre du samedi matin de Batya Gour

Couverture du meutre du samedi matin, de Batya Gour, en édition Fayard pioche-en-bib.jpg

Vous vous souvenez du Meurtre à l’université ? Voici l’épisode qui le précède.

Le livre : Le meurtre du samedi matin, un crime psychanalytique, de Batya Gour, traduit de l’hébreu par Jacqueline Carnaud et Laurence Sendrowicz, série une enquête du commissaire Michaël Ohayon, Fayard, 1993, 383 pages, ISBN 2-213-03174-6 (existe en édition de poche dans la collection Folio policier, éditions Gallimard, 2007, 412 pages, ISBN 9782070308965 ).

L’histoire : un samedi matin tôt dans une banlieue sans doute un peu chic de Jérusalem (ancien quartier colonial). Dans une grande bâtisse qui appartient à l’institut de psychanalyse de Jérusalem, fondé un peu avant la guerre par des psychanalystes venus d’Europe et fuyant la montée du nazisme, le docteur Eva Neidorf, qui rentre d’un voyage aux États-Unis, doit prononcer une conférence devant tous les membres et étudiants de l’institut. Mais une heure avant la conférence, elle est retrouvée assassinée, ses notes ont disparu. L’assassin est-il venu de l’extérieur ou est-ce un membre de l’institut ? Dans ce cas, quelle conférence pourrait valoir une vie ? Le vieux professeur Hildesheimer, un des membres fondateurs, va guider le commissaire Michaël Ohayon dans le monde de la psychanalyse, des étudiants, de leur formation en suivant eux-mêmes une analyse, des superviseurs, des contrôleurs, de la commission qui permet aux postulants de présenter un cas à l’ensemble de ses futurs (ou non ) pairs…

Mon avis : quelques heures de plongée dans le monde de la psychanalyse… Bon, clairement, je ne m’engagerai pas dans cette voie – en tout cas pour l’instant -, la psychothérapie devrait suffire à m’aider à remonter la pente. Mais ce polar gentillet, très propret (pas de sang partout), dans l’univers feutré des cabinets entre les fauteuils et le divan, mérite que l’on s’y arrête.

Ce livre me donne envie de poursuivre la lecture de la série, dans l’ordre :

3 réflexions sur « Le meurtre du samedi matin de Batya Gour »

  1. ayache

    Pour ma part, j’ai adoré lire un policier écrit avec autant de talent, de pudeur, d’informations vrais sur la société où l’histoire se déroule , je parle de « meurtre du la route de Bthléem » de Batya GOUR.
    A toute fin je signale un livre plus authentique de GOUR moins plaisant à lire qu’un polar , un peu dérangeant mais si exacte sur les réflexions : »là où nous avons raison »

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