Grosses pluies dimanche dernier (27 juin 2021) à Poitiers pour le départ de la course des héros virtuelle au profit de Valentin association de porteurs d’anomalies chromosomiques. J’ai eu, comme beaucoup de participants, de nombreux problèmes avec l’application pour le direct : impossible de prendre la photographie au départ via l’application, boutons pas adaptés à un affichage en vision agrandie, je me suis retrouvée « arrivée » alors que je n’étais pas partie! J’ai mesuré mes pas et la distance parcourue avec le podomètre que j’utilise habituellement sur mon téléphone. J’ai dû interrompre le parcours du matin à cause d’une grosse averse, je suis rentrée trempée, voir le tas de vêtements sur la photo de droite.
J’ai été prudente en ne réalisant pas le trajet prévu autour du Clain l’après-midi, je suis quand même passée voir le « bombardement de fils » au parc de Blossac, organisé par le Centre National de Ressources Handicaps Rares – Surdicécité (CRESAM), ils avaient passé une bonne partie du samedi à assembler et fixer les centaines de carrés de 20 cm de côté sur la rambarde du kiosque, les poteaux et quelques arbres alentours.
J’ai complété cette marche à l’abri, sur le « parcours de 100 pas » (au sens propre) établi pendant des mois dans mon appartement, dans le temps de confinement entre l’anesthésiste le 12 mars 2020 et mon mon opération au cerveau reportée au 18 juin 2020, plus quelques semaines au retour chez moi. J’ai quand même marché un peu plus de 30.000 pas sur la journée, soit presque 20 km…
La collecte se poursuit, vous pouvez visiter ma page de collecte ou cliquer sur le bouton ci-dessous. Mon compteur affiche pour l’instant 310€… Un grand merci aux premiers donateurs/donatrices. Pour les personnes éligibles à l’impôt sur le revenu, les dons sont déductibles à 66% de celui-ci, vous pouvez éditer tout de suite le reçu fiscal. Un don de 20€ vous revient alors à 6,80€.
Demain, dimanche 27 juin 2021, je participerai à la Course des Héros virtuelle en partant de chez moi, à Poitiers, au profit de Valentin association de porteurs d’anomalies chromosomiques. Deux autres personnes participeront à la course à Lyon. Avec les 7 coureurs parisiens de dimanche dernier, la somme totale de 6500€ a été collectée, permettant de financer le livret de témoignages surKollen-de-Vries ou microdélétion 17q21.31 (devis de 1700€ pour l’impression) et d’alléger le coût pour les familles qui participeront à la prochaine journée des familles.
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Le direct sur le « live de la course des héros » commencera à 9h30, j’espère que je n’aurai pas de problème de connexion ni de problème de géolocalisation après. Désolée, j’ai le lien de participant, mais pour le lien pour suivre le parcours, il faudra attendre que je sois connectée. Il est prévu un échauffement collectif virtuel « en musique » de 9h45 à 10h, puis les parcours de 10h à 10h45 se retransmis en direct. Comme j’ai choisi de marcher, la course m’étant interdite à cause de mon opération au cerveau), mon parcours du matin prendra un peu plus de temps. Après une pause au biblio café, je poursuivrai le parcours prévu avant de repartir pour le parc de Blossac pour voir l’opération « bombardement de fils » organisé par le Centre National de Ressources Handicaps Rares – Surdicécité (CRESAM), car leur journée aura lieu de 11h à 17h et ils ne seront pas installés lors de mon premier passage.
L’objectif étant de lever des fonds mais aussi de faire connaître l’association Valentin Apac, je ferai un second parcours d’environ 7 km l’après-midi.
vdujardin.com/blog sur fond OpenStreetMap https://osm.org/copyright
Montée en ville, sur le « plateau », par le boulevard Solférino, devant le viaduc (pour les liens, v oir le trajet du matin) et le théâtre auditorium de Poitiers (TAP, voir son inauguration, une visite avec son architecte, João Luis Carrilho da Graça).
Je continuerai alors tout droit, par la rue Boncenne, arrivée Lepetit où la fontaine-lave-voitures ne fonctionne plus. Rapide passage rue des vieilles Boucheries, place Charles VII, rue Cloche-Perse où une maison porte deux portraits sur une poutre, avant de rejoindre la place de la Liberté avec sa copie de la statue de la Liberté, qui a retrouvé un flambeau. Descente vers le Clain en passant par la rue de la Chaîne, petit regard pour l’hôtel Berthelot (1529) et la rue Jean Bouchet. Sur la place Montierneuf, je prendrai la ruelle qui rejoint église Saint-Jean-de-Montierneuf, actuellement en travaux de restauration. Contournement de l’église par le petit chemin qui la longe, traversée du boulevard Chasseigne, petit escalier pour rejoindre le chemin qui borde le Clain.
Une petite pensée pour JAC, qui m’avait envoyé des photographies de ces bords de Clain pour un défi photo, et qui est décédé depuis… Je reste sur la rive gauche, sans prendre la passerelle des Quatre Roues (le panneau interdit aux vélos a disparu depuis la parution cet article), vérification au niveau du barrage face à la Glaciaire de la présence ou non du héron qui y pêche régulièrement. Traversée du Clain par la passerelle de Montbernage, poursuite du trajet par la rue de la Croix-Rouge, passage au-dessus de la fontaine du légat, qui porte la date 1579, mais qui est plus ancienne, en bas des escaliers des Dunes. Ensuite, passage par la rue Cornet, actuellement en travaux, le bas de la rue du Faubourg du Pont-Neuf, le chemin entre le Clain et l’ancien hôpital Pasteur, la rue du Bas-des-Sables.
J’arrive au nouveau parc de Tison (où des tables supplémentaires ont été installées cet hiver sur des dalles en béton…) et à sa passerelle, montée des escaliers, passage le long du boulevard sous Blossac, traversée du parc de Blossac, passage le long de Saint-Hilaire-le-Grand avant de redescendre chez moi par les escaliers du diable.
Pour ma participation à la course des héros 2021, j’ai fait le choix de la course virtuelle, le 27 juin, avec un engagement à marcher 10km minimum. J’ai commencé à repérer deux parcours, l’un pour le matin, l’autre l’après-midi, autour du patrimoine poitevin.
La page de dons (par le lien ou le QR-Code ci-dessus) au profit de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques est toujours ouverte, chaque participant doit collecter 250€ avant le 23 juin pour Lyon et la course virtuelle.
Pour le parcours du matin, j’ai mesuré environ 5,6 km. Petite promenade d’article en article sur mon blog, en attendant de faire le parcours en vrai! Beaucoup d’articles ont plusieurs années et mériteront une petite voire une grosse mise à jour.
Au passage rue du Doyenné, avec un coup d’œil sur l’hôtel Geoffroy d’Estissac (vers 1520), qui a été restauré depuis l’article qui remonte déjà à 2009.
Petite halte aux salons de Blossac pour voter (2e tour des élections départementales et régionales, mon bureau de vote a déménagé suite au Covid19), l’accessibilité de la salle a été revue il y a quelques années avec la mise en place d’un ascenseur.
Je tournerai à droite dans la rue Renaudot, passage devant la crèche du marronnier avant de traverser la rue de la Marne et de poursuivre en face rue Saint-Porchaire, pour arriver devant le clocher à confronter aux cartes postales anciennes, sans oublier de regarder Daniel dans la fosse aux lions et les chapiteaux du portail restauré. Je tournerai à gauche, rue Gambetta, au passage, il est possible de voir la maison du Dr Letang et son décor (1902), avant de tourner à droite rue des Cordeliers.
La statue de Jeanne-d’Arc (1929) de Maxime Réal del Sarte émerge de la palissade qui protège le chantier de fouille de l’ancien palais de justice dans le square des Cordeliers (sa plaque avait été volée et avait perdu sa patine).
Ce dimanche, j’ai « répété » ce parcours, y compris la pause au biblio café!
Je repartirai en laissant la cathédrale Saint-Pierre (le lien regroupe tous mes articles sur cet édifice) tout en bas de la rue, il sera possible de voir le médaillon en bronze (1929) de Georges Henri Prud’homme avant de tourner à gauche rue Scévole-de-Sainte-Marthe pour rejoindre l’église Notre-Dame-la-Grande (lien vers une série d’articles), puis la rue de la Regratterie. En fond de cour, au milieu de la rue, sur la gauche, repérer deux dates (1580 et 1626). Sur la droite, au fond de l’impasse de la petite roue, il est possible de voir la médiathèque (sans visite avec son architecte). Prendra alors la rue du Palais.
Place Lepetit, la fontaine-lave-voitures ne fonctionne plus. Le palais est rouvert au public pour l’été. Juste à côté, la serrure datée 1516 d’un hôtel particulier, bien que protégée au titre des monuments historiques, a disparu à l’occasion de travaux de rénovation. De là, je prendrai la rue Pétonnet pour rejoindre la grande poste (Hilaire Guinet architecte, Aimé Octobre sculpteur) et avec plus de photographies ici, les guichets et les mosaïques massacrés, mais le dimanche, vous ne pourrez pas constater les dégâts. Je poursuivrai rue des Écossais, où il est possible de découvrir un autre immeubles des frères Martineau et le temple protestant. Je redescendrai par le trottoir de gauche du boulevard Solférino.
Depuis quelques jours, à l’angle de la rue Thibaudeau, est collé un papier avec une citation de Marie Baranger. Au niveau du monument aux morts de 1914-1918, j’emprunterai les escaliers de la gare pour rentrer chez moi…
Vous pouvez visiter ma page de collecte ou cliquez sur le bouton ci-dessous. Mon compteur affiche pour l’instant 100€, il me faut encore collecter 150€ avant le 23 juin pour participer à la course… Un grand merci aux premiers donateurs/donatrices. /
Il y a une dizaine de jours à Poitiers, le 19 septembre 2019, un gros marronnier est tombé sur une terrasse du square de la République à Poitiers : il ne s’est pas déraciné, comme le laisse entendre cet article de Centre presse, mais cassé net à la base. C’était l’un des seuls arbres rescapés du massacre du square de la République où se trouve le monument aux morts de 1870-1871, qui a ensuite perdu ses grilles puis sa patine (la presse en parle), puis un début de la restauration chaotique avant d’être vraiment restauré, le square a reçu de nouvelles grilles moches puis une œuvre d’art (février 2013)… Hasard du calendrier, cette carte postale que je vous ai déjà montrée plusieurs fois, qui illustrait aussi un article de Grégory Vouhé sur la création du square par Édouard André, avait aussi été utilisée le même jour par Centre Presse pour illustrer la chronique « Poitiers en 2019 ». Il avait probablement été planté en 1993-1994.
Le bac de cet arbre (ça tombe bien, c’est celui-ci que j’avais photographié en 2013) comme les autres, avait vite été abîmé par les adeptes du skate-board.
Depuis 2010, la ville de Poitiers a coupé de nombreux arbres, même si elle affirme avoir planté autant d’arbres (mais pas des mêmes essences, voir la plantation des Sophoras, ou les poiriers de Chine), la signature d’une charte de l’arbre à grand renfort de green washing (lavage plus vert) sponsorisé par Alain Baraton (ici dans le 7 info) après une énième série de coupes n’y changera rien.
Revenons au square de la République… L’arbre a été découpé et évacué dans la journée, remplacé dans la nuit par un « arbre à messages » par l’un des nombreux groupes politiques (Poitiers collectif) qui ont annoncés leur entrée dans la campagne pour les municipales 2019.
Dans la journée, la municipalité plantait à la place un chêne vert (???), en attendant de planter autre chose fin octobre (ou à la Sainte-Catherine ?).
Revenons au problème, le chef des jardiniers met en cause la sécheresse et le vent, mais comme vous pouvez le voir sur la première photo, le collet de ce marronnier avait été enterré, et c’est à cet endroit qu’il semble avoir « pourri ».
Du coup, j’ai voulu faire un tour rapide des autres arbres qui tentent de survivre en centre-ville…
Ouf, dans le jardin anglais, je trouve enfin mon bonheur…
Un beau collet enfin à l’air libre. Le collet, c’est cette zone entre les racines et le début du tronc, qui est vitale à la croissance et à la bonne santé des arbres. Je vous conseille la lecture de la fiche technique établie par le conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement de Seine-et-Marne (CAUE 77) sur la protection du système racinaire des arbres lors des travaux de terrassement, qui insiste sur des nombreux problèmes qui peuvent survenir, comme la modification de l’alimentation en eau du sol… Changer ainsi l’écologie d’un arbre plus que centenaire est un acte qui ne pouvait pas lui faire du bien. Passer d’un square en terre à une place pavée et bétonnées avec juste des bacs était un très mauvais choix et condamne probablement à court terme les derniers arbres survivants (beaucoup ont été coupés lors du réaménagement et quelques-uns dans les années suivantes). Vous croyez que l’on peut militer non pas la coupe de ces arbres, mais la restitution du square tel qu’il avait été conçu par Édouard André?
Me voici de retour après plusieurs mois de silence. Comme tous les deux ans, je serai présente à la journée des associations de Poitiers aura lieu demain dimanche 9 septembre 2018 de 10h à 18h au parc des expositions, je vous renvoie à cet article de 2014 cet article pour la non accessibilité du lieu en transport en commun le dimanche…
Je tiendrai, comme depuis 2006, le stand de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, avec une pensée pour Isabelle Marchetti, notre présidente. Nous serons dans le hall A, stand 37B, à côté du podium des animations culturelles. Que vous soyez concerné ou pas, n’hésitez pas à venir nous voir… ou à consulter le site de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques.
L’association Valentin Apac se consacre aux anomalies chromosomiques, qu’elles soient des anomalies de nombre (trop de chromosomes présents comme les trisomies 21 et surtout pour nous plus rares, 13 et 21, ou le syndrome de Klinefelter, qui concerne des hommes avec deux chromosomes X et un Y, ou encore pas assez de chromosome comme pour les filles et femmes avec syndrome de Turner qui ont un seul chromosome X), et aux anomalies de structure (quand des fragments de chromosomes permutent, manquent ou sont en surnombre, comme dans les délétions, les translocations, les insertions, les inversions, etc.), à leurs conséquences (selon les cas, handicap, polyhandicap, stérilité, fausses-couches à répétition, deuil périnatal, …).
Cette année, nous venons de publier 15 livres de témoignages, réunis par syndromes ou groupes d’anomalies, accompagnés d’une partie médicale relue par le comité scientifique. Venez en découvrir quelques-uns.
Dimanche, vous pourrez vous renseigner, adhérer, pas acheter les « produits dérivés » (T-shirt, badges, porte-clefs/jetons pour caddie) ni les livres que nous publions ou avons soutenus, vente interdite sur place. Dommage, les frais d’envoi étant de plus en plus chers (merci la poste!), les ventes lors des journées d’information, rencontres des familles, courses des héros, manifestations organisées par des membres ou des soutiens, etc., sont une source de revenus non négligeables à côté de la boutique en ligne.
Depuis l’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, (voir plus bas tous les liens vers les articles que j’y ai consacrés), il y a eu du bon, la suppression des voitures qui tournaient autour de la place d’Armes (de son vrai nom place Leclerc), et du moins bon, l’éblouissement et surtout des dizaines de chutes et de glissades. Une de nos amies octogénaire (à Maryse et moi) en a fait les frais il y a un an, fracture du poignet dont elle garde toujours des séquelles. Quand elle a écrit à la ville, elle a reçu une lettre qui, en gros, lui disait qu’elle n’avait qu’à faire attention! Plusieurs usagers ont néanmoins porté plainte, et la ville a fini par reconnaître qu’il y avait un problème. Et si la sécurité sociale se retournait contre la ville pour se faire rembourser tous les frais d’hospitalisation et de kiné des dizaines d’accidents survenus ces dernières années? Les urgences du CHU et de la polyclinique doivent pouvoir lui fournir des statistiques et des noms d’une bonne partie des victimes de ces pavés! Les ateliers Lion, responsables de ce grand ratage et de celui du square de la République, ne vont certainement pas aimer parce que les solutions testées défoncent les pavés par deux méthodes différentes, plus d’aspect lisse et brillant, mais il faut le reconnaître, une bien meilleure adhérence, surtout sur la zone surnommée par beaucoup « la descente de la mort », en pente au bout de la rue des Grandes-Écoles. Je trouve que cette solution est très convaincante.
La deuxième zone se trouve devant le parking Carnot (oups, il s’appelle Hôtel de ville maintenant). Là, au début, ça fonctionnait, mais au fil des semaines, avec les résidus de pétrole des voitures qui entrent dans le parking et des camions de livraison qui s’arrêtent devant les bornes, l’adhérence se perd… Nous verrons bien quelle solution sera retenue, et si elle sera réalisée sur toute la surface ou en bande de circulation sur la place et sur les trottoirs des rues adjacentes.
En revanche, cela n’empêche pas la dégradation en surface des pavés, un problème que je vous ai déjà présenté il y a longtemps, en septembre 2013 (relire De quoi souffrent les nouveaux pavés poitevins?). Au fil des mois, les services de la ville ou des sociétés mandatées changent et rechangent les pavés explosés, un vrai travail de shadoks!
Il y a trois ans, le projet d’une maison d’écrivains à la Mérigot(t)e, ancienne maison de Jean-Richard Bloch, était présenté comme devant voir le jour très prochainement. Surprise!!! Même annonce il y a quelques jours, à l’occasion des Editeuriales, manifestation organisée par la médiathèque… Retour d’un serpent de mer ou vrai promesse avec un vrai projet???
Article du 20 avril 2014
Jeudi 10 avril 2014, à l’occasion du 70e anniversaire de la libération de la ville de Poitiers, plusieurs manifestations étaient organisées, la mise en place à l’hôtel de ville d’une plaque en hommage à Raymond Charpentier (son inauguration a été reportée), le témoignage de Marthe Cohn, dont je vous ai parlé la semaine dernière, et la projection gratuite en avant-première du documentaire « Jean-Richard Bloch, la vie à vif« , un intellectuel engagé et témoin de son époque sur France 3, réalisé par Marie Cristiani et co-produit par France 3 Poitou-Charentes et Anekdota production. Marie Cristiani avait déjà réalisé en 2005 un documentaire sur la fille et le beau-fils de Jean-Richard Bloch, France Bloch, Frédo Sérazin un couple en résistance (voir un extrait) qui avait fait l’objet en 2013 d’un ensemble de manifestations à Poitiers à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de France Bloch-Sérazin. Ces manifestations sont à l’origine du nouveau film, très intéressant, visible pour quelque temps sur le site de l’émission Doc24 de France 3 Poitou-Charentes… (dès qu’il faut plus de quelques clics, j’ai encore du mal à suivre sur internet, merci à Grégory qui a trouvé le lien. Au passage, merci à ceux qui ont considérablement amélioré mon article sur Parce que j’étais peintre de Christophe Cognet, avec de nouveaux liens!).
Jean-Richard Bloch (Paris, 1884 – Paris, 1947), intellectuel, avait été nommé professeur au lycée de Lons-le-Saunier puis à Poitiers à la rentrée 1908, avant de se mettre en disponibilité dès l’année suivante. Il s’installe au lieu-dit la Mérigot(t)e (avec deux t à l’IGN, voir ci-dessus la vue aérienne de l’IGN/Géoportail, un seul pour sa demeure), où il a écrit la plus grande partie de son œuvre littéraire (voir sur le site de l’Association Études Jean-Richard Bloch) et tenu salon, au sens ancien du terme… En 1941, il fuit vers Moscou et l’URSS. J’avoue que je n’ai jamais lu son œuvre (contes, essais, romans, récits de voyage – Sur un cargo en 1924, Cacaouettes et bananes en 1929-, mais aussi sa correspondance publiée en partie en 1989, 1994, 2007 et 2009), mais je vais m’y atteler dès que je pourrai [PS: en partie fait depuis, voir les liens en fin d’article].
La Mérigot(t)e, qui domine la vallée du Clain, a été achetée en 2005 par la ville de Poitiers, avec le souhait d’en faire « un centre culturel et un lieu de mémoire ». On a aussi évoqué une résidence d’écrivains dans cette maison qui en a vu beaucoup passer (Aragon, Jules Romains, Georges Duhamel, André Maurois, Diego Rivera, etc.)… Dans le programme électoral d’Alain Clayes en 2008 était inscrit le projet de « réalisation à la Mérigote de la maison Jean-Richard Bloch »… Plus rien ne figure dans son programme de 2014, aucune nouvelle pour l’instant sur ce projet, même si la médiathèque annonce une grande exposition de juillet à septembre 2014 à partir de la bibliothèque par les descendants à la ville [PS: exposition inaugurée le 1er juillet 2014, jusqu’à fin octobre, voir Une fenêtre sur le monde, Jean-Richard Bloch à la Mérigotte]… Les choses bougeront peut-être d’ici là? Il y a déjà eu en 1981 une exposition dans l’ancienne bibliothèque de Poitiers, et une exposition au musée Sainte-Croix en 1993. La bibliothèque nationale de France lui a aussi consacré une exposition et un colloque en 1997.
Ce week-end, c’est la journée mondiale de l’eau et de nombreux châteaux d’eau, stations de traitement des eaux ou stations d’épuration seront ouverts au public, parfois sur rendez-vous et inscription. Renseignez-vous dans vos communes!
Le château d’eau de Blossac à Poitiers a été ravalé ces dernières semaines, l’occasion pour moi de rééditer l’article publié en 2009, avec de nouvelles photographies, je laisse les anciennes comme comparaison en fin d’article.
Réédition de l’article du 1er février 2009… avec des photographies de 2017!
Ce château d’eau est situé en face du jardin anglais du parc de Blossac à Poitiers. Vous allez bientôt bien connaître ce quartier ! Il date de la fin du XIXe siècle (sa construction a commencé en 1887). Il est alimenté par un aqueduc d’une vingtaine de kilomètres de long, aménagé parallèlement à l’un des aqueducs antiques (romains) qui alimentait Poitiers à partir de Fleury, sur la commune de Lavausseau. Mais à Poitiers, on monte et on descend… et pour alimenter le centre-ville situé au sommet du plateau, impossible de trouver un point encore plus haut.
Du coup, ce château d’eau ne fonctionne pas par simple gravitation (voir une animation plus rigolote de l’espace sciences de Bretagne si vous voulez en savoir plus), mais une turbine avait été mise en place à l’origine pour assurer un minimum de pression. L’eau est stockée à la fois dans des bassins en sous-sol à l’arrivée des aqueducs et dans des bassins en hauteur, pour la mise sous pression. Un grand couloir de service permet d’accéder aux escaliers étroits qui mènent aux différents bassins.
L’appareil en bossage est soigné, mais si la ville pouvait un peu l’entretenir, avec un petit ravalement et un nettoyage des vitres… ça serait parfait [cela a été fait en 2017… certaines vitres ont été changées].
Depuis l’autre côté, décidément, la rue manque de recul pour prendre les photographies…
Et l’autre côté…
Sur le fronton tout en haut se trouvent les armoiries de la ville (avec le lion du duché d’Aquitaine).
Beaucoup de châteaux d’eau urbains ont cette forme massive, pour avoir un grand réservoir…
Celui de Châtellerault, à peu près de la même époque (juste un peu plus ancien), a été habillé pour recevoir un imposant monument pour le centenaire de la Révolution, devant lequel a été mis en place un très beau monument aux morts dû au sculpteur Aimé Octobre… qui tient dans sa main une réplique de la Victoire qu’il a faite pour son village natal, Angles-sur-l’Anglin. Vous ne vous souvenez pas de ce sculpteur ? Je vous ai montré déjà le décor qu’il a réalisé pour la grande poste de Poitiers ou le monument aux morts de 1914-1918 dans la Vienne.
Soyons honnête, les PV à 135 € ont à peu près résolu le point noir de la rue du Petit-Bonneveau (ici un dimanche de 2014).
Le 30 août 2015, il y avait encore des voitures à cet endroit, mais ces dernières semaines, le problème semble vraiment être juste un mauvais souvenir…
Au fil des mois, j’ai cependant continué à prendre des photographies, même si je ne les ai pas mises en ligne. Ici, le 6 septembre 2015 devant la préfecture… C’était un dimanche matin et les voitures sont probablement celles de personnes qui allaient assister au culte au temple protestant rue des Écossais voisine, charité chrétienne : protestants et catholiques dans le même sac, faites ce que je dis, pas ce que je fais!
En revanche, le problème ne se limite pas aux rues piétonnes. Avant de pénaliser les infirmiers, il faudrait s’interroger sur quelques livreurs, toujours les m^mes souvent, qui mettent les autres usagers de la route en danger. Un exemple, ce chauffeur de la société Warning, que je n’arrête pas de croiser dans des circonstances dangereuses. Un exemple ici le 4 janvier 2017, à 13h30, garé carrément devant l’arrêt de bus Pont Achard, alors qu’il y avait une place libre 10 m devant sur une vraie place devant le n° 45 et 3 m derrière l’abribus, certes sur le trottoir mais sans gêner personne. Je lui ai fait la remarque, il m’a vertement rembarrée, disant que je n’avais qu’à faire le tout de l’abribus, et que le bus avait la place pour le contourner… Quand celui-ci est arrivé (matricule 252), il a commencé à déboîter, une voiture qui venait derrière a failli rentrer dans le bus, qui a fait un freinage d’urgence… guère apprécié par mon cerveau quand il a bougé un peu trop vite dans mon crâne! Le même chauffeur est un vrai danger public, il slalome en permanence dans les rues piétonnes, entre les autres livreurs et les piétons sans faire attention à personne, se gare en permanence sur les trottoirs, etc.
Au rayon des manœuvres dangereuses près de chez moi, toujours boulevard Pont-Achard, il y a aussi les scooters de ce fast-food asiatique, garés sur le trottoir, laissant en général le passage, mais lorsqu’ils arrivent pour se stationner, point de salut pour le piéton qui circule sur le trottoir en se croyant en sécurité! (Ici le 15 janvier 2017).
Autre exemple, sur le boulevard Solférino, depuis des mois, deux voitures se garent perpendiculairement au boulevard, occupant tout le trottoir. Le piéton est obligé (s’il est valide…) de s’engager sur la chaussée, avec les voitures qui descendent très vite (oui, souvenez-vous, c’est juste en contrebas de notre « couloir d’avalanches »), ici le 18 décembre 2016 de nuit…
ou le 15 janvier 2017 sous la pluie qui n’arrange rien si une voiture doit freiner pour laisser passer un piéton. Je ne leur ai jamais un seul procès-verbal sur le pare-brise!!!
L’autre question que je souhaiterais aborder, ce sont les autorisations de terrasses par la ville, depuis plusieurs années et en particulier Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, et la fin des travaux en 2001/2012 selon les secteurs, cela peut rester une belle pagaille. Ici une photographie prise le 7 mai 2016 rue Carnot : d’un côté, une invasion de voitures garées en toute impunité sur le trottoir, de l’autre, des terrasses installées sans coordination, qui ne laissent pas toujours le passage de 1,20 / 1,40 m prévues pour permettre la circulation en toute aisance aux personnes à mobilité réduite mais aussi les poussettes et autres,…
Ici, il faut vraiment slalomer, entre le mobilier urbain, la forêt de piquets, de bornes, et les terrasses qui laissent la place tantôt vers la rue, tantôt vers les façades…
C’est la même chose juste à côté, rue Saint-Nicolas.
Sur les trottoirs qui bordent la place du Général-de-Gaulle, au chevet de l’église Notre-Dame-la-Grande, point de salut non plus pour le piéton, et en plus, le trottoir est haut, il y a pas mal de voitures et beaucoup de bus qui circulent sur la chaussée (ici le 12 juin 2015, mais avec le soleil, c’était à peu près la même chose ces derniers jours).
ce n’est guère mieux du côté , dans le prolongement de la grand’rue. Toujours le 15 juin 2015, mais c’était pareil cet été 2016… Le congélateur de la boulangerie empêche tout accès au petit passage laissé le long de la façade par le restaurant, avec en plus un gros dévers devant la porte!
Et que dire du manège qui privatise complètement l’arrière de l’église depuis deux ans pendant presque deux mois pour les fêtes de fin d’année (ici le décembre 2016 à 8h30). Il pose des barrières, le piéton qui vient de l’arrêt de bus très fréquenté à l’opposé de la place est coincé entre ces barrières et la terrasse du bistrot qui reste en place l’hiver. Là encore, un très haut trottoir empêche toute personne qui a un peu de difficulté de circuler, et ce blocage complique la vie de tous!
La question ne se pose pas qu’en été!!! Voici une photographie prise rue du Marché le 19 janvier 2017 (la colonne au premier plan de l’image est celle de l’ancienne chambre de commerce, avec des sculptures de Raymond Émile Couvègnes (1935) et des peintures de Henri-Pierre Lejeune). Les bacs, les tables et les chaises obstruent complètement le trottoir!!!
La réflexion en cours par la ville sur les cartes d’accès aux rues piétonnes ne pourrait-elle pas être élargie à la libre circulation du piéton sur les trottoirs et aux terrasses avant la sortie des « terrasses d’été » (dès le 1er avril?)???
Pour une semaine et jusqu’au 21 décembre 2017 de 18h à 22h, en complément des polychromies sur la façade de Notre-Dame-la-Grande, la ville de Poitiers a commandé au Kolektif Alambik la projection d’images sur les façades de la cathédrale, du baptistère Saint-Jean et du musée. Vous pouvez voir les polychromies de Notre-Dame de 18h à 18h30, puis descendre la grand’rue accompagné d’un guide et regarder la quarantaine de tableaux sur la cathédrale et autant sur le baptistère et la façade du musée… Compter une grosse demi-heure pour chacune des deux séries si vous voulez tout voir. L’ambiance est très agréable, alterne des mises en lumière colorées…
… géométriques …
… ou en lien avec le décor de la cathédrale, ici une représentation simplifiée de la crucifixion de saint Pierre du grand vitrail central, vous en découvrirez d’autres, ainsi qu’une jolie proposition avec le labyrinthe. Le tout est accompagné de musique classique et de bruitages (sonneries de cloches – en plus des vraies cloches de la cathédrale -, sabots de chevaux sur des pavés, etc.).
Mêmes ambiances (images, pas de son) sur les façades du baptistère et du musée…
Une version « urbaine »…
… et une autre plus « graphique » / BD!
Dommage que les voitures ne soient pas averties, c’est d’ailleurs pour cela qu’à la fin des années 1990, les images projetées avec les peintures murales du baptistère avaient été arrêtées. Malgré la diminution du trafic avec cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, vendredi soir, une voiture a freiné pour laisser passer un piéton sur le passage protégé, alors que le taxi qui la suivait de trop près accélérait dans la montée et s’est arrêté dans un grand crissement de pneu à quelques centimètres de son pare-choc.