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Un nouveau monument commémoratif à Poitiers

Le monument aux morts de 1914-1918 à Nantes, vue actuelle (2012)Dans les villes chefs-lieux de préfectures, la liste des morts du conflit de 1914-1918 (souvent complétées de celles des conflits ultérieurs) occupe souvent une série de stèles, soit sur le monument aux morts principal comme ici à  Nantes (voir aussi à Lons-le-Saunier, La Rochelle, Cahors, Niort, Skikda (Philippeville) déplacé à Toulouse, etc.), soit sur un monument érigé par l’association du souvenir français dans un cimetière (voir dans le cimetière de Salonique à Toulouse).

Le monument auxmorts pour 1914-1918 à PoitiersCe n’est pas le cas à Poitiers où la liste des morts a été incluse dans une cartouche insérée dans le socle du monument aux morts de 1914-1918 (œuvre du sculpteur Aimé Octobre) et n’est donc pas visible par celui qui veut se recueillir.

 

Nouveau monument commémoratif à Poitiers, près de l'ancien théâtreIl y a déjà de longs mois (je dirais que ça fait plus de deux ans qu’on en parle), la ville de Poitiers a décidé de confier à deux artistes, Antonin Fourneau et Jean-Loup Bouvier, de réaliser un monument commémoratif (qu’il ne faut pas appeler monument aux morts, qu’ils disent….). Construit en « béton connecté », il est installé juste à côté de l’ancien théâtre (dont le grand miroir/verre églomisé de Pansart a été démonté), dans un secteur où les camions de livraison ont l’habitude de manœuvrer, ce ne sont sans doute pas les quatre potelets qui vont le protéger, il risque un accident de circulation!

Nouveau monument commémoratif à Poitiers, problème technique avant l'inaugurationIl doit faire défiler, grâce à 25000 leds, les « noms de 2107 poitevins morts pour la France », dit le communiqué officiel. En fait tous n’ont pas le statut de « morts pour la France », très réglementé, car la base de données inclut les victimes des bombardements de Poitiers, mais c’est pas mal de mettre les victimes de toutes les guerres, y compris les victimes récentes des régiments localisés à Poitiers. Ce qui est dommage, c’est que cette liste n’est pas accessible sur le site internet couplé à l’œuvre, on peut juste y chercher un nom.  Hier, quelques minutes avant l’inauguration, il avait les « tripes » (électroniques) à l’air et ne semblait pas fonctionner…

Nouveau monument commémoratif à Poitiers, noms qui défilent, peu lisibles

Luminous memento… tel est le titre de ce monument créé par . Luminous laisse rêveur… Là où il est placé, il est en pleine lumière quasi toute la journée, ce vendredi 11 novembre après-midi, la luminosité des leds était très insuffisante pour réussir à lire les noms qui défilent si si, là, sur cette photo, vous devez lire un nom!). En principe, à la date anniversaire du décès,  les noms des victimes décédées le jour concerné se figent le soir…

Nouveau monument commémoratif à Poitiers, en panne dès le 12 novembreLa technique n’a pas l’air très au point. Ce samedi matin vers 9h30, aucun nom ne s’affichait, j’ai attendu un peu, il y a un petit délai entre chaque nom, mais non, le monument était bien éteint ou « en rade »! Beaucoup de publicité de la ville pour « une première nationale », le « seul monument connecté de France », mais il va falloir que ça fonctionne pour les 100.000€ ponctionnés sur nos impôts. Et ça serait pas mal que la liste complète des victimes soit accessible quelque part pour tout le monde, sans devoir rester des milliers d’heures planté devant un totem noir.

 

A poil… petites leçons médiévales d’anatomie…

Scène d'accouplement, sculpture gothique sur un chapiteau dans l'église de Payroux, Vienne, vue rapprochéeIl y a deux ans, je vous montrais quelques exemples de « sculptures à poil » à Melle (église Saint-Savinien) et à Payroux (d’où provient la scène d’accouplement ci-contre), puis amorcé une courte série sur le mot-clef Tous à poil, du titre de ce petit livre de Claire Franek et Marc Daniau, aux éditions du Rouergue fustigé par Jean-François Copé. Je voulais depuis vous montrer les deux exemples que je vous propose aujourd’hui, mais je n’avais pas de bonnes photographies, il faut dire que ces modillons sont perchés un peu hauts, surtout celui de la cathédrale de Poitiers.

Les deux ont été réalisés par la même équipe de sculpteurs, autour de 1200, dans la cathédrale et dans l’église Sainte-Radegonde à Poitiers, donc à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre, dans la troisième  travée de la nef du côté nord pour le premier édifice et dans la deuxième travée du côté sud pour le second. Point de scènes d’amour acrobatiques cette fois-ci, juste des nus qui montrent bien leur anatomie… et même un peu plus 😉 Des historiens de l’art classent ces modillons dans les obsenae (objets à caractère obscène), ce sont juste des petites sculptures réalistes…

Homme nu sur un modillon intérieur de la cathédrale de PoitiersJe vous présente donc Monsieur, pas en érection mais quand même avec une belle paire de testicules, en train de jouer avec sa bouche (euh, Freud, au secours, ce Monsieur a régressé au stade oral???). En tout cas, Monsieur est tout nu dans la cathédrale…

Femme voilée en train de se masturber sur un modillon gothique de l'église Sainte-Radegonde à Poitiers… pas comme Madame dans l’église Sainte-Radegonde! Un voile couvre ses cheveux et ses épaules, retombant sur ses genoux, mais ses pieds, ses seins (qui pointent comme sous l’effet de l’excitation) et… sa vulve sont nus.  C’est l’une des rares scènes de masturbation féminine très explicite connue pour le tout début de l’art gothique. Impossible ici de se cacher derrière une explication genre « scène de maïeutique » (art de l’accouchement), chère à certains historiens de l’art, il n’y a aucun doute ici, Madame se pince (se titille ?) les grandes lèvres avec les doigts! Les sculpteurs étant en principe des hommes à cette époque, celui qui a réalisé ce modillon était bien au courant des jeux féminins intimes !

Comme quoi, on peut aller à la messe et se rincer l’œil, peut-être que ça évite aux curés et autres chanoines de toucher aux enfants de chœur? D’accord, la question ne se posait pas vraiment en 1200, le sacrement chrétien du mariage n’existait pas encore : l’Église tente d’imposer le mariage à partir de 1100, auparavant, le mariage était une affaire purement civile, pour la transmission des biens notamment, et le mariage ne devient le septième sacrement de l’église qu’à partir du quatrième concile de Latran, en 1215. Les chanoines n’ont jamais été soumis au célibat, et le célibat des prêtres, juste prescrit par le pape Grégoire VII (synode de Latran en 1074), n’était pas vraiment respecté en dépit des rappels lors concile de Latran II en 1132, puis dans les canons de 1139, et plus de la moitié des prêtres vivent alors encore en couple à la fin du Moyen-Âge. Bon, au moins, avec ces modillons, chacun peut vérifier « comment c’est fait », un homme et une femme…

Photographies septembre 2016.

Le grand miroir (verre églomisé) de l’ancien théâtre de Poitiers

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 01, vue généraleA l’occasion des journées du patrimoine, la ville de Poitiers a invité Monika Neuner, la future restauratrice de cet ensemble remarquable, pour une conférence le samedi 17 septembre 2016 à 15h30 à la médiathèque… L’occasion de ré-éditer cet article qui commence à dater… Ce verre églomisé n’a pu que se dégrader encore plus depuis!

Article du 1er avril 2012

Je vous ai déjà rapidement présenté les anciens théâtres qui ont été construits successivement dans un angle de la place d’Armes (place Leclerc) à Poitiers, avant la construction du TAP/théâtre auditorium de Poitiers. Dans sa version actuelle, le bâtiment a été construit par l’architecte Édouard Lardillier et inauguré en décembre 1954. Il ne reste ici que le cinéma d’art et essai, qui doit prochainement déménager et partager ses salles avec le cinéma commercial voisin. L’avenir du bâtiment fait donc l’objet de beaucoup de discussions, ni le bâtiment, ni son décor ne sont protégés au titre des monuments historiques. Parmi les hypothèses, il y a la vente du bâtiment par la ville à un promoteur immobilier [PS 2014/2015/2016: l’ensemble a été fermé, les fauteuils ont été enlevés de la salle de spectacle dont les volumes ne seront pas gardés pour créer une salle d’art visuelle surmontée et bordée à l’arrière d’espaces commerciaux et de logements « chics », seuls le verre églomisé et les lustres seront conservés, si les recours juridiques n’aboutissent pas, voir le blog du Comité de défense de l’ancien théâtre de Poitiers].

Le nouveau théâtre de Poitiers, carte postale ancienne, vers 1955, façade sur la place

La partie la plus remarquable est ce grand verre églomisé, un miroir à l’or et à l’argent, visible de l’extérieur les soirs de spectacle par les grandes fenêtres du hall illuminé. Même de jour, il était visible de l’extérieur, comme on le voit sur cette carte postale qui a été éditée peu après l’inauguration. Les effets d’ombres et de lumières sont renforcés par les ombres portées en noir sur le miroir lui-même. Ce type de verres églomisés étaient fréquents notamment dans les paquebots, et il semblerait que l’on ait ici l’un des plus grands aujourd’hui conservés en France.

Ce miroir n’est pas en très bon état, de nombreuses lacunes sont apparues (attention, les petits copeaux que l’on voit à l’arrière de la vitre ne doivent pas être enlevés n’importe comment, surtout pas jetés, ils peuvent servir pour la restauration, et pas manipulés n’importe comment, ils sont susceptibles de contenir de mercure). Avant qu’il n’arrive un nouveau désastre patrimonial à Poitiers (le plus récent étant le monument aux morts de 1870-1871, qui a perdu ses grilles puis sa patine), je vous présente une série de photographies prises il y a à peu près un an, en avril 2011, en espérant que la ville prendra conscience de la grande valeur de cette œuvre et en demandera la protection au titre des monuments historiques et prévoira son étude puis sa mise en valeur dans la nouvelle destination, toujours inconnue, de ce bâtiment.

Dernière précision avant de le découvrir dans le détail, c’est un miroir… il y a donc des reflets sur certaines photographies…

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 02, signature de l'atelier Pansart Il porte la signature en bas à droite de l’atelier de Robert Pansart, un grand maître miroitier (à découvrir par exemple dans cet article paru dans L’œil, n° 499, en septembre 1998).

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 03, schéma L’artiste a représenté tous les genres de spectacles qui peuvent avoir lieu dans cette salle, plus faciles à identifier grâce à ce cadre qui renferme peut-être un dessin original de l’œuvre. [PS: ce dessin a disparu peu avant la fermeture du théâtre, apparemment, le cadre a été cassé, aucun nouvelle du dessin original].

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 04, les conférences Tout en bas de l’escalier, à gauche du miroir, difficile d’identifier la scène sans aide, il s’agit des conférences… éclairées par un candélabre.

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 05, le théâtre shakespearien

En haut à gauche, le drame shakespearien est la scène qui occupe la plus grande place. Un roi, une reine, des conspirations…

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 06, le théâtre shakespearien, détail Voici un détail de ce drame shakespearien.

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 07, le théâtre shakespearien, détail Voici un autre détail du drame shakespearien, un homme armé d’un poignard, avec deux ombres portées (plus fortes à droite, plus faible à gauche), nous sommes bien dans un théâtre avec plusieurs sources de lumières…

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 08, la poésie Au milieu de l’escalier (du théâtre qui est devant et de celui qui lui sert de décor), la poésie déclame son texte accompagnée de la lyre…

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 09, la critique Au début de l’escalier, le critique se cache derrière un grand manteau…

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 10, l'élégie L’élégie, à peu près au centre vers le bas, est l’une des parties où il y a un grand jeu sur les ombres portées soit très noires, soit plus légères…

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 11, chant, musique et danse

En haut vers le centre sont regroupés le chant (la cantatrice en longue robe se tient debout à côté du piano), la musique avec un petit orchestre et la danse (classique)…

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 12, drame Le drame se déroule au pied d’un escalier, une femme éplorée sur ces marches, un cadavre au sol, veillé par une lanterne.

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 13, échelle Un petit personnage se tient en haut sur une échelle, s’agit-il d’un hommage aux techniciens du théâtre (ou de l’atelier Pansart?).

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 15, drame antique Pour le drame antique, une femme se tient sur un piédestal avec les deux masques du théâtre antique dans la main droite ; un soldat « à la romaine » se tient au pied du socle…

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 16, la comédie En haut à droite, la comédie avec ses acteurs tout en mouvement sur la scène…

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 17, la comédie italienne En bas à droite, la comédie italienne, avec Arlequin au centre, les décors du théâtre…

Pour en savoir plus :

Grégory Vouhé, Théâtre de Poitiers, pour Pansart et LardillierL’Actualité Poitou-Charentes, n° 97, juillet 2012, p. 25.

Daniel Clauzier et Laurent Prysmicki, Poitiers. Le théâtre municipal, une salle de spectacle du milieu du XXe siècleBulletin monumental, tome 172-1, 2014, p. 65-68.

Sur les différents cinémas de Poitiers au fil du temps: voir l’article de Laurent Comar.

PS: Grégory me signale que le cadre du dessin original qui se trouvait en bas de l’escalier a été cassé juste avant la fermeture du lieu… Espérons que ce dessin précieux a été conservé! Voir son article, Théâtre de Poitiers, pour Pansart et LardillierL’Actualité Poitou-Charentes, n° 97, juillet 2012, p. 25.

Article de Grégory Vouhé sur Pansart, haut de pageArticle de Grégory Vouhé sur Pansart, bas de page

PPS : voir le blog du Comité de défense de l’ancien théâtre de Poitiers, avec de très belles photographies de Laurent Prysmicki.

Journée des associations 2016 demain dimanche à Poitiers

Poitiers, bandeau journée des associations 2016Je termine une semaine chargée… Après la conférence jeudi à 18h à Pindray, la journée des associations de Poitiers aura lieu demain dimanche 11 de 10h à 18h au parc des expositions, comme en 2014, je vous renvoie à cet article pour la non accessibilité du lieu en transport en commun le dimanche…

Logo de l'association Valentin ApacJe tiendrai, comme depuis 2006, le stand de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, avec une pensée pour Isabelle Marchetti, notre présidente. Nous serons dans le hall A, stand 171. Que vous soyez concerné ou pas, n’hésitez pas à venir nous voir… ou à consulter le site de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques.

L’association Valentin Apac se consacre aux anomalies chromosomiques, qu’elles soient des anomalies de nombre (trop de chromosomes présents comme les trisomies 21 et surtout pour nous plus rares, 13 et 21, ou le syndrome de Klinefelter, qui concerne des hommes avec deux chromosomes X et un Y, ou encore pas assez de chromosome comme pour les filles et femmes avec syndrome de Turner qui ont un seul chromosome X), et aux anomalies de structure (quand des fragments de chromosomes permutent, manquent ou sont en surnombre, comme dans les délétions, les translocations, les insertions, les inversions, etc.), à leurs conséquences (selon les cas, handicap, polyhandicap, stérilité, fausses-couches à répétition, deuil périnatal, …).

Cette année, nous venons de publier 15 livres de témoignages, réunis par syndromes ou groupes d’anomalies, accompagnés d’une partie médicale relue par le comité scientifique. Venez en découvrir quelques-uns.

Dimanche, vous pourrez vous renseigner, adhérer, pas acheter les « produits dérivés » (T-shirt, badges, porte-clefs/jetons pour caddie) ni les livres que nous publions ou avons soutenus, vente interdite sur place. Dommage, les frais d’envoi étant de plus en plus chers (merci la poste!), les ventes lors des journées d’information, rencontres des familles, courses des héros, manifestations organisées par des membres ou des soutiens, etc., sont une source de revenus non négligeables à côté de la boutique en ligne.

Les tremblements de terre anciens en Poitou

La terre a tremblé plusieurs fois en Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne ces derniers mois (2015-1016), retour sur des tremblements de terre plus anciens… Ces tremblements de terre sont répertoriés sur le site du BRGM (voir liens au fur et à mesure), mais n’ont pas tous été retenus pour le « calibrage » de la centrale nucléaire de Civaux

1018, 18 octobre : Poitiers

1083, 15 novembre : Poitiers, avec incendie de l’église Sainte-Radegonde. Il est notamment rapporté dans la chronique de Saint-Maixent publiée par Dom Bouquet, t. XII p. 402, voir la transcription du texte latin à la date de 1083 sur le site histoire passion [consultation pour vérification du 20 septembre 2014: lien inactif]: « Eodem anno terrae motus factus est magnus, XV° kalendas novembris, in die natalis Sancti Lucae. Pars civitatis Pictavis magna cum ecclesia Sanctae Radegundis combusta est« . Voir aussi Jean Vogt, 1983. Remarques sur le séisme du 18 octobre 1083 (Poitou). Rapport n°83-RN-SIS-50, janvier 1983, Antenne sismicité, BRGM, Strasbourg, 10 p.

1097, 13 octobre : il est rapporté dans la chronique de Saint-Maixent, voir la transcription du texte latin à la date de 1097 sur le site histoire passion : « Eodem anno apparuit stella cometa, pridie nonas octobris, per septem noctes, fuitque terrae motus III° idus octobris. Mense novembri fuit magna perditio seminum, partim ex vermibus, partim ex pluviis ; et flumina creverunt magna et castella et vicos et homines necaverunt, maxime pedites« . La chronique mentionnant aussi des tremblements de terre en Italie (en 1113 et 1117), il n’est pas certain que celui-ci se soit produit dans le Poitou.

1098, 4 octobre : il est rapporté dans la chronique de Saint-Maixent / Maillezais publiée par Dom Bouquet, t. XII p. 404, voir la transcription du texte latin à la date de 1098 sur le site histoire passion : « Eodem anno inventum est corpus sanctae Pecinnae. Coelum apparuit rubicundum, VI° kalendas octobris. Terrae motus, III° nonas octobris fuit ; et lunae eclipsis fuit III° idus decembris« . La chronique mentionnant aussi des tremblements de terre en Italie (en 1113 et 1117), il n’est pas certain que celui-ci se soit produit dans le Poitou.

1105, avril : il est rapporté dans la chronique de Saint-Maixent, voir la transcription du texte latin à la date de 1105 sur le site histoire passion : « Idibus aprilis terrae motus« . La chronique mentionnant aussi des tremblements de terre en Italie (en 1113 et 1117), il n’est pas certain que celui-ci se soit produit dans le Poitou.

1318, 15 février : Poitiers

1335, le vendredi après noël [29 décembre] : tremblement de terre majeur avec un épicentre au sud-est d’Angoulême, mentionné à Poitiers en marge du manuscrit  112 de la médiathèque de Poitiers (voir le catalogue raisonné)

1512, 25 août : Poitou, probablement dans le secteur de Saint-Maixent-l’Ecole. Voir Jérôme Lambert (dir.), Les tremblements de terre en France Hier, aujourd’hui et demain, BRGM, 1996.

1645, nuit du 23 au 24 janvier : Poitiers. Un épisode est mentionné dans divers documents. Il ne s’agit pas d’un séisme mais d’une violente tempête, aussi signalée à Saintes et la Rochelle. Elle a entraîné la chute du clocher de l’église Saint-Hilaire-de-la-Celle à Poitiers. Voir Jean Vogt, 1988. Le « séisme » de 1645 – À propos d’un faux séisme présumé (1645) – Le Poitou et le sottisier des catalogues de sismicité historique, Le Picton, n° 70, p. 2-4.

[1657, 15 février : en marge du Poitou, à Sainte-Maure-de-Touraine, estimé force 7 à 8 sur l’échelle MSK].

1658 : Thouars. Mentionné dans un rapport du BRGM sur les tremblements de terre de la région de Chemillé (Maine-et-Loire, P. Godefroy et Jérôme Lambert).

1704, 11 mars : Vendeuvre-du-Poitou, estimé force 6 à 7 sur l’échelle MSK. Voir Grégory Quenet et Agnès Levret, 1997. Le séisme du 11 mars 1704 en Poitou. Recherche de nouvelles sources historiques et essai d’estimation de l’intensité à Vendeuvre en Poitou, Rapport IPSN, n° 97-17, 58 p. ; Grégory Quenet ,1999. Aspects méthodologiques de la recherche en sismicité historique : application au séisme de 1704 en Poitou, dans Rémi MARICHAL (dir.), Archéosismicité & vulnérabilité du bâti ancien. Actes des IVe Journées APS, Perpignan 1999, p. 87-105, repris sans les figures sur le site du groupe APS (Association pour l’identification et l’étude des pathologies d’origine sismique dans le bâti ancien). Il est mentionné aussi dans plusieurs registres paroissiaux de la Vienne [Archives départementales de la Vienne, analyse des registres paroissiaux, série E suppléments, par Émile Bricauld de Verneuil].

1708 : Poitiers. Comme le tremblement de terre de 1704, il est mentionné dans plusieurs registres paroissiaux de la Vienne (Bricauld, ibid.). Voir Jérôme Lambert (dir.), Les tremblements de terre en France Hier, aujourd’hui et demain, BRGM, 1996.

1711, 6 octobre : Loudun, évalué à une force 7,5 sur l’échelle MSK. Les sources signalant ce tremblement de terre ont été étudiées et analysées dans un rapport très détaillé du BRGM.

1772, 9 janvier : épicentre entre Parthenay et Loudun. Il a été évalué à une force entre 7 et 8 sur l’échelle MSK. Les sources signalant ce tremblement de terre ont été étudiées et analysées dans un rapport du BRGM sur les tremblements de terre de la région de Parthenay (P. Godefroy et Jérôme Lambert).

Voir aussi Grégory Quenet, 2005, Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles. La naissance d’un risque, Seyssel, Champ Vallon, 587 p.

Le retour de M. Mouton

La fin de M. Mouton? Photo de Philippe BaudelotIl y a quelques semaines, j’avais interprété, comme Philippe, cette apparition de M. Mouton (poitevin) comme une possible annonce de son départ. En fait, Grégory a sans doute la bonne réponse, il devait s’agir d’une réaction de nos moutons anarchistes à la mort de David Bowie… Ceux qui ont du mal avec son humour souvent corrosif devront encore supporter ses affichettes dans l’espace public (revoir l’index de ses précédentes apparitions), il continue à réagir à l’actualité.

M. Mouton dénonce l'annulation du festival des nuits romanesAinsi ce samedi (16 avril 2016) à Poitiers sont apparues avant le marché quelques affichettes A5 dénonçant la fin du festival des nuits romanes (« nuit de cristal pour nuits romanes / Kunst art » avec une caricature du président de la Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes), un festival qui depuis 10 ans en Poitou-Charentes soutient la création artistique de qualité dans des lieux patrimoniaux, principalement romans, 165.000 visiteurs l’année dernière, touristes et locaux confondus au cours de l’été au cours de 170 soirées, des heures d’intermittence pour plus de 530 artistes et techniciens, des échanges riches avec les producteurs locaux grâce aux buffets gratuits (toujours) et offres payantes (souvent) pour un petit casse-croûte, une animation pour les lieux retenus, principalement des villages. Je vous avais déjà présenté le principe à l’occasion de la soirée Carabosse à Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux (nuits romanes 2011). Cette suppression brutale, à quelques semaines des spectacles déjà programmés, met dans l’embarras de nombreuses compagnies et fâche les maires qui devaient les accueillir… Après la presse locale (écrite, radio et télévisée) et des élus de tous bords politiques de l’ancienne région Poitou-Charentes, la presse nationale relaie l’information (journal de la culture sur France culture, Le Figaro, La Croix ou encore le Canard enchaîné,) depuis la semaine dernière, deux pétitions circulent en ligne, dont celle-ci. Un nouveau festival est annoncé timidement pour 2017, dans des lieux patrimoniaux, sur toute la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, mais que feront les artistes et les communes qui étaient retenus dans la programmation de cet été?

Pour rester dans la réaction politique, M. Mouton a ressorti ces anciens modèles anti-nucléaires lors de la venue, le 17 mars 2016, du ministre Emmanuel Macron à la centrale nucléaire de Civaux…

La centrale nucléaire de Civaux dans le département de la Vienne…oui, vous savez, cette centrale « très sûre » qui est construite sur un karst, a des problèmes avec la sécheresse comme avec les crues de la Vienne dans laquelle elle relâche allègrement du tritium, quand il ne part pas dans le karst comme lors de la fuite de tritium en janvier 2012, qui a donné lieu à un sérieux remontage de bretelle de l’autorité de sûreté nucléaire en février 2012

M. Mouton dans le labyrinthe nucléaireM. Mouton a réalisé de nouveaux modèles pour l’occasion, comme ce labyrinthe (un thème décliné pour d’autres sujets)… d’où il ne semble pas près de sortir!

As-tu confiance (dans le nucléaire demande M. Mouton)Il pose la question de la confiance dans le nucléaire…

M. Mouton contre les centrales de Chinon et CivauxEt d’autres moutons sont dominés par un loup avec le symbole du danger radioactif entre les dents, « beuvez toujours, mourrez jamais, Chinon, Civaux ».

La transition énergétique selon M. MoutonBon, allez, « la transition énergétique, c’est pour ton bien », le pistolet du loup sur la tempe du mouton.

Logo d'EnercoopJe vous rappelle que sur la quasi totalité du territoire national (mais pas dans la Vienne sauf à Poitiers et Châtellerault), vous pouvez comme moi choisir Enercoop, une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), mon fournisseur d’électricité (plus cher, c’est un choix!), le seul à garantir une énergie électrique sans apport du nucléaire.

L'arrestation violente d'une septuagénaire qui défend les arbres à Poitiers, vue par M. MoutonEn février, il avait aussi réagi très vite après l’arrestation musclée de Katia Lipovoï, une militante pacifiste de la ligue de protection des oiseaux, âgée de 74 ans et qui s’opposait à la coupe d’arbres dans le quartier de Beaulieu à Poitiers. La vidéo avait fait le tour de la toile et des médias (dont une interview décalée très drôle sur Europe 1). Elle était poursuivie pour outrages et violences à agents. L’épilogue a eu lieu hier, plaidant coupable, elle a écopé d’un rappel à la loi. M. Mouton, croqué par le loup (« mais que fait la police ») avait posé le débat ainsi : « État d’urgence à Poitiers, la France à peur. Une dangereuse terroriste septuagénaire de la L.P.O. attaque nos forces de l’ordre ».

Les courses de M. MoutonLe même jour était également apparu ce caddie, vive la société de consommation!

Mouton télévisé pour le 1er avrilDans un domaine plus léger, il a aussi créé un modèle pour le 1er avril sur l’un de ses thèmes préférés, la télévision et la consommation de masse (« t’es con toi », dit le poisson)…

A suivre probablement!

 

Un jour à Poitiers, édition 2015-2016

Un jour à Poitiers 2016, conférence de rédaction du groupe du lycée BerthelotC’est parti pour l’édition 2015-2016 de l’opération Un jour à Poitiers #1JaP. Collégiens et lycéens de la Vienne et des Deux-Sèvres partent en reportage toute la journée à Poitiers, à suivre sur le blog Un jour à Poitiers… et sur twitter #1JaP. Ici le groupe du lycée Berthelot à Châtellerault en conférence de rédaction avant de partir en reportage au marché Notre-Dame de Poitiers.

Atelier radio de l'oeil à l'écoute et France bleu PoitouIls s’essayeront aussi à la radio avec l’association l’œil à l’écoute, sur le matériel de France bleu Poitou. L’atelier est installé juste devant le aussi le cénotaphe de Saint-Hilaire.

Depuis plusieurs années, dans le prolongement des Assises du journalisme qui s’étaient tenues à Poitiers en 2011 et 2012 (elles ont eu lieu depuis à Metz et à Tours), Un jour à Poitiers propose à des adolescents de découvrir la vie d’un journaliste en conditions réelles, grâce au club de la presse de la Vienne, le Clemi (centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information), la ligue de l’enseignement de la Vienne et le réseau Canopé/ex-CRDP de Poitiers qui accueille la manifestation (revoir l’édition 2013 et l’édition 2014).

Vous pouvez revoir les expositions de Jephan de Villiers et Eric Straw qui se sont tenues dans ce lieu.

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La fin de M. Mouton?

La fin de M. Mouton? Photo de Philippe Baudelot

La fin de M. Mouton? Photo de Philippe Baudelot

Il y a une quinzaine de jours, Philippe m’a envoyé cette photographie de l’un des piliers de la pénétrante ouverts à la libre expression des grapheurs. « This is the end », est-ce une annonce de la fin de l’aventure des moutons collés régulièrement en ville à Poitiers? [PS : d’autres moutons étant apparus depuis la publication de cet article, l’hypothèse émise par Grégory tient mieux la route : « This is the end, beautiful friend / This is the end, my only friend, the end« , paroles des Doors en hommage à une disparition ? (celle de Bowie survenue peu avant ?)].

Moutons poitevins, pagaille autour de la porte de ParisEn fait, M. Mouton n’a pas posé beaucoup de messages depuis fin août/début septembre où il y avait eu un « rebond » très réactif sur la pagaille engendrée par le réaménagement du carrefour de la porte de Paris. Même si la pagaille fut de courte durée, son illustration était très bien sentie (et la police et autres balayeurs municipaux les ont traqués et fait disparaître très vite).

Poitiers, porte de Paris, travaux en cours début septembre 2015Ce carrefour était compliqué « avant », surtout pour les non poitevins, selon la destination, il fallait passer à droite ou à gauche de la tour. Et même pour aller d’Angers : Nantes vers Tours, ceux qui ont raté la rocade devait passer sous la voie ferrée, faire le tour de la tour, et repasser sous la voie ferrée. Le nouvel aménagement a modifié les habitudes, désormais, dans le dernier cas, on n’a plus à faire le tour, pour tous les autres, elle devient comme un rond-point, mais avec des feux au milieu de carrefour.

Poitiers, porte de Paris, travaux en cours début septembre 2015En plus, les travaux n’étaient pas terminés pour la mise en service…

Poitiers, blocage de la porte de Paris le 3 septembre 2015 à 17h45Il ne faut surtout pas s’engager à l’orange, sinon ça paralyse totalement le dispositif (ici le 3 septembre à 17h45), ce qui fut le cas les premiers jours. Puis les gens sont passés ailleurs (revenus peu à peu depuis), les flics ont fait la circulation, le tracé des voies de bus a été revu, les bus scolaires du conseil départemental (qu’on voit sur la photographie) passent ailleurs, et à part le vendredi soir (trop grosse affluence), ça marche plutôt mieux qu’avant. Les piétons peuvent traverser de manière plus sécurisée, en revanche, catastrophe pour les cyclistes: soit ils se transforment en piéton, soit ils doivent s’insérer au milieu des voitures, nez au ras des pots d’échappement.

Mouton poitevin, le monde marche sur la têteQuelques jours plus tard était délivré ce message, « le monde marche sur la tête ».

Mouton poitevin, dollar avec un loupIl y a aussi eu un dollar avec un loup qui guette les moutons… à classer avec d’autres dollars et d’autres loups (revoir l’index).

Moutons poitevins avec antenne de télé gardés par un mouton-loup devant une ville ancienneLe loup était sur ces moutons à antenne télé il y a longtemps (clic sur l’image)…

Mouton à antenne de télévisionLe mouton à antenne est revenu seul sur cette version.

Mouton repéré à Châtellerault en décembre 2015En décembre 2015, j’ai repéré à Châtellerault plusieurs modèles déjà vus à Poitiers, qui avaient manifestement « vécus » leur vie, pluies et intempéries, sans être enlevés par les employés municipaux.

Moutons poitevins, contre la policeEt celui-ci, que je n’avais pas partagé car le message, « all cops are bastards » / tous les flics sont des c…d », est un peu limite, même si l’image joue sur d’autres registres.

Images révélées, derniers jours à Poitiers

Affiche de l'exposition Images révélées à PoitiersVoici déjà venus les derniers jours pour l’exposition Images révélées : Poitiers à l’épreuve de la photographie (1839-1914). Elle se tient pour partie à la médiathèque de Poitiers, jusqu’à ce samedi, pour partie au musée Sainte-Croix, jusqu’à dimanche (17 janvier 2016). Le commissaire de l’exposition, Daniel Clauzier, proposera encore des visites guidées ce week-end. Elle est aussi accompagnée d’une série de conférences (de qualité variable), la dernière, repoussée après les attentats du 13 novembre, aura lieu après la fermeture de l’exposition, jeudi prochain. Le service du patrimoine de feue la région Poitou-Charentes (oui, pub gratuite 😉 ) a prêté plusieurs clichés et propose en ligne l’ensemble de l’album de Louis Guitteau, vues de Poitiers en 1894-1895).

L’exposition présente une vue générale de la pratique de la photographie à Poitiers des premiers daguerréotypes des années 1840 aux expositions artistiques du début du 20e siècle, en passant par l’apparition de la photographie par des amateurs (éclairés…) avec l’apparition des premiers appareils automatiques, la production de cartes-photographies, les travaux de professionnel(le)s comme Hélène Plessis-Vieilllard, etc. L’évolution des techniques est abordée au travers d’épreuves et de tirages d’époque (sauf pour un cliché conservé au Getty Museum à Los Angeles identifié à l’occasion de l’exposition). Beaucoup de ces clichés sont inédits, certains ont été acquis ou restaurés pour l’exposition. Vous y découvrirez le travail d’Auguste-Hippolyte Collard, qui a commencé sa carrière photographique à Poitiers (avant de rejoindre Paris qu’il avait quitté suite à des problèmes liés à ses activités politiques), les photographies de la mission héliographique (premières photographies systématiques des monuments majeurs de France, commandées par la commission des monuments historiques dirigée par Prosper Mérimée) de 1851 par Gustave Le Gray et Auguste Mestral, celles de « fratries » : Achille et Honoré Hivonnait, les frères Varin, les frères Bisson, les travaux de Médéric Mieusement, d’Alfred Perlat (dont la série de clichés de la construction de l’hôtel de ville de Poitiers, déjà sélectionnés par Grégory Vouhé pour l’exposition Louvre pour Poitiers) ou encore de Jules Robuchon.

Le volet de la médiathèque présente les usages de la photographie : dans la presse (avec une belle présentation de la séquestrée de Poitiers, présentant la photographie originale et les gravures qui en ont été tirées par la presse), le livre illustré, les travaux scientifiques et les pratiques populaires et commerciales.

Je vous recommande aussi particulièrement le catalogue (208 pages, aux éditions Snoeck, 29 €), très riche, même si je n’ai pas terminé de le lire!

Incivilité ordinaire…

Voici la dernière incivilité dont j’ai été témoin aujourd’hui, mais qui est quotidienne à Poitiers et ailleurs (suivre mon mot-clef incivilité pour de nombreux autres exemples). Le samedi, lorsque je suis chargée, je rentre en bus du marché. Quasiment à chaque fois, le bus doit klaxonner dans le rond-point de la gare où les voitures stationnent soit pour attendre un voyageur soit pour aller au tabac voisin. Puis le bus ne peut en général pas se stationner sur le quai prévu à l’arrêt car des voitures stationnées à l’entrée de l’arrêt l’empêche de se mettre correctement à quai (ce qui serait moins le cas si les bus de Vitalis étaient équipés du système TCSP utilisé par le bus à haut niveau de service de Rouen). Avec mon champ visuel restreint, cela me pose un problème pour descendre sur la chaussée et remonter sur le quai, j’en ai déjà discuté avec Vitalis notamment pour l’arrêt du CHU (là, les bus ont en général la place de bien se positionner mais les chauffeurs ne prennent pas la peine de le faire correctement, voir Sélection naturelle des malades par Vitalis).

J’essaye en général d’expliquer le problème aux chauffeurs des voitures et leur rappelle qu’à Poitiers, il est interdit de se stationner hors des places matérialisées sous peine d’amende (il y a plein de panneaux « interdit de stationner hors emplacements matérialisés », dont celui-ci en bas du boulevard Solférino, juste en face). Cette fois, le chauffeur a été impoli, c’est présenté comme un ancien flic [sic, c’est lui qui l’a dit, comme si ça lui donnait tous les droits] et que ce n’était pas marqué interdit donc qu’il pouvait se garer!!! « Appelez donc la police, le temps qu’elle arrive, je serai parti ». Alors, j’ai pris la photo… il était dans l’espace public, donc aucun scrupule!!!

Dans mon stock de photos, j’ai aussi retrouvé cette voiture qui, le 14 juillet 2014, a carrément pris le même rond-point de la gare à l’envers en toute connaissance de cause (vu son comportement) pour s’y stationner!