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Intoxication chimique… merci le nouveau voisin!

Après le vacarme infernal et insoutenable de la semaine dernière, voici venu le temps de l’intoxication chimique et du confinement façon incendie ou plan Seveso. En dépit de ma forte dose de cortisone, j’ai fait une grosse allergie respiratoire hier après-midi (d’abord nez qui picote et coule abondamment, puis éternuements en série et toux pour évacuer des sécrétions abondantes) sans comprendre d’où cela pouvait venir, cette nuit, j’ai dû enlever le masque respiratoire de ma machine à pression positive continue (pour l’apnée du sommeil) à cause d’un encombrement du nez et des poumons avec de très fortes sécrétions malgré un comprimé d’antiallergique hier soir, et la cortisone que je prends à haute dose aurait aussi dû limiter cette réaction inflammatoire. Je viens d’aller chercher le journal dans ma boîte aux lettres et l’air de la cage d’escalier est irrespirable. Un produit très irritant et allergisant s’est répandu depuis hier et accumulé pendant la nuit dans la cage d’escalier, s’échappant de chez mon nouveau voisin de palier.

J’ai demandé à la gardienne d’ouvrir en grand les portes de la cage d’escalier pour ventiler ce produit toxique et de demander et saisi le syndic pour qu’il demande à nouveau au nouveau propriétaire de calfeutrer sa porte d’entrée, cette fois plus pour le nuage de plâtre mais pour la poussière.

J’ai aussi rappelé au syndic que l’exposition à un produit toxique et à tout autre événement pouvant mettre en cause la santé ou l’intégrité physique (cf vacarme la semaine dernière et inhalation de poussières de plâtre lors du nettoyage de l’escalier vendredi) ou mentale d’un salarié (la gardienne, employée de la copropriété donc aussi en partie par lui) est répréhensible en droit du travail… Va-t-il falloir un constat d’huissier pour faire cesser tout ça?

En tout cas, de mon côté, c’est serpillière humide en bas de la porte, comme pour la poussière la semaine dernière, mais aussi de l’entourage avec du gros scotch. Je suis obligée de télétravailler avec toutes les fenêtres ouvertes, dans l’air encore glacial du matin, heureusement qu’il fait beau!

Enfer sonore

Comme je vous l’ai expliqué dans un article précédent, mes voisins sont très sympathiques et se relayent pour mes courses, même si désormais, je passe toutes les deux semaines une commande de produits locaux (autour de Poitiers) et le plus souvent bio à la Tournée des Saveurs. En raison de mon déficit immunitaire lié à mon traitement à la cortisone, et parce que mes globules blancs anormaux depuis 3 ans avec des myélocytes (cellules anormales de la moelle qui passent dans le sang) depuis juillet dernier se sont normalisés depuis la première prise de sang dix jours après mon confinement, je reste strictement enfermée dans mon appartement – et à son balcon – où seuls l’infirmière et le médecin passent jusqu’à mon opération reprogrammée le 18 juin à Tours, la seule exception sera l’audience d’appel pour la nomination des experts pour mes méningiomes sous Androcur le 28 mai, je serai en congés ce jour-là, sinon, je télétravaille du lundi au jeudi. Seulement nous avons un nouveau voisin de palier qui depuis quelques semaines venait occasionnellement faire des travaux parfois bruyants, le soir et le week-end, nous -surtout moi et la voisine qui a l’appartement du dessous, je ne sais pas pour ceux qui habitent dans la cage d’escalier de l’autre côté- avions plusieurs fois dû lui rappeler les horaires des travaux bruyants. Depuis mon opération en 2013, mon cerveau ne gère plus bien les sons, je vous en avais parlé ici dès 2014, il filtre mal les sons. Par exemple, au restaurant, je ne peux pas  » bien distinguer la conversation en cours à ma table de celle de derrière. Cela peut aussi me donner des maux de tête; ce problème de gestion du bruit étant lié au traumatisme crânien, je cherche des pistes avec l’association des traumatisés crâniens.  » Cela ne s’est pas amélioré, cela fatigue par l’effort de concentration, et c’est notamment pour cela que je télétravaille une partie de la semaine et désormais pour mes 80% de temps travaillé et que j’ai été équipée par mon employeur de bouchons d’oreille sur mesure, avec des filtres à – 15 décibels.

Du vendredi 8 mai au dimanche 10, ce voisin, interne en ORL au CHU de Poitiers, n’a rien trouver de mieux que d’utiliser, avec une autre personne, en continu, donc deux ponceuses électriques, sans même une pause d’une minute, sur le maximum des horaires autorisés, soit de 10h à midi le 8 mai (férié) et le dimanche et de 9h à 12h et 14h à 18h le samedi : après plusieurs interventions de ma part et des voisins, il a fini par respecter les horaires légaux.

J’ai essayé de lui expliquer que c’était insupportable, les sons résonnent dans ma tête et samedi soir, je devais être à 9/10 de douleur malgré les morphiques et les opiacés toute la journée de samedi, à forte dose, l’auto-hypnose qui ne fonctionne pas quand la douleur est trop forte, le casque (avec un patch de lidocaïne, l’anesthésiant utilisé par le dentiste par exemple, pour pouvoir le supporter sur ma zone gâchette) pour couvrir le bruit en plus des bouchons d’oreille, les vibrations et les sons passaient quand même, impossible pour moi de « fuir » comme la voisine du dessous, le balcon était sous la pluie, le froid et un immense nuage de plâtre et de toute façon tout aussi sonore. Une autre voisine, psychologue en neuropsychologie au CHU, a aussi essayé en vain de lui expliquer que le bruit était insupportable pour tout le monde et de lui expliquer que c’était encore pire pour moi dimanche matin.

Quand la douleur dépasse 8/10, elle est insupportable, les médicaments m’ont complètement sonnée et cela apparaît vite comme la seule solution pour faire cesser tout, quitte à me mettre en danger (surdose, semi-coma voire plus). Voisins et amis (merci à vous tous!) m’ont dissuadé in extremis dimanche après-midi de reprendre une autre dose, malgré le calme revenu (respect de l’arrêté préfectoral), la douleur ne cédait pas, et je n’avais pas repris les comprimés qui n’avaient rien arrangé la veille.

Lundi, réveil à 5h du matin, avec 7/10 à nouveau de douleur, dur dur pour la journée de télétravail qui s’annonçait. Toute la journée, un peu moins que les horaires autorisés, cette fois, ce sont les électriciens qui se sont acharnés sur le béton au percuteur. J’ai été obligée d’arrêter une visioconférence professionnelle, et l’une de mes collègues m’a envoyé le lien pour installer un sonomètre sur mon téléphone. La gardienne m’a dit que l’on entendait le vacarme du haut du parc de la résidence. La saisie d’enregistrement ce que cela donne, dans la pièce opposée aux travaux, sachant qu’au-delà de 85 décibels, l’ouïe est en danger, le sonomètre saturait quasi en permanence à 103 décibels (maximum qu’il peut enregistrer), et quand j’ai sonné à midi pour faire respecter l’heure légale, aucune des deux personnes qui était dans l’appartement ne portait de protection auditive visible, et ils entendaient très mal ce que je leur disais avec un masque depuis l’autre côté du palier. Bravo pour un ORL (qui proposait aussi de m’aider pour des acouphènes que je n’ai pas, et je ne lui ai jamais parlé d’acouphènes!!!) et ses employés ;-( !

J’ai pu échanger avec ma neurologue du centre antidouleur lundi matin. Elle m’a dit que les morphiniques et opioïdes peuvent aggraver le mal au crâne  dans ces douleurs qui sont un message du cerveau pour faire cesser le bruit, à savoir pour ceux qui ont les mêmes problèmes, je ferai un article sur bruit et méningiomes. En fouillant jusqu’au fond de ma pharmacie sur ses conseils et avec une liste de médicaments possibles, j’ai trouvé un relaxant pour que les ondes du cerveau se calment, reste d’une prescription de dentiste (pour la salive), elle a validé même s’il était périmé depuis un mois, pour ne pas avoir encore un délai pour qu’elle m’envoie une ordonnance, que je l’envoie à la pharmacie et qu’un voisin passe le chercher. Mon avocat m’a dit que si cela restait insupportable, il faudrait étudier avec le médecin les risques immunitaires à fuir et à me réfugier à l’hôtel et qu’il serait possible de tenter de plaider un « abus de droit » (à faire des travaux chez soi aux heures autorisées). Trop risqué de croiser un microbe, en général, le Covid19 est peu présent à Poitiers, mais je dois éviter d’avoir des myélocytes d’ici à mon opération. Le bruit et le stress qu’il engendre font aussi baisser l’immunité : poussée d’herpès labial mardi matin, heureusement que j’avais une boîte d’antiviral d’avance… Il n’y a qu’une petite pustule qui est sortie.

La nuit suivante dans le calme a résolu la douleur, le reste de la semaine, il y a encore eu des bruits très forts mais discontinu, ce qui reste à la limite du supportable, ce week-end, s’est contenté de travaux moins bruyants sauf les bruits de grattage et pour la voisine du dessous, la démarche d’éléphant jusqu’à des heures très tardives et quelques coups de marteaux. J’ai juste obtenu une trêve de 10h30 à midi jeudi pour pouvoir faire mon entretien annuel de notation en visioconférence avec ma cheffe. Soit au total 8 jours d’enfer sonore, du vendredi 8 au vendredi 15. En revanche, il n’a pas encore compris que les encombrants devaient aller à la déchetterie et pas à la poubelle et encore moins la moquette dans le bac de recyclage, photo prise ce matin (pour un énième message au syndic)!

Côté incivisme, il n’a bien sûr pas calfeutré le dessous de sa porte, et l’immense nuage de poussière s’est déposé sur toute la cage d’escalier et dans les appartements, même si de mon côté, j’ai vite pensé à mettre une serpillère mouillée pour limiter au maximum la poussière. Comme je ne peux pas faire le ménage sur un escabeau, et que l’aide-ménagère ne peut pas entrer (cf. microbes en général), il faudra attendre un grand ménage dans un mois, quand je serai à l’hôpital. Il a balancé sa bâche pleine de plâtre « par dessus bord », donc sur le balcon en dessous en majorité et tous les autres jusqu’au trottoir en ont profité. Dimanche midi, je lui ai demandé par SMS (toujours une question de microbes et de sons insupportables pour utiliser e téléphone) de nettoyer l’escalier, il n’a fait qu’entre le deuxième étage et le rez-de-chaussée, sans penser que toute la cage était littéralement couverte de poussière, comme vous voyez sur cette photographie prise mercredi.

S’il a grossièrement nettoyé le dessus de la main-courante (rampe), il n’a pas non plus lavé l’arrière ni le garde-corps, vous voyez la marque de dimanche, partiellement recouverte de la suite de la semaine, et celle de mercredi matin. C’est finalement la gardienne, aux frais de la copropriété donc, qui a tout nettoyé vendredi.

Un tel incivisme est quand même un record!

PS du 19 mai : voir la suite… l’intoxication chimique!!!

Des incivilités poitevines, encore et toujours… et autres encombrements des trottoirs

Poitiers, fontaines, 13 mai 2011, 1, place Lepetit Oups, mon article est paru à l’état de brouillon non rédigé ce matin… j’avais préparé les photographies mais pas le texte pour cet article. Il part du relai dans la presse locale (papier et France 3) du non-renouvellement début janvier des cartes d’accès à la zone piétonne pour le cabinet d’infirmiers du centre-ville, en attente de la remise à plat du système et de l’anarchie qui règne dans les rues piétonnes. Mais cela n’est pas neuf et mon mot-clef  incivilité est bien rempli… ainsi que les articles sur le sujet… stationnement anarchique, ou encore là (avec un bilan sur plusieurs autres points), des voitures à la place des piétons, mégots, chewing-gums et autres incivilités, ras-le-bol, exemples à Poitiers et Niort (été 2013). La fontaine-lave-voitures (première photographie de cet article) reste une valeur sûre!

Poitiers, rue du Petit-Bonneveau, 3 août 2014, voitures sur les trottoirsSoyons honnête, les PV à 135 € ont à peu près résolu le point noir de la rue du Petit-Bonneveau (ici un dimanche de 2014).

Poitiers, voitures sur les troittoirs de la rue Bourcani à Poitiers, 30 août 2015Le 30 août 2015, il y avait encore des voitures à cet endroit, mais ces dernières semaines, le problème semble vraiment être juste un mauvais souvenir…

Voitures garées sur les trottoirs près de la préfecture de Poitiers, 6 septembre 2015Au fil des mois, j’ai cependant continué à prendre des photographies, même si je ne les ai pas mises en ligne. Ici, le 6 septembre 2015 devant la préfecture… C’était un dimanche matin et les voitures sont probablement celles de personnes qui allaient assister au culte au temple protestant rue des Écossais voisine, charité chrétienne : protestants et catholiques dans le même sac, faites ce que je dis, pas ce que je fais!

Livreur bloquant l'arrêt de bus Pont Achard à Poitiers, le 4 janvier 2017En revanche, le problème ne se limite pas aux rues piétonnes. Avant de pénaliser les infirmiers, il faudrait s’interroger sur quelques livreurs, toujours les m^mes souvent, qui mettent les autres usagers de la route en danger. Un exemple, ce chauffeur de la société Warning, que je n’arrête pas de croiser dans des circonstances dangereuses. Un exemple ici le 4 janvier 2017, à 13h30, garé carrément devant l’arrêt de bus Pont Achard, alors qu’il y avait une place libre 10 m devant sur une vraie place devant le n° 45 et 3 m derrière l’abribus, certes sur le trottoir mais sans gêner personne. Je lui ai fait la remarque, il m’a vertement rembarrée, disant que je n’avais qu’à faire le tout de l’abribus, et que le bus avait la place pour le contourner… Quand celui-ci est arrivé (matricule 252), il a commencé à déboîter, une voiture qui venait derrière a failli rentrer dans le bus, qui a fait un freinage d’urgence… guère apprécié par mon cerveau quand il a bougé un peu trop vite dans mon crâne! Le même chauffeur est un vrai danger public, il slalome en permanence dans les rues piétonnes, entre les autres livreurs et les piétons sans faire attention à personne, se gare en permanence sur les trottoirs, etc.

Au rayon des manœuvres dangereuses près de chez moi, toujours boulevard Pont-Achard, il y a aussi les scooters de ce fast-food asiatique, garés sur le trottoir, laissant en général le passage, mais lorsqu’ils arrivent pour se stationner, point de salut pour le piéton qui circule sur le trottoir en se croyant en sécurité! (Ici le 15 janvier 2017).

Autre exemple, sur le boulevard Solférino, depuis des mois, deux voitures se garent perpendiculairement au boulevard, occupant tout le trottoir. Le piéton est obligé (s’il est valide…) de s’engager sur la chaussée, avec les voitures qui descendent très vite (oui, souvenez-vous, c’est juste en contrebas de notre « couloir d’avalanches »), ici le 18 décembre 2016 de nuit…

Voitures sur le trottoir du boulevard Solférino à Poitiers, le 15 janvier 2017ou le 15 janvier 2017 sous la pluie qui n’arrange rien si une voiture doit freiner pour laisser passer un piéton. Je ne leur ai jamais un seul procès-verbal sur le pare-brise!!!

Voitures stationnées rue Carnot à Poitiers, 7 mai 2016L’autre question que je souhaiterais aborder, ce sont les autorisations de terrasses par la ville, depuis plusieurs années et en particulier Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, et la fin des travaux en 2001/2012 selon les secteurs, cela peut rester une belle pagaille. Ici une photographie prise le 7 mai 2016 rue Carnot : d’un côté, une invasion de voitures garées en toute impunité sur le trottoir, de l’autre, des terrasses installées sans coordination, qui ne laissent pas toujours le passage de 1,20 / 1,40 m prévues pour permettre la circulation en toute aisance aux personnes à mobilité réduite mais aussi les poussettes et autres,…

Terrasses encombrant les trottoirs de la rue Carnot à Poitiers, 7 mai 2016

Ici, il faut vraiment slalomer, entre le mobilier urbain, la forêt de piquets, de bornes, et les terrasses qui laissent la place tantôt vers la rue, tantôt vers les façades…

Rue Saint-Nicolas à Poitiers, 7 mai 2016C’est la même chose juste à côté, rue Saint-Nicolas.

Terrasses encombrant les trottoirs de la rue Magenta à Poitiers, 7 mai 2016C’est pire rue Magenta (à côté du monument aux morts de 1870-1871,et du square de la République complètement raté. Un restaurant a durablement annexé le trottoir!

Terrasses encombrant les trottoirs de la place Charles-de-Gaulle à Poitiers, 7 mai 2016

Terrasses encombrant les trottoirs de la place Charles-de-Gaulle à Poitiers, 7 mai 2016Sur les trottoirs qui bordent la place du Général-de-Gaulle, au chevet de l’église Notre-Dame-la-Grande, point de salut non plus pour le piéton, et en plus, le trottoir est haut, il y a pas mal de voitures et beaucoup de bus qui circulent sur la chaussée (ici le 12 juin 2015, mais avec le soleil, c’était à peu près la même chose ces derniers jours).

Terrasses encombrant les trottoirs de la place Charles-de-Gaulle à Poitiers, 12 juin 2015ce n’est guère mieux du côté , dans le prolongement de la grand’rue. Toujours le 15 juin 2015, mais c’était pareil cet été 2016… Le congélateur de la boulangerie empêche tout accès au petit passage laissé le long de la façade par le restaurant, avec en plus un gros dévers devant la porte!

Manèges bloquant le passage au chevet de l'église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, décembre 2016Et que dire du manège qui privatise complètement l’arrière de l’église depuis deux ans pendant presque deux mois pour les fêtes de fin d’année (ici le décembre 2016 à 8h30). Il pose des barrières, le piéton qui vient de l’arrêt de bus très fréquenté à l’opposé de la place est coincé entre ces barrières et la terrasse du bistrot qui reste en place l’hiver. Là encore, un très haut trottoir empêche toute personne qui a un peu de difficulté de circuler, et ce blocage complique la vie de tous!

La question ne se pose pas qu’en été!!! Voici une photographie prise rue du Marché le 19 janvier 2017 (la colonne au premier plan de l’image est celle de l’ancienne chambre de commerce, avec des sculptures de Raymond Émile Couvègnes (1935) et des peintures de Henri-Pierre Lejeune). Les bacs, les tables et les chaises obstruent complètement le trottoir!!!

La réflexion en cours par la ville sur les cartes d’accès aux rues piétonnes ne pourrait-elle pas être élargie à la libre circulation du piéton sur les trottoirs et aux terrasses avant la sortie des « terrasses d’été » (dès le 1er avril?)???

Incivilité ordinaire…

Voici la dernière incivilité dont j’ai été témoin aujourd’hui, mais qui est quotidienne à Poitiers et ailleurs (suivre mon mot-clef incivilité pour de nombreux autres exemples). Le samedi, lorsque je suis chargée, je rentre en bus du marché. Quasiment à chaque fois, le bus doit klaxonner dans le rond-point de la gare où les voitures stationnent soit pour attendre un voyageur soit pour aller au tabac voisin. Puis le bus ne peut en général pas se stationner sur le quai prévu à l’arrêt car des voitures stationnées à l’entrée de l’arrêt l’empêche de se mettre correctement à quai (ce qui serait moins le cas si les bus de Vitalis étaient équipés du système TCSP utilisé par le bus à haut niveau de service de Rouen). Avec mon champ visuel restreint, cela me pose un problème pour descendre sur la chaussée et remonter sur le quai, j’en ai déjà discuté avec Vitalis notamment pour l’arrêt du CHU (là, les bus ont en général la place de bien se positionner mais les chauffeurs ne prennent pas la peine de le faire correctement, voir Sélection naturelle des malades par Vitalis).

J’essaye en général d’expliquer le problème aux chauffeurs des voitures et leur rappelle qu’à Poitiers, il est interdit de se stationner hors des places matérialisées sous peine d’amende (il y a plein de panneaux « interdit de stationner hors emplacements matérialisés », dont celui-ci en bas du boulevard Solférino, juste en face). Cette fois, le chauffeur a été impoli, c’est présenté comme un ancien flic [sic, c’est lui qui l’a dit, comme si ça lui donnait tous les droits] et que ce n’était pas marqué interdit donc qu’il pouvait se garer!!! « Appelez donc la police, le temps qu’elle arrive, je serai parti ». Alors, j’ai pris la photo… il était dans l’espace public, donc aucun scrupule!!!

Dans mon stock de photos, j’ai aussi retrouvé cette voiture qui, le 14 juillet 2014, a carrément pris le même rond-point de la gare à l’envers en toute connaissance de cause (vu son comportement) pour s’y stationner!

Privatisation des espaces publics: pauvre square de la République à Poitiers…

Square de la République à Poitiers, privatisé pour une marque de voiture, 14 avril 2015, vue 1Comme partout en France, il faisait très beau en ce début de semaine à Poitiers. Mardi, il y avait beaucoup de monde dans les rues, dans les parcs et jardins de la ville. Mais si quelqu’un voulait se poser dans le square de la République, ce n’était pas possible, il avait été privatisé par une marque de voiture, pas question d’atteindre les bancs ou les gradins, une marque de voiture avait privatisé l’espace et y donnait une sauterie pour quelques clients. Petite question: la ville a-t-elle bien facturé cet usage qui me semble pour le moins troublant???

Square de la République à Poitiers, privatisé pour une marque de voiture, 14 avril 2015, vue 2Quand il s’y tient le marché bio le vendredi après-midi, déplacé de son ancien emplacement, les espaces de repos restent accessibles, là, impossible de s’approcher.

Poitiers, novembre 2012, arrêté municipal interdiant les chiens dans le square de la RépubliquePetit rappel, la ville a détruit il y a quelque temps l’ancien square, et y avait affiché un arrêté municipal qui interdit le square aux… chiens (article 1: « interdiction de circulation des chiens ») pour « empêcher les anciennes pratiques » (commentaires à relire dans cet article de février 2013), elle avait oublié de dire aussi interdit aux gorilles des sociétés de gardiennage!

Photo : Paysagiste de renommée internationale, Edouard André avait créé en 1893-1894 le Square de la République. Cette carte postale garde seule mémoire de sa végétation luxuriante : une chape de béton a été coulée sur ce jardin, et désormais une rue passe à l'emplacement du bassin et des rocailles. ©Grégory Vouhé Pour en savoir plus : "Edouard André. Jardins pour Poitiers", L'Actualité Poitou-Charentes n° 96, p. 42-44.

Photo : Paysagiste de renommée internationale, Édouard André avait créé en 1893-1894 le Square de la République. Cette carte postale garde seule mémoire de sa végétation luxuriante : une chape de béton a été coulée sur ce jardin, et désormais une rue passe à l’emplacement du bassin et des rocailles. ©Grégory Vouhé Pour en savoir plus : Édouard André. Jardins pour Poitiers, L’Actualité Poitou-Charentes n° 96, p. 42-44.

Sur les modifications du square, lire ou relire:

Poitiers, monument aux morts de 1870, 2, le soldatrevoir le monument aux morts de 1870-1871, avant les travaux…

Poitiers, square de la République,6, coupe des grilles le 29 novembre 2011 Il a ensuite perdu ses grilles et la plupart des arbres, tous les bosquets…

Le monument aux morts de 1870 de Poitiers, après le sablage, le 22 février 2012 à 8h05 et 17h30… puis sa patine (la presse en parle),

Poitiers, square de la République après restauration, 1, le soldat restauré

voir ensuite le début de la restauration, et le monument restauré,

Poitiers, actualité juillet 2012, grilles du square de la République avant et après coeur d'agglode nouvelles grilles moches,

Poitiers, square de la République, du mur peint aux piquetsIl a reçu une installation de Benoît-Marie Moriceau, après quelques péripéties (œuvre démontée en février 2013).

Poitiers, square de la République, avril 2013, effet des vélos sur le monument aux morts Voir enfin le nouveau square de la République raté. L’aménagement est limite pour les personnes handicapées visuelles: les marches et surtout les gradins ne se distinguent pas, en blanc sur blanc, avec des bandes d’alerte podotactiles très partiellement mises en place et aucune bande de contraste. Les Bmx n’hésitent pas, eux, à monter sur le monument aux morts et endommagent les « bacs » qui encadrent les arbres, leur présence dissuade, autant que les « anciennes pratiques » citées dans l’arrêté municipale, la venue des personnes âgées à certaines heures.

Privatisation du suare de la République à Poitiers, 10 septembre 2015PS : Récidive le 10 septembre 2015, privatisation par une autre marque de voiture, sono hurlante, allez donc faire respecter le calme en ville aux étudiants après ça!

Pour aller plus loin : voir les articles de Grégory Vouhé, Édouard André et Jean-Camille Formigé. Le square de la République, L’Actualité Poitou-Charentes n° 95, janvier 2012, p. 45 et Édouard André, jardins pour PoitiersL’Actualité Poitou-Charentes n° 96, avril 2012, p. 42-44.

Centre-ville de Poitiers, attractif ou infréquentable?

Campagne de publicité à Poitiers, novembre 2014Après la campagne d’affichage dans le métro parisien l’année dernière et Bienvenue aux touristes cet été, la ville de Poitiers et son agence de communication tourangelle ont choisi de lancer de nouveaux bandeaux web et affiches absolument illisibles et signés « Double Mixte, direction de la communication de Poitiers 2014 (c) Yuriy Shevtsov – Fotolia.com » (la dernière référence, c’est une plateforme de photographies libres de droit, ils n’ont même pas payé les personnes, homme et femme (ouf, parité!), avec un visage  brouillé par le message publicitaire. Comme je l’ai expliqué pour une carte à publicité, lire un texte superposé à une image qui a du sens, comme ici un visage qui met en branle « l’aire de reconnaissance des visages » (même si c’est un visage inconnu) est encore quasiment impossible pour mon cerveau. Je suis loin d’être la seule dans ce cas! Bon, la ville est optimiste. En réponse à une pétition de commerçants et faisant la promotion de cette campagne de publicité dans un article paru dans Centre presse, on peut lire:

« On travaille sur les parkings, la signalétique, les animations. On n’a pas attendu leur courrier pour le faire » répond Patricia Persico. Cette campagne, qui a coûté 45.000€, sera aussi diffusée sur des radios et apparaîtra sur plusieurs bandeaux de sites internet nationaux. Reste à savoir si cela sera suffisant pour séduire les Poitevins.

A lire les réactions sur Facebook suite à cet article, je ne suis pas sûre du tout que les gens adhèrent!

Poitiers, rue Carnot, camionnette d'artisan empêchant le passage des personnes à mobilité réduite et des poussettesCeci étant, les commerçants et artisans réclament, outre la réouverture de certaines rues, moins de PV. Mais ils ne se rendent pas compte que leur comportement est dangereux pour eux et autrui? Voici un exemple relevé il y a quelques semaines par Maryse: un artisan garé pendant plusieurs heures rue Carnot sur le trottoir. Comment passent les personnes en fauteuil roulant ou les poussettes? Sur une rue passante, en plus. Et ne suggérez pas de passer en face, il y a une autre camionnette.

Poitiers, rue Carnot, voitures garées anarchiquement en avant de la zone piétonneEn avançant plus loin, c’est aussi un véritable slalom pour les piétons, alors que nous sommes en zone piétonne.

Poitiers, 2 novembre 2014, voitures sur les trottoirsUne rue adjacente continue à servir jour après jour, en journée, le soir et le dimanche, de parking sauvage, je vous ai déjà montré plusieurs fois cet endroit (revoir stationnement anarchique, ou encore là, des voitures à la place des piétons, mégots, chewing-gums et autres incivilités, ras-le-bol, exemples à Poitiers et Niort). En rentrant de Exhibit B vendredi soir, pour une fois, elles avaient toute reçu un PV, ce qui sera sans doute considéré comme exagéré par les commerçants signataires de la pétition.

Poitiers, boulevard Pont Achard, neutralisation du trottoir sans passage sécuriséLa ville autorise aussi de curieux panneaux aux artisans. Ainsi, devant chez moi, pendant une semaine, ils ont « neutralisé » le trottoir, avec un panneau « changez de trottoir ». Or il est absolument impossible de traverser à cet endroit, avec une circulation dense sur le boulevard Pont Achard, du coup, les piétons contournaient sur la chaussée, sans protection ne serait-ce que par des cônes…

Camionette de livraison devant les pompiers le 15 novembre 2014Au même endroit, samedi matin, vers 8h15. Le samedi, le boulevard est calme. Le conducteur de cette camionnette de livraison de Toupargel a ralenti, regardé les numéros sur son carnet, avec un écart, je me suis reculée dans l’abribus. Puis il a fait carrément demi-tour pour se garer en face, une voiture sortant du tunnel a dû ralentir. Il s’est garé devant les portes des pompiers. Quand je lui ai fait remarqué, il a juste répondu que la première porte est bloquée par des bennes à ordure (c’est vrai) et qu’ils peuvent passer à la deuxième porte. Le temps de sa livraison, deux piétons ont dû passer sur la chaussée (passante) et le livreur a lui-même traversé deux fois car il livrait en face! En s’imposant au retour face au flux de voitures. Trois traversées inutiles (une en voiture, deux à pieds), la mise en danger des piétons, le blocage des pompiers, avec un sans-gêne assumé, voilà qui donne envie de boycotter cette marque! Il pouvait tranquillement livrer en restant du bon côté (espace suffisant entre l’abribus et le vendeur de piles tout en laissant un passage aux piétons), puis aller tourner quelques dizaines de mètres plus loin par le tourne à gauche prévu à cet effet, juste au-dessus du tunnel. Un petit rappel du code de la route, des règles de bonne conduite et de civilité s’impose pour ce chauffeur-livreur.

Il y a encore du travail pour un partage en sécurité de l’espace public! Je sais que c’est pareil ailleurs, mais ce n’est pas une raison pour perpétuer ces comportements.

Un peu d’actualité poitevine

Problème résolu rue Charles-Gide

Poitiers, rue Renaudot, nouveau panneau interdit de tourner à gaucheAprès l’article sur la rue Charles-Gide, j’ai aussi envoyé des photographies au service Pictavie, qui permet à chacun de signaler (par téléphone ou messagerie) des problèmes, je l’utilise assez souvent pour des trous ou des obstacles dans la chaussée, lampadaires grillés en donnant le numéro, etc. Ils m’ont rappelée et mise en relation avec le responsable de la voirie. Nous avons discuté en même temps d’autres problèmes, et il a vite résolu celui de la rue Charles-Gide, et d’autres (voir cet article), il réfléchit aussi à la question du « couloir d’avalanches ». Pour l’automobiliste qui se présente par la rue Renaudot, il y a désormais un interdit de tourner à gauche et le sens interdit sauf ayant-droits a été tourné et est bien visible.

Poitiers, rue Charles-Gide, panneaux rue Victor-HugoPour celui qui arrive par la rue Victor-Hugo, pas de problème, le premier sens interdit était bien visible, le second moins mais ne lui est pas destiné.

Poitiers, ajout d'un panneau interdit de tourner à gauche rue Renaudot et interdit de tourner à droite rue Victor-HugoSi donc il a raté ces avertissements, arrivé au bout de la rue Victor-Hugo (photo de droite), il a un tout nouveau interdit de tourner à droite. Le sens interdit (la flèche) reste peu visible, il pourrait aussi être un peu tourné.

Poitiers, rue Victor-Hugo, trois voitures bloquées par les bornesEn tout cas, ce dimanche (10 août 2014), vers 10h30, trois voitures en quelques minutes se sont engouffrées en connaissance de cause rue Victor-Hugo sans avoir les autorisations requises: le premier au fond, en train de faire demi-tour, m’a demandé sa route. Je lui ai demandé pourquoi il s’était engagé en sens interdit, il pensait qu’il pourrait passer quand même (« sauf ayant-droits »), qu’il n’y aurait pas la police un dimanche… Oui, pas la police, mais des bornes. En tout cas, il n’a pas pris le sens interdit, ni les suivants. Et je l’ai accompagné en voiture dans le bon sens jusqu’au parking Carnot / hôtel de ville, pour 50 centimes, il est garé correctement pour rejoindre la banque sur la place… traversée un peu plus tôt en travers par un anglais avec une voiture et une remorque!!! Il sortait de l’hôtel voisin, ils auraient pu lui indiquer le chemin à suivre sans traverser la place piétonne, mais l’hôtelier ne parlait sans doute pas anglais…

Comme rue Carnot, je ne vois pas comment empêcher que des gens s’engagent rue Victor-Hugo dans la zone réservée aux riverains et fassent demi-tour plus ou moins dangereusement une fois bloqués par les bornes, sauf à mettre des policiers plus souvent. Rue Carnot, ils ont pourtant la possibilité d’aller dans le parking aérien au lieu de faire leur dangereuse manœuvre.

Poitiers, rue Charles-Gide, emplacement du problème finalEn tout cas, il devrait y en avoir moins à la sortie en sens interdit de la rue Charles-Gide, entre les bornes de la rue Carnot et de la rue Saint-Nicolas.

Grilles d'évacuation d'eau place d'armes à Poitiers, danger pour les aveuglesLes services de Grand-Poitiers ont aussi repositionné les collecteurs d’eau de pluie de la place d’Armes (revoir Poitiers ville accessible??? L’APF doit avoir la berlue…). Le système de serrage que l’on voit sur la photographie du bas a tendance à glisser avec le passage des camions (manifestations festives, livraisons) ou les voitures égarées, mais sauf à changer de système, je ne vois pas comment c’est possible de remédier à ce problème sauf à changer le système.

Il y a aussi eu une nouvelle campagne de remplacement des pavés qui explosent (revoir De quoi souffrent les nouveaux pavés poitevins?), mais cela se reproduira sans aucun doute sur les zones de fortes contraintes. Il sera difficile de ne plus faire glisser les pavés quand il pleut, entraînant chutes et glissades de bus, choix inapproprié du cabinet de Yves Lion dans le cadre de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…. Peut-être installer une bande de circulation sécurisée???

Poitiers, rue du Petit-Bonneveau, 3 août 2014, voitures sur les trottoirsLe choix d’urbanisme, très bien pour les piétons, qui n’ont plus de dénivelé entre le trottoir et la chaussée, nécessite un peu de sévérité de la part de la police! Comme chaque dimanche, le 3 août 2014, les trottoirs de la rue du Petit-Bonneveau sont envahis de voitures, revoir le même endroit en juin 2014, et déjà en novembre 2012 (et d’autres trottoirs envahis en mars 2012, en avril 2012. Contre l’incivilité, je ne vois qu’un vol de PV et des interventions de la police le soir et le dimanche notamment!

Poitiers, rue Charles-Gide, panneaux rue Victor-HugoRevenons sur cette photographie un peu plus haut dans l’article… Outre les trois voitures en infraction, il n’y a rien qui vous choque?

Rue Victor-Hugo, câcle électrique orange à travers le portail des AugustinsEt oui, le portail des Augustins, protégé monument historique et en secteur sauvegardé, est contourné par un inélégant tuyau orange depuis des semaines et sans doute pour longtemps: il s’agit d’amener de l’électricité depuis le transformateur de l’hôtel Ibis (qui m’avait précisé il y a qu’il dépendait de centre presse et pas de lui) au chantier de réhabilitation de la verrue du printemps. Il n’y avait pas moyen de faire autrement et plus discret???

Poitiers, rue Victor Gugo, câbles électriques sur la façade de centre presseJuste à côté, sur l’immeuble de Centre-Presse justement (ils ont déménagé, je ne sais pas s’ils ont mis en vente ou en location leurs locaux, inoccupés pour l’instant), l’accrochage des câbles électriques pourrait être plus discret.

Poitiers, hôtel de Beaucé, disgrâcieuse boîte de répartition téléphoniqueCôté câbles, déplaçons-nous de quelques dizaines de mètres. Sur le côté à l’arrière de l’hôtel de ville, voilà l’hôtel de Jean Beaucé (1554) et sa belle lucarne révélée par la restauration (article de Grégory), mais un gros câble traverse la cour et sur la tour d’escalier est apposée une très vilaine boîte en plastique d’où sortent des fils (téléphoniques?). C’est vraiment dommage d’avoir mis autant de moyens (publics surtout, un peu privés de la part des copropriétaires) pour gâcher l’ensemble avec des câbles et cette boîte, alors qu’il existe des solutions plus discrètes et en accord avec l’effacement des réseaux en secteur sauvegardé.

Poitiers, bd Pont Achard, orage du 8 août 2014, passage d'un bus et d'une voitureSi on retourne au rayon « travaux », passons un peu plus loin, boulevard Pont-Achard, je ne sais pas ce qui peut être fait. Depuis que des ralentisseurs ont été mis avant le tunnel, c’est mieux au quotidien pour la vitesse des véhicules et la sortie des véhicules de pompiers, mais en cas d’orage, ils font « digue » pour l’eau qui descend du boulevard. Les voitures continuaient vers le tunnel, même une moto, lors du gros orage du 8 août 2014 (je vous avais montré, enfin, si on peut dire, de nuit, le même endroit avec un orage le 2 mai 2011). Si au moins, les automobilistes étaient raisonnables, ne prenaient pas le tunnel et s’arrêtaient en amont de la zone inondée…

Poitiers, bd Pont Achard, orage du 8 août 2014, les égouts évacuent l'eau peu à peuA chaque fois, il faut un certain temps pour que les égouts finissent par évacuer cette eau.

Poitiers, rue Charles-Gide, des dizaines de chauffards ou un problème de signalétique?

Poitiers, rue Charles-Gide, plan mis en formeDésolée pour les lecteurs de mon blog, mais je vais encore vous parler d’un problème strictement poitevin, débattu entre amis ces derniers jours. Pour vous situer, j’ai pris une carte Openstreet Map (cartographie participative libre). Le sens de cette rue a changé depuis la réorganisation du parking Carnot/Hôtel de ville. Pour vous repérer: en rouge les bornes à accès réglementé (bus, secours, riverains, livraisons à certaines heures), cercle bleu l’endroit où les voitures sont bloquées, cercles verts les points que j’ai regardés, de 2 à 4.

Poitiers, rue Charles-Gide, emplacement du problème finalDonc, régulièrement, plusieurs fois par jour selon les riverains immédiats (dont les commerces), des voitures de touristes « et même des Poitevins », selon Philippe, se retrouvent bloquées entre des bornes d’accès réglementé en débouchant en sens interdit de la rue Charles-Gide. Ils n’ont alors qu’une solution: faire demi-tour au milieu des piétons, et comme ils sont énervés de se retrouver piégés, c’est souvent dangereux! Mes photos sont d’hier, 14 juillet, avec les barrières le matin, sans l’après-midi. Chauffards et incivilité pour moi, peut-être pas complètement volontairement pour Philippe. Je vous laisse juger, sans doute un peu des deux, mais on peut facilement améliorer les choses avec quelques panneaux bien placés, sans attendre un choc entre une voiture en sens interdit et une qui sort du parking ou un piéton renversé dans le carrefour où ils font demi-tour. (Et je continuerai avec une question de panneaux jeudi pour le « couloir d’avalanches » du boulevard Solférino! Késako? suivre ce lien!). Et comme des élus nous reprochent de toujours critiquer sans proposer, j’ai fait un reportage en images avec des propositions de correction des panneaux!

Poitiers, rue Charles-Gide, panneaux rue Victor-HugoD’où viennent ces voitures? Première option (cercle vert n° 2), de la rue Victor-Hugo en tournant le dos à la préfecture. Dans ce cas, il arrive par la flèche noire, se heurte à un panneau sens interdit, « sauf ayants droit » (sic), mais une autorisation pour l’hôtel, les autres doivent tourner à droite dans la rue Théophraste-Renaudot (flèche verte). Ceux qui s’engagent plus loin ont a priori été avertis.

Poitiers, rue Charles-Gide, arrivée de la rue Renaudot vers la rue Victor-HugoPremière option, bis, toujours dans le cercle vert n° 2 du plan. Il vient du début de la rue Théophraste-Renaudot, depuis la rue de la Marne, où il s’est peut-être heurté à un autre accès réglementé. Il a continué dans une rue à la chaussée très dégradée.

Poitiers, rue Charles-Gide, deuxième panneau sens interdit rue Victor-HugoS’il marque une balise et non un stop, il n’est pas sûr qu’il voit ce panneau sans interdit, pas bien dans son axe de vision, mais bon, il y a bien un sens interdit et j’en ai vu faire marche arrière une fois bien engagés. [Au passage, je l’avais déjà signalé au moment des travaux, mais une élue m’a répondu sèchement qu’il n’y avait aucun problème, les « bateaux » pour le passage des fauteuils roulants ou des poussettes sont orientés uniquement dans le sens de la rue Victor-Hugo, pas pour traverse cette rue! En fauteuil, pas le droit de vouloir aller d’une portion de la rue Renaudot à l’autre! Un des nombreux points où l’accessibilité pose encore problème, voir les liens dans mon dernier article sur le sujet: Poitiers ville accessible??? L’APF doit avoir la berlue…].

Poitiers, rue Charles-Gide, proposition de panneau supplémentaire rue RenaudotUn petit panneau interdit de tourner à gauche dans la rue Renaudot améliorerait la situation…

Poitiers, rue Charles-Gide, bornes d'accès réglementé rue Victor-HugoSi malgré les interdictions il s’est engagé, que se passe-t-il face aux bornes (cercle 3 du plan)? Quand il se heurte aux bornes…

Poitiers, rue Charles-Gide, arrivée face à la rue Charles-Gide… rien ne lui dit qu’il n’a pas le droit de prendre la rue Charles-Gide!!!

Poitiers, rue Charles-Gide, panneau sens interdit mal tournéPas de panneau sens interdit ni interdiction de tourner à droite… Ah si, en fait, il y en a un, mais trop haut, mal tourné et donc invisible sauf pour les piétons!

Poitiers, rue Charles-Gide, proposition d'emplacement du sens interditNous proposons un panneau sens interdit non pas là où il est (flèche rouge) mais plutôt d’un côté ou de l’autre de la rue…

Poitiers, rue Charles-Gide, propisition d'interdiction de tourner à droite… et une interdiction de tourner à droite un peu en amont…

Poitiers, rue Charles-Gide, sortie du parking Carnot/hôtel de villeDernier cas (cercle 4 du plan), la voiture sort du parking. Là, il a un panneau interdit de tourner à droite, un panneau zone 30 et un stop.

Poitiers, rue Charles-Gide, proposition de panneau sens interdit dans la deuxième partie de la rueEn revanche, s’il veut quand même s’engager (ou pour celui qui s’est engagé depuis le bout de la rue, cas précédent), il n’y a pas de panneau de sens interdit, on peut suggérer les emplacements ici!

Bon, qu’en dites-vous, pas constructifs, ceux qui « critiquent, râlent, font leur mauvaise tête »???

C’est résolu! (complément du 10 août 2014)

Poitiers, rue Renaudot, nouveau panneau interdit de tourner à gaucheAprès cet article, j’ai aussi envoyé des photographies au service Pictavie, qui permet à chacun de signaler (par téléphone ou messagerie) des problèmes, je l’utilise assez souvent pour des trous ou des obstacles dans la chaussée, lampadaires grillés en donnant le numéro, etc. Ils m’ont rappelée et mise en relation avec le responsable de la voirie. Nous avons discuté en même temps d’autres problèmes, et il a vite résolu celui de la rue Charles-Gide, et d’autres (voir cet article), il réfléchit aussi à la question du « couloir d’avalanches ». Pour l’automobiliste qui se présente par la rue Renaudot, il y a désormais un interdit de tourner à gauche et le sens interdit sauf ayant-droits a été tourné et est bien visible.

Poitiers, rue Charles-Gide, panneaux rue Victor-HugoPour celui qui arrive par la rue Victor-Hugo, pas de problème, le premier sens interdit était bien visible, le second moins mais ne lui est pas destiné.

Poitiers, ajout d'un panneau interdit de tourner à gauche rue Renaudot et interdit de tourner à droite rue Victor-HugoSi donc il a raté ces avertissements, arrivé au bout de la rue Victor-Hugo (photo de droite), il a un tout nouveau interdit de tourner à droite. Le sens interdit (la flèche) reste peu visible, il pourrait aussi être un peu tourné.

Poitiers, rue Victor-Hugo, trois voitures bloquées par les bornesEn tout cas, ce dimanche (10 août 2014), vers 10h30, trois voitures en quelques minutes se sont engouffrées en connaissance de cause rue Victor-Hugo sans avoir les autorisations requises: le premier au fond, en train de faire demi-tour, m’a demandé sa route. Je lui ai demandé pourquoi il s’était engagé en sens interdit, il pensait qu’il pourrait passer quand même (« sauf ayant-droits »), qu’il n’y aurait pas la police un dimanche… Oui, pas la police, mais des bornes. EN tout cas, il n’a pas pris le sens interdit, ni les suivants. Et je l’ai accompagné en voiture dans le bon sens jusqu’au parking Carnot / hôtel de ville, pour 50 centimes, il est garé correctement pour rejoindre la banque sur la place… traversée un peu plus tôt en travers par un anglais avec une voiture et une remorque!!! Il sortait de l’hôtel voisin, ils auraient pu lui indiquer le chemin à suivre sans traverser la place piétonne, mais l’hôtelier ne parlait sans doute pas anglais…

Poitiers ville accessible??? L’APF doit avoir la berlue…

Je vous ai déjà beaucoup parlé des problèmes d’accessibilité à Poitiers : revoir des clous espacés et des piquetsPoitiers ville inaccessible; toujours des problèmes (9 novembre 2011), et aussi quelques bonnes nouvelles parfois, comme en février 2013… Certes, en quelques années, il y a eu des améliorations, mais seulement sur quelques rues ou certains types de handicap. L’Association des paralysés de France a classé Poitiers 5e (dans quelle catégorie?) pour son accessibilité, mais elle n’a travaillé que sur le handicap physique et sans doute sur du déclaratif et des plans… Dans la réalité, si des arrêts de bus ont été équipés de quais et les bus de plateformes, ces dernières ne sont jamais déployées par les chauffeurs (trop long, horaires à respecter) pour des personnes âgées ou des poussettes, les chauffeurs se garent souvent loin des quais et il faut faire un grand pas pour passer, impossible pour beaucoup de personnes âgées qui renoncent alors à prendre le bus: à quand le système automatique de stationnement comme le système TCSP utilisé par le bus à haut niveau de service de Rouen ? En attendant, Poitiers a réalisé un nouveau jardin qui ne respecte pas les normes pour les handicaps visuels et moteurs: (re)voir l’ouverture du jardin du Puygarreau et Retour sur les travaux du jardin du Puygarreau. Aucune annonce de correction de ces erreurs… La question de l’accessibilité est tellement prioritaire qu’elle a été confiée au 14e (si si, il n’y a que les espaces verts derrière lui dans la hiérarchie) adjoint de la ville, Christian Petit, « adjoint délégué à la prévention, à la sécurité, aux établissements recevant du public et commissions de sécurité, à l’accessibilité, à la police municipale, aux risques naturels et technologiques, à l’hygiène publique, aux périls d’immeubles, à l’occupation du domaine public, aux permis de stationnement et aux taxis »! Et comme il n’y a pas de rubrique « contact avec les élus » sur le site de la ville de Poitiers, ni d’affichage de permanence, pas facile de prendre rendez-vous avec lui (j’ai essayé la rubrique « rencontre avec les élus », on verra bien)!

Grilles d'évacuation d'eau place d'armes à Poiteirs, danger pour les aveuglesAprès des mois de travaux (voir cœur d’agglomération, cœur de pagaille…) et des dizaines de chutes sur les pavés glissants depuis son ouverture il y a deux ans, la place d’Armes n’est toujours pas équipée d’un fil d’Ariane pour permettre aux aveugles et mal-voyants de traverser l’immense place désertique en toute sécurité… Pire, les grilles de récupération d’eau de pluie ne sont pas entretenues. Beaucoup sautent à cause de la circulation des poids lourds, des animations, des voitures qui traversent la zone piétonne (que fait la police?), et ne sont jamais remises en place. D’autres se sont espacées au fil des mois, et sont espacées de plus de 2,5 cm. Lubie des normes qui tuent entrepreneuriat, disent certains… Mais regardez ce que cela donne, en bas, avec la canne blanche de mon ami Olivier (le marathonien, impossible de traverser seul la place), photographie prise mercredi dernier (28 mai 2014).

Poitiers, pavés rue Carnot, deux zones très dégradéesNe parlons pas des pavés qui s’autodétruisent à grande vitesse (revoir De quoi souffrent les nouveaux pavés poitevins?), qui glissent tant que quand il pleut, de nombreux poitevins ont vu les bus glisser rue Carnot et rue Magenta, là aussi, la ville attend sans doute que l’un d’eux s’encastre dans cette banque (ça a failli arriver l’autre jour, un piéton a eu très très chaud aussi).

Poitiers rue Carnot, problème d'accès à une terrasseLes larges trottoirs, c’est idéal pour étendre les terrasses, sans toujours respecter les 1,40m pour laisser circuler les piétons, les personnes en fauteuil roulant ou avec des poussettes d’enfant. Ou quand elles le respectent « presque », comme ici (1,20m), comment on fait au bout de la terrasse avec le mobilier urbain? Sans parler qu’il faut slalomer d’un restaurant à l’autre, les espaces de circulations étant tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. C’est un peu moins criant cette année, avec les faillites, il y a moins de terrasses. Chacun sait que c’est un vrai jeu de changer de direction en fauteuil roulant ;-(

La pseudo-terrasse pour les fumeurs, au Bureau rue Carnot à PoitiersCe restaurant a de toute façon une interprétation bizarre de la réglementation. Vous voyez cette entrée? Derrière, avec un plafond, trois murs et en façade un mur sur plus des quatre cinquièmes de la longueur, et oui, la porte sans porte derrière la flèche, c’est ce qui fait de cet espace une « terrasse ouverte » aux fumeurs. Les non-fumeurs n’ont plus qu’à traverser en apnée pour atteindre la salle de restauration. Ce restaurant a rouvert depuis plus d’un an et visiblement, personne n’a rien trouvé à y redire, pour ma part, je n’y suis allée qu’une fois, avec une amie, et ne suis pas prête à retourner.

Stationnement anarchique rue du Petit-Bonneveau à Poitiers, avril 2014Côté stationnement, c’est un problème plus que récurrent revoir le stationnement anarchique, ou encore là (avec un bilan sur plusieurs autres points), des voitures à la place des piétons. Je pourrais vous montrer chaque soir et chaque dimanche les voitures qui envahissent notamment la rue du Petit-Bonneveau. C’est bien de faire des trottoirs larges et sans marche par rapport à la rue, mais au moins, avant les travaux, les piétons pouvaient marcher sur les trottoirs. La ville attend sans doute qu’un piéton forcé de marcher sur la chaussée se fasse renverser par une voiture pour chercher une solution? Quelques PV chaque soir et chaque dimanche devraient venir à bout pourtant facilement de ces incivilités, ce sont souvent les mêmes voitures que l’on y voit (cette fois, photographies un dimanche de fin avril 2014)! Rappelons que le parking Carnot / hôtel de Ville, à proximité, est à 0,5€ de 19h à 3h du matin, et le dimanche matin 9h-14h et le dimanche après-midi 14h-19h (coupure à 14h, au pire, 1€ pour le temps du déjeuner).

Poitiers, fontaines, 13 mai 2011, 1, place LepetitIl paraît que la ville veut sévir du côté de la place Lepetit (qui a connu une certaine activité l’année dernière suite à une évasion spectaculaire et récemment Ceci n’est pas, de Dries Verhoeven) :  mais je vous ai déjà montré cette fontaine-lave voiture en 2011!

Stationnement anarchique sur le parking Toumaï à Poitiers, avril 2014Et ce n’est pas mieux dans les parkings officiels, ici au dernier niveau du parking Toumaï, recherché parce qu’il débouche directement pour les piétons sur le nouveau viaduc Léon-Blum, ce qui n’empêche pas les automobilistes, qui vont devenir piétons, de se garer sur les cheminements en théorie prévus pour eux (ici en mai 2014)!

Square de la république à Poitiers, problème de signalement des marchesLa question des bandes podotactiles d’alerte (en haut des escaliers de plus de plus de trois marches), des mains-courantes, des garde-corps pourrait à nouveau (suivre les liens précédents…) être posée pour le square de la République (avec le monument aux morts de 1870-1871, qui a ensuite perdu ses grilles puis sa patine (la presse en parle), le début de la restaurationrestauré, de nouvelles grilles moches, une œuvre démontée (février 2013), le ratage du nouveau square de la République). Pas de bandes podotactiles (ou alors très partielles, surlignage en vert, absentes dans la zone rouge), pas d’avertissement en haut de ces hautes marches (sièges???) contiguës à l’escalier du fond (avec mes problèmes de vision et de contrastes, j’ai failli dévaler ces sièges il y a quelques semaines), contraste insuffisant sur les nez de marches et absent sur les première et dernière contremarches, une seule main courante. Mais de quoi je me plains, c’est une pointure de l’urbanisme (les ateliers Lion) qui a redessiné ce « square »!

Escalier conforme aux normes devant la mutualité sociale agricole à PoitiersEt pourtant, il est possible de bien faire les choses, je vous ai déjà montré cet escalier de la Mutualité sociale agricole.

Parc des expositions à Poitiers, aménagement du parvis devant les nouveaux hallsJ’ai été aussi agréablement surprise, en mars 2014, lors de la découverte des nouveaux halls de la foire exposition et des cheminements extérieurs. Quand on le veut vraiment, on peut faire les choses bien! Les normes ne sont pas là pour em…er les collectivités et les entrepreneurs, comme on me l’a dit encore il y a quelques jours, mais pour permettre à tous de bien vivre ensemble dans l’espace urbain!

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 13, WC handicapé de la médiathèqueDans les établissements récents, comme la médiathèque, le forum a été revu, mais les toilettes n’ont toujours pas mis aux normes (revoir Poitiers ville inaccessible)… Il faut toujours avoir le bras très long en fauteuil roulant pour accéder à la chasse d’eau et ne pas compter sur le lavage des mains.

Présentoir manquant de contraste à la médiathèque de PoitiersDu nouveau mobilier est aussi apparu, sans contraste! Je me suis prise les pieds dans ce présentoir, et j’ai aussi vu une vieille dame faire de même. Couleur bois sur bois, quand on a des problèmes de vision périphérique, c’est invisible!

La cour pavée avec des marches du musée Sainte-Croix à PoitiersLa loi a donné à nouveau des délais pour la mise aux normes d’accessibilité, parions qu’elle ne sera à nouveau pas appliquée à l’issue de ces délais… La cour du musée de Poitiers, avec ses marches et ses pavés, donne un aperçu du trajet à parcourir… c’est encore pire à l’intérieur du musée!

Salons de Blossac à Poitiers, cauchemar d'accessibilitéQuant aux Salons de Blossac, où se tiennent régulièrement des manifestations (concerts, salons…), c’est un cauchemar de marches, Maryse a dû renoncer à y amener sa mère, en fauteuil roulant, pour le salon Frou-frou… Il y a encore plein de marches derrière la porte vitrée!

La triste fin… des sapins de Noël (exemple poitevin)

Le sapin de noël 2013 devant le palais de justice de PoitiersNoël est déjà loin, il faut songer à se débarrasser des sapins de noël (pas pour moi, j’utilise mes plantes vertes, enfin, pas cette année, mais vous pouvez revoir mon ficus de noël dans une version précédente). Alors que de nombreuses villes organisent des points de collecte des sapins pour les recycler, en les broyant, ou pour les utiliser pour stabiliser les dunes après les dégâts de la tempête associée à la houle début janvier (si, si, voir le reportage de France 3 Aquitaine), rien de ce genre à Poitiers et dans son agglomération, il faut rapporter son sapin à la déchetterie (faire faire une carte d’accès d’abord à la mairie, etc.), bizarre, pourquoi rien n’est prévu pour les sapins de noël (ou alors je n’ai pas vu passer l’information) alors que des rendez-vous de broyage de déchets verts sont régulièrement organisés en différents points du territoire au printemps et à l’automne. Du coup, un peu comme partout, les sapins abandonnés sur les trottoirs étaient nombreux ces deux dernières semaines. Mais en me promenant dimanche dernier, j’ai découvert une manière plus « originale » (mais tout à fait aussi incivique) de s’en débarrasser: il suffit de les « planquer » sous un plus grand sapin, ici celui de la place Lepetit devant le palais de justice (terrain d’une spectaculaire évasion l’année dernière). Au passage, vous remarquerez qu’il n’a plus aucune décoration à portée de main des passants…

Le sapin de noël 2013 devant le palais de justice de Poitiers, les sapins planqués par les riverains à son piedVoici de plus près ces « cadavres » de sapins, il y en a même un qui est emballé dans un sac à sapin, certes « biodégradable » (c’est marqué dessus), mais quand même… ce n’est pas sa place!