Archives par étiquette : Tous à poil

A poil… petites leçons médiévales d’anatomie…

Scène d'accouplement, sculpture gothique sur un chapiteau dans l'église de Payroux, Vienne, vue rapprochéeIl y a deux ans, je vous montrais quelques exemples de « sculptures à poil » à Melle (église Saint-Savinien) et à Payroux (d’où provient la scène d’accouplement ci-contre), puis amorcé une courte série sur le mot-clef Tous à poil, du titre de ce petit livre de Claire Franek et Marc Daniau, aux éditions du Rouergue fustigé par Jean-François Copé. Je voulais depuis vous montrer les deux exemples que je vous propose aujourd’hui, mais je n’avais pas de bonnes photographies, il faut dire que ces modillons sont perchés un peu hauts, surtout celui de la cathédrale de Poitiers.

Les deux ont été réalisés par la même équipe de sculpteurs, autour de 1200, dans la cathédrale et dans l’église Sainte-Radegonde à Poitiers, donc à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre, dans la troisième  travée de la nef du côté nord pour le premier édifice et dans la deuxième travée du côté sud pour le second. Point de scènes d’amour acrobatiques cette fois-ci, juste des nus qui montrent bien leur anatomie… et même un peu plus 😉 Des historiens de l’art classent ces modillons dans les obsenae (objets à caractère obscène), ce sont juste des petites sculptures réalistes…

Homme nu sur un modillon intérieur de la cathédrale de PoitiersJe vous présente donc Monsieur, pas en érection mais quand même avec une belle paire de testicules, en train de jouer avec sa bouche (euh, Freud, au secours, ce Monsieur a régressé au stade oral???). En tout cas, Monsieur est tout nu dans la cathédrale…

Femme voilée en train de se masturber sur un modillon gothique de l'église Sainte-Radegonde à Poitiers… pas comme Madame dans l’église Sainte-Radegonde! Un voile couvre ses cheveux et ses épaules, retombant sur ses genoux, mais ses pieds, ses seins (qui pointent comme sous l’effet de l’excitation) et… sa vulve sont nus.  C’est l’une des rares scènes de masturbation féminine très explicite connue pour le tout début de l’art gothique. Impossible ici de se cacher derrière une explication genre « scène de maïeutique » (art de l’accouchement), chère à certains historiens de l’art, il n’y a aucun doute ici, Madame se pince (se titille ?) les grandes lèvres avec les doigts! Les sculpteurs étant en principe des hommes à cette époque, celui qui a réalisé ce modillon était bien au courant des jeux féminins intimes !

Comme quoi, on peut aller à la messe et se rincer l’œil, peut-être que ça évite aux curés et autres chanoines de toucher aux enfants de chœur? D’accord, la question ne se posait pas vraiment en 1200, le sacrement chrétien du mariage n’existait pas encore : l’Église tente d’imposer le mariage à partir de 1100, auparavant, le mariage était une affaire purement civile, pour la transmission des biens notamment, et le mariage ne devient le septième sacrement de l’église qu’à partir du quatrième concile de Latran, en 1215. Les chanoines n’ont jamais été soumis au célibat, et le célibat des prêtres, juste prescrit par le pape Grégoire VII (synode de Latran en 1074), n’était pas vraiment respecté en dépit des rappels lors concile de Latran II en 1132, puis dans les canons de 1139, et plus de la moitié des prêtres vivent alors encore en couple à la fin du Moyen-Âge. Bon, au moins, avec ces modillons, chacun peut vérifier « comment c’est fait », un homme et une femme…

Photographies septembre 2016.

Tous à poil! Après le Moyen Âge, l’époque moderne…

Scène d'accouplement, sculpture gothique sur un chapiteau dans l'église de Payroux, Vienne, vue rapprochéeIl y a quelques mois, je vous montrais quelques exemples de sculptures « à poil » à Melle (église Saint-Savinien) et à Payroux. Nous allons avancer un peu dans l’histoire… Après la découverte de l’Amérique, on entre dans l’ère moderne.

Amboise, chapelle Saint-Hubert, dentelle de pierrePremière escale à Amboise, dans la chapelle Saint-Hubert du château (géré par la fondation Saint-Louis), non plus pour une série de crimes (voir Embrouille à Amboise, de Philippe-Michel Dillies) mais pour une visite patrimoniale. Nous sommes juste au début de la période moderne, puisqu’elle a été construite entre 1491 et 1496 sous les ordres de Charles VIII par des artistes flamands (il n’avait pas encore découvert les artistes italiens). J’y suis restée un petit moment et ai vu passer une série de guides en français, en anglais, en espagnol…

Amboise, chapelle Saint-Hubert, animaux cachés dans les feuillages sculptésTous attirent l’attention sur les animaux qui se cachent dans le feuillage, comme il était habituel à cette période: voir au même moment, à quelques années près, les singes monstrueux de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers, même si la qualité est supérieure à Amboise, commande royale oblige. Tous parlent des singes, des serpents, il y a aussi un serpent mangeant une grenouille, une salamandre avec un scarabée, chiens (?).

Peu parlent des personnages à les retombées des voûtes… mais qu’est-ce qu’il enfourne à pleine main dans sa bouche, le premier?

Amboise, chapelle Saint-Hubert, personnage émergeant des feuillagesAucun guide n’a signalé ce petit personnage qui semble héler le visiteur…

Amboise, chapelle Saint-Hubert, personnage nu… et bien sûr pas celui-ci, tout nu, bien à poil!

Quelques jours plus tard, j’étais à Limoges avec Marlie et François…

Pierre Courteys, Laocoon et ses fils, en salle et sur carte postale du musée de LimogesAprès avoir remarqué l’aménagement dans la cour du musée, nous avons bien sûr visité les salles (en long, en large et en regardant les propositions des guides papier). Archéologie (oups, il va falloir revoir la Préhistoire), égyptologie… et bien sûr émaux. Là, je repère, en vue d’un article sur le sujet du jour (« à poil« ), ce bel émail sur cuivre réalisé vers 1559 (dixit le cartel, la carte mentionne 1569) par Pierre Courteys, représentant Laocoon et ses fils. Selon l’Enéide de Virgile, Laocoon, qui a prévenu les Troyens du danger du fameux « cheval », est étouffé avec ses fils par des serpents envoyés par Apollon. Pas de doute, le père et ses fils sont bien tout nus… A la sortie, à la boutique, pas de catalogue du musée rénové (après 2 ans, ça devient urgent), mais des cartes postales. Et là, surprise! Au centre, Laocoon a le sexe caché par un drapé, mais ses fils restent avec leur sexe à l’air.

Pierre Courteys, Laocoon et ses fils, en salle et sur carte postale du musée de Limoges, détailsVous voyez de plus près? En haut en salle, en bas sur la carte postale. Que s’est-il passé? La personne qui tenait la boutique semble étonnée… Si, c’est bien l’œuvre qui est en salle sur la carte postale. Oui, bien sûr, mais la carte postale porte la mention « musée municipal de l’Évêché », et non la nouvelle appellation « musée bal » (sur toute la communication du musée des Beaux-Arts de Limoges). Entre temps, en vue du nouveau musée, certaines œuvres ont été nettoyées, restaurées, mais personne n’a dû juger bon de ré-éditer les cartes postales avec une version « à jour » (à poil), sans le repeint, qui date de quand? Mystère! Aucune mention sur le cartel en salle, pas de catalogue.

Photographies (sauf la première vignette) d’août 2014.

Une grenouille… à poil!

Le doudou grenouille, la découpe des piècesJe suis très en retard pour fêter les anniversaires depuis novembre 2013, cette fois, je suis presque à temps pour celui d’Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, et je vais rattraper peu à peu ceux que je n’ai pas fêtés ces derniers mois… J’ai ressorti le livre Il était une fois, par Melly and Me, aux éditions de Saxe (2011) (voir le lionAlvin l’alien et Harry le monstre), et choisi, comme par hasard, le modèle de grenouille! Un peu de découpe, couture à la main pour les bras, les jambes, les yeux (fond écru et boutons), la broderie de la bouche…

Le doudou grenouille assemblé… et la suite à la machine (sauf la fermeture finale et la couture des boutons pour tenir les membres). Et voici une belle grenouille, mais… elle est à poil (comme les poupées poupées à poil, le bûcheron, les marchands ou … pour faire des bébés… au Moyen-Âge)! Ouf, le modèle, tout en pudeur, a prévu de la doter d’un short! J’ai choisi des tissus verts utilisés notamment pour la page 2 du haricot magique.

Le petit chaperon rouge, 4, le bûcheron

Le bûcheron du petit chaperon rouge, à poil, cheveux et moustacheMaintenant que j’ai les trois poupées à poil, il s’agit de les habiller… J’ai commencé par le bûcheron, de la laine noire pour les cheveux et la moustache, un petit nez rose (il fait froid au grand air) et des yeux brodés, mais… il est toujours à poil, le monsieur!

Le bûcheron du petit chaperon rouge, en chemise et salopetteUn peu de couture à la machine et à la main et le voici avec une chemise et une salopette… avec des chutes de tissus.

Le bûcheron du petit chaperon rouge, avec la casquetteUn peu plus compliqué pour la casquette, à cause d’explications défaillantes… J’ai fait comme j’ai pu et l’ai solidement fixée à la tête…

Le bûcheron du petit chaperon rouge, détail de la salopette qui bailleIl me reste encore à reprendre la salopette, beaucoup trop large, pourtant, j’ai soigneusement respecté le patron…

Le projet: réaliser pour Noël 2014 trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013), Boucle d’or, le  et le haricot magique.

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Les poupées : le début et la fin de la vache

Page 1 : positionnement, début de la fixation des lettres

Page 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrières, page 2 terminée

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Les poupées: le loupà poil,

La préparation du plateau de jeu

Le petit chaperon rouge, 3, à poil les poupées!

Le petit chaperon rouge, les trois poupées sur la bande de tissuBon, sur mon blog, il n’y a pas que les adultes qui se mettent à poil… dans les églises! (pour ceux qui l’auraient rater, voir ou revoir Comment on fait des bébés? A poil, au Moyen-Âge aussi!). Pour le , à part le loup, les poupées (chaperon rouge, grand’mère et bûcheron) sont sur le même modèle. Du coup, je les ai cousues en série à la machine sur du tissu blanc, trois têtes et trois corps.

Le petit chaperon rouge, les trois poupées à poilAprès rembourrage et fixation de la tête, voici ce que ça donne, pas super régulier, mais ça ne se verra plus quand elles seront coiffées et habillées!

Le projet: réaliser pour Noël 2014 trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013), Boucle d’or, le  et le haricot magique.

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Les poupées : le début et la fin de la vache

Page 1 : positionnement des lettres

Page 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

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Les poupées: le loup

La préparation du plateau de jeu

Comment on fait des bébés? A poil, au Moyen-Âge aussi!

Extrait de centre Presse avec une coquille autour de Copé et Tous à poilComme annoncé jeudi et samedi derniers, aujourd’hui, je vais vous présenter du « dur » pour rebondir sur  Tous à poils, de Claire Franek et Marc Daniau, aux éditions du Rouergue… Même si, si j’en crois la presse locale et comme je vous l’ai déjà montré (c’est même repris dans les perles de la presse du Canard Enchaîné du 19 février 2014), M. Copé est pour, finalement. Lu dans Centre presse du 13 février 2014 (la photographie ci-dessus): « L’UMP a pris mercredi la défense de son président Jean-François Copé, objet de vives critiques après sa dénonciation du livre Tous à poil, qu’il a recommandé [sic] pour les classes primaires ».

[Canard enchaîné, petites perles, édition du 19 février 2014 avec reprise de Centre pressePS: signalé au Canard Enchaîné, qui l’a repris, édition du 19 février 2014!]

Avant d’attaquer le sujet, je voudrais vous conseiller l’article recommandé hier par Philippe, la vision en bande dessinée du sexisme ordinaire par Lili aime le nougat. Je rappelle aussi aux imbéciles qui seraient tentés de s’attaquer aux sculptures qui suivent qu’elles sont protégées au titre des monuments historiques et que toute dégradation peut les envoyer en prison.

Scène d'accouplement, sculpture romane de la façade de l'église Saint-Savinien à Melle, Deux-Sèvres Direction tout d’abord pour Melle, dans les Deux-Sèvres, avec la façade de l’église Saint-Savinien, en centre-ville, à côté de l’ancien château (devenu hôpital) et de l’hôtel de Ménoc. Ce n’est pas l’église la plus célèbre des églises romanes de Melle où les églises Saint-Hilaire et Saint-Pierre sont sans doute plus visitées, mais elle vaut le détour. Quand elle est ouverte au public, n’hésitez pas à entrer, vous verrez entre autre un beau chapiteau sur l’histoire de saint Savinien.

La façade et la nef de l’église Saint-Savinien datent de la deuxième moitié du 11e siècle (le transept et chevet sont un peu plus récents, du 12e siècle). La sculpture qui nous intéresse se trouve en façade. Il s’agit d’une métope qui représente une scène explicite d’accouplement. L’homme et la femme, tête contre tête, sont en position assise, la femme à gauche, grassouillette, tient l’épaule du monsieur (plus svelte) dont le sexe est bien visible et engagé entre ses cuisses.

Homme nu avec sexe proéminent, sculpture romane de la façadeSi on se déplace un peu plus à gauche de la façade, une autre métope montre un homme nu, allongé sur le ventre, sexe bien visible aussi…

Scène d'accouplement, sculpture gothique sur un chapiteau dans l'église de Payroux, Vienne, vue largeIl y a beaucoup d’autres scènes de ce type dans l’art roman, pas seulement de chastes Adam et Eve ou des femmes dénudées pour symboliser la luxure, je vous en montrerai d’autres un de ces jours… En attendant, avançons un peu dans le temps, vers la fin de l’époque gothique, au sud de la Vienne, à Payroux. Nous voici à l’intérieur de l’église Notre-Dame, de quoi se réconcilier avec la messe si on s’y ennuie…

Scène d'accouplement, sculpture gothique sur un chapiteau dans l'église de Payroux, Vienne, vue rapprochéeComment ça, vous ne voyez rien? On s’approche, désolée pour la qualité de la photographie, en intérieur, mon appareil photo ne fait pas toujours bien le point… Bon, pas facile pour un sculpteur de bien montrer ces scènes. L’homme et la femme sont allongés sur le dos, sexe contre sexe au centre du chapiteau et tête vers l’extérieur, la femme à gauche et l’homme à droite. La femme, seins nus et tête sur un oreiller, semble passive, les bras levés. L’homme, tête tendue vers l’arrière, semble plus actif et lui tient fermement les jambes écartées de chaque côté de son corps à lui. Aucun doute sur la nature de leur relation, là aussi, le sexe de l’homme est bien engagé dans celui de la femme, ses jambes à lui sont repliées vers le haut. Position inconfortable et peu réaliste, il s’agissait plus de montrer l’acte. Alors, Tous à poil, même à l’église???

Photographies de 2010.

Poitiers, chevet de l'église Saint-Hilaire, absidiole du transept sud, métope avec la lutte finale et un obscenaPS: et les animaux aussi peuvent avoir des érections dans l’art roman… Voir ou revoir la lutte finale et un obscena sur une absidiole du transept de l’église Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers.

La défense de la famille… par Emile André Boisseau

La défense de la famille par Boisseau à Paris, dans le square d'AjaccioD’aucuns défendent ces dernières semaines une vision très rétrograde de la famille. J’en ai retrouvé une qui doit bien leur plaire dans mes photographies (prises en février 2012): elle se trouve dans le square d’Ajaccio, dans le 7e arrondissement de Paris, un square créé en 1865 par Jean-Charles Alphand (Grenoble, 1817 – Paris, 1891, enterré au cimetière du Père-Lachaise avec sur sa tombe un buste de Jules Coutan) et qui longe le côté nord-est de l’hôtel des Invalides.

La défense de la famille par Boisseau à Paris, signature de Emile André BoisseauCe groupe sculpté en marbre a pour titre « La défense du foyer » et porte la signature « É[mile André] Boisseau » (Varzy, 1842 – Paris, 1923). Cette allégorie de la famille a été sculptée en 1887 et il en existe des versions en bronze et des réductions. Il semble avoir été présenté au salon des artistes français de 1881, mais c’est l’année qui manque dans les catalogues numérisés par la Bibliothèque nationale de France (base Gallica).

La défense de la famille par Boisseau à Paris, vue de face et de profilUn homme debout (un valeureux gaulois), une femme assise (toute menue et apeurée), un bébé… L’homme tenait un glaive brisé (comme le soldat du Gloria Victis d’Antonin Mercié) dans la main droite mais il n’en reste que le pommeau. Vous pouvez le voir dans son état d’origine sur le plâtre patiné attribué musée d’Orsay (et mis en dépôt au musée de Clamecy), il figure dans le catalogue des sculptures du musée d’Orsay, dirigé par une certaine… Anne Pingeot, et Antoinette Le Normand-Romain et Laure de Margerie.

La défense de la famille par Boisseau à Paris, le pagne en peau de fauve, la mère et le bébéUn père, une mère, un bébé. Le père est nu, vêtu d’une peau de fauve (tigre?) comme d’un pagne retenu par son baudrier. Il domine la scène et « protège » sa femme et le bébé qu’il ne porte pas (ça serait attenter à sa virilité?) mais qui repose sur les genoux de la mère.

La défense de la famille par Boisseau à Paris, les pieds du père et de la mèreLe père est chaussé, mais la mère pieds-nus…

La défense de la famille par Boisseau à Paris, le bébé tout nu… et le bébé tout nu, même s’il a perdu sa main droite et son pénis. Il semble pleurer, grimaçant bouche ouverte et yeux fermés.

Extrait de centre Presse avec une coquille autour de Copé et Tous à poilA poil, ça doit plaire à M. Copé, LOL! (si, si, j’ai lu ça dans Centre presse du 13 février 2014: « L’UMP a pris mercredi la défense de son président Jean-François Copé, objet de vives critiques après sa dénonciation du livre Tous à poil, qu’il a recommandé [sic] pour les classes primaires ». Pour ceux qui veulent ce livre « recommandé pour les classes primaires », c’est Tous à poils, de Claire Franek et Marc Daniau, aux éditions du Rouergue).

La défense de la famille par Boisseau à Paris, le bébé tout nu, détail du sexe coupé(PS: pour répondre à Marlie, voici un détail, il y a bien le scrotum, mais le zizi est cassé presque au ras, pauvre bébé! Euh, j’ai retaillé dans ma photo pas très lourde, si un(e) ami(e) parisien(ne) a l’occasion de passer par là, de faire une photo rapprochée et de me l’envoyer, je remplacerai)

La défense de la famille par Boisseau à Paris,  coiffure du pèreDans le même esprit, vous croyez que des cheveux longs, c’est en accord avec « un homme »??? Bon, ça doit aller avec « Notre ancêtre le Gaulois bien fort ». Ah les stéréotypes… Belle sculpture mais vision pour le moins rétrograde de la famille et du Gaulois!

Dans le même square se trouvent un monument à Hippolyte Taine et une statue du Général Gouraud, mais je vous les montrerai une autre fois…

Vous pouvez aussi revoir d’autres « familles » sur mon blog… Clic sur les vignettes et sur les liens pour en savoir plus. Petite sélection:

Mairie de Montreuil-Bonnin, mur 1, partie droite, repas familialla famille représentée par l’artiste catholique engagée Marie Baranger dans la mairie de Montreuil-Bonnin

Pons, monument à Emile Combe par Paul Landowski, 1, vue généralele monument à Émile Combes par Paul Landowski à Pons (allégorie de l’éducation)

Cahors, monument aux morts de 1914-1918, 7, vue de côtéLe soldat, sa femme et le bébé sur le monument aux morts 1914-1918 par François Sicard à Cahors

Tours, les mystères douloureux de C. Alaphilippe, 1, vue généraleles mystères douloureux de Camille Alaphilippe dans le parc Mirebeau à Tours.