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Le château d’eau de Blossac à Poitiers

Le château d'eau de Blossac à PoitiersCe week-end, c’est la journée mondiale de l’eau et de nombreux châteaux d’eau, stations de traitement des eaux ou stations d’épuration seront ouverts au public, parfois sur rendez-vous et inscription. Renseignez-vous dans vos communes!

Le château d’eau de Blossac à Poitiers a été ravalé ces dernières semaines, l’occasion pour moi de rééditer l’article publié en 2009, avec de nouvelles photographies, je laisse les anciennes comme comparaison en fin d’article.

Réédition de l’article du 1er février 2009… avec des photographies de 2017!

Le château d'eau de Blossac à Poitiers, vu de côtéCe château d’eau est situé en face du jardin anglais du parc de Blossac à Poitiers. Vous allez bientôt bien connaître ce quartier ! Il date de la fin du XIXe siècle (sa construction a commencé en 1887). Il est alimenté par un aqueduc d’une vingtaine de kilomètres de long, aménagé parallèlement à l’un des aqueducs antiques (romains) qui alimentait Poitiers à partir de Fleury, sur la commune de Lavausseau. Mais à Poitiers, on monte et on descend… et pour alimenter le centre-ville situé au sommet du plateau, impossible de trouver un point encore plus haut.

Le château d'eau de Blossac à Poitiers, le couloir central.Du coup, ce château d’eau ne fonctionne pas par simple gravitation (voir une animation plus rigolote de l’espace sciences de Bretagne si vous voulez en savoir plus), mais une turbine avait été mise en place à l’origine pour assurer un minimum de pression. L’eau est stockée à la fois dans des bassins en sous-sol à l’arrivée des aqueducs et dans des bassins en hauteur, pour la mise sous pression. Un grand couloir de service permet d’accéder aux escaliers étroits qui mènent aux différents bassins.

Le château d'eau de Blossac à Poitiers, partie droite de la façadeL’appareil en bossage est soigné, mais si la ville pouvait un peu l’entretenir, avec un petit ravalement et un nettoyage des vitres… ça serait parfait [cela a été fait en 2017… certaines vitres ont été changées].

Le château d'eau de Blossac à Poitiers, partie centrale de la façadeDepuis l’autre côté, décidément, la rue manque de recul pour prendre les photographies…

Côté du château d'eau de Blossac à PoitiersEt l’autre côté…

Château d'eau de Blossac à Poitiers, les armoiries de la villeSur le fronton tout en haut se trouvent les armoiries de la ville (avec le lion du duché d’Aquitaine).

Beaucoup de châteaux d’eau urbains ont cette forme massive, pour avoir un grand réservoir…

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 02, vue générale Celui de Châtellerault, à peu près de la même époque (juste un peu plus ancien), a été habillé pour recevoir un imposant monument pour le centenaire de la Révolution, devant lequel a été mis en place un très beau monument aux morts dû au sculpteur Aimé Octobre… qui tient dans sa main une réplique de la Victoire qu’il a faite pour son village natal, Angles-sur-l’Anglin. Vous ne vous souvenez pas de ce sculpteur ? Je vous ai montré déjà le décor qu’il a réalisé pour la grande poste de Poitiers ou le monument aux morts de 1914-1918 dans la Vienne.

Photographies de 2009

Le château d'eau de Blossac à Poitiers, vue générale

Le château d'eau de Blossac à Poitiers, la façadePoitiers, le château d'eau de Blossac, le rez-de-chaussée

Poitiers, le château d'eau de Blossac, vu depuis la droite

Poitiers, le château d'eau de Blossac, les armoiries de Poitiers sur le fronton

Château d’eau et monument aux morts à Châtellerault

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 02, vue générale En visitant l’autre jour l’intérieur du château d’eau de Blossac, à Poitiers, je me suis souvenue que je ne vous ai jamais montré un château d’eau de la même conception, de grandes cuves à même le sol, sur un point plutôt haut de la ville, à Châtellerault, dans le jardin public square Gambetta, près de l’avenue Schumann, sur l’allée du Souvenir-Français. Il faut dans un premier temps que vous fassiez abstraction de la colonne avec sa statue au sommet et de la statue située un peu en avant…

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 03, inauguration du château d'eau Le château d’eau a été construit un peu avant celui de Poitiers, ainsi qu’en atteste l’inscription au milieu du grand mur de façade :  » En l’année 1868 sous le règne de Napoléon III empereur des Français / Alexandre Rivière, chevalier de la légion d’honneur et maire de Châtellerault / a fait installer en vertu des délibérations du conseil municipal / cette distribution d’eau dont les travaux ont été réalisés par MMrs Coudère, Prévignault, Sichère et Bollée / sous la direction de M. Carmejeanne, architecte de la ville « .

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 04, château d'eau Voici quatre vues de la partie « château d’eau » de cet ensemble, avec au sommet un périmètre de protection sur lequel sont installées des ruches.

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 01, carte postale ancienne Au sommet de ce monument a été ajouté en 1890 une grande colonne encadrée de deux lions en bronze et surmontée d’une Liberté de Gustave Michel, œuvre de série fondue par Louis Gasne et dont on trouve, à Jonzac, une version dans une mise en scène très différente (1894, voir ici le monument du centenaire de la Révolution à Jonzac).

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 06, la Révolution

Il s’agit d’un monument érigé pour le centenaire de la fête de la fédération qui, le 14 juillet 1790, a célébré le premier anniversaire de la chute de la Bastille. Une fête pleine d’enthousiasme de la Révolution… juste avant le déchaînement de la Terreur. La colonne porte en son centre l’inscription « A la gloire de la Révolution française », surmontée des armoiries de la ville de Châtellerault. Tout autour de la colonne sont inscrites des dates et des devises (certaines illisibles, puisqu’il est impossible de faire le tour à l’arrière de la statue, en raison du périmètre de protection du château d’eau), mais on peut au moins lire « Égalité / 5 mai/ 14 juin/ 20 juin/ 4 août », dates qui correspondent aux événements suivants:

5 mai 1789 : ouverture de la réunion des États-Généraux au château de Versailles

14 juin 1789 : l’abbé Grégoire quitte les bancs du clergé et va rejoindre le Tiers État

20 juin 1789 : serment du jeu de paume par les députés de l’Assemblée nationale

4 août 1789 : abolition des privilèges.

Sur le socle en dessous de la colonne sont portés les noms de grands révolutionnaires, là encore, impossible de faire le tour, mais je pense avoir réussi à tous les reconstituer :  » La Fayette/ Desmoulins / Brissot / Sieyes/ Pétion/ Grégoire/ Danton/ Bailly / Mirabeau / Condorcet « . Vous pouvez en découvrir les exploits très résumés par exemple ici. Tiens, cela me rappelle ma première « colle » d’histoire moderne et contemporaine de classe préparatoire à l’école des Chartes, deux semaines pour tout savoir sur les années 1789-1791!

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 07, la Révolution, 4 vues La Liberté est coiffée d’un bonnet phrygien recouvert par une couronne végétale. Vêtue à l’antique, elle porte une épée courte dans un baudrier (qui au passage lui met en valeur les seins…), elle tient au sol de la main droite les tables de la Loi (la Constitution) et de la gauche un flambeau, soit une position inversée par rapport à la statue de la Liberté (la Liberté éclairant le monde) de Frédéric Bartholdi. Comme cette dernière, elle foule des pieds des chaînes brisées. Au dos de la colonne se trouve la dédicace, qu’il n’est pas possible de lire en entier sans entrer sur le château d’eau, j’ai seulement pu lire, entre les branches du cèdre : « République française / Ce monument a été érigé en l’an 1890 / Carnot président de la République/ M. Cleiftie préfet / M. Denoël sous-préfet/ Duvau maire/ et J.C. Duh… adjoints/ la statue … / et … « . Pour un récit de cette inauguration et les discours, voir Le Mémorial du Poitou, 40e année, n° 58, samedi 19 juillet 1890, qui donne même les paroles (de Camille Dehogues père) et la musique (de Camille Dehogues fils) d’une « Cantate dédiée à Monsieur le maire de Châtellerault à l’occasion de l’inauguration du monument commémoratif de la Révolution française […] exécutée par l’orphéon et l’harmonie de Châtellerault […] à la suite de deux répétitions seulement »!
Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 08, lion

Les lions (oui, Grégory préfère dire des tigres, mais la commande et la description de l’inauguration parlent de « lions millésimés 1789 et 1889 ») assis gardent bien le monument…

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 05, de profil Mais quand on arrive aujourd’hui devant le monument, il y a encore un troisième élément remarquable, le monument aux morts de 1914-1918 érigé en 1926…

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 09, monument 1914-1918 Il s’agit d’un soldat vêtu à l’antique portant dans sa main droite une petite Victoire.

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 10, signature Aimé Octobre

Il porte la signature « Octobre Aimé 1926 ». Je vous ai déjà parlé de Aimé Octobre, grand prix de Rome en 1893, pour la grande poste (1913) et le monument aux morts (1925) de Poitiers ainsi que pour le monument aux morts d’Angles-sur-l’Anglin (1926), sa commune natale, dont la Victoire est un modèle agrandi de la petite victoire portée par le soldat de Châtellerault. Il avait déjà réalisé en 1903 le monument aux morts de 1870 de l’arrondissement de Châtellerault, situé à quelques centaines de mètres (je vous le montrerai très bientôt).

Un modèle en plâtre du monument de 1914-1918 a été présenté au Salon de 1926 sous le n° 3588 et un tirage en bronze exposée au Salon de 1927 sous le n° 3435. Un élément de plâtre pour ce modèle, daté 1926, a été donné par son fils Daniel Octobre en 1944 au musée Sainte-Croix de Poitiers où il est conservé.

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 11, marque de Rudier

Il porte au dos la marque du fondeur « Alexis Rudier / fondeur Paris », également une « vieille connaissance » de mes fidèles lecteurs… (voir les monuments aux morts de La Rochelle et Angers, Héraklès archer à Toulouse, la statue du maréchal Joffre à Paris).

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 12, dédicace Sur le socle en pierre, sous la statue en bronze se trouve une très touchante dédicace :

 » Ce monument a été consacré / par la / ville de Châtellerault / à l’impérissable souvenir / du dévouement sublime de ses enfants / héroïques serviteurs de la Patrie / pendant la grande tourmente « . Il a été inauguré le 14 juillet 1927.

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 13, soldat

Voici deux vues du groupe sculpté en bronze… Vous trouvez que la Victoire a une drôle d’allure? Et oui, elle a été victime de vandalisme, vous le verrez mieux sur une autre vue. Elle était intacte en 2008, voir dans ce dossier documentaire.

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 14, tête du soldat Le soldat a un visage inexpressif, comme beaucoup de statues d’empereurs romains, il est coiffé à l’antique…

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 15, soldat de face et de dos

Il est drapé dans une toge qui lui laisse les jambes et l’épaule droite nues. Il tient dans la main gauche une épée et des feuilles de chêne.

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 16, la Victoire aux ailes cassées

La Victoire est une stricte réplique miniature de celle du monument aux morts d’Angles-sur-l’Anglin, vêtue d’une longue robe, nu-tête, coiffée d’un chignon. De dos, on voit bien la fracture de son aile gauche… La ville de Châtellerault va-t-elle la faire restaurer correctement???

Photographies prises en août 2012.

Pour aller plus loin : voir Les allégories de la République sur les monuments aux morts en Poitou-Charentes, de Charlotte Pon-Willemsen, édité dans la collection des Parcours du patrimoine chez Geste édition, 2008 (ISBN 978-2-84561-483-3) .

Et cet article paru depuis : Grégory Vouhé paru dans l’Actualité Poitou-Charentes n° 106 (automne 2014) : De la femme éplorée à la Victoire, p. 24.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (10): Dominique Bailly

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 1, le château d'eau de loin

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Pas de jardin cette semaine, mais les œuvres de Dominique Bailly qui sont présentées jusqu’au 03 novembre 2011. Un dossier de présentation (je ne suis pas sûre que la page soit pérenne) est proposé ici. Sous le château d’eau (que je vous ai présenté ici), L’abri.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 2, abri vu de face Comment ça, vous ne voyez rien? Aller, on s’approche…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 3, l'abri, vu de profil Ou bien vous voyez mieux comme ça? Ces branchages sont censés vous interroger sur ce que sont l’intérieur et l’extérieur, le plein et le vide…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 4, le chemin de Diane Dans le parc, en bord de la rupture du plateau, Le chemin de Diane. Deux croissants de lune en métal ajouré (Diane n’est pas seulement la déesse de la chasse mais aussi celle de la lune) délimitent une sorte de fenêtre sur le paysage, tout au bout d’un chemin en bois.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 5, le chemin de Diane, vers les monuments En se plaçant bien, il est possible d’encadrer des monuments…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 6, le chemin de Diane, vers le paysage …ou le paysage.

Chaumont-sur-Loire 2011, envolée de montgolfières dans l'oeuvre de Dominique Bailly En septembre, j’ai réussi à encadrer les montgolfières…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 7, le chemin de Diane vers le parc Arrivé à ces croissants, il est aussi possible de se retourner, autre vision sur le chemin de planches…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 8, le bout du chemin de Diane …que se termine en pointe, côté Loire (très sec, en ce mois de juin…).

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 9, le chemin de Diane, de profil D’un autre endroit du parc, on aperçoit juste le cercle comme un mince filet…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 10, les sphères vues de loin Sous l’auvent des écuries, Les sphères.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, Dominique Bailly, 11, les sphères vues de près Cinq boules de bois de 80cm à 1m20 de diamètre, trois en séquoia, une en chêne et une en cèdre… oui, bon, mais???

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir
    , conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Chaumont (1), le domaine

Chaumont 2009, le châteauComme promis, voici une petite visite du domaine de Chaumont-sur-Loire. Je vais répartir la visite sur plusieurs articles concernant le domaine, le festival des jardins 2009 et son thème, les jardins de couleur et les œuvres des artistes accueillis dans le centre d’arts et de nature. J’alternerai avec la fin de mon voyage en Grèce, le dernier week-end en Dordogne, quelques visites de Caen l’année dernière que je ne vous ai pas encore montrées…

Chaumont, j’y suis arrivée en train, par la gare d’Onzain. Il suffit ensuite de remonter une longue allée et de franchir la Loire, depuis laquelle l’on a une très belle vue sur le château.

Si vous prenez l’entrée du bas, dans le village, vous remontez une longue rampe et découvrez ainsi le château… Si vous prenez l’entrée du haut, vous arrivez presque directement dans le festival des jardins, à proximité de la ferme modèle que j’ai étudiée en stage l’année dernière.

Chaumont 2009, le manège Un peu plus loin, vous apercevez le four qui existait avant l’aménagement du domaine, transformé en manège à poneys pour les enfants, aujourd’hui en galerie d’art…

Chaumont 2009, les écuries Ce bâtiment est accolé aux écuries, qui accueillent cette année plusieurs œuvres d’art que je ne vous ai pas photographiées…

Chaumont 2009, le château d'eau Plus loin dans le parc, vous pourrez découvrir le château d’eau, qui ne ressemble pas plus à un château d’eau dans l’imaginaire que celui de Blossac à Poitiers… Mais son grand réservoir suspendu permet de mettre l’eau sous pression pour alimenter le château, situé bien trop haut par rapport au village pour avoir de la pression sans cet équipement.

Chaumont 2009, le cimetière des chiens Plus loin encore, le cimetière des chiens de la princesse de Broglie, et le cénotaphe (faux tombeau, lieu de recueillement qui ne contient pas la dépouille… et qui est en fait une œuvre d’art de Victoria Klotz) de l’éléphant qu’elle n’avait pas pu entretenir et qui est mort dans un zoo…

Chaumont 2009, un espace de repos dans le festival Et voici un des espaces de repos au centre de l’espace du festival des jardins… que je vous emmènerai bientôt visiter ! Merci à Milkinise / Anne-Lise et à Véro bis (elle n’a pas encore de blog, mais retrouvez ici la carte en art postal qu’elle m’avait envoyée) de m’avoir encouragée à aller à nouveau au festival des jardins cette année.

Retrouvez mes visites à Chaumont en 2009…, les liens sont peut-être plus à jour sur la page consacrée à Chaumont.

Les différents jardins :