Archives de catégorie : Poitiers, chroniques

Poitiers, la ville où je vis depuis 1992, son patrimoine et au quotidien…

Un financement original pour un projet de resto à Poitiers

Poitiers, l'ensemble de l'ancien Ensma qui abrite le Dietrich et une salle de gym J’ai découvert il y a quelques jours ce projet, relayé dans la revue de presse en ligne de Philippe de Tout Poitiers, ce projet de restaurant bio, végétarien (j’adore la bonne viande, mais pourquoi pas de temps en temps, s’il n’y a pas de prosélytisme) et cru (j’adhère moins, voir plus bas) avec un financement original sur Poitiers, Envies saines. Le porteur de projet (qui n’a pas mis son nom sur sa page, mais s’appelle François Baudry d’après cet article de 7 à Poitiers – page 6) a reçu une aide régionale (5000€ via une bourse désir d’entreprendre) et un prêt familial mais un refus de prêt bancaire. Au lieu de recourir micro-crédit (voir plus bas mon expérience avec Kiva, le même principe existe pour des projets en France), il a choisi Ulule. Je ne sais pas si vous connaissez ce mode de financement qui fonctionne un peu comme une souscription de livres (c’est comme cela que j’ai connu Ulule la première fois), avance d’argent en échange d’un service, ici un certain nombre de repas gratuits en fonction de la somme donnée (voir plus bas comment cela fonctionne). Je ne connais pas la personne qui monte ce projet sur Poitiers, un concept qu’il a testé cet été lors du congrès d’Europe-Ecologie les Verts à Poitiers et qu’il teste actuellement en service très réduit dans l’ensemble (photo ci-contre) qui accueille notamment le Diétrich et une salle de gym, non loin du rectorat… et de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf (au passage, j’ai mis dans l’article une photo plus nette de la date 1644 sur la porte).

On peut financer à partir de 5€, les petits ruisseaux permettront peut-être d’aider ce projet à voir le jour.

Si le projet Envies saines est financé au-delà des 100%, la somme diminuera d’autant un prêt bancaire complémentaire (les sommes récoltées par Ulule complèteront son apport personnel et le prêt familial pour plaider auprès des banques) et nécessaire au lancement du projet.

Pourquoi je soutiens ce projet:

– pour le recours à un mode de financement original ;

– pour le choix de l’implantation dans un quartier de Poitiers qui manque de restaurant ;

– pour le choix d’aliments bio (moins de pesticides dans l’assiette et dans l’environnement et donc dans l’eau qui arrive aux stations de traitement voire dans l’eau du robinet).

Pourquoi j’émets néanmoins des réserves:

– pour la position par rapport au cru, présenté sur la page du projet comme bon voire meilleur que le cuit pour la santé. Or, certains aliments ne sont digestes que s’ils sont cuits, na pas oublier que nombreux champignons sont toxiques crus mais comestibles quand ils sont cuits (c’est le cas même pour la célèbre et délicieuse morille!).

Vous pouvez découvrir le projet et éventuellement y participer en cliquant ICI, date limite le 31 décembre 2012.

Et si vous souhaitez vous approvisionner dès à présent en bio sur Poitiers, Tout Poitiers a réalisé une page spéciale Le bio à Poitiers (mise à jour régulière comme pour toutes ses pages). Vous trouverez également plein d’informations utiles sur le site du réseau des circuits courts en Poitou-Charentes (Réseau CCPC).

PS: ce projet a échoué, il a recueilli la somme souhaitée, mais le porteur de projet n’a pas pu le concrétiser (problème du coût de la location du local, en particulier). Les souscripteurs ont été remboursés.

Quelques expériences personnelles de financements de projets…

Le micro-crédit international via Kiva.org, depuis 2007

Mes participations chez Kiva Je vous ai déjà parlé de micro-crédit, je participe en tant que prêteur depuis des années sur la plateforme de Kiva. J’ai ainsi pu participer à neuf projets (le montage ci-contre), sept ont été menés à leur terme (aux Philippines, en Mongolie, au Paraguay, au Libéria, en Ouganda, en Tanzanie, en Bolivie), deux sont actuellement en cours, l’un au Costa Rica et l’autre au Sénégal, dont le remboursement commencera en février 2013. Lorsque les sommes prêtées sont remboursées, je les ré-engage dans d’autres projets, même s’il est possible de récupérer la somme pour soi. La plateforme offre en permanence des projets assez variés, vous pouvez choisir selon vos critères (répartition géographique, domaine d’activité, ONG relai, sexe – de mon côté, je privilégie les femmes, pour 8 des 9 projets que j’ai soutenus jusqu’à présent- etc.), avec des prêts par part de 25$. J’ai plus longuement parlé de ce mode d’aide dans cet article à propos du livre Indignez-vous! de Stéphane Hessel.

Une ruche via un toit pour les abeilles, mitigé

Pots de miel de un toit pour les abeilles Je vous ai aussi parlé d’une participation directe en 2010 sous la forme d’un parrainage d’une ruche avec un toit pour les abeilles. J’ai arrêté après une année d’expérience par suite d’un manque de communication des porteurs du projet, qui ne m’ont envoyé que l’un des deux envois promis de pots de miel. Impossible également de savoir quelle part du parrainage revient à l’apiculteur et quelle part revient à l’association. Par ailleurs, ce projet sent le « greenwashing » (redorer le blason d’une entreprise promouvant des projets environnementaux). En effet, il a accepté (recherché???) le parrainage d’un groupe de la grande distribution. Tant mieux pour les abeilles, cela fait davantage de ruches et de biodiversité dans le marais poitevin, mais moi, cela ne me convient pas de soutenir un projet qui préfère recevoir de grosses sommes et participer à la publicité de grosses entreprises plutôt que de fédérer des particuliers prêts à les soutenir.

Je suis en revanche toujours prête à soutenir ce genre de projets ou d’autres en lien avec une agriculture responsable et respectueuse de l’environnement… (laisser un commentaire ou clic sur le lien contact en bas de page pour me contacter en privé).

Ulule et le financement participatif

Je vais vous parler aujourd’hui d’un autre système de financement au nom barbare, le crowdfunding, littéralement « financement par la foule », traduit en français par financement participatif, pratiqué sur plusieurs plateformes en France dont Ulule.

Mention de la souscription sur le socle de la copie de la statue de la Liberté à Poitiers Ce type de financement n’est pas nouveau : nombre de statues publiques du 19e siècle et même des monuments aux morts de 1914-1918 ont été financées par souscriptions locales ou nationales (voir dans ma rubrique visites, musées et expositions, vous y verrez souvent la mention, la liste des souscripteurs paraissaient dans divers journaux, en illustration de ce paragraphe, la mention sur le socle de la copie de la statue de la Liberté à Poitiers : « Élevé par souscriptions / sur l’initiative / des LOGES MACONNIQUES / de Poitiers et de Neuville »). Beaucoup de livres ont aussi bénéficié de ce genre de financement. Les souscriptions pour la restauration du patrimoine via la fondation du patrimoine relèvent du même mouvement (la contrepartie étant généralement l’invitation à un événement au cours de la restauration, un nom sur une plaque et… une déduction fiscale). Internet et les plateformes dédiées ont juste amplifié la visibilité de ces projets.

Ulule est donc un système de financement qui fonctionne comme les souscriptions. Elle concerne d’ailleurs essentiellement des produits culturels (livres, courts-métrages, expositions, photographies, vidéos, DVD, albums, clips, etc.) ou solidaires (notamment dans le domaine des voyages et de l’environnement). En gros, on donne (ce n’est pas un prêt ni un investissement) de l’argent à un projet, et si la somme annoncée au départ est atteinte dans les délais choisis par le porteur de projet (90 jours maximum sur Ulule, le règlement varie selon les plateformes), votre compte est débité, le porteur de projet reçoit l’argent (moins ici une commission de 8% répartis en 5% pour la plateforme et 3% pour les frais bancaires), et vous envoie la contrepartie promise (un livre, un DVD ou autre). Une sélection des projets par un comité permet de vérifier leur sérieux, et environ 60% des projets présentés trouvent leur financement. Si la somme globale n’est pas collectée, vous récupérez votre mise. Si la somme est dépassée, les porteurs de projet ont en général prévu et annoncé ce qu’ils feraient des fonds. Chaque participant prend un risque qu’il évalue lui-même, à lui de voir quelle participation il est prêt à mettre. J’ai participé la première fois à un projet de ce type pour un livre par l’intermédiaire de quelqu’un que je connaissais.

Je viens de souscrire à un autre livre, la stratégie du grain de sable, sur, je cite, « l’expérience sociale et non-violente de la Communauté de Paix San José de Apartadó en Colombie ». Vous pouvez vous aussi participer jusqu’au 10 décembre 2012, le minimum est déjà atteint, le surplus servira à boucler le financement de l’impression du livre et à monter une exposition de photographies, participation unique à 17€. PS: je l’ai reçu, il est très beau!

Du Guesclin délivre Poitiers des Anglais en 1372 (plafond de Brunet)

Poitiers, plafond de la salle des fêtes de l'hôtel de ville, 1, vue générale

Après vous avoir montré le plafond de la salle du blason par Émile Bin et avant de vous montrer celui de la salle des mariages par Léon Perrault , voici le plafond de la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Poitiers (un édifice dont je vous ai déjà abondamment parlé : avant rénovation, en cours de rénovation et après rénovation, l’ancien musée dans l’hôtel de ville, la science et l’agriculture de Louis Ernest Barrias sur le fronton, les tigres chimères d’Auguste Cain)… Si la construction l’hôtel de ville est achevée en 1875, la réalisation du décor intérieur va encore prendre plusieurs années. Ce plafond représente la libération de Poitiers par Du Guesclin en 1372… enfin, libération, ça reste à voir, les clefs de la ville lui ont été offertes par les Poitevins!

Poitiers, plafond de la salle des fêtes de l'hôtel de ville, 2, signature de Jean Brunet 1885 Ce plafond est signé du peintre poitevin Jean [Baptiste] Brunet (1849 – 1917) et daté de 1885… Pour mes amies tricoteuses qui trouveraient celui-ci trop guerrier, je vous invite à découvrir sur le site du musée Sainte-Croix de Poitiers une Tricoteuse (1873). D’autres œuvres conservées au Louvre sont davantage dans la veine de ce plafond…

Poitiers, plafond de la salle des fêtes de l'hôtel de ville, 3, Du Guesclin à la tête de ses troupes En pleine guerre de Cent Ans, Bertrand Du Guesclin, à la tête de ses troupes à pied sonnant des cors et protégé par une Victoire, fait une entrée triomphante à cheval dans la ville le 7 août 1372 (Poitiers avait été prise par Jean/John Chandos en septembre 1361 et était depuis sous gouvernance anglaise, voir sur Histoire Passion la reconquête de la Saintonge et de l’Angoumois par Du Guesclin de 1372/1373). Tiens, au passage, il faudra que je vous montre un de ces jours aussi le cénotaphe de Jean Chandos à Mazerolles (juste à l’entrée de Lussac-les-Châteaux).

Poitiers, plafond de la salle des fêtes de l'hôtel de ville, 4, Poitevins sur les remparts, à gauche Il y est accueilli (au moins sur le tableau) par la foule en liesse en haut des remparts (vous pouvez revoir ici le rempart sud et la tour Aymar de Beaupuy et le pont Achard).

Poitiers, plafond de la salle des fêtes de l'hôtel de ville, 5, Poitevins sur les remparts, à droite

Les troupes de Du Guesclin semblent flotter sur les nuées, les familles, hommes, femmes, enfants (et même bébé) fêtent cette arrivée…

Poitiers, plafond de la salle des fêtes de l'hôtel de ville, 6, Poitevins sur les remparts, au centr

Beaucoup de femmes et d’enfants, dans cette foule, au moins dans la partie centrale…Dans l’affaire, ce sont les échevins de Poitiers qui gagnent des privilèges… A partir de fin 1372, tout échevin de la ville est automatiquement anobli par le roi…

Photographies de septembre 2011.

Des fenêtres… à Poitiers!

Des fenêtres à Poitiers, 1, sordide rue de la Cueille Mirebellaise De retour sur internet, Monique / Bidouillette / Tibilisfil a relancé ses défis photographiques avec cette fois le thème des fenêtres… une promenade dans le quartier de Montmidi, à l’ouest de Poitiers, a été l’occasion d’en photographier quelques-unes le dimanche 11 novembre 2012 avec Grégory… La première est particulièrement sordide, je trouve, rue de la Cueille Mirebelaise, avec une poupée derrière le rideau soulevé… Pour ne rien arranger, cette rue en forte pente (dans le sens montée pour les voitures) est saturée de gaz d’échappement, même le dimanche, avec des façades noircies…

Des fenêtres à Poitiers, 2, deux oculus

J’ai aussi sélectionné quelques « œil-de-bœuf », le premier à gauche, tréflé, plus un jour d’aération du comble qu’une fenêtre… le second, rond, classique… mais fermé à l’intérieur par une fenêtre carrée (comme celui sélectionné par Dalinele).

Des fenêtres à Poitiers, 3, sur une villa Une villa du quartier a des fenêtres octogonales, avec cette fois des boiseries adaptées, seul le vantail central s’ouvre…

Des fenêtres à Poitiers, 4, bourrée de laine de verre Dans mes archives, j’ai aussi sélectionné cette fenêtre en plein centre-ville, sur une maison ancienne, le Pilori place de la Liberté – nous sommes ici sur le côté, rue des Flageolles (photographie de l’hiver dernier).

Je vous propose dans les archives du blog une série de fenêtres à Poitiers… de toutes périodes, et parfois pas tout à fait des fenêtres (vitrines, consoles au-dessus des fenêtres, etc.), mais cela donne une idée de la diversité… en trichant par rapport au défi, puisqu’il s’agit en principe d’un prétexte pour aller se promener, sortir, prendre l’air, pas fouiller dans les archives…

Poitiers, maison aux atlantes près de Blossac, 5, la porte-fenêtre du premier étage et son balcon Poitiers, consoles de la banque populaire, 2, détail de l'erreur du sculpteur Poitiers, 36 rue Grimaux, 7, façade rue Gambetta
Poitiers, l'ancien sanatorium, 4, l'avancée centrale en demi-cercle Poitiers, le cercle du commerce, la façade Poitiers, l'hôtel Pelisson, 10, une partie du deuxième étage
Poitiers, balcon rue Charles-Gide, problème de restauration Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 2, la lucarne sur rur Poitiers, la banque de France, 5, angle des rues Oudin et de l'Eperon, partie haute
Poitiers, immeuble de la reconstruction après 1945, à l'angle des rues Boncenne et des Carmélites Poitiers, le clos Saint-Hilaire, le bâtiment en cours de construction Poitiers, banque populaire, 3, l'angle avant et après restauration
Poitiers, fin mai 2012, 5, deux détails de la pharmacie Carnot avec façade défoncée Poitiers, 3 rue Victor Hugo, 3, partie supérieure de la travée centrale Poitiers, la médiathèque, 3, la façade est

Et voici une sélection ailleurs en France, je vous laisse découvrir en cliquant sur les vignettes également…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 3, à travers la grille L'Alcazar à Angers, 4, verrière à gauche Niort, magasin à la Ménagère, 4, le décor de la façade antérieure, montage de photographies
Façade du musée Champollion à Figeac Nantes 2012, début du circuit en ville, 11, maison suspendue place Bouffay Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19, 4, par la fenêtre
La Rochelle, maison Henri II, 02, l'hôtel particulier Renaissance Le donjon de Loudun, 2, deux faces du donjon Angoulême, le mur peint au 45 rue Hergé, par Sineux
Confolens, maisons à pan de bois, 6, rue du Vieux Château La gare de La Rochelle, 05, un lanterneau Cahors, dates du 17e siècle
Poste d'Angers, façade rue Saint-Julien, 2, la partie haute sculptée La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 6, l'aile droite Paris, l'ancien palais du Trocadéro, carte postale ancienne, 3, le palais et la fontaine

Je vous ai proposé plusieurs circuits de visite à Poitiers…. pour regarder la ville autrement, le plus souvent dans le cadre des défis organisés par Monique / Bidouillette / Tibilisfil et Petite fée Nougat

Du mieux et du dangereux pour les piétons à Poitiers…

Poitiers, novembre 2012, 01, nouvelle passerelle

Je vous avais montré cette nouvelle passerelle il y a quelques semaines, alors que son tablier était juste posé… Elle est ouverte maintenant depuis une quinzaine de jours aux piétons de franchir le Clain entre le quartier de Montbernage (et la rue de la cueille aigüe) et le centre-ville en passant par la rue des Pouples. Très pratique et déjà bien fréquentée, malgré ses abords boueux (mini-crue il y a une dizaine de jours quand j’ai pris la photographie).

Poitiers, novembre 2012, 02, nouvelle passerelle dans les deux sens

Elle s’intègre bien dans le paysage, une rampe de chaque côté et des barres antidérapantes au sol permettent son accès à tous les handicaps… quand les abords seront aussi achevés…

Poitiers, novembre 2012, 03, aménagements aux abords de la nouvelle passerelle L’évacuation d’eau pluviale, qui parfois ressemblait à un égout ou un dépotoir à ciel ouvert, est également en cours d’aménagement…

Poitiers, novembre 2012, 04, l'ancienne vespasienne disparue près de l'ancienne passerelle … mais les vespasiennes (photographiées en avril 2012) en ont fait les frais… Y aura-t-il des WC publics dans ce secteur prochainement? Si la promenade devient agréable aux bords du Clain avec les aménagements réalisés depuis un an, un petit coin « pause pipi » serait le bienvenu…Je ne vous mets pas de nouvelles photographies de la passerelle des Rocs, le puzzle continue à s’assembler doucement au sol…

Poitiers, novembre 2012, 05, arrêt de bus à la ZUP, danger pour les piétons

En revanche, pour les piétons, le marché de la ZUP du dimanche (photographies prises dimanche dernier, 11 novembre 2012, mais c’est ainsi depuis plusieurs semaines) est un vrai danger pour ceux qui y viennent (nombreux) en bus. Il n’y a aucun passage laissé libre de chaque côté de l’arrêt de bus, les marchands ne laissent pas le moindre espace pour rejoindre les allées… En théorie, il faudrait prendre le trottoir vers l’arrière (puisque devant, il y a des massifs… pas encore fleuris). Mais le trottoir est envahi par les camionnettes des marchands, la seule issue pour les piétons est de passé sur la chaussée jusqu’au passage protégé plus loin (derrière la voiture qu’on aperçoit à droite). cet aménagement est un beau ratage et pas du tout prévu pour les piétons et ceux qui prennent le bus!!!

Poitiers, novembre 2012, 06, borne du marché de la ZUP

Par ailleurs, des bornes ont été posées pour les branchements en eau et en électricité… Ce qui fait qu’il y a des câbles qui trainent partout, et à chaque fois, j’y vois des personnes âgées, qui ont parfois du mal à lever les pieds, trébucher…

Poitiers, novembre 2012, 07, voitures sur les trottoirs en ville Retour en centre-ville, toujours dimanche dernier, mais c’était la même chose les dimanches précédents et quasiment tous les soirs en semaine depuis que les bistrots ont rangé leurs terrasses. Rue Carnot, le trottoir est devenu un vaste parking, sans aucun PV en vue le dimanche (j’en ai vu quelques-uns en semaine)… Il y avait pourtant des places au parking juste en face, à 50 centimes la demi-journée le dimanche ou après 19h en semaine… Quant à la rue du Petit-Bonneveau, avant cœur d’agglomération, cœur de pagaille, il y avait d’étroits trottoirs, du stationnement et la chaussée, mais les piétons pouvaient passer sur les trottoirs… Maintenant, il y a de larges trottoirs qui servent de parking et une chaussée qui sert… de trottoir! Place Lepetit, la fontaine devant le palais de justice fait fonction de laverie automatique presque chaque soit et chaque dimanche, sans compter le lavage des voitures de police et de gendarmerie en semaine!

Quant aux autres points noirs de stationnement sauvages que je vous ai montrés ces derniers mois, ils existent toujours… Est-il possible de faire quelque chose, mesdames et messieurs les élus, pour que les piétons (dont je suis en permanence, je n’ai pas de voiture) trouvent en sécurité la place qui leur était promise avec Cœur d’agglo??? Que fait la police pour faire respecter les trottoirs, les passages protégés, etc. ?

Pour revoir des voitures garées n’importe où, voir le stationnement anarchique, ou encore là (avec un bilan sur plusieurs autres points), ou l’effet du printemps 2012

Le plafond peint par Bin dans la salle du blason (hôtel de ville de Poitiers)

Poitiers, plafond de la salle du blason de l'hôtel de ville, 1, vue générale Je vous ai déjà parlé plusieurs fois de l’hôtel de ville de Poitiers… avant rénovation, en cours de rénovation et après rénovation, l’ancien musée dans l’hôtel de ville, la science et l’agriculture de Louis Ernest Barrias sur le fronton, les tigres chimères d’Auguste Cain… Si la construction l’hôtel de ville est achevée en 1875, la réalisation du décor intérieur va encore prendre plusieurs années.

Aujourd’hui, direction la salle du Blason au premier étage. Il s’agit de l’ancienne salle du Conseil municipal.. et il faut lever la tête vers le plafond. Il se compose de trois éléments, au centre, la ville de Poitiers encadrée par plusieurs allégories, et de part et d’autre, le Clain vers l’est et la Boivre vers l’ouest, position également de ces rivières par rapport au « plateau » du centre ville.

Poitiers, plafond de la salle du blason de l'hôtel de ville, 3, signature Eugène Bin 1883 Le panneau central porte la signature de [Jean Baptiste Philippe] Émile Bin (Paris, 1825 – Marly-la-Ville, 1897) : « E. BIN 1883 ». Les œuvres ont été présentées hors concours aux salons de la Société des artistes français de 1881 et 1882, vous pouvez les découvrir dans les albums photographiques par G. Michelez (clic sur les liens pour voir ces photographies dans la base de données des archives nationales, où ils sont conservés sous les cotes F/21/*7651 pour 1881 et F/21/*7652 pour 1882):

La rivière le Clain en 1881 sous le n° 196

La rivière la Boivre en 1881 sous le n° 197

Plafond destiné à l’hôtel de ville de Poitiers en 1882 sous le n° 259

Dans le même album se trouve, sous le n° 2091, le Triomphe de l’Hyménée, « plafond pour la salle des mariages de l’hôtel de ville de Poitiers », présenté hors concours, commandé par l’État, par Léon Perrault (revoir son portrait et sa maison natale dans cet article), mais je vous en reparlerai une autre fois…comme du plafond de la salle des fêtes par Jean Brunet.

Émile Bin n’est sans doute pas inconnu des préhistoriens (certains sont des lecteurs assidus de mon blog), qui ne connaissent peut-être pas le nom de l’artiste mais au moins l’une de ses œuvres, le portrait de Gabriel de Mortillet (Meylan, 1821 – Saint-Germain-en-Laye, 1898) exposé au salon de 1884 sous le n° 227 et offert à celui-ci par la Société d’anthropologie de Paris (voir l’Éloge de Gabriel de Mortillet dans les Bulletins de la Société d’anthropologie de Paris, V° Série, tome 2, 1901, p. 563).

Poitiers, plafond de la salle du blason de l'hôtel de ville, 2, partie centrale
Revenons au sujet du jour… et aux peintures très académiques d’Émile Bin. La ville de Poitiers, au centre, sous les traits d’une femme, est encadrée par les allégories de la justice et de la force, accompagnées par le travail (avec les ailes et la grosse masse), surmontées de la paix avec ses rameaux et avec, en bas, la charité devant une dame et ses enfants.

Désolée, le jour où j’ai pris ces photographies, ce n’était pas prévu et je n’avais pas de pied photo…

Poitiers, plafond de la salle du blason de l'hôtel de ville, 5, détail de la partie centrale … j’avais quand même pris tant bien que mal un détail de la paix…

Poitiers, plafond de la salle du blason de l'hôtel de ville, 4, allégorie de Poitiers au centre … et de Poitiers encadrée de la justice (avec la balance), et de la force (avec les faisceaux de licteur).

 

Poitiers, plafond de la salle du blason de l'hôtel de ville, 6, la Boivre en haut et le Clain en bas

La Boivre (en haut) et le Clain (en bas) sont représentés dans les panneaux latéraux, à moitié allongés, nus, la main ou le bras en appui sur un vase symbolisant classiquement la rivière, dans un décor de plantes de marécages.

Pas de doute, ces représentations très classiques n’ont rien à voir avec ce que présentaient la même année les artistes du salon des refusés, Pissaro (Jeune paysanne prenant son café en 1881), Manet (Le Bar des Folies Bergère, seconde médaille en 1881), etc.

Vous pouvez voir chez moi aussi ces rivières avec:

– une ballade au bord de la Boivre

– le Clain , la passerelle aux abords du moulin de Chasseigne, la nouvelle passerelle de Montbernage, dans le parc naturel urbain entre Saint-Benoît à Poitiers, en crue hier (février 1904) et aujourd’hui (décembre 2010), en décembre 2011, en mai 2012 ou avec une alerte à la sécheresse (printemps 2011) et presque à sec (21 juin 2011)…

Pour en savoir plus :

– Hôtels de ville de Poitou-Charentes, de Charlotte Pon-Willemsen et Geneviève Renaud-Romieux, Collection Itinéraires du patrimoine, n° 208, édition et diffusion C.P.P.P.C. (Connaissance et Promotion du Patrimoine en Poitou-Charentes), 1999, ISBN : 2-905764-19-8.

– Anne Benéteau-Péan, Grégory Vouhé, Un Louvre pour Poitiers, catalogue d’exposition du Musée Sainte-Croix, 2011.

L’hôtel Berthelot à Poitiers

Poitiers, hôtel Berthelot, 1, façades sur rue et sur cour Aujourd’hui, retour à Poitiers dans la rue de la Chaîne, une rue très en pente qui connaît beaucoup de parking sauvage sur les trottoirs (voir les photographies signées DB dans cet article par exemple)… Mais nous allons remonter dans le temps, et nous diriger vers l’hôtel Berthelot, au n° 24. Sur la rue, il ne paye pas de mine, mais les façades sur cour ont conservé de beaux éléments de l’hôtel particulier que René Berthelot, se fit construire probablement à partir de 1529, année de son mariage avec Jeanne d’Ausseur et de son élection comme maire de Poitiers, donc à peu près en même temps que l’hôtel Geoffroy d’Estissac (vers 1520), à l’autre bout du plateau de Poitiers. Ce bâtiment accueille depuis 1959 le Centre d’études supérieures de civilisation médiévale (CESCM).

Poitiers, hôtel Berthelot, la façade postérieure sur une carte postale ancienne

Je n’ai jamais réussi à prendre de photographie correcte de la façade postérieure (« sur jardin »), qui donne sur la rue des Carmélites et au-delà, sur la vallée de la Boivre (depuis, cet affluent du Clain est canalisé et en partie recouvert dans ce secteur). Sur cette façade, les deux lucarnes portent des médaillons, il faudra vraiment que j’essaye de les photographier un jour, je n’avais pas mon appareil photographique le jour où je suis passé de ce côté du bâtiment…

Poitiers, hôtel Berthelot, 2, lucarne et détail des portraits

Au fond de la cour, la lucarne richement décorée est surmontée d’un fronton avec des amortissements en forme de candélabres. Au centre, dans une couronne végétale composée de fruits et de feuilles, les armoiries sont illisibles. En-dessous, des médaillons renferment un buste d’homme barbu (et assez chauve) et à droite, un buste de femme.

Poitiers, hôtel Berthelot, 3, porte et détail du linteau

Dans l’angle de la cour se trouve la porte au linteau richement décoré donnant accès à l’escalier qui dessert les étages. Sur les côtés se trouvent les bustes en très haut relief d’une femme et d’un homme habillé à la mode de l’époque (style François Ier), généralement identifiés à René Berthelot et Jeanne d’Ausseure.

Poitiers, hôtel Berthelot, 4, femme sur le linteau de la porte

A gauche se trouve le portrait de la femme, à la coiffure élégante, avec un vêtement très décolleté.

Poitiers, hôtel Berthelot, 5, homme sur le linteau de la porte et sculptures de son piédroit droit

A droite, un portrait d’homme. Sur le piédroit en dessous se trouve un buste dont la tête a disparu (il reste le drapé noué au-dessus de son épaule gauche, l’un des enfants du couple?), et encore plus bas, des angelots potelés.

Poitiers, hôtel Berthelot, 6, trois détails du linteau de la porte Voici trois détails du linteau. Au centre (en haut), les armoiries de Berthelot (d’or à trois aiglettes éployées d’azur, membrées de gueules) sont sculptées sur une peau de bête et portées par des sirènes masculines (personnage barbu et âgé à gauche, jeune et imberbe à droite), dont les jambes se transforment en volutes. De chaque côté, ces volutes s’enroulent en motifs de tiges et feuilles, avec des oiseaux au centre et dans les espaces entre les volutes, de petits personnages et angelots. Cela se verrait mieux si un nettoyage soigneux était réalisé par des restaurateurs…

Pour aller plus loin : pour une histoire complète de cet hôtel particulier et de ses propriétaires successifs, voir l’article de Georges Pon, Marie-Hélène Debiès et Bénédicte Fillion, À l’occasion du cinquantième anniversaire de sa fondation, éditions Brepols, 2003.

Vierge à l’Enfant à Poitiers et à Parthenay

Poitiers, église Sainte-Radegonde, Vierge de la Rédemption

Une fois n’est pas coutume, je vous présente deux œuvres du milieu du 19e siècle qui représentent le même thème, l’une se trouve dans l’église Sainte-Radegonde de Poitiers, l’autre sur la façade de l’église Saint-Laurent à Parthenay. Bon, si vous préférez revoir une magnifique statue du milieu du 17e siècle dans l’église Sainte-Radegonde de Poitiers, vous pouvez retourner lire l’article sur statue d’Anne d’Autriche en sainte Radegonde, auquel Grégory Vouhé vient de consacrer un article dans le dernier numéro de l’Actualité Poitou-Charentes (Grégory Vouhé, Nicolas Legendre, Anne d’Autriche et Radegonde, L’actualité Poitou-Charentes, n° 98, octobre-décembre 2012, p. 36). Revenons à notre Vierge du jour… A Sainte-Radegonde, il s’agit d’une œuvre de série en plâtre, comme on en trouve dans de nombreuses églises. Elle a été tirée d’après un moulage approximatif d’une belle Vierge à l’Enfant en marbre du 12e siècle donnée par la famille royale à l’église Saint-Laud d’Angers. Cette Vierge, très endommagée, avait fait l’objet d’une restauration approximative, mais son modèle en plâtre a connu, dès sa parution vers 1850, un certain succès… La Vierge tient dans ses bras l’Enfant Jésus et foule au pied une femme nue croquant une pomme, l’artiste (de l’original) jouant sur EVA (Ève) / AVE (Maria), le culte de Marie la nouvelle Eve, rédemptrice des péchés, se développe justement à la fin du 12e siècle. Un autre exemplaire de ce plâtre se trouve dans l’église de Civaux, une variante avec l’Enfant qui joue avec un oiseau dans l’église de Lhommaizé, toutes deux dans la Vienne.

Vierge de la rédemption à Saint-Laurent de Parthenay C’est probablement de l’un de ces moulages que s’est inspiré le sculpteur de Parthenay. L’église Saint-Laurent y a été profondément modifiée à partir de 1852 par l’architecte Segrétain (dont je vous ai parlé pour la préfecture des Deux-Sèvres à Niort). La statue a été commandée en 1861 à M. Bonneau, sculpteur de Châtellerault, qui l’a réalisée en pierre de Chauvigny.

Pour aller plus loin : voir sur le site du diocèse de Poitiers La statue de la façade du collatéral nord de l’église Saint-Laurent de Parthenay

Anne d'Autriche en Radegonde (Poitiers, église Sainte-Radegonde) avec des rubans sur son sceptre Allez, je vous montre quand même la jolie Radegonde / Anne d’Autriche de Legendre… photographies prises cette semaine, le 10 octobre 2012. Qui a mis ces rubans de satin et quels vœux ont alors été prononcés? Clic sur l’image pour voir l’article…

Word trade center, la reconstruction d’un site (maison de l’architecture de Poitiers)

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 4, entre la passerelle du millénaire et le quaiJusqu’au 10 novembre 2012, la maison de l’architecture organise une exposition et des rencontres sur la reconstruction du quartier du Word Trade center à New-York, tout le programme sur leur site. Les panneaux sont très clairs… et vous serez accueillis par une grande structure en kapla (vous savez, ces petits bâtonnets en bois)…

Pour l’instant, j’ai participé à deux événements, et irai peut-être voir le pecha-kucha (késako? allez voir le premier pecha kucha).

Le premier événement était une conférence de Frédéric Edelman, journaliste au monde et à France Culture, qui tournait (retournait et « ratatournait » avec une projection en désordre et sans préparation réelle) autour des destructions et des reconstructions, en vrac New-York, Berlin, Banyan, Dresde, le palais de Bucarest. Mieux préparé et organisé, le propos aurait pu être intéressant…

Le deuxième événement était un documentaire suivi d’un débat, Norman Foster de Carlos Carcas et Norberto Lopez Amado. Un public clairsemé (contrairement au lendemain, dans la même salle, pour Tous Cobayes de Jean-Paul Jaud). Ce film était consacré à Norman Foster (né en 1935), de l’agence Foster + Partners… Mais si, vous le connaissez au moins de réputation, pour le viaduc de Millau… et les deux tours qui ne se construiront sans doute pas sur le site de La Défense à Paris…Le film retrace sa vie et son œuvre, de la banlieue pauvre de Manchester et ses débuts avec Rogers (voir Richard Rogers + architectes, grrr, avec la refonte du site du Centre Pompidou, j’ai dû rechercher leur lien… tous les anciens liens que j’ai mis sur des expos du centre sont cassés) aux constructions de tours géantes, en passant par le pilotage d’avions ou la participation à de grands projets ces dernières années, comme la reconstruction du Reichstag à Berlin, le carré d’art à Nîmes, les aéroports de Londres Stasted (celui des low-cost) et de Pékin (où le visiteur n’est pas censé se perdre dans le terminal 5), la ville utopique dans le désert des Émirats…

Londres, le pont du millénaire vu depuis la Tate Modern Cela m’a fait pensé que j’avais en stock quelques-unes des réalisations londoniennes de Foster, prises lors de mon dernier séjour londoniens en avril 2011, avant LE mariage. La première photographie de cet article est le pont du Millénaire, pris depuis les escaliers qui descendent de la cathédrale Saint-Paul (voir des escaliers londoniens), la deuxième est la vue prise dans l’autre sens, depuis la Tate Modern (revoir les expositions Orozco et Miro, Ai Weiwei).

Je n’aime pas trop son réaménagement de la cour du British museum (revoir l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world), je n’ai pas retrouvé la photographie, mais je trouve que l’espace d’exposition aménagé dans la cour est trop petit.

Londres, l'hôtel de ville depuis le parvis Voici aussi l’hôtel de ville de Londres, pris depuis le parvis en venant de la tate modern…

Londres, l'hôtel de ville vu depuis l'autre rive de la Tamise … et pris de la rive en face, avec la tamise boueuse.

Photographies d’avril 2011.

Art dans la rue à Poitiers… (et Chauvigny)

Les Expressifs 2012 à Poitiers, 5 octobre 202 au matin

Ce week-end, le festival des Expressifs (organisé par Poitiers jeunes) bat son plein, très beau temps jeudi et vendredi photographie de vendredi matin), ça s’est gâté depuis… mais au programme cet après-midi, musiques, arts de la rue, rencontres etc.

Poitiers, un stop relooké, septembre 2012 L’art dans la rue, ce sont aussi ces panneaux transformés au pochoir ou avec des autocollants (le cas ici)… Il y a quelque temps, un lecteur m’a envoyé sur un site pour identifier où avait été prise la photographie… Comme la ville nettoie ces panneaux dès qu’ils sont signalés, j’ai mis le lien sur la page générale et ai pris une photographie plus serrée… Au moins trois semaines que ce panneau est encore « décoré », le nettoyage ne viendra pas par ma faute, j’espère… [PS: il est resté ainsi jusque début décembre 2012].

Dans la même série, voir celui-ci, signalé en premier par Monsieur Echo de Centre presse, qui en a repéré deux autres, tous des œuvres de CLET ?

PS: il y en a des dizaines à Paris, mais ici à Poitiers, c’est assez nouveau.

Art dans la rue à Chauvigny, mi juillet 2012 En restant dans le domaine des arts de la rue et dans le même esprit que ceux que j’avais photographiés à Nantes, dans l’esprit de Waldo, j’en ai trouvé un autre sur un mur de Chauvigny (dans la Vienne), mi juillet 2012…

Poitiers, square de la République, du mur peint aux piquets Revenons à Poitiers, avec de l’art officiel cette fois-ci. Dans le cadre de Poitiers coeur d’agglomération, coeur de pagaille… et du « réaménagement (plutôt massacre) du square de la République, une rue a été construite le long du mur du lycée, là où, depuis 1895, se trouvait un bel ensemble verdoyant créé par le paysagiste Édouard André ( voir les articles de Grégory Vouhé, Edouard André et Jean-Camille Formigé. Le square de la République, L’Actualité Poitou-Charentes n° 95, janvier 2012, p. 45 et Edouard André, jardins pour Poitiers, L’Actualité Poitou-Charentes n° 96, avril 2012, p. 42-44).

Depuis quelques années, le mur du fond était livré à des grapheurs (tagueurs officiels). Au cours de l’été, l’enduit a été décapé puis refait, et des mâts ont été posés… Il s’agit d’une commande publique de la ville à l’artiste Benoît-Marie Moriceau, qui ne semble pas avoir de site personnel (deux autres artistes doivent intervenir en ville et faire l’objet d’une exposition au musée, voir ici).

Poitiers, square de la République, installation des piquets C’est bizarre, il y a un trou à un tiers vers la droite, et sur la gauche, mais les protections noires ont commencé à être enlevées en fin de semaine. Ces poteaux sont triangulaires, rouge et bleu côté place (on ne peut plus parler de square) et vert côté mur… Ce qui m’étonne, c’est qu’ils sont aussi loin du mur, cela fait une belle surface tentante pour les tagueurs… Et côté civilité, les voitures que vous voyez là ne sont pas autorisées, mais vendredi en fin d’après-midi, il y avait le marché bio et les expressifs… et plus de place pour les piétons, vive le cœur de ville rendu aux piétons qui ont encore plus de difficultés qu’avant dans certains secteurs!

Poitiers et ses passerelles…

Poitiers, passerelle des Rocs, 1, fin juin 2012, démolition du dernier tronçon Cela fait un moment que je ne vous ai pas montré l’avancée de la destruction de la passerelle des Rocs et sa reconstruction en cours en viaduc ouvert aux bus… Vous pouvez revoir tous les épisodes précédents par ces liens : la passerelle des Rocs ou grande passerelle, la démolition des premières travées et de la maison Rolland, la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers, la préparation de la dépose de deux travées sur les voies, les deux travées sur les voies, la dernière travée sur les voies

Voici donc, fin juin, la démolition du dernier pilier…

Poitiers, passerelle des Rocs, 3, début juillet 2012, restes du dernier pilier Quelques jours plus tard, des morceaux sont encore empilés en face…

Poitiers, passerelle des Rocs, 2, fin juin 2012, début de la fondation des piliers … mais les fondations du premier nouveau pilier ont commencé.

Poitiers, passerelle des Rocs, août 2012, 4, démolition du gymnase

A mon retour de vacances, début août, la démolition du gymnase de l’AS PTT se termine…

Poitiers, passerelle des Rocs, 5, fin septembre 2012, construction engagée

Le chantier se poursuit, voici ce que cela donnait vendredi, des abris ont été mis en place pour protéger les ouvriers, les premiers éléments de la passerelle sont arrivés et posés sur le côté, les fondations des piliers semblent achevées.

Poitiers, passerelle de Montbernage, mi septembre 2012, 1, tronçons posés Pour franchir le Clain entre le quartier de Montbernage (et la rue de la cueille aigüe) au centre-ville, une passerelle est en cours de construction sous la voie rapide, la voie Malraux habituellement appelée la pénétrante (dont l’intérêt a décru avec le nouveau plan de circulation… il serait peut-être temps de la démolir?). Mi septembre, après les phases préparatoires (sondages archéologiques puisque les anciens remparts passent dans le secteur, fondation des piles), les tronçons métalliques ont été mis en place mi septembre.

Poitiers, passerelle de Montbernage, mi septembre 2012, 2, fin de la mise en place Il y a encore un peu de travail pour raccorder l’extrémité de la passerelle au square… Ouverture prévue mi octobre 2012, on verra bien…

Passerelles de Beaulieu à Poitiers Il reste encore des passerelles construites dans les années 1960 dans le quartier de Beaulieu, du temps du tout voiture… Elles permettaient de relier des immeubles sans traverser les chaussées mais ne répondent plus du tout aux normes… Elles doivent être démolies, je ne suis pas allée voir si c’était fait… Elles ne seront pas remplacées, les piétons traversent déjà par des passages protégés (enfin, censés être protégés, les voitures ne ralentissent guère…). Ces photographies ont une bonne année.