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Word trade center, la reconstruction d’un site (maison de l’architecture de Poitiers)

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 4, entre la passerelle du millénaire et le quaiJusqu’au 10 novembre 2012, la maison de l’architecture organise une exposition et des rencontres sur la reconstruction du quartier du Word Trade center à New-York, tout le programme sur leur site. Les panneaux sont très clairs… et vous serez accueillis par une grande structure en kapla (vous savez, ces petits bâtonnets en bois)…

Pour l’instant, j’ai participé à deux événements, et irai peut-être voir le pecha-kucha (késako? allez voir le premier pecha kucha).

Le premier événement était une conférence de Frédéric Edelman, journaliste au monde et à France Culture, qui tournait (retournait et « ratatournait » avec une projection en désordre et sans préparation réelle) autour des destructions et des reconstructions, en vrac New-York, Berlin, Banyan, Dresde, le palais de Bucarest. Mieux préparé et organisé, le propos aurait pu être intéressant…

Le deuxième événement était un documentaire suivi d’un débat, Norman Foster de Carlos Carcas et Norberto Lopez Amado. Un public clairsemé (contrairement au lendemain, dans la même salle, pour Tous Cobayes de Jean-Paul Jaud). Ce film était consacré à Norman Foster (né en 1935), de l’agence Foster + Partners… Mais si, vous le connaissez au moins de réputation, pour le viaduc de Millau… et les deux tours qui ne se construiront sans doute pas sur le site de La Défense à Paris…Le film retrace sa vie et son œuvre, de la banlieue pauvre de Manchester et ses débuts avec Rogers (voir Richard Rogers + architectes, grrr, avec la refonte du site du Centre Pompidou, j’ai dû rechercher leur lien… tous les anciens liens que j’ai mis sur des expos du centre sont cassés) aux constructions de tours géantes, en passant par le pilotage d’avions ou la participation à de grands projets ces dernières années, comme la reconstruction du Reichstag à Berlin, le carré d’art à Nîmes, les aéroports de Londres Stasted (celui des low-cost) et de Pékin (où le visiteur n’est pas censé se perdre dans le terminal 5), la ville utopique dans le désert des Émirats…

Londres, le pont du millénaire vu depuis la Tate Modern Cela m’a fait pensé que j’avais en stock quelques-unes des réalisations londoniennes de Foster, prises lors de mon dernier séjour londoniens en avril 2011, avant LE mariage. La première photographie de cet article est le pont du Millénaire, pris depuis les escaliers qui descendent de la cathédrale Saint-Paul (voir des escaliers londoniens), la deuxième est la vue prise dans l’autre sens, depuis la Tate Modern (revoir les expositions Orozco et Miro, Ai Weiwei).

Je n’aime pas trop son réaménagement de la cour du British museum (revoir l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world), je n’ai pas retrouvé la photographie, mais je trouve que l’espace d’exposition aménagé dans la cour est trop petit.

Londres, l'hôtel de ville depuis le parvis Voici aussi l’hôtel de ville de Londres, pris depuis le parvis en venant de la tate modern…

Londres, l'hôtel de ville vu depuis l'autre rive de la Tamise … et pris de la rive en face, avec la tamise boueuse.

Photographies d’avril 2011.

Le premier Pecha-Kucha picton…

Façade de la maison de l'architecture à Poitiers

La maison de l’architecture de Poitiers (il faudra que je refasse une photo… les voitures sont dans l’autre sens depuis presque deux ans… et en principe, il n’y a plus de stationnement devant) organisait l’autre jour le premier pecha-kucha de la ville, dans le cadre des conférences liées à l’exposition en cours, Mangapolis: la ville japonaise contemporaine dans le manga, jusqu’au 16 juin 2012.

Pecha quoi???

Le pecha-kucha est un concept né au Japon il y a quelques années pour présenter des projets de designers (voir sur ce site que m’a signalé Capucine O). Il s’agit sur une soirée (ou autre) de réunir plusieurs conférenciers qui disposent chacun de 20 secondes pour commenter chacune des 20 diapositives qu’il a choisies, soit 400 secondes (6 minutes 40) par conférencier.

Nous avons donc écouté un présentateur et une dizaine d’intervenants (français et japonais) parler au rythme imposé par la programmation du diaporama. Des thèmes variés ont été abordés, en lien avec l’exposition (l’histoire du manga, l’art occidental dans les mangas, l’architecture) ou plus lointain (Poitiers vu par un photographe japonais à Poitiers, les ikebana, les Samouraï, etc.). L’animateur a donné à la soirée une ambiance plus « match d’improvisation » qui conférence à la maison de l’architecture. Chaque intervenant avait beaucoup plus préparé je pense que des conférenciers classiques, pour condenser leur propos. Mais au final, c’est peut-être un problème de choix de diapositive, je pense que j’y ai moins appris que dans une conférence classique, plus un survol des sujets : ça tombait bien, je connais mal le monde des mangas (en regardant dans ma page bandes dessinées, je ne vous ai parlé que de Les larmes de la bête de Tatsumi), l’architecture japonaise et la culture du Japon, mais sur un sujet mieux connu, c’est peut-être un peu superficiel… Et à l’heure où la lenteur essaye de se faire une place à côté de la vitesse, je ne suis pas sûre que ce format façon « speed dating » soit l’avenir; bon, il y aura d’autres conférences classiques pendant l’exposition, et un autre pecha-kucha est programmé pour la prochaine exposition, sur New-York.