Orozco et Miró à la Tate Modern de Londres

Londres, façade de la Tate Modern le 12 avril 2011 En dehors de la grande œuvre de Ai Weiwei (emprisonné en Chine depuis un mois…), j’ai vu deux autres expositions à la Tate Modern à Londres… d’abord avant de partir à Oxford, Gabriel Orozco (que je n’avais pas vue à Paris au centre Georges-Pompidou et qui s’est achevée le 25 avril à Londres, elle a aussi circulé au Moma à New-York et en Suisse). Assez étrange, l’univers de cet artiste… Des supports variés (sculptures, installations, photographies dont une série avec un scooter jaune qui se promène dans plusieurs lieux), une présentation très aérée… Et heureusement, parce que la table de billard (ronde) avec la boule suspendue à un fil peut devenir dangereuse si un visiteur tape un peu fort avec l’autre boule posée sur la table (Carambole with Pendulum)… Je n’ai pas trop compris l’étalement de pneus déchiquetés (ramassés le long des routes mexicaines) dans l’avant-dernière salle… Quant à la dernière salle, il faut passer sous des fils où sont suspendus des sortes de tissus faits de diverses matières récupérées dans des filtres de sèche-linge (cela donne des sortes de feutres bizarres) pour atteindre la porte (mais beaucoup de gens ressortent par la porte de l’entrée, dans la salle voisine).

Londres, façade de la Tate Modern le 17 avril 2011 Puis au retour à Londres, j’ai vu l’exposition Joan Miró, elle a été inaugurée pendant mes 3 jours à Oxford. Comme vous pouvez le voir, la façade côté Tamise de la tate Modern a aussi changé : en haut à gauche, le 12 avril 2011, « Enjoy great art for free » est devenu le 17 avril « See Miró for free as a Tate member, join us »… L’exposition y sera présentée jusqu’au 11 septembre 2011. Elle présente pas mal d’œuvres de jeunesse et de nombreuses clefs pour comprendre les symboles et simplifications des formes… grâce à des cartels (les étiquettes près des tableaux) un peu longs mais forts instructifs. Une série illustre la position de l’artiste dans la guerre civile espagnole, contre le Franquisme et au cours de la Seconde Guerre mondiale , sans oublier les dernières oeuvres en partie brûlées volontairement par l’artiste (avec une belle présentation, qui permet de voir aussi le revers signé de certaines de ces toiles).

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