Alif, Ba, Ta…

Alphabet arabe, lettres alif, ba, taMe voici arrivée à la fin de la première ligne de mon alphabet arabe, et donc aux premières lettres de l’alphabet, si on lit dans le bon sens de l’arabe…

ﺍ alif, aː en phonétique
ﺏ  ba, b en phonétique
ﺕ ta, t en phonétique

Toujours une grille de Alphabets étrangers, de Fabienne Bassang, zone brodée de 28 sur 7 cm.

Alphabet arabe, de Alif à dhalVous avez donc, de droite à gauche,

ligne 1:
étape 3: ﺍ alif, ﺏ  ba, ﺕ ta
étape 2: ﺙ ṯa (tha), ﺝ ǧim (jim), ﺡ Ḥa
étape 1 : ﺥ ẖa (kha), ﺩ dal, ﺫ ḏal (dhal)

Quelques propositions pour Poitiers…

Amboise, panneau cyclistes pied à terreAu fil de mes pérégrinations en vacances, je n’ai pas oublié Poitiers! À Amboise, je ne suis pas seulement allée constater que les travaux de restauration de la fontaine Aux cracheurs, aux drôles, au génie, de Max Ernst, n’était pas terminés… J’ai aussi repéré ce panneau « cyclistes pieds à terre », à destination des nombreux cyclistes qui suivent le parcours de la Loire à vélo

C’est beaucoup plus clair que les panneaux « interdits aux cyclistes » où la mairie a précisé, notamment sur la question de Philippe, que les vélos pouvaient bien sûr passer mais à pied, sur le viaduc des Rocs  (voir commentaires lors de l’ouverture en février 2014)…

La passerelle de Chasseigne à Poitiers, interdite aux vélositiers_chasseigne_passerelle_sans_velo… ou sur la passerelle aux abords du moulin de Chasseigne sur le Clain, ce qui a donné lieu à une manifestation en juillet. Les cyclistes ne pourraient pas partager l’espace sur quelques dizaines de mètres avec des piétons, et dans le deuxième cas, le garde-corps ne serait pas aux normes. Mais sur la Promenade des Cours juste refaite et rouverte début septembre 2014, les vélos ne peuvent plus rouler sur la chaussée, ils doivent prendre le chemin en terre… avec les piétons! « Le cheminement piéton est ouvert aux cyclistes » (sic). C’est d’une grande logique!

La cour pavée avec des marches du musée Sainte-Croix à PoitiersA Limoges, où j’ai passé une journée avec Marlie et François (en train, petit coucou au passage à l’intérieur et à l’extérieur de la gare de Limoges), c’est au musée Sainte-Croix à Poitiers que j’ai pensé… Son directeur souhaite améliorer l’accessibilité en créant une bande de roulement dans la cour du musée (il faudra aussi créer une rampe pour l’escalier), ici avec une vue prise lors de l’inauguration de Flux et de l’exposition de Rainer Gross.

Entrée du musée de Limoges, plaques en caoutchoucLe musée des Beaux-Arts de Limoges, bien que refait récemment (rouvert en 2012), avait le même problème, on devrait condamner les architectes à tester leurs équipements en fauteuil roulant (ou en hauts talons!). Ils ont trouvé une solution provisoire (j’espère), pas très esthétique mais assez efficace et sans doute pas chère, en créant un cheminement en bandes alvéolées en caoutchouc, comme celles qui permettent de désensabler une voiture ou de faire décoller un avion en rase campagne sur un terrain non stabilisé.

Qui a dit que nous n’étions pas constructifs?

Logo de l'association Valentin ApacEnfin, si, je vais être méchante langue, mais Vitalis et la ville de Poitiers ont encore une semaine pour rectifier le tir. Je tiendrai, comme depuis 2006, voir plus sur l’édition 2012, avec deux autres bénévoles le stand de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, à la journée des associations de Poitiers, le 14 septembre de 10h à 19h… Nouveau lieu, le parc des expositions…

Poitiers, parc des expositions et arrêts de busExploit de Vitalis, billet retour gratuit si vous venez en bus et le faites tamponner au secrétariat général… sauf que le parc des expositions n’est pas desservi le dimanche! Interrogée par messagerie, la ville de Poitiers vient de me confirmer qu’il n’y aurait pas de desserte exceptionnelle et qu’il faudrait descendre à Northampton sur les lignes A et B (pour les non poitevins, environ 10 minutes à pied sur une route pas agréable, en pleine pluie ou en plein soleil avec des voitures qui roulent vite, un bus toutes les 40 minutes) ou à Touffenet, ligne D, même pas un bus chaque heure, même route désagréable dans l’autre sens, trajet un peu plus long. J’étais une des seules à être venue en bus à la réunion d’information la semaine dernière, en tout cas, j’étais la seule à attendre le bus à l’issue de la réunion où l’auditorium était plein. En ajoutant une fin de trajet désagréable à pied en faisant attention aux horaires (à peine plus de un trajet par heure si on a la chance d’être sur les itinéraires dominicaux), je pense qu’il n’y aura aucun visiteur en bus le dimanche, mais de la pub gratuite pour Vitalis sur tous les documents!

Sinon, n’hésitez pas à venir quand même à cette journée qui permet tous les deux ans de rencontrer les associations qui œuvrent sur Poitiers! Le vélo peut être une alternative au tout voiture de ce quartier, même si là aussi, il faut ruser pour trouver un trajet à peu près sécurisé sans risquer d’être renversé par les véhicules qui y roulent souvent trop vite!

Merci à Véro bis!

Envoi de Véro bis en août 2014, marque-pages sur ToursJ’ai reçu une grosse enveloppe de la part de Véro bis (clic clic pour aller voir ses créations), des cartes à publicité des des marque-pages dont une grosse série de lieux culturels de Tours. Les trois premières en haut sur des expositions à la chapelle des Lazaristes en 2003 (Christilla Roze, Zazü et Présence concertante – Sophie Marchand/Gérard Poulard). Cette chapelle a été vendue en 2010 par la ville à Métropole orthodoxe roumaine d’Europe occidentale et méridionale qui devrait y réaliser des travaux (information janvier 2014). Le 4e en haut est pour l’exposition Disegno et couleur, exposition au musée des Beaux-Arts de Tours en 2013. Puis les deux suivantes sont des expositions qui ont eu lieu en 2004 dans le péristyle de l’hôtel de ville de Tours, sur Serge Crampon et sur le sculpteur Michel Audiard, et au milieu de la ligne en dessous Olivier Jauzenque en 2003. Les autres marque-pages de la deuxième ligne concernent des expositions du Château de Tours: Joan Miró en 2002, Archipels, artistes en herbe en 2006, Jean-Gilles Badaire en 2005, Fifi Manchu et Chan Ky-Yut en 2003.

Envoi de Véro bis en août 2014, marque-pages diversDans les autres marque-pages, je vais vous proposer moins de liens… Je vous signale au milieu de la première ligne le week-end du livre ancien (qui a eu lieu les 9 et 10 août 2014) à Chinon, les titres de la série Marie Lester de Jean Failler (revoir Sans verser de larmes, Villa des Quatre Vents, Casa del Amor), et, à l’horizontal, les deux de l’atelier Annadora d’une artiste islandaise à Belle-Île-en-Mer.

Envoi de Véro bis en août 2014, cartes à publicitéParmi les cartes à publicité, une exposition au musée Rabelais (où je ne suis finalement pas allée, mais je n’oublie pas tes recommandations, Véro bis), et une carte créée par Ben / Benjamin Vautier pour la Fondation du doute à Blois.

Un grand merci à Véro bis!!!

Tours, le musée des Beaux-Arts, l'éléphant Fritz Revoir sur Tours

Enlacés jusque dans la mort… une tombe du cimetière du Père-Lachaise à Paris

Paris, cimetière du Père-Lachaise tombe de Joseph Crocé-Spinelli et Théodore SivelEn allant faire des photographies en vue de quelques articles au cimetière du Père-Lachaise à Paris, je suis passée à côté de la tombe de Joseph [Eustache] Crocé-Spinelli (Monbazillac, 1845 – Ciron, 1875) et  Théodore Sivel (Sauve, 1834 – Ciron, 1875), aéronautes qui ont réalisés de multiples exploits en ballons / montgolfières: record d’altitude le 22 mars 1874 (7.300 m d’altitude), record de durée (22h40 qui les ont mené de l’usine à gaz de La Villette à Paris à Lanton, près d’Arcachon) les 23 et 24 mars 1875… avant de périr le 15 avril 1875 au cours d’une ascension à Ciron dans l’Indre à bord du ballon Le Zénith. En voulant battre à nouveau le record d’altitude, ils sont morts privés d’oxygène à 8600m d’altitude, seul le troisième homme à bord, Gaston Tissandier (Paris, 1843 – Paris, 1899) a survécu (il en est resté sourd). Dans La Nature n° 100, du 1er Mai 1875, il a raconté leur aventure.

Paris, cimetière du Père-Lachaise tombe de Crocé-Spinelli et Sivel, signature A. Dumilatre 1878Le gisant en bronze de la tombe est signé « A. Dumilatre, 1878 », pour Alphonse [Jean] Dumilatre (Bordeaux, 1844 – Saint-Maurice, Val-de-Marne, 1928).

Paris, cimetière du Père-Lachaise tombe de Crocé-Spinelli et Sivel, signature Gruet Jeune fondeurLe fondeur a également laissé sa marque: « Gruet J(ne) fondeur », pour Charles Gruet Jeune (1825-1890).

Paris, cimetière du Père-Lachaise tombe de Crocé-Spinelli et Sivel, vue de côtéLes deux hommes sont représentés allongés sur le dos.

Paris, cimetière du Père-Lachaise tombe de Crocé-Spinelli et Sivel, vue des têtes et des piedsTous les deux sont barbus, nus apparemment sous le linceul, les pieds qui dépassent…

Paris, cimetière du Père-Lachaise tombe de Crocé-Spinelli et Sivel, mains entrecroiséesLeurs mains sont entrecroisées jusque dans la mort et pour les passants qui se recueilleront sur leur tombe.

Photographies août 2014

Un liseron flamboyant!

La tricoboule liseronNon, le liseron n’a pas envahi mon jardin (quoique, je ne sais pas, je ne suis pas allée voir…). Je suis repartie avec les tricoboules, j’ai cette fois choisi le modèle liseron, modèle pour boule de 8 cm, avec 4 aiguilles de 3,5, en montant jusqu’à 10cm… Un petit cordon à la lucette (offerte Pat-à-Bois) et voilà le résultat!

Douze tricoboules avec la tricoboule liseronVoilà mes treize premières tricoboules… enfin, non, il n’y en a que douze sur la photo, oups! la Rose (grise) a roulé et je n’ai pas vu qu’elle manquait en faisant la photo…

Treize tricoboulesPS: Voici vraiment les treize boules ensembles!

Les boules en plastique pour les tricoboulesPour répondre à certaines questions, voici les boules en plastique (diamètres 6, 8 et 10 cm) que je mets dans les boules et dans lesquelles je pourrai cacher de petits cadeaux… Ensuite, la tricoboule pourra être utilisée comme petite bourse, par exemple…

Le livre Tricoboule de Sabine  Divoux Gaunet, couverture et dédicaceModèle de tricoboule, de Sabine Divoux Gaunet (aux éditions DMC), dans mes achats au 7e salon Les aiguilles se mettent au vert à Nans-sous-Sainte-Anne. Voir les autres modèles réalisés: la Capucine, la Pâquerette, la Marguerite, la Rose, la Cerise, la Véronique, la clémentine (en fait hortense…), la fleur, le myosotis, une hortense, la pomme, la marjolaine,…

Derrière les lignes ennemies, de Marthe Cohn

Couverture du livre Derrière les lignes ennemies, une espionne juive dans l'Allemagne Nazie de Marthe Cohn

Logo de pioché en bibliothèque

Le 5 septembre 1944, Poitiers était libérée. J’ai choisi de vous parler d’un livre plus ou moins dans le thème.

Il y a quelques semaines, je vous ai parlé du témoignage de Marthe Cohn, après la projection gratuite en avant-première du documentaire « Jean-Richard Bloch, la vie à vif« , un intellectuel engagé et témoin de son époque sur France 3, réalisé par Marie Christiani et co-produit par France 3 Poitou-Charentes et Anekdota production (voir La Mérigot(t)e à Poitiers, résidence de l’écrivain Jean-Richard Bloch) et la mise en place à l’hôtel de ville d’une plaque en hommage à Raymond Charpentier dont l’inauguration avait été  reportée. Depuis a aussi été inaugurée à la médiathèque l’exposition Une fenêtre sur le monde, Jean-Richard Bloch à la Mérigotte, avec un programme de conférences en septembre et octobre. J’ai trouvé le livre dans l’édition de 2005 (la couverture ci-dessus est celle de la réédition) à la médiathèque.

Le livre: Derrière les lignes ennemies, une espionne juive dans l’Allemagne Nazie, de Marthe Cohn, traduit de l’anglais par Hélène Prouteau, éditions Plon, 2005 (rééd. 2009 chez Tallandier), 311 pages, ISBN 9782259196586. Paru en 2002 aux États-Unis, Behind Enemy Lines The true story of a French Jewish Spy in Nazi Germany.

Le livre :  1940. La famille Hoffnung a fui Metz, les uns sont à Limoges, les autres à Poitiers. Les parents de Marthe montent un commerce en ville, mais très vite, elle passe en zone occupée, les lois de Vichy les obligent à des humiliations puis à la fermeture. Marthe, qui a un temps travaillé à la mairie, doit quitter son emploi. Elle arrive à entrer dans une école d’infirmières, tombe amoureuse de Jacques Delaunay, étudiant en médecine. Après l’arrestation de son père (vite libéré) et de sa sœur aînée (internée au camp de la route de Limoges, décédée à Auschwitz), elle organise la fuite de la famille (sept personnes) en zone libre par Saint-Secondin en août 1942 après  l’arrestation et l’internement de sa sœur Stéphanie. Marthe retourne en zone occupée, mais Jacques Delaunay est arrêté, exécuté le 6 octobre 1943 au Mont-Valérien. Engagée dans l’armée de Libération, par hasard, la hiérarchie apprend qu’elle parle parfaitement allemand, par la Suisse, elle est envoyée en Allemagne, afin de mener des actions de renseignements et de démoraliser les troupes avec qui elle arriverait à entrer en contact.

Mon avis: comme les auditeurs de son témoignage à Poitiers ou ceux de ses multiples interventions ont pu le remarquer (voir à Metz en 2012), Marthe Cohn, née Marthe Hoffnung-Gutglück, alerte et toute petite dame de 94 ans (née en 1920 à Metz), a le sens du récit, à la limite de l’épopée dans ce livre. Elle raconte sur un ton badin ses mésaventures, présente comme un hasard la réussite de la fuite de la famille, ses difficultés pour passer de Suisse en Allemagne, et pourtant, c’est bien pour des exploits qu’elle a reçu de multiples décorations (Croix de guerre en 1945, Médaille militaire en 1999, Chevalier de la Légion d’honneur en 2004, Médaille de reconnaissance de la Nation en 2006). D’un point de vue littéraire, j’ai quelques réserves sur ce livre, mais il s’agit d’un témoignage intéressant et poignant.

Poitiers, lycée Victor Hugo, plaques commémoratives pour les élèves victimes de la deuxième guerre mondialePour les Poitevins, ils y découvriront un témoignage sur la vie sous l’occupation, les réfugiés de l’est, parmi lesquels le rabbin Bloch, dont le nom de la fille Myriam figure sur la liste des victimes ainsi que sur l’une des plaques commémoratives des déportées du lycée Victor-Hugo, les soutiens, modestes ou remarquables, le rôle de Raymond Charpentier, qui a fourni les papiers à toute la famille, les visites possibles au camp de la route de Limoges, le réseau de médecins résistants, au premier rang desquels Joseph Garnier. On y lit aussi une version de l’assassinat du Dr Michel Guérin, collaborateur (éditorialiste du journal L’Avenir de la Vienne sous la signature de Pierre Chavigny, il avait accueilli à Poitiers, en avril 1942, Jacques Doriot, de retour du front russe sous l’uniforme allemand), le 13 mai 1943, mené par un groupe de 5 étudiants dont Jacques [son fiancé] et Marc Delaunay (voir le dossier des archives départementales de la Vienne) et qui ont été fusillés au Mont-Valérien (pour d’autres faits découverts entre-temps) le 6 octobre 1943.

Pour aller plus loin: voir le nouveau portail Territoires et Trajectoires de la Déportation des Juifs de France, qui recense les trajectoires des enfants juifs déportés.

Mme Odile Teyssendier de la Serve, née De Morin, élève infirmière, camarade de Marthe Cohn, qui a hébergé la famille Hoffnung-Gutlück la veille de sa fuite, a reçu à titre posthume la médaille des justes. Noël Degout, de Dienné, qui a aidé les frères aînés de Marthe, a également un dossier (incomplet) de Juste parmi les Nations.

Marthe Cohn est décédée dans la nuit du 21 au 22 mai 2025, à l’âge de 105 ans.

Haricot magique, 31, page 7, au secours!

Haricot magique, 31, préparation de la page 7Comme je m’y attendais, la page 7 du haricot magique est la plus complexe… Elle se compose de:

– un paysage, sans patron, mais je vais m’en sortir comme pour les pages précédentes

– une longue tige de « haricot » (150 cm, je sens que le retournement sera compliqué), qui se rentre et se déplie

– un nuage composé de trois pièces identiques, qui, une fois assemblées, s’ouvrent pour laisser voir…

– … le château de l’ogre…

– … qui lui-même s’ouvre sur une table.

Pour le nuage, je pensais mettre un tissu blanc à l’intérieur, et de la polaire pour l’extérieur, avant de couper, je voulais votre avis. Comme il y aura des choses dedans, je pense que c’est pas mal, ou alors, mettre de la polaire sur les deux nuages « extérieurs » (ceux qui se déplient et recevront le scratch), et pour le nuage central, de la polaire dessous (extérieur) et du tissu normal dedans, où je dois plaquer le château… enfin, les consignes d’assemblages sont pour le moins « floues »!!!

bavoir_leti.jpg Pour la polaire, j’en ai un reste suffisant. Je pourrais aussi utiliser à la place du tissu éponge (au mètre chez le marchand, il me reste du jaune mais je n’ai pas de blanc), mais j’ai horreur de coudre le tissu éponge, et ça laisse des petits morceaux qui volent partout pendant des semaines…

Ensuite, il y a une question « existentielle », à savoir est-ce que je risque de me fâcher avec les parents en glissant un « pouët pouët » (bruitages pour peluche ou squeaker) dans le rembourrage du nuage central? Ou de la simple bourre, comme dans le patron? Ou une alternative genre cellophane froissé qui ferait du bruit mais pas trop?

Pages de 40 sur 40 cm.

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta

Abel Pann au musée d’histoire du judaïsme

Wagons à bestiaux », planche n°16 (1916) tirée du portfolio In the name of Czar, New York, 1921 – Photo Christophe Fouin © Mahj

« Wagons à bestiaux », planche n°16 (1916) tirée du portfolio In the name of Czar, New York, 1921 – Photo Christophe Fouin © Mahj

Pendant mes vacances, j’ai privilégié des lieux avec un public peu nombreux, pour éviter au maximum les risques de bousculade. A Paris, j’ai choisi l’exposition Abel Pann au musée d’histoire du judaïsme, juste à côté du site des archives nationales, rue du Temple, non loin du square du Temple (revoir la statue de Béranger et Wilhelm et Eugène Delaporte). J’avais lu une petite note je pense dans Télérama pour cette exposition qui se poursuit jusqu’au 30 novembre 2014. 1ttention, passage sous portique, évitez tout objet suspect genre ciseaux, etc. En revanche, le jour où nous y sommes allé, à 10h alors que ça n’ouvrait qu’à 11h (pas douées, les filles…), les deux plantons policiers avaient l’air de s’ennuyer et prenaient leur casse-croute tranquillement avec leur sac posé sur le trottoir. Pas terrible comme garde, surtout après la tuerie du musée juif de Bruxelles, mais bon, heureusement, nous n’étions pas terroristes. Le renfort de gardiennage à l’ouverture et le portique avec sas blindé étaient eux beaucoup plus sérieux!

L’exposition: il s’agit d’une exposition-dossier qui présente plusieurs séries de lithographies -souvent coloriées- et d’estampes de Abel Pann, né Abba Pfeffermann (Kreslawka, Lettonie, 1883 – Jérusalem, 1963). Arrivé à Paris en 1905, il a fréquenté les artistes de La Ruche (cité d’artistes dans le 15e arrondissement, près du square Georges-Brassens, voir le site officiel). En 1914, après quelques années à Jérusalem, il décide de venir rechercher ses affaires pour un départ définitif… et se retrouve coincé par la première guerre mondiale. Il passe alors d’un registre de créateur d’affiches et de caricaturistes (quelques exemples présentés dans les vitrines) à des réalisations patriotiques. En 1917, il part pour New-york puis Jérusalem dans les années 1920 et se consacre alors aux études et à l’illustration de la Bible. L’exposition montre, sur deux salles, pour l’essentiel, des lithographies.

Mon avis : C’est la série In the name of Czar qui m’a le plus frappée, je vous en propose une illustration du dossier de presse. Cette série est consacrée aux exactions contre les juifs de la part de l’armée du tsar et des polonais dès 1914. Il a réalisé cette série sur une année, à partir de décembre 1915. Malgré la guerre et bientôt la Révolution d’octobre (1917), l’ambassadeur de Russie ne trouve rien de mieux que de faire interdire la publication de cette oeuvre! Il ne réussira à les publier qu’en 1921 à New-York. Vous ne trouvez pas que ces wagons à bestiaux qui déplacent des populations juives ont comme un avant-goût très amer des discriminations des juifs polonais à partir de 1937 puis leur élimination pendant la deuxième guerre mondiale? La population juive de Pologne est passée de plus de 3 millions de personnes en 1931 à moins de 12.000 aujourd’hui (en 2000, population qui se déclare juive, alors que plus de 50.000 personnes parleraient yiddish). Dans la première salle, ce sont surtout Les désastres de la guerre » (en référence à Goya, pas évoqué dans l’exposition), qui sont illustrés: difficultés des soldats et des populations civiles, évacuations, exactions. Celui qui m’a le plus marqué, réalisé en 1915, un bébé à quatre pattes au milieu des ruines, avec pour titre « La classe 1935 se débrouille », terrible quand on sait ce qui arrivera en 1935 ou dans les années qui ont suivi à ce bébé… Il est vraiment dommage que le musée n’ait pas réalisé de catalogue ni même de mini-dossier à cette occasion.

En tout cas, si vous allez sur Paris, n’hésitez pas à aller voir ces surprenantes estampes et lithographies, et si vous ne connaissez pas le musée d’histoire du judaïsme, à le visiter, dans ce cas, prévoyez un bon moment, je le trouve passionnant et l’ai revisité avec de nouvelles approches par rapport à mes précédentes visites.

J’ai retrouvé mon premier essai de hardanger!

Essai de sapin en hardangerTout en bas de ma pile d’ouvrages à finir, à finitionner, abandonnés, complètement, partiellement, etc., j’ai retrouvé ce sapin en hardanger, aiguille plantée dans la toile pliée en deux… Il date de … ouf! Bien avant mon blog, avant même mon arrivée à Poitiers … en 1992, oups! Il vient d’un kit, toile grossière, je sais maintenant qu’il vaut mieux essayer sur une toile plus fine…

Hal de Vavi, les onze étapes… voir la rubrique hardanger, pour laquelle ça serait bien que je remplace les photographies quand c’est possible. Le plus drôle, c’est que j’ai retrouvé il y a plusieurs mois, elle doit être rangée dans un classeur, mais lequel??? De mémoire, il fallait finir le tour et découper pour en faire une pendouille. Bon, de toute façon, je ne pense pas que ce désastre soit récupérable, à moins d’un détournement radical!

Le haricot magique, l page de couverture terminéeVous avez vu les points de feston??? J’ai fait de sérieux progrès, même en voyant mal et en travaillant par tranche de 5 minutes (voir la page 1 du haricot magique par exemple)! Qui sait, pour noël??? En option « déco pour mon ficus », je ne vais pas me séparer d’une « relique », LOL! Je vais cogiter à un usage possible!!

Dimensions: 8 cm de côté (à quelques millimètres prêt).

Top BD des blogueurs, août 2014

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois d’août 2014 est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation! Bravo à lui, voir ses commentaires dans son article! En gras, ceux (qui deviennent rares) que j’ai lus… et Les ignorants d’Étienne Davodeau descend peu à peu dans le classement et va sans doute bientôt sortir, il est en avant-dernière position… en revanche, je viens de lire Un printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage (8e ce mois-ci) et Les derniers jours de Stefan Zweig, de L. Seksik et G. Sorel (avis à paraître bientôt).

1- (=) Le journal de mon père , 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
2- (=) Asterios Polyp , 18.65, David Mazzuchelli, Casterman
3- (=) Persépolis , 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
4- (=) Le loup des mers , 18.55, Riff Reb, Soleil
5- (=) Idées Noires , 18.5, Franquin, Fluide Glacial
6- (=) NonNonBâ , 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
7- (=) Maus , 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
8- (=) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici, 18.41, Tome 1, Tome 2,
9- (=) Tout seul , 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
10- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
11- (=) Universal War One, 18.33, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
12- (-) Un printemps à Tchernobyl , 18.28, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
13- (+) Les vieux fourneaux tome 1 , 18.28, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud
14- (=) Daytripper , 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
15- (=) V pour Vendetta , 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel , 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
17- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.13, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
18- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig , 18.06, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis, Les derniers jours de Stefan Zweig,
19- (=) Herakles 18.05, Tome 1, Tome 2, Edouard Cour, Akiléos
20- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
21- (=) Universal War Two tome 1 , 18, Denis Bajram, Casterman
22- (=) La fille maudite du capitaine pirate , 18, Jérémy Bastian, Editions de la Cerise
23- (N) Le muret , 18, Pierre Bailly, Céline Fraipont, Casterman
24- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
25- (=) Habibi , 17.95, Craig Thompson, Casterman
26- (=) Les derniers jours d’un immortel , 17.92, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
27- (=) Gaza 1956 , 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
28- (=) Les ombres , 17.88, Zabus, Hippolyte, Phébus
29- (=) Scalped, 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
30- (=) Manabé Shima , 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
31- (=) Trois Ombres , 17.78, Cyril Pedrosa, Delcourt
32- (=) Anjin-san , 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
33- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
34- (=) Mon arbre , 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
35- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
36- (=) Blankets , 17.73, Craig Thompson, Casterman
37- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1 , 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
38- (=) Holmes, 17.7, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 2, Tome 3.
39- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
40- (=) Les seigneurs de Bagdad , 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
41- (=) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2,
42- (=) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
43- (=) Lorenzaccio , 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
44- (=) Match! , 17.67, Grégory Panaccione, Editions Delcourt
45- (=) Tokyo Home , 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
46- (=) Les Carnets de Cerise, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil
Tome 1, Tome 2,
47- (=) L’Orchestre des doigts, 17.65, Osamu Yamamoto, Editions Milan, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
48- (=) Melvile , 17.64, Romain Renard, Le Lombard
49- (=) Les ignorants , 17.63, Etienne Davodeau, Futuropolis, je l’ai aussi beaucoup aimé
50- (=) Rouge Tagada , 17.63, Charlotte Bousquet, Stéphanie Rubini, Gulf Stream Editeur