Archives par étiquette : Poitou-Charentes

Un dimanche au parc de Blossac à Poitiers

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, promenade dans l'allée centraleInitialement, j’avais prévu un article pour vous montrer les derniers photomontages du ateliers Lion sur la verrue de l’ancien Printemps à Poitiers… mais finalement, j’ai pensé qu’en ce dimanche électoral (n’oubliez pas d’aller voter, voir dans mon article d’hier sur la République de Peynot à Lyon), il valait mieux un article plus consensuel! En avant première, sachez qu’ils sont presque aussi drôles que celui  pour l’aménagement du square de la République avec un monument qui n’était pas le nôtre (un square transformé en place et complètement raté); après Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, que nous réserve ce cabinet pour ce réaménagement et bientôt aussi, si j’ai bien compris, celui de l’ancien théâtre? Chut… Pour le consensus, je vous propose donc une promenade au parc de Blossac… dont je vous ai déjà beaucoup parlé, voir les liens en fin d’article. C’est parti pour une visite en cartes postales anciennes! Donc, comme nous sommes dimanche, nous sortons les grandes tenues. Pourquoi il y a les hommes d’un côté et les femmes de l’autre?

Le parc de Blossac à Potiers, carte postale ancienne, femmes en coiffeHummm… L’usage de la coiffe s’est perdu.

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, foule endimanchée près du kiosqueCes messieurs ont aussi de beaux chapeaux, et même les enfants, ici près du kiosque, selon la légende.

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, foule dans la grande alléeQuelle foule! Il y a même des rubans sur les canotiers… ça devait être un jour de fête, je n’ai jamais vu une telle foule sauf lors de la journée des associations…

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, gardesMême les gardes prennent la pause… Les ombrelles ressemblent à des parapluies.

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, une belle dans le jardin anglaisLa belle aussi prend la pause, cette fois dans le jardin anglais.

Le parc de Blossac à Poitiers, carte postale ancienne, match de rugbyPendant ce temps (façon de parler), les hommes s’affrontent sur le pré… Match de rugby engagé!

J’aurai pu vous montrer bien d’autres cartes, j’espère que cette promenade vous aura plu!

Sur le parc de Blossac à Poitiers, voir ou revoir:

Le viaduc de Lusignan

Le viaduc de Lusignan, vu depuis l'arrière de l'égliseBeau temps début mars (2014), pour changer de mon parcours de promenade habituelle à Poitiers, je suis allée passer (en train) un après-midi à Lusignan. J’en ai profité pour prendre quelques photographies, je commence naturellement par vous montrer l’imposant viaduc (j’aurais aussi pu commencer par la gare) qui domine la vallée de la Vonne et que l’on ne peut pas rater derrière l’église (cette photographie)…

Le viaduc de Lusignan, vu depuis les allées de Blossac… ou depuis les allées de Blossac (site de l’ancien château). Au milieu du 19e siècle, la compagnie des chemins de fer d’Orléans obtient la concession de la ligne Poitiers-La Rochelle, qu’elle doit construire et aménager. Le viaduc de Lusignan, pour franchir la vallée de la Vonne, est confié à l’un des ingénieurs de la compagnie, Morandière, et inauguré le 7 juillet 1856.

Le viaduc de Lusignan, vu depuis la vallée de la VonneDescendons (prudemment) dans la vallée. En ce jour d’ouverture de la pêche, les bords de la Vonne sont occupés par un pêcheur tous les 10 mètres (on les aperçoit à peine sur la photographie).

Le viaduc de Lusignan, carte postale ancienneAprès les pluies du début d’année, la zone est bien humide, mais le chemin stabilisé du camping encore fermé permet de se promener au sec, mais trop humide quand même pour passer photographier l’autre face. Je vous la propose donc sur une carte postale ancienne, où vous pouvez voir que les piliers présentent des becs de ce côté, vers l’amont de la Vonne.

Le viaduc de Lusignan, vue aérienne, carte postale ancienneOn le voit encore mieux sur cette vue aérienne ancienne. Le viaduc, constitué de 22 arches construites en moellons extraits sur place (enfin, pas loin), est long de 433 m et domine la vallée de 33 m.

Le viaduc de Lusignan, la fée Mélusine en haut d'un pilier, par BaujaultSur cette vue plus rapprochée, vous voyez que la chaussée pour le chemin de fer a été élargie et déborde désormais du viaduc, il a fallu permettre le passage du TGV (même s’il est ici en vitesse réduite). Le passant attentif peut voir, en haut d’un pilierquasi central, un relief représentant la fée Mélusine, qu’il va aussi croiser souvent en ville… Une fée qui apparaît dans plusieurs régions de France, mais si vous voulez connaître la version locale, vous pouvez lire la version de la ville de Lusignan

Le viaduc de Lusignan, la fée Mélusine en haut d'un pilier, vue intermédiaireElle est l’oeuvre de (Jean) (je vous en ai parlé pour le monument à Amable Ricard et une Vierge à l’Enfant à Niort) et a été installée en 1860.

Le viaduc de Lusignan, la fée Mélusine en haut d'un pilier, vue rapprochéeDésolée pour la vue rapprochée, mon zoom était à la limite de l’utilisation possible. La représentation est plutôt originale, au lieu de voir la fée à buste féminin et queue de serpent ou de dragon, l’artiste a choisi de montrer juste la tête, les ailes déployées et un tout petit bout de la queue enroulée qui apparaît en bas à gauche du relief…

Pour en savoir plus : lire les articles de Marie-Paule Dupuy, « À mon ami Baujault (1828-1899), sous le charme d’un sculpteur des Deux-Sèvres », Le Picton. Histoire, patrimoine, tourisme en Poitou-Charentes, n° 173, septembre-octobre 2005, p. 42-48 et « Baptiste Baujault, artiste statuaire La Crèche (Deux-Sèvres) : 19/04/1828 – 27/11/1899 », Revue Aguiaine, mai-juin 1999.

L’Annonciation et la Visitation de Saint-Benoît près de Poitiers

Le cloître de Saint-Benoît pendant la fête des fleurs en mai 2011Aujourd’hui, c’est, dans le calendrier des catholiques, l’Annonciation… dans 9 mois naîtra Jésus, deux papas (Dieu et Joseph) et une mère porteuse (Marie)… J’ai choisi de vous emmener à Saint-Benoît, près de Poitiers, avec des photographies prises lors de la fête des fleurs en mai 2011 (revoir la fête des fleurs et le monument aux morts). A l’est du cloître roman sont conservés au rez-de-chaussée la salle capitulaire (où se réunissait le chapitre ou assemblée des moines) et à l’étage, le dortoir des moines qui accueille de nombreuses expositions tout au long de l’année.

Cloître de Saint-Benoît, ensemble de chapiteauxC’est l’un des chapiteaux de la salle capitulaire que j’ai choisi de vous présenter aujourd’hui, celui au centre de l’image, je vous en montrerai dans un prochain article sa partie droite (même pierre mais thème différent), celui à gauche (Daniel dans la fosse aux lions) et d’autres chapiteaux du cloître.

Cloître de Saint-Benoît, chapiteau avec l'annonciation de la visitationLa partie que je vous présente aujourd’hui montre l’ et la (suivez les liens, vous découvrirez d’autres articles sur ces thèmes…).

Cloître de Saint-Benoît, chapiteau, détail de l'annonciation'Sur la petite face, l’archange Gabriel (Luc 1, 26-38) annonce à Marie, debout devant lui sur l’angle du chapiteau, la naissance à venir de Jésus. Dommage, la tête de Marie est fracturée. Elle tient ses deux mains ramenées sur sa poitrine alors que l’archange lui tient l’épaule.

Cloître de Saint-Benoît, chapiteau avec détail de la visitationLa scène suivante, vers le centre du chapiteau, est la Visitation (Luc 1, 39-56). Il s’agit de la visite que rend Marie, future mère de Jésus, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean Baptiste. Les deux femmes, voilées, s’enlacent. Remarquez les manches très larges de leurs vêtements et les mains disproportionnées assez maladroitement sculptées.

Si vous voulez comparer avec l’art roman de Poitiers, vous pouvez aller revoir sur la façade de Notre-Dame-la-Grande l’Annonciation, la Visitation, Joseph méditant. Vous pouvez aussi voir sur un chapiteau du chœur de l’église Saint-Pierre à Chauvigny l’Annonciation et l’adoration des mages. Vous pouvez aussi revoir un ensemble de chapiteaux gothiques sur la partie droite du portail Saint-Michel de la cathédrale de Poitiers avec l’Annonciation, la Visitation, Joseph dubitatif et l’adoration des Mages.

La femme à l’écharpe, de Madeleine Chapsal

pioche-en-bib.jpgCouverture de La femme à l'écharpe, de Madeleine ChapsalCela faisait un moment que je souhaitais découvrir cette auteure, le hasard d’un livre mis en valeur à la médiathèque a été l’occasion de franchir le pas…

Le livre : La femme à l’écharpe de Madeleine Chapsal, éditions Fayard, 2007, 216 pages, ISBN 978-2213627199.

L’histoire : été 2003 [l’année n’est pas citée, mais quelques indices, il fait chaud, Paris a un nouveau maire depuis peu et surtout Laurent Pagny chante Ma liberté de penser], à Paris et Saintes en Charente-Maritime. Mona, jolie femme très parisienne, est à Saintes où elle doit ranger et mettre en vente la maison de ses grands-parents, où son père, également très parisien, était venu finir sa vie à 80 ans et est mort récemment, l’argent lui servira à acheter avec Max, son mari depuis huit ans, un plus grand appartement à Paris. Au marché, elle achète des fagots de serments de vigne, la marchande les lui fait livrer par Laurent Verdier, un éleveur de chevaux qui passe devant chez elle. De retour à Paris, retour à la vie parisienne, restos chics, théâtre… Retour à Saintes pour la vente, à laquelle elle a du mal à se résoudre, Laurent Verdier lui propose d’acheter lui la maison pour une tante, elle pourrait ainsi toujours y revenir. Au retour à Paris, plus rapide que la date prévue, elle découvre que son mari la trompe avec sa secrétaire… et se réfugie dans la vieille maison.

Mon avis : un roman rapide à lire… sans grande surprise, le riche mari dominateur mais attentionné, qui trompe « naturellement » sa femme soumise qui finit par se rebeller, l’éleveur de chevaux à la vie simple…

Une escapade dans un restaurant proche de Saintes, à Taillebourg, un village qui pour moi a plutôt un écho archéologique avec ses nombreux bateaux trouvés dans le fleuve Charente, sur les communes de Taillebourg et Port-d’Envaux (suivre le lien pour l’article de Jean Chapelot et Eric Rieth, L’archéologie des fleuves et des rivières, une thématique de recherche originale : l’exemple du fleuve Charente, Actes du Quatrième congrès international d’archéologie médiévale et moderne, 3-8 septembre 2007), une épave Viking y a aussi été trouvée (voir la synthèse tout juste parue, Archéologie et histoire du fleuve Charente Taillebourg – Port d’Envaux : une zone portuaire du haut Moyen Âge sur le fleuve Charente, sous la direction de Annie Dumont et Jean-François Mariotti, aux presses universitaires de Dijon, 2013).

Niort, le palais de justice et la prison

Niort, la prison, 2, du palais de justice à la prison Le palais de justice (à gauche de l’image) et la prison (à droite) de Niort sont construits dans le même îlot coincé entre l’hôtel de ville, l’ancien musée et la préfecture. Ils ont été construits en 1853 sur les plans de l’architecte  (1798-1864), qui à Niort a aussi construit  l’église Saint-Hilaire, l’église Saint-André et le bâtiment central de la préfecture des Deux-Sèvres.

Niort, la prison, 1, la façade côté Sèvre La prison, pour son plan très original en demi-cercle, dit panoptique, est protégée au titre des monuments historiques. Menacée de fermeture, elle était toujours en activité lors des photographies en juillet 2011. Sur ce site consacré au patrimoine carcéral, vous pouvez voir une vue intérieure qui permet de mieux comprendre le système panoptique, dans lequel le gardien a une vue sur toutes les cellules.

Niort, la prison, 3, le palais de justice et la prison, quatre vues Sur ce montage, vous pouvez voir la façade du palais de justice (en haut à gauche), la prison vue avec la préfecture (en bas à gauche) et deux autres vues de la prison derrière ses hauts murs (à droite).

Pour aller plus loin : un livre et un article de Chantal Callais, architecte qui a fait une thèse sur l’architecte Segretain:

– Callais, Chantal , La première prison panoptique demi-circulaire en France : une aventure humaine et technique. Pierre-Théophile Segretain (1798-1864) et la prison de Niort (1828-1853), actes du colloque « L’architecture carcérale, des mots et des murs », ENAP, Agen, déc. 2010.

– Callais, Chantal, À corps perdu, Pierre-Théophile Segretain architecte (Niort, 1798-1864). Les architectes et la fonction publique d’État au XIXe siècle, Niort, Geste éditions et Société historique et scientifique des Deux-Sèvres (ouvrage issu de la thèse de doctorat soutenue en janvier 2009), 2010.

Photographies de mi juillet 2011.

Le n° 100 de l’Actualité Poitou-Charentes

Couverture du n° 100 de l'Actualité Poitou-CharentesLa revue l’Actualité Poitou-Charentes, dont je vous mets régulièrement des articles en référence, a fêté il y a une quinzaine de jours la sortie de son centième numéro (avril, mai et juin 2013), avec un carton d’invitation très original, par Kôichi Kurita, un artiste dont je vous reparle très vite.

Cette revue est une revue trimestrielle d’actualité scientifique, écrite par des chercheurs (et des étudiants qui trouvent ici une publication résumée de leurs travaux) travaillant ou originaires de Poitou-Charentes. Le premier numéro est paru en 1987.

Le thème central du numéro est cette fois « Regards sur le Poitou-Charentes », avec des approches très variées avec de belles illustrations (photographies de chaque article, dessins de Glen Baxter et Marie Tijou…), voir le sommaire ici… Il y a beaucoup de choses à apprendre, ou à déguster des yeux (la recette trimestrielle de illustrée par Marc Deneyer qui a aussi illustré l’article Saveurs de Antoine Emaz)… ou au buffet lors du lancement! Vous le trouverez dans toutes les bonnes librairies de la région Poitou-Charentes (y compris à la boutique de l’abbaye de Ligugé où vous trouverez aussi du scofa 😉 ), chez les marchands de journaux ou sur abonnement…

Vous y retrouverez des lieux ou des auteurs dont je vous ai déjà parlé au fil des pages, soit par ordre d’apparition dans ce numéro, Glen Baxter, Grégory Vouhé (avec un article sur la vicomté de Thouars, et pour l’hôtel de ville de Poitiers, la science de Barrias et la pose de la première pierre), , Marc Deneyer, , l’ancien lycée de jeunes filles devenu musée d’Agesci à Niort, , , (il faudra quand même que je vous montre son chemin de Melle après ses œuvres à Chaumont-sur-Loire ou à Lavau-sur-Loire)

Les fritillaires sont fleuries!

Fritillaire pintade en bouton, cliché Grégory Vouhé, avril 2013Chaque année, j’admire ces petites fleurs, les fritillaires pintade, dans la vallée du Clain… Le week-end dernier, par hasard, j’en discute avec Grégory, lui disant que j’ai la flemme d’aller voir si elles sont enfin fleuries entre l’ancien jardin des insectes et Saint-Benoît. Il se souvient très bien de cette fleur qui a fait la couverture du numéro de l’été 2009 de l’Actualité Poitou-Charentes, consacré à la biodiversité. Un peu plus tard dans la saison, j’observe les orchidées sauvages, je vous ai montré une de ces sorties, à Civaux. Pour en revenir aux fritillaires, Grégory a affronté la météo lundi et en a vu une seule (la photographie ci-contre), rescapée d’une cueillette sauvage la veille, cueillette strictement interdite, c’est rappelé par des affichettes au bord du Clain. Si vous en voyez, photographiez-les, mais ne les cueillez pas! Aniko Roquet, amoureuse de la nature (voir l’un de ses articles, sur l’orchidée bouc), qui fait des observations dans le même secteur, a bien voulu accepter mon invitation à écrire l’article du jour sur mon blog, un grand merci à elle!

Fritillaire Pintade, cliché A. Roquet, à Poitiers en 2012Je laisse la parole à  Aniko Roquet (avec sa photographie)!

Fritillaire œuf de pintade, œuf de vanneau, fritillaire damier / Fritillaria meleagris

Description et culture :

La fritillaire pintade a de curieuses fleurs à damier brun sur blanc, en forme de lanterne, s’épanouissant en avril. Dans les populations naturelles, on trouve des individus à fleurs blanches à damier vert. Les fleurs sont portées sur des tiges hautes de 30 cm avec des feuilles alternées et courbes, d’un vert glauque, semblables à des feuilles d’ail. A l’état sauvage cette plante pousse dans les prairies humides à mi-ombre ou ensoleillées, dans les jardins elle nécessite un emplacement au soleil ou à l’ombre légère, avec un sol qui ne se dessèche pas complètement en été. Elle s’associe superbement à la jacinthe des bois, à la renoncule des marais, à l’anémone des bois, dans l’herbe haute.

Dans des conditions adéquates, la plante se ressème et se naturalise facilement. La meilleure façon d’établir une colonie est de récolter les graines, de les semer dans des terrines et de transplanter les plants une fois qu’ils ont atteint une taille suffisante.

Guide des 400 meilleurs bulbes de jardin – Patrick TAYLOR 6ED. Ulmer.

Voilà pour la description et la culture des fritillaires pintade (fritillaria meleagris). On rencontre toujours ces jolies fleurs dans la nature mais par pour très longtemps si on n’y prend pas garde. Il faut s’abstenir de les cueillir, même si elles sont attirantes et vous inspirent une composition florale en vase. Quel dommage ! Elles sont bien plus belles parmi leurs compagnes sauvages et quel bonheur de les découvrir lors de randonnée pédestre.

Bien que cette espèce soit encore répandue en Poitou-Charentes, en prairies alluviales inondables, elles sont partout en régression et les causes principales sont l’assèchement des zones humides et la cueillette.

Pour sensibiliser les promeneurs des bords du Clain, il faudrait signaler leur présence par des affiches ou des pancartes les décrivant, dans le style des lutrins de signalisation de flore et faune remarquables des zones humides, installés le long des chemins de randonnée bordant la Boivre à Biard.

Un grand merci à Aniko Roquet pour ce partage!

couverture du numéro 85, 'été 2009, de l'Actualité Poitou-CharentesPour aller plus loin, voir

– le n° 85 (été 2009) de la revue l’Actualité Poitou-Charentes, l’article Tous pour la fritillaire de David Perrault et la couverture;

– un article de Nature-environnement des Deux-Sèvres, avec une carte de répartition de la fritillaire en France (merci à Catherine qui m’a suggéré cet ajout); vous trouverez une carte de répartition actualisée sur le site de l’inventaire national du patrimoine naturel;

– inventaire de la Fritillaire pintade dans la Vienne, par Vienne Nature;

– rapport sur la présence de la fritillaire en Loire-Atlantique par la LPO et d’autres associations.

Pour (re)voir une sortie « orchidées » à Civaux (avec Vienne Nature et le musée de Civaux): voir le récapitulatif, sortie orchidées à Civaux (2) : Ophrys mouche, quelques orchidées (petites) araignées, plusieurs orchidées pyramidales (Orchis pyramidal ou Anacamptis pyramidalis), sortie orchidées à Civaux (3) : première orchidée bouc, Ophrys abeille, et côté petites bêtes, un clairon, sortie orchidées à Civaux (4) : orchis homme pendu, orchidées boucs, céphalentères à longues feuilles.

Les naufragés de l’Hermione de Christophe Lafitte

Couverture de Les naufragés de l'Hermione de Christophe Lafitte

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.com

Je réédite cet article paru il y a juste un mois, le 4 juin 2012: si tout se passe comme prévu, l’Hermione sera sortie de sa forme de radoub à partir de 19h15 et ira faire un tour dans la Charente… Les mâts ne seront mis en place que dans les prochains mois…

J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une opération « masse critique » organisée par Babelio, spéciale livres de jeunesse. Merci à Babelio et à Geste éditions.

Le livre : Les naufragés de l’Hermione de Christophe Lafitte, collection Le Geste noir, n° 23, Geste éditions, 2012, 251 pages, ISBN 978-2845619531.

L’histoire : à Rochefort en Charente-Maritime de nos jours. L’inspecteur Léo Vargal vient d’arriver de région parisienne (Nanterre), en remplacement de l’inspecteur Duvivier, mort peu avant dans un accident de la circulation. À peine arrivé, et déjà un meurtre, un homme a été tué sur son carrelet et transporté dans un appartement, vêtu d’une tenue d’officier de marine. Dans un bistrot, il en apprend plus sur Rochefort, son passé dans la marine et notamment la construction navale, et la construction en cours de la réplique de l’Hermione. Quand un deuxième cadavre est découvert, bientôt suivi d’autres morts… Que se passe-t-il donc dans cette ville en principe paisible?

Mon avis : le polar par lui-même est assez bien construit, même s’il faut un peu s’accrocher pour suivre les différents membres de la famille Norman. Un polar « à l’ancienne », « à la Maigret », le commissaire Ferret encourageant son jeune collègue exilé (contre son gré) de Nanterre à la méthode déductive, les renforts de la PJ n’œuvrent qu’en toile de fond et ne semblent pas décisifs dans le dénouement. L’auteur surfe sur l’actualité… La frégate de La Fayette, l’Hermione, avait été lancée de Rochefort en 1780. Sa réplique (enfin sa coque… la mise en place des mâts sera pour plus tard) sera mise à l’eau dans la Charente dans quelques semaines, avec une grande fête les 6,7 et 8 juillet 2012. Mais finalement, il est peu question de l’Hermione dans le livre, à part qu’elle manque périr dans un incendie… Le roman aborde aussi le passé des bagnes, et notamment celui de l’île de Ré, le passé de la marine à Rochefort (abordé surtout par des habitants croisés au fil de l’enquête ou le musée de la Marine, bizarrement pas vraiment à travers la Corderie royale). Dans le détail, il y a trop de fautes d’orthographe et de grammaire… « le foi de veau » a eu une crise de foi(e) p. 77, le verbe tinter n’est transitif qu’en marine… mais la construction « la porte vitrée tinta sa clochette » est peut-être poétique mais incorrecte (p. 25), etc. (mais cela reste néanmoins moins dramatique que dans La mémoire mutilée de Mohamed Cherid, dont je vous ai parlé récemment). J’ai préféré ce titre à L’assassinat de l’ingénieur Leberton, de Jacques Farisy, dans la même collection…

En savoir plus sur l’Hermione : voir le site officiel de l’association et celui des festivités 2012. Et si vous allez à Rochefort, à part le musée de la Marine (y compris l’école de médecine navale) et l’Hermione dont il est question dans le livre, vous pouvez aussi visiter la corderie royale (son centre international de la mer et sa riche librairie) et la maison/musée Pierre Loti (attention, le nombre de places à chaque visite est limité, en juillet et août, il faut impérativement réserver, plus d’informations sur le site de la ville de Rochefort)…

Les chemins de Saint-Jacques vus par Derry Brabbs

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comIl y a une quinzaine de jours, j’ai reçu un nouveau livre dans le cadre de l’opération Masse critique organisée par Babelio, que je remercie beaucoup. Dans le cadre de cette opération, le site nous propose de sélectionner plusieurs livres que nous souhaiterions lire, puis fait la répartition entre les participants… et j’ai eu la joie de recevoir un beau livre que j’avais très envie de découvrir. Du coup, vous allez avoir un long article ce soir, mais vous pourrez y revenir demain, c’est férié en France… (désolée pour les copin(e)s belges et canadien(ne)s).

Couverture des chemins de Saint-Jacques de Brabbs Le livre : Les chemins de Saint-Jacques. Les routes du pèlerinage médiéval à travers la France et l’Europe, de Derry Brabbs, traduit de l’anglais par Béatrice Vierne, 253 pages, septembre 2009, ISBN 978-2-87901-971-0 .

L’histoire : ce livre très richement illustré (l’auteur est photographe et utilise un appareil argentique) présente les quatre principaux chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui traversent la France et le Camino Francès en Espagne.

Mon avis : vu de loin… le livre est très richement illustré avec de très belles photographies, beaucoup en pleine page voire sur des doubles pages. C’est donc assurément un beau livre, avec un texte qui coule bien et qui donne vraiment envie de voyager. Curieusement, il a été imprimé à Singapour, avec une belle qualité, mais ceci ne me semble pas très  » éco-responsable  » (cf. au minimum le transport de ces livres très lourds, et sans doute pas une imprimerie avec récupération des encres et des vapeurs toxiques tout au long de la chaîne de production…). L’auteur parle à la fois des pèlerinages anciens et des pèlerinages actuels, sans oublier les soucis du marcheur (dans le franchissement des Pyrénées par exemple), ni de montrer des paysages, ainsi que des monuments plus anciens, notamment romains, des églises romanes, mais aussi gothiques ou remaniées… Le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle n’est pas qu’une affaire du 12e siècle… Cependant, il me semble curieux de consacrer un si grand nombre de pages et de photographies aux châteaux de la Loire (Chambord, Blois, Chenonceau, Amboise…), qui n’ont quand même pas grand chose à voir avec le sujet, sauf pour le touriste alors que l’auteur semble un peu dénigrer ceux qui fréquentent les chemins de Saint-Jacques (par exemple sur les GR) sans l’esprit du pèlerinage… Ces châteaux sont sur le bord d’une des voies de pèlerinage, mais n’ont pas grand-chose à voir avec un cheminement d’église en église, surtout de relique en relique. L’index des noms de lieux est très utile.

C’est l’un des premiers livres qui paraît à l’occasion de l’année jacquaire 2010. Une année jacquaire est une année où la fête de la saint Jacques, le 25 juillet, tombe un dimanche. La première année jacquaire attestée historiquement date de 1428. Pour l’époque contemporaine, cette tradition a été relancée en 1965. Voici la liste des années jacquaires jusqu’à la fin du siècle : 1965, 1971, 1976, 1982, 1993, 1999, 2004, 2010, 2021, 2027, 2032, 2038, 2049, 2055, 2060, 2066, 2077, 2083, 2088, 2094, 2105. Depuis 1999, suite aux inscriptions au patrimoine mondial, ces années là voient un vrai afflux sur les chemins de Saint-Jacques. L’auteur rappelle bien cependant que le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle s’inscrit dans les grands pèlerinages chrétiens (avec avant tout Jérusalem et la Terre Sainte, Rome) et dans un contexte de nombreux pèlerinages en Europe vers des églises qui contiennent des reliques importantes et qui attirent nombre de pèlerins. Il n’oublie pas de souligner l’architecture particulière des églises de pèlerinage, avec la place du déambulatoire qui permet aux pèlerins de s’approcher de ces reliques.

Plusieurs affirmations sont cependant surprenantes, ainsi page 64 à propos de la lanterne des morts de Saint-Agnant-de Vertignant :  » leur origine reste mystérieuse, mais la présence de nombreux dolmens dans la région pourrait indiquer un lien avec des rites celtiques « . Sauf que les dolmens existaient de manière assez dense sur l’ensemble du territoire français, même si tous n’ont pas été conservés, et que ceux-ci, construits au Néolithique, sont bien antérieurs (quelques milliers d’années) à l’arrivée des Celtes… À Cahors, page 41, il s’interroge sur l’entrée par le nord dans la cathédrale… Mais je ne vois pas le problème, il y avait de toute façon, pour les cathédrales, plusieurs entrées qui étaient destinées à plusieurs types d’usage, les entrées de l’évêque, du chapitre (les chanoines), des fidèles étaient en général différentes… et pouvaient aussi varier pour certaines cérémonies (exposition de reliques par exemple, tiens, on retrouve ici des pèlerins). Et ces usages ont varié au fil des siècles.

Ne pas oublier non plus qu’à côté des quatre voies principales, il y a de nombreux chemins secondaires… qui pouvaient aussi être assez fréquentés, en raison de la célébrité des reliques présentes dans les églises ou abbayes présentes à proximité.

Signalons page 37 un passage à Saint-Cirq-Lapopie, que je ne connais pas mais dont j’ai découvert l’histoire à travers une bande dessinée offerte par la Petite fée Nougat.

Vu des sites que je connais un peu…

Pages 75-77, l’auteur signale le Beatus de Saint-Sever. Mais il ne parle pas de l’importante collection de manuscrits de l’abbaye de Moissac, que vous pouvez découvrir sur le site du centre d’art roman de Moissac. Un de ces manuscrits, aujourd’hui conservé à la bibliothèque nationale de France, dit le Manuscrit des vices et des vertus, a été numérisé et peut être feuilleté à cette adresse, où vous trouverez aussi une transcription (en latin) et une traduction (en français…).

Et pour la région Poitou-Charentes ? La liste des édifices de la région protégés au titre des chemins de Saint-jacques de Compostelle en France en 1998 (pour la liste complète, voir le site de l’Unesco, la partie espagnole ayant été protégée en 1993) comprend, reclassé du nord au sud, dans la Vienne, l’église Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers, dans les Deux-Sèvres, l’église Saint-Hilaire à Melle et en Charente-Maritime, l’église Saint-Pierre à Aulnay, l’abbaye royale Saint-Jean-Baptiste à Saint-Jean-d’Angély (dont il ne reste pas grand-chose…), l’église Saint-Eutrope à Saintes et l’ancien hôpital des Pèlerins à Pons. Le livre s’y arrête des pages 102 à 108. Pour rendre cette partie plus vivante, je vous ai mis quelques vignettes à retrouver en grand sur les articles en lien.

Le paradis sur la façade de la cathédrale de Poitiers Il commence logiquement par Poitiers (vous pouvez retrouver d’autres articles sur ces édifices à partir de la page consacrée à Poitiers, j’en mets quelques uns ici au fil du texte), où il est passé après la restauration de la façade de la cathédrale. Il signale qu’il n’a pas pu entrer, les portes étant fermées… et donc pas pu voir les stalles. Mais la cathédrale n’a pas fermé ces dernières années, il y a toujours eu un accès, par le petit portail au nord de l’édifice, ou par les petites portes au sud. Il n’a pas dû faire le tour de l’édifice.

La cathédrale et l'église Sainte-Radegonde de Poitiers vus depuis la collline en face Il ne se rend pas à l’, toute proche et qui était un lieu de pèlerinage majeur… Je dirais même plus, est toujours, quand on lit les ex-votos posés encore ces dernières années. Je m’aperçois d’ailleurs que je ne vous en ai pas montré vraiment de photographie générale, sauf des escaliers en face. J’essaye de vous mettre un petit quelque chose dimanche prochain.

La façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers Pour , il choisit de ne pas montrer la façade, décrite dans le texte, mais l’intérieur de la nef. Pourquoi pas, c’est plus original. Je ne comprends cependant pas pourquoi montrer les peintures du dix-neuvième siècle, alors qu’il y a de très belles peintures du 12e siècle sur la voûte du chœur et quelques chapiteaux romans intéressants dans le déambulatoire.

Le chevet de l'église Saint-Hilaire à Poitiers Toujours à Poitiers, j’ai aussi beaucoup de mal à comprendre le choix de l’image pour l’église , qui figure sur la liste de l’Unesco pour les chemins de Saint-Jacques. Il montre en effet le bas-côté sud, reconstruit au dix-neuvième siècle, avec au fond un retable pas terrible. Une vue dans l’axe de la nef aurait été plus intéressante, ou une vue du chevet, ou encore du célèbre chapiteau de la mort d’Hilaire… premier évêque de Poitiers, cette abbaye a été construite sur ou à proximité de son tombeau.

Le portail sud de l'église Saint-Pierre de Melle Après Poitiers, il trouve un désert d’églises pendant 80 km… Alors là, c’est vraiment surprenant car il y a plus d’une dizaine d’églises romanes sur son parcours, dont l’église Saint-Hilaire à Melle, superbe, inscrite aussi sur la liste de l’Unesco (à Melle, il faut aussi voir l’église Saint-Pierre et l’église Saint-Savinien, j’irai vous prendre des photographies un de ces jours…).

La voussure du portail sud de Saint-Pierre d'Aulnay Il arrive donc alors à … Là encore, il ne prend pas la photographie classique, que l’on trouve partout, avec l’église entourée de son cimetière… Mais le choix porté sur la crucifixion de saint Pierre (tête en bas) me surprend aussi, il y a tant de sculptures à Aulnay… (voir le livre de Rémy Prin dont je vous ai déjà parlé).

La façade des bâtiments abbatiaux modernes de Saint-Jean-d'Angély Pas de photographie de  dans le livre, mais il ne reste pas grand chose de l’abbaye médiévale… Les bâtiments modernes auraient pu être montrés, passons, il manquait peut-être de place.

Et il arrive à Saintes. Là, franchement, montrer l’arc romain de Germanicus, qui n’a rien à voir avec le pèlerinage jacquaire, et pas le site de pèlerinage qui était l’église Saint-Eutrope me déconcerte. Certes, Saint-Eutrope a perdu sa nef (qui sert de parking aux voitures, arghhh), mais sa structure est très particulière, avec un chœur en haut (gothique pour le sanctuaire, mais avec de magnifiques sculptures romanes dans les travées droites) et un chœur en bas dans une pseudo-crypte qui contient le tombeau du saint… L’autre photographie est le chevet de l’église de l’abbaye aux Dames, pourquoi pas, même si j’ai un faible pour la sculpture de la façade. Ici encore, promis, j’irai vous faire plein de photographies un de ces jours…

Il quitte la région Poitou-Charentes par Pons et l’hôpital des pèlerins.

Du coup, cela me laisse très perplexe sur les choix qui ont pu être faits sur les autres parties du livre…

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logo tour du monde en lecture J’ai sélectionné ce livre pour le tour du monde en lecture proposé par Livresque.

Rencontre du soleil et de la lune

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le soleil et la lune, 1, vue générale Mercredi prochain, 22 juillet 2009, une éclipse totale du soleil sera visible en Chine, ce sera la plus longue éclipse totale du siècle, d’après les astronomes.

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le soleil et la lune, 2, le soleil Direction l’église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, en haut du pignon de la façade… A gauche, le soleil est représenté sous les traits d’un homme aux cheveux courts représenté en buste et émergeant des flots. Il porte dans sa main droite une sorte de palme qui représente les rayons du soleil.

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le soleil et la lune, 3, la lune La lune lui fait face, elle est représentée en buste, émergeant elle aussi des flots, sous les traits d’une femme avec des cheveux longs qui semblent recouverts d’un voile. Elle tient à deux mains un croissant de lune.

Mais sur la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, c’est chaque jour depuis plus de 900 ans au moins que le soleil a rendez-vous avec la lune, au-dessus de la mandorle avec le Christ entouré des symboles des quatre Évangélistes (tétramorphe).

A l’intérieur de l’église Notre-Dame-la-Grande, peints sur la voûte du choeur probablement dans le deuxième quart du XIIe siècle, on retrouve le Christ en mandorle, le tétramorphe, le soleil et la lune, et en plus, deux anges. Ces peintures sont très abîmées et mériteraient une restauration, mais je pense que vous les trouverez sans problème.

Un peu d’histoire (bis), même si je reparlerai de cette église : mentionnée au Xe siècle, l’église Notre-Dame-la-Grande est construite en partie sur des fondations romaines et conserve sur son élévation nord un mur qui pourrait dater entre l’Antiquité tardive et l’époque carolingienne… Elle a été reconstruite et consacrée en 1086 par Eudes de Châtillon, le futur pape . Il s’agissait alors d’une collégiale (avec un chapitre de chanoines). La façade a été reconstruite une vingtaine d’année plus tard, alors que deux travées ont été ajoutées vers l’est de l’édifice. Il faudra que je vous montre le reste de la façade et l’intérieur…

Pour aller plus loin : un petit livre bien pratique, paru juste après les restaurations du début des années 1990, par Yves-Jean Riou : Collégiale Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, Collection itinéraires du patrimoine, n° 85, éditions CCCPC, 1995, ISBN : 2-905764-12-0.
Beaucoup plus cher, très illustré, sous la direction de Claude Andrault-Schmitt et Marie-Thérèse Camus, Notre-Dame-la-Grande, l’œuvre romane, éditions Picard, CESCM, 2002.

[Article publié le 19 juillet 2009, complété avec de nouvelles photographies et un complément de commentaire le 6 juillet 2011]

Notre-Dame-la-Grande

La façade occidentale