Après le problème de la rue Charles-Gide, il faut aborder un autre problème de sécurité routière à Poitiers. La démocratie participative est à la mode, mais les élus ont du mal à y participer! Récemment, au Breuil Mingot, Éliane Rousseau, adjointe à la voirie, a fui une réunion du comité de quartier parce qu’ils lui exposaient un problème de voirie (voir l’article de la Nouvelle-République). Dans le passé, elle m’a dit, lors d’une réunion, quand je lui avais signalé le problème des des clous espacés et des piquets qui posaient problème aux aveugles et aux mal-voyants dans le quartier de la gare, et elle l’a aussi dit à d’autres, qu’on ne faisait que critiquer, sans jamais proposer de solutions. Donc, comme pour la rue Charles-Gide, je vais vous expliquer le problème… et proposer des solutions simples et peu coûteuses! Nous sommes donc sur le boulevard Solférino à Poitiers, au débouché du viaduc des Rocs, ici sur une carte Openstreet Map (cartographie participative libre). J’ai mis un cercle rouge à l’emplacement du problème, des flèches vertes pour le sens des photographies. Il y a le même problème à l’autre extrémité, je suppose, mais j’y passe rarement.
Depuis son ouverture en février 2014, un feu rouge double clignotant signale l’arrivée d’un bus sur le viaduc et impose l’arrêt des véhicules, mais le signal n’est pas compris et grillé même par la police (pas en intervention, sans sirène ni gyrophare sur cette photographie).
Malgré la vigilance des chauffeurs de bus, il risque d’y avoir une collision, et en tout cas, cela vaut force coups de klaxon!
Dans les premières semaines, un panneau indiquait ce nouveau signal et sa fonction…
… mais il a disparu depuis.
Que dit la réglementation? J’ai eu du mal à trouver, mais finalement, dans légifrance, j’ai mis la main sur l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et des autoroutes, Feux de circulation permanents, Article 7, Modifié par Arrêté du 11 février 2008 – art. 1 (V) [ouf!]
B.-Autres signaux lumineux de circulation. Les signaux visés ici ont une implantation fixe hors des intersections, et fonctionnent en permanence ou occasionnellement.
c) Signaux d’arrêt (R 24) :
Un feu rouge clignotant (R24) ou un ensemble de deux feux rouges
clignotants imposent l’arrêt absolu. Il est employé devant un passage à niveau, une traversée de voie de tramway, un pont mobile, avant une zone dangereuse tel qu’un couloir d’avalanche, pour laisser le passage aux véhicules de pompiers ou à l’entrée des tunnels.
Un couloir d’avalanches à Poitiers?
Même s’il y a eu cette année une piste de luge à noël 2013…
… ou d’autres années des difficultés avec la neige…
Il n’est pas sûr que ce signal soit clair!
Toutes les villes qui ont des tramways ont des problèmes avec ces signaux de stop avec deux feux rouges superposés clignotants. L’agglomération de Toulouse a édité une plaquette de prévention et renforcé la signalisation (saisie ci-contre) avec un panneau en amont qui signale la nature du danger (tramway) et un panonceau sous le feu qui rappelle sa signification (arrêt absolu), ce que l’on trouve aussi aux passages à niveau des chemins de fer, et un autre panneau, priorité au tramway.
Les feux clignotants sont associés aux feux oranges clignotants, qui signifient « avancer prudemment », que l’on connaît ici par exemple sur les bornes d’accès réglementées, quand la borne est baissée.
Sinon, quand le signal est rouge, les voitures s’arrêtent plutôt à cause de la borne levée, quand elles ne décident pas de les contourner comme ici au printemps 2012, défaut corrigé rapidement cette fois par la mise en place de poteaux qui empêchent cette attitude dangereuse.
Des feux rouges clignotants ne sont pas utilisés pour les sorties pompier, devant chez moi, ils déclenchent en cas de sortie un feu tricolore classique, vert, orange, rouge. En revanche, j’en ai trouvé un juste à côté de la zone concernée, avec un panonceau d’avertissement « sortie de véhicules ». Je ne l’ai jamais vu fonctionner, il doit servir (ou pas?) lors de livraison de fonds à la banque de France.
Que faire alors? La ville pourrait mettre un panneau d’avertissement un peu en amont, par exemple à la place du panneau publicitaire Decaux. Je n’ai pas trouvé de panneau attention bus, j’ai donc mis un « avertissement tramway »…
… retour au trolleybus qui passaient par là au début du 20e siècle (le monument aux coloniaux a été détruit dans le bombardement de 1944). (Oups, hors sujet, mais le trolley est quasiment à l’emplacement de la sortie du viaduc!).
Dans le sens descente…
… comme dans le sens montée, (et à l’autre extrémité du viaduc),
un panonceau « rouge clignotant arrêt absolu » et une indication de la priorité (bus au lieu de tram, toujours l’exemple de Toulouse ici) serait un minimum pas cher!
Il faudrait également « pré-avertir » ceux qui sortent du parking du TAP, boulevard de Verdun, ils ont déjà du mal à s’arrêter au rond-point à l’intersection du boulevard, alors quand ils déboulent juste ensuite au feu du viaduc, ils ne le voient pas ou ne le comprennent pas…
Alors, constructif ou pas, cet article? A quand de nouveaux panneaux?
PS: sinon, tant qu’on est dans ce secteur, j’ai aussi une demande de piéton qui a des problèmes visuels, comme la quasi totalité des personnes âgées et pas mal d’autres personnes même de mon âge…
Quand on descend ce boulevard à pied, dans le sens de la flèche verte, on a de fortes chances de se trouver dans l’axe des dénivelés pour les mini-rampes pour les personnes à mobilité réduite (pour la traversée vers l’îlot central). Je sais bien que les architectes et urbanistes détestent les bandes de contraste, mais elles sont indispensables pour que nous, nous ne tombions pas! Quand on trébuche, même sur 5cm, on peut tomber. Alors, un petit effort que l’on puisse deviner ces ruptures de niveaux???
Et si possible pas avec du goudron qui ne tient pas dans les rainures comme place d’Armes, on ne les vois pas mieux que quand il n’y en avait pas! Je l’avais signalé (voir toujours des problèmes d’accessibilité, 9 novembre 2011) avant d’avoir des problèmes visuels, la ville a ajouté du goudron au fond des rainures, cela reste invisible pour moi, même si la bande d’alerte podotactile a amélioré la détection du début de l’escalier (ce qui n’est pas le cas square de la République, mais je vous prépare une autre visite détaillée).
La neurologue m’avait 
En vous parlant du tome 4 de Blast, 
J’ai reçu plein d’enveloppes que je ne vous ai pas montrées ces derniers moi! Voici aujourd’hui celles de
Voici en fond son enveloppe et au-dessus les cartes à publicité et le marque-page qui l’accompagnaient!
De son côté,
Oh, du street art de Gregos, il faut que je vous montre quelques photos prises en juin…
Bon, côté théâtre, dominant ici, pas trop pour moi pour l’instant, mais je range soigneusement les cartes!
Ma préférée? Monsieur Belleville sur sa route en dos d’âne…
La série de la maison de la radio est certes très graphique (les deux du bas), mais elle me donne mal au crâne avec ses cercles serrés. Maison ronde, départ des ondes, mais trop, c’est un peu trop!
Au passage, je vous ai photographié aussi l’une des attaches dont 
Désolée pour les lecteurs de mon blog, mais je vais encore vous parler d’un problème strictement poitevin, débattu entre amis ces derniers jours. Pour vous situer, j’ai pris une carte
Donc, régulièrement, plusieurs fois par jour selon les riverains immédiats (dont les commerces), des voitures de touristes « et même des Poitevins », selon
D’où viennent ces voitures? Première option (cercle vert n° 2), de la rue Victor-Hugo en tournant le dos à la préfecture. Dans ce cas, il arrive par la flèche noire, se heurte à un panneau sens interdit, « sauf ayants droit » (sic), mais une autorisation pour l’hôtel, les autres doivent tourner à droite dans la
Première option, bis, toujours dans le cercle vert n° 2 du plan. Il vient du début de la rue Théophraste-Renaudot, depuis la rue de la Marne, où il s’est peut-être heurté à un autre accès réglementé. Il a continué dans une rue à la chaussée très dégradée.
S’il marque une balise et non un stop, il n’est pas sûr qu’il voit ce panneau sans interdit, pas bien dans son axe de vision, mais bon, il y a bien un sens interdit et j’en ai vu faire marche arrière une fois bien engagés. [Au passage, je l’avais déjà signalé au moment des travaux, mais une élue m’a répondu sèchement qu’il n’y avait aucun problème, les « bateaux » pour le passage des fauteuils roulants ou des poussettes sont orientés uniquement dans le sens de la rue Victor-Hugo, pas pour traverse cette rue! En fauteuil, pas le droit de vouloir aller d’une portion de la rue Renaudot à l’autre! Un des nombreux points où l’
Un petit panneau interdit de tourner à gauche dans la rue Renaudot améliorerait la situation…
Si malgré les interdictions il s’est engagé, que se passe-t-il face aux bornes (cercle 3 du plan)? Quand il se heurte aux bornes…
… rien ne lui dit qu’il n’a pas le droit de prendre la rue Charles-Gide!!!
Pas de panneau sens interdit ni interdiction de tourner à droite… Ah si, en fait, il y en a un, mais trop haut, mal tourné et donc invisible sauf pour les piétons!
Nous proposons un panneau sens interdit non pas là où il est (flèche rouge) mais plutôt d’un côté ou de l’autre de la rue…
… et une interdiction de tourner à droite un peu en amont…
Dernier cas (cercle 4 du plan), la voiture sort du parking. Là, il a un panneau interdit de tourner à droite, un panneau zone 30 et un stop.
En revanche, s’il veut quand même s’engager (ou pour celui qui s’est engagé depuis le bout de la rue, cas précédent), il n’y a pas de panneau de sens interdit, on peut suggérer les emplacements ici!
Après cet article, j’ai aussi envoyé des photographies au service Pictavie, qui permet à chacun de signaler (par téléphone ou messagerie) des problèmes, je l’utilise assez souvent pour des trous ou des obstacles dans la chaussée, lampadaires grillés en donnant le numéro, etc. Ils m’ont rappelée et mise en relation avec le responsable de la voirie. Nous avons discuté en même temps d’autres problèmes, et il a vite résolu celui de la rue Charles-Gide, et d’autres (voir cet article), il réfléchit aussi à la question du
Si donc il a raté ces avertissements, arrivé au bout de la rue Victor-Hugo (photo de droite), il a un tout nouveau interdit de tourner à droite. Le sens interdit (la flèche) reste peu visible, il pourrait aussi être un peu tourné.
En tout cas, ce dimanche (10 août 2014), vers 10h30, trois voitures en quelques minutes se sont engouffrées en connaissance de cause rue Victor-Hugo sans avoir les autorisations requises: le premier au fond, en train de faire demi-tour, m’a demandé sa route. Je lui ai demandé pourquoi il s’était engagé en sens interdit, il pensait qu’il pourrait passer quand même (« sauf ayant-droits »), qu’il n’y aurait pas la police un dimanche… Oui, pas la police, mais des bornes. EN tout cas, il n’a pas pris le sens interdit, ni les suivants. Et je l’ai accompagné en voiture dans le bon sens jusqu’au parking Carnot / hôtel de ville, pour 50 centimes, il est garé correctement pour rejoindre la banque sur la place… traversée un peu plus tôt en travers par un anglais avec une voiture et une remorque!!! Il sortait de l’hôtel voisin, ils auraient pu lui indiquer le chemin à suivre sans traverser la place piétonne, mais l’hôtelier ne parlait sans doute pas anglais…
Comme annoncé
Croix noire sur son torse, croix blanches sur le T-Shirt des membres de la Compagnie, quelques affichettes « tous en lutte », manifestations discrètes du soutien aux intermittents (et aux grands plans de licenciements en cours dans la région).
Elle s’agenouille…
Elle se relève…
Cachée par les acacias
Elle bondit
Gare au virage
Mission accomplie, elle reprend de l’élan
Épingle à cheveux, attention
Elle passe à deux pas de mon poste d’observation (terrasse du
Au revoir et bravo aux manipulateurs!
Comme pour les pages précédentes, pas de patron pour les paysages… Je me suis donc débrouillée à nouveau avec du journal pour la page 6 du
En attendant, voici ce que ça donne, face à la
Les poupées : le
Page 1 :
Page 2 : le 
Pages 4 et 5: le
Page 6: le
Pages 3 à 6: l’
Les poupées: le
Si l’on excepte le cours épisode des
Retour donc sur le viaduc, si le sujet vous intéresse, vous pouvez relire les épisodes précédents, et si vous passez par là, ne grillez pas les feux comme la police (sans gyrophare) et des dizaines de voitures chaque jour, il va finir par y avoir un accident (voir des propositions pour résoudre ce
Donc, après sa mise en service, le principal problème était la séparation des piétons et des cyclistes. Un trottoir pour les uns, un pour les autres, la première signalétique n’était pas claire… Des autocollants sont apparus, d’abord quelques-uns mi-février…
Un chantier tellement peu terminé que l’on pourrait croire que le baudrier de sécurité est obligatoire pour s’engager sur la passerelle de liaison avec le parking et la liaison vers la gare…
Vélos interdits en revanche! Enfin, renseignements pris, ils peuvent passer « pied à terre » pour rejoindre l’ascenseur qui avait été prévu pour monter du boulevard à la passerelle…
Quelques jours plus tard (18 février), les autocollants se multiplient, ceux qui attendent le bus sont toujours en plein vent, sans abri-bus, les murets comme siège… Comme les vélos sont plutôt des habitués, ils commencent à prendre le « bon trottoir », les piétons prennent celui qu’ils veulent…
20 février 2014, une dame est tombée il y a quelques jours sur les trottoirs glissants (une petite gelée, accentuée dans cette zone de courants d’air), et l’a fait savoir dans la presse, un nouveau revêtement est promis pour dans quelques semaines, en attendant, invasion des autocollants! Non mais, ils vont comprendre, les piétons??? Il y a un trottoir qui ressemble à un trottoir mais qui est une piste cyclable interdite aux piétons! Et la chaussée, c’est que pour le bus, il ne faut traverser qu’à l’arrêt de bus ou aux extrémités. Prière de passer du bon côté! Euh, un médiateur, ça serait sans doute plus efficace que les autocollants géants!
11 avril 2014, un curieux quadrillage est soigneusement dessiné à la craie… Son usage va rester mystérieux, les traits rouges en revanche ont sans doute servi de repère à l’opération suivante.
A défaut d’inauguration officielle (février), une plaque avec les financeurs, dont l’Europe (grosse pub, drapeaux etc., les européennes pointent à l’horizon), est posée en petit comité.
26 mai 2014. Presque 3 mois après l’ouverture du viaduc, les abribus n’ont toujours pas de parois ni de toit, et
De nouveaux ouvriers apparaissent, ils posent des graviers enrobés dans une résine qui pue (même avec mes
29 mai 2014, le trottoir « piétons » est terminé, il y a de curieuses rainures tous les 50 centimètres. J’en ai demandé la fonction à la mairie, pas de réponse pour l’instant, mais c’est option « tape-cul » si vous êtes en fauteuil roulant… Pourtant, je pense que c’est pour eux qu’ils ont été mis en place, car il y a une longue pente d’ouest en est sur ce trottoir, sans possibilité de repos, pas de plateforme à plat ni de main courante à la bonne hauteur pour se retenir. En mettant le fauteuil perpendiculaire au sens de circulation, il est quand même possible de s’arrêter. Les rainures ont sans doute une fonction anti-recul dans la tête de ceux qui les ont conçues (elles n’existent pas côté cyclistes), c’est raté, ça donne surtout une obligation d’effort supplémentaire pour franchir chacune! En plus, le revêtement avec les graviers est très peu « roulant », beaucoup de frottements… Bon, j’avais donné début juin mes disponibilités jusqu’au 14 juillet pour un rendez-vous au service handicap et avec les élus concernés pour discuter de ces problèmes et de ceux évoqués par ailleurs (revoir
Voici côté vélos, pas de rainures (juin 2014). Au fait, il n’y a plus d’autocollants pour dire où doivent aller les vélos et les piétons, seulement les petites marques côté est (ville), et rien côté ouest!
19 juin 2014, les abribus ont enfin un toit et des parois, les horaires papier sont toujours positionnés le plus loin possible des voyageurs. certes, un téléviseurs a été mis en place sous l’abribus, mais ces dernières semaines, il a plus souvent affiché « chargement en cours » que les horaires…
Et maintenant? Hier (12 juillet 2014), à la sortie de la passerelle de liaison, vous voyez la distance pour aller consulter les horaires…
Les abribus sont très mal conçus. Pas fermés à l’ouest (au bout de la photo), ils ne protègent pas du vent. Les « assis-debout » sont très inconfortables!
Du coup, il est plus confortable de s’asseoir sur les murets, s’il ne pleut pas.
Côté ouest, le cheminement piétons et cyclistes n’est pas explicité…
PS de Véronique: Eh, eh, j’ai aussi reçu de Vito (le mari de Maryse) la photo de la fameuse bière Bohémia, LOL!
La plupart des élus de Poitou-Charentes ne veulent pas du Plouc (PoitouLimOUsinCentre) ou de la Police (POitou LImousin CEntre). L’assemblée nationale propose maintenant des réunions Aquitaine-Limousin et Centre-Poitou-Charentes, mais les élus de Charente et Charente-Maritime de tous bords politiques exigent l’Aquitaine, c’est plus partagé pour les élus de la Vienne et des Deux-Sèvres. Un peu normal, le sud de la région est en tuile creuse et en zone occitane, le nord en langue d’oil, une bonne partie en tuiles plates, et le Poitou (bas et haut, donc Vienne, Deux-Sèvres et … Vendée) est plus tourné vers le nord. La région sera-t-elle partagée? Bon, après quelques articles sur
Le relief de gauche, une ribambelle (procession, si vous préférez) d’hommes se dirige vers le relief central. Il s’agit des « progrès de la science »!
Il est signé « E. Prévot », pour Edmond Prévot (Bordeaux, 1838 – Bordeaux, 1892), le
Sur la partie gauche, l’homme à gauche est vêtu d’un costume, les autres de toges. On devrait y reconnaître Lavoisier, Ptolémée et Galilée.
Dans la partie droite, d’autres hommes célèbres… il me faudrait approfondir la question pour les identifier un par un, les coiffures et les attributs devraient aider avec un peu de patience.
Le relief central est dominé par l’allégorie centrale dont la tête déborde du cadre.
Il porte la signature « P. Granet », pour Pierre Granet (Villeneuve-d’Ornon, 1843 – Neuilly-sur-Seine, 1910)
La femme centrale centrale est assise et vêtue à l’Antique, portant une palme et coiffée d’une couronne. Certains disent qu’il s’agit d’Athéna, déesse notamment de l’intelligence. Mais elle ne porte pas les symboles d’Athéna (l’égide, par exemple). Avec sa petite couronne et les armoiries de la ville de Bordeaux qu’elle soutient de la main gauche, j’y verrai bien une allégorie de la ville de Bordeaux. Pierre Paris, cheville ouvrière du musée, ayant été directeur de l’école française d’Athènes, le sculpteur a peut-être joué sur l’ambiguïté avec une Athéna qui possède les attributs d’une allégorie de ville!
Les personnages à gauche se pressent vers elle, de l’enfant (nu) à l’adulte (barbu) en passant par des jeunes gens (glabres), autour d’une colonne cannelée.
A droite, je verrai plutôt Athéna ici, dans cette femme accroupie qui porte un casque et tient une tablette, autour de laquelle se pressent trois jeunes gens glabres et un homme barbu peut-être un peu plus âgé.
Je n’avais pas pris bien en face le relief de droite, désolée pour la déformation du relief… On y voit à nouveau une procession masculine qui se dirige vers le relief central. Il s’agit des progrès des lettres (y compris la philosophie et la théologie).
Il porte la signature « Coëffard », pour Louis (André) de Coëffard de Mazerolles (Arveyres, 1818 – Bordeaux (?), 1887).
Sur la partie gauche se trouve un sphinx (archéologie), un personnage qui tient une grande lyre et un petit masque (la tragédie antique), Moïse, juste devant le sphinx, tient les tables de la loi avec un texte en hébreu
Dans la partie droite se trouve, à l’extrémité droite, la seule femme de ce relief, vêtue d’un long manteau et la tête couverte d’un voile. Avec un peu d’effort, il devrait être possible de retrouver dans cette procession des lettres Homère, Horace, Eschyle et Dante…