Archives par étiquette : Manu Larcenet

Blast tome 3, la tête la première, de Manu Larcenet

Couverture de Blast tome 3, la tête la première, de Manu Larcenetpioche-en-bib.jpgEn vous parlant du tome 4 de Blast, pourvu que les bouddhistes se trompent, de Manu Larcenet, je m’étais aperçue que, après tome 1, grasse carcasse et le tome 2, l’apocalypse selon saint Jacky, j’avais oublié de vous parler du tome 3! Je l’ai ressorti de la médiathèque pour vous en parler.

Le livre : Blast, tome 3, la tête la première, de Manu Larcenet (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2012, 204 pages, ISBN 9782205071047.

L’histoire : dans un commissariat quelque part en France, il y a pas mal d’années. Polza Mancini est toujours en garde à vue, les policiers tentent de le faire raconter sa vie en le confrontant à certains faits, et lui parle. D’abord son errance dans des maisons inoccupées, son entrée chez celle d’un suicidé dont il s’approprie les dessins, il s’inflige de graves lacérations, se retrouve interné à l’hôpital psychiatrique où il fait la connaissance de Roland Oudinot, schizophrène qui suit plus ou moins son traitement, avant de s’évader devant le refus du psychiatre de le laisser sortir…

Mon avis : comme dans les autres tomes de la série, le noir domine, entrecoupé par quelques cases très colorées. Entre quelques très belles planches dans la nature et aux sculptures géantes (moaï sur troncs d’arbres qui ont continué à grandir) de Roland, la confrontation à la folie de Mancini est brutale: pensées suicidaires, lacération, confrontation avec le psychiatre. Lui-même victime d’un viol, il souffre, mais tourne autour de la question des enquêteurs pour avouer: a–il tué Carole, la fille de Roland? Non, répond-il, en attendant la suite… dans le tome 4 de Blast, pourvu que les bouddhistes se trompent.

Une série à découvrir, même si c’est violent, cette confrontation à la folie qui a mené aux meurtres…

Manu Larcenet

Le combat ordinaire

Blast

Manu Larcenet et Daniel Casanave

  • Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5)

Jean-Yves Ferri et Manu Larcenet

Le retour à la terre

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Blast tome 4, pourvu que les bouddhistes se trompent, de Manu Larcenet

pioche-en-bib.jpgCouverture de Blast tome 4, pourvu que les bouddhistes se trompent, de Manu LarcenetJe viens d’emprunter le tome 4 de Blast, de Manu Larcenet, sélectionné dans les nouvelles acquisitions de la médiathèque. Tiens, je m’aperçois que j’ai oublié de vous parler du tome 3… En attendant [voir désormais tome 3, la tête la première], vous pouvez relire Blast mes avis sur le tome 1, grasse carcasse et le tome 2, l’apocalypse selon saint Jacky.

Le livre : Blast, tome 4, pourvu que les bouddhistes se trompent de Manu Larcenet (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2014, 202 pages, ISBN 9782205072730.

L’histoire : dans un commissariat quelque part dans une grande ville française, il y a pas mal d’années (les policiers fument dans le bureau… et les policiers qui reviennent aujourd’hui sur l’affaire pour un documentaire sont à la retraite). Confronté aux faits collectés par les enquêteurs, Polza Mancini continue à raconter sa vie jusqu’aux faits qui l’ont amené dans ce bureau. Toujours aussi obèse, il passe ses derniers mois d’hiver avec Roland et Carole, sa fille. Roland dessine des portraits pornographiques et révèle peu à peu à Blast son passé, jusqu’à ce qu’il commette le viol de trop sur sa fille… Quel est le rôle de cet emballage de barre chocolatée Funky ? Blast a-t-il bien tué Roland, Carole et quelques autres personnes croisées dans les tomes précédents?

Mon avis : comme dans les précédents albums, le noir domine, entrecoupé par quelques cases très colorées, les cauchemars, les dessins pornographiques de Roland et quelques planches de « Comics » de Jasper l’ours bipolaire, qui viennent donner comme une « respiration » dans la noirceur des planches et du récit. De même, bien que noires, certaines planches, généralement de nuit, montrent un nature de toute beauté (forêt, écureuil, rapaces, cerfs, renard, etc.) qui tranche avec la lourdeur du récit sur fond d’alcoolisme, de viol, d’inceste, de suicide. La forme narrative est aussi intéressante, avec d’un côté l’opposition interrogatoire par les flics / plongée dans la vie de Mancini  puis, dans la dernière partie, interrogatoire des flics à la retraite par le documentariste / récit des instants qui ont précédé le dénouement de l’affaire. Une série à découvrir absolument, une œuvre magistrale de près de 1000 planches au total qui ne laissera personne indifférent.

Manu Larcenet

Le combat ordinaire

Blast

Manu Larcenet et Daniel Casanave

  • Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5)

Jean-Yves Ferri et Manu Larcenet

Le retour à la terre

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Blast t. 1, grasse carcasse, de Manu Larcenet

Couverture de Blast t. 1, grasse carcasse, de Manu Larcenet pioche-en-bib.jpg

À l’occasion de la dernière opération de masse critique spéciale bande dessinée proposée par Babelio, j’avais reçu le tome 2 de Blast de Manu Larcenet (j’ai aussi lu les tomes 3 la tête la première, et 4 : pourvu que les bouddhistes se trompent). J’ai donc d’abord sorti le tome 1 de la médiathèque… dont je vous parle donc aujourd’hui.

Le livre : Blast, tome 1, grasse carcasse de Manu Larcenet (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2009, 204 pages, ISBN 9782205063974.

L’histoire : dans un commissariat quelque part dans une grande ville française, il y a quelques années (les policiers fument dans le bureau…). Polza Mancini, un monsieur très obèse, est en garde à vue, il est soupçonné d’avoir battu Carole Oudinot, qui est dans un état critique. Face à lui, deux flics (maigres) tentent de lui faire avouer tout en comprenant comment et pourquoi il a commis ce crime. Polza Manzini décide de commencer par le commencement et de raconter sa vie à son rythme. Il raconte la mort de son frère d’un accident de voiture, les relations qui se distendent avec son père, qu’il retrouve amaigri et à l’hôpital à la fin de sa vie. Il explique comment, après la mort de son père, il a décidé de prendre la route, de quitter son confort d’écrivain (de livres de cuisine), de devenir clochard, attention pas SDF, dit-il. Un jour, après avoir mangé trop de barres chocolatées, trop bu et pris des médicaments, il a une sorte de flash, le blast, comme il l’appelle. Pour retrouver cet état de bien-être intense et bref, il vit seul, sale, mal vêtu, dans la forêt et picole, picole encore… croise un groupe de clodos qui vivent en communauté dans la forêt mais préfère rester seul. Automutilations, hallucinations, excès d’alcool, saignements (dus à une l’excès d’alcool) le conduisent à l’hôpital. Mais il n’y restera pas…

Mon avis : un trait de dessin noir, très noir, très fort. La couleur n’explose que lors des flashs de Polza Manzini. Qu’est-ce que la folie, qu’est-ce que la normalité? Clochard peut-il vraiment être un choix de vie? Le jugement des flics, qui ont déjà condamné cet homme parce qu’il les écœure, trop gros, trop sale… Un livre fort, qui interroge sur de nombreux sujets…

De cet auteur, je vous ai déjà parlé de:

Larcenet

Le combat ordinaire

Blast

Larcenet et Casanave

  • Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5)

Ferri et Larcenet

Le retour à la terre

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Blast t. 2, l’apocalypse selon saint Jacky, de Manu Larcenet

Couverture de Blast t. 2, l'apocalypse selon saint Jacky, de Manu Larcenet livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comÀ l’occasion de la dernière opération de masse critique spéciale bande dessinée proposée par Babelio, j’ai reçu le tome 2 de Blast de Manu Larcenet. J’ai donc d’abord sorti le tome 1 grasse carcasse de la médiathèque… mais vous en parlerai plus tard! Je vous parle donc aujourd’hui du tome 2 (voir aussi les tome 3 : la tête la première, et 4 : pourvu que les bouddhistes se trompent).

Le livre : Blast, tome 2, l’apocalypse selon saint Jacky de Manu Larcenet (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2011, 204 pages, ISBN 9782205067590.

L’histoire : dans un commissariat il y a quelques années (les policiers fument dans le bureau…). Polza Mancini est toujours en garde à vue. Ancien écrivain (de livres de cuisine), clochard (par choix), obèse, il a été interné six fois ces dernières années. Les policiers veulent comprendre pourquoi et comment Carole Oudinot a été battue (à mort, mais ils ont pour consigne de ne pas lui apprendre le décès de la victime). Mais Polza a décidé de raconter à sa manière, lente, par des détours. De blast en blast, c’est-à-dire de flash en flash. Il en est donc à l’arrivée de l’automne, il va devoir quitter la forêt où il vit et se rapprocher de la ville pour ne pas avoir froid… Il passe ainsi de maison abandonnée à maison fermée qu’il fracture. Jusqu’à sa rencontre avec Saint Jacky, un vieux clochard qui commence par lui taper dessus, puis par le reconnaître à la couverture d’un de ses livres… Car Jacky est un clochard cultivé, qui lit beaucoup (pas que des livres de cuisine). Mais aussi un dealer, jusqu’où emmènera-t-il Polza? Jusqu’à l’Apocalypse promise dans le titre de l’album?

Mon avis : un album surtout en noir et blanc, avec quelques planches qui ont des explosions de couleur lors des « blasts ». Un dessin qui se libère de la contrainte des cases, beaucoup de dessins en pleine page. La série est annoncée en 5 tomes, plus de mille planches, cela laisse de la place pour étudier les personnages, les laisser se développer. Une histoire noire, très noire, nous en sommes à 24 heures de la garde à vue, un des flics s’énerve déjà et donne un coup de boule au suspect… au risque de le voir se refermer… Au-delà du polar est abordé le problème des maladies psychiatriques chez les clochards, le personnage principal est obèse, boit trop, a des flashs, mais aussi s’auto-mutile, a fait des séjours en hôpital psychiatrique sans jamais être soigné, même pas vraiment pris en charge. Une sorte de roman dessiné très fort, très différent des autres bandes dessinées, et même des autres albums que j’ai lus de Manu Larcenet…

Manu Larcenet

Le combat ordinaire

Blast

Manu Larcenet et Daniel Casanave

  • Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5)

Jean-Yves Ferri et Manu Larcenet

Le retour à la terre

 

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Le retour à la terre t. 5, les révolutions, de Ferri et Larcenet

Couverture du tome 5 du retour à la terre (les révolutions) de Ferri et Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Je poursuis la lecture de la série du Retour à la terre, emprunté à la médiathèque.

Le livre : Le retour à la terre, tome 5, les révolutions, de Jean-Yves Ferri (scénario), Manu Larcenet (dessin), Brigitte Findakly (couleurs), collection Poisson Pilote, éditions Dargaud, 45 planches, 2008, ISBN 978-2-205-06235-9.

L’histoire : Mariette a repris ses études à la fac et s’absente souvent. Manu garde la petite Capucine. Il reste angoissé, le couple semble menacé. À la campagne, les élections municipales approchent dans une ambiance tendue.

Mon avis : décidément, j’ai préféré la série le combat ordinaire au Le retour à la terre, qui toutes les deux surfent sur la même vague. Le format des histoires courtes d’une demi-page, qui rebondissent de l’une à l’autre, ne doit pas trop me convenir. Quelques histoires bien vues, comme celles qui tournent autour de la chatière, mais pas du tout aux cauchemars récurrents.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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Le retour à la terre t. 4, le déluge, de Ferri et Larcenet

couverture du tome 4 du retour à la terre, le déluge, de Ferri et Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Je poursuis la lecture de la série du Retour à la terre, emprunté à la médiathèque.

Le livre : Le retour à la terre, tome 4, le déluge, de Jean-Yves Ferri (scénario), Manu Larcenet (dessin), Brigitte Findakly (couleurs), collection Poisson Pilote, éditions Dargaud, 46 planches, 2006, ISBN 978-2-205-05814-2.

L’histoire : Manu et Mariette ont maintenant une petite fille, Capucine. Manu reste angoissé, surtout qu’il n’a pas trop compris le « mode d’emploi » d’un bébé. Après l’hiver rude des Ravenelles (t. 1), voici la pluie diluvienne… et toujours les soucis de la vie quotidienne, les angoisses par rapport à la vie commune avec Mariette, les voisins, dont Mme Mortemont.

Mon avis : c’est bizarre, entre la série le combat ordinaire et Le retour à la terre il y a des redondances importantes, même dans le graphisme… Le retour à la terre est sans doute plus autobiographique ne serait-ce que par l’identification du héros au prénom et presque au nom du dessinateur (Manu Larssinet, avec l’accent de la campagne), et Ferri, qui a re-scénarisé apparemment la première série, apparaît aussi, mais franchement, je ne vois pas trop pourquoi lire les deux séries, et je préfère la première, avec une histoire plus suivie et non hachée en histoires d’une demi-planche comme ici. Bon, j’ai quand même bien aimé les scènes autour de la création du blog et celles de la rencontre avec l’éditeur, en présence de la voisine qui a tenu à l’accompagner (au départ pour voir un neveu, absent).

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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Le retour à la terre t. 3, Le vaste monde, de Ferri et Larcenet

Couverture du retour à la terre, tome 3, de Ferri et Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Je poursuis la lecture de la série du Retour à la terre, emprunté à la médiathèque.

Le livre : Le retour à la terre, tome 3, Le vaste monde, de Jean-Yves Ferri (scénario), Manu Larcenet (dessin), Brigitte Findakly (couleurs), collection Poisson Pilote, éditions Dargaud, 46 planches, 2005, ISBN 978-2-205-05625-5.

L’histoire : Mariette et Manu vivent toujours à la campagne, aux Ravennelles. Mariette est enfin enceinte, Manu a fini par accepter d’être père, mais il angoisse toujours. Le dialogue du couple semble se réduire à la lecture parallèle d’un manuel genre comment accueillir votre enfant. Des semaines à l’avance, tout est près pour partir à la maternité. Finalement, pour se détendre, Manu part à un festival de BD dans un obscur village et remporte un prix… L’accouchement se passera-t-il bien ?

Mon avis : si quelques gags sont bien vus, cela manque de profondeur avec ces histoires courtes d’une demi-page qui s’enchainent. Ainsi, la vieille voisine, Mme Mortemont, dont on apprend qu’elle fut une résistante et une sage-femme (utile quand un village est envahi par la neige et qu’un bébé décide d’arriver quand même…). Mais j’ai préféré l’autre série, rédigée par le seul Larcenet, le combat ordinaire, sur le même sujet.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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Le retour à la terre t. 2, Les projets, de Ferri et Larcenet

Couverture du tome 2 du retour à la terre de Ferri et Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Je poursuis la lecture de la série du Retour à la terre, emprunté à la médiathèque.

Le livre : Le retour à la terre, tome 2, Les projets, de Jean-Yves Ferri (scénario), Manu Larcenet (dessin), Brigitte Findakly (couleurs), collection Poisson Pilote, éditions Dargaud, 45 planches, 2003, ISBN 978-2-205-05476-7.

L’histoire : Mariette et Manu vivent toujours à la campagne, aux Ravennelles, dans les cartons toujours pas rangés depuis leur déménagement. Manu veut un potager, il exulte au premier radis, se demande comment son voisin a de superbes légumes (jusqu’à ce qu’il le voit arroser son jardin de produits chimiques). Mariette souhaite avoir un bébé, Manu a peur de s’engager et fui ses futures responsabilités.

Mon avis : je préfère la série le combat ordinaire au retour à la terre, le premier avec une histoire qui file tout au long de l’album et le second, avec des histoires courtes d’une demi-page, qui rebondissent de l’une à l’autre. Car c’est à peu près la même histoire, dessinée par Larcenet, scénarisée par lui pour la première, par son ami Ferri pour la seconde. Par ce format genre gags autonomes pour pages détentes de la presse quotidienne régionale, le récit a moins de profondeur. Certes, certains passages sont bien vus, mais il y a un petit quelque chose qui ne me convient pas.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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Le combat ordinaire, t. 4, de Manu Larcenet

Couverture du tome 4 du combat ordinaire de Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet, signalées dans le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Mes BD à moi. Comme ces albums ne sont pas encore libres, j’ai sorti le quatrième tome du Combat ordinaire de la médiathèque. Je vous ai parlé ici du premier tome.

Le livre : Le combat ordinaire, tome 4, Planter des clous, de Manu Larcenet (scénario et dessin), Patrice Larcenet (couleur), éditions Dargaud, 64 pages, 2008, ISBN 978-2205061406.

L’histoire : en 2007. Marco vit toujours avec Émilie, son amie vétérinaire, à la campagne. Ils ont maintenant une petite fille, Maude. Il découvre ses obligations de père. Au chantier naval, le moral est en berne, il va fermer définitivement, malgré la lutte des ouvriers. Marco retourne voir les anciens camarades de son père, mais le journal n’accepte son reportage photo… Sa mère tente de son consoler du suicide de son mari (fin du tome 2). L’élection présidentielle en laisse plusieurs pantois. Marco retourne aussi voir son psy.

Mon avis : comme dans les précédents tomes de la série, des scènes de la vie d’un homme ordinaire sont l’occasion de poser des questions plus graves… Par exemple, un de ses amis d’enfance qui lui avoue, un soir de beuverie, avoir un enfant trisomique de 7 ans, qu’il a lâchement abandonné à sa mère à deux ans… L’abandon qui revient quelques planches plus loin, quand il croise la fille de son voisin venue débarrasser la maison de son père : il l’avait abandonnée quand elle avait 4 ans… Les questions politiques, en particulier comment des ouvriers de chantier naval ont pu devenir des électeurs voire des militants d’extrême droite, reviennent.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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Le combat ordinaire, t. 3, de Manu Larcenet

Couverture du tome 3 du combat ordinaire de Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet. Comme ces albums ne sont pas encore libres, j’ai sorti le troisième tome du Combat ordinaire de la médiathèque.

Le livre : Le combat ordinaire, tome 3, Ce qui est précieux, de Manu Larcenet (scénario et dessin), Patrice Larcenet (couleur), éditions Dargaud, 60 planches, 2006, ISBN 978-2-205-05791-X.

L’histoire : en 2006. Marco et Émilie, son amie vétérinaire, sont en Normandie et aident la mère de Marco à ranger l’atelier de son père après le suicide de celui-ci. Retour à la campagne. Marco déprime, refuse toujours d’avoir un enfant, va voir un nouveau psy. Il est hanté par le souvenir de son père et un de ses carnets que lui a donnés sa mère, où il raconte sa vie au jour le jour… Son amie galeriste lui a trouvé un éditeur prêt à publier un livre avec ses photos du chantier naval où son père avait travaillé, l’occasion d’y retourner et d’évoquer sa mémoire…

Mon avis : comme dans les précédents tomes de la série, des scènes de la vie d’un homme ordinaire sont l’occasion de poser des questions plus graves… Le suicide de son père,qui ne voulait pas continuer à vivre avec la maladie d’Alzheimer, mais aussi comment revivre (pour son père et son ancien chef) après les tortures que l’on a affligées ou couvert lors de la guerre d’Algérie, etc. J’aime toujours autant cette série.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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