Archives mensuelles : septembre 2014

Merci Bluesy!

Carte en papiers découpés de Bluesy, fleur et papillon sur fond rougeIl y a déjà un petit moment que j’ai reçu cette jolie carte en papier découpé de la part de Bluesy (voir chez elle d’autres papiers découpés). J’admire la finesse de la découpe! Il faut que je vous parle un de ces jours aussi de l’exposition de papiers découpés que j’ai vus il y a quinze jours au moulin du Got à Saint-Léonard-de-Noblat avec Marlie.

Cartes à publicité et marque-pages envoyés par BluesyCette carte accompagnait des marque-pages et des cartes à publicité… Merci à toi, Bluesy!

Deux athlètes gardent le stade de Poitiers

Le stade de PoitiersJe suis rentrée pour la première fois en plus de 20 ans que je suis ici au stade Rébeilleau à Poitiers au printemps dernier, à l’occasion de la Rencontre malgache sportive 2014 qui avait lieu ici, échanges culturels et sportifs pendant trois jours de la communauté malgache européenne. Je vous ai déjà montré le monument commémoratif du stade poitevin (Joffre Laurentin et deux conflits mondiaux).

Stade poitevin, l'escalier gardé par deux statuesDeux statues, un peu plus grandes que nature (2,08 et 2,35 m), gardent l’escalier. Comme le monument au comte de Blossac de Raymond Sudre ou le lion amoureux d’Étienne Hippolyte Maindron, dans le parc de Blossac, elles sont un dépôt du Fonds national d’art contemporain.

Stade poitevin, Athlète de Léopold KretzA gauche donc, nous avons Athlète, en pierre taillée, un « beau jeune homme » aux lignes étirées et épurées. Enfin, beau, tout est une question de point de vue, LOL!

Stade poitevin, Athlète de Léopold Kretz, signatureCommandé en 1939, daté 1941, et mis en dépôt en 1947, Athlète est une œuvre de Léopold Kretz (Lwov, en Ukraine,1907 –  Paris, 1990), avec la signature « Kretz 1941 ». Le fond d’atelier de cet artiste a été légué par sa veuve en 2012 au musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan (après une tentative avortée en 2003 à Marq-en-Baroeul), avec des centaines de dessins préparatoires.

Stade poitevin, AthlèteJ’ai un problème pour l’œuvre de droite… Spontanément, je ne pensais pas que c’était le même auteur, style différent, mais je n’ai pas vu de signature. En « feuilletant » le catalogue (base de données plutôt) du Fonds national d’art contemporain, pour Poitou-Charentes et Léopold Kretz, je trouve une Femme assise à Bressuire et…  Vénus debout à Poitiers (présente dans Joconde et dans les Dépôts de l’État). Euh, vu les attributs de la statue, ce n’est certainement pas une Vénus. De plus, la fiche précise « terre cuite ». Me voici donc cherchant parmi les 380 dépôts de l’État à Poitiers (musée, mairie, préfecture, rectorat), si on réduit à la sculpture 93 œuvres (92 plutôt, les Trois Nymphes de Maillol y sont deux fois, avec Attribution par l’Office des Biens et Intérêts privés / MNR : œuvre récupérée en Allemagne après la chute du IIIème Reich, une fois par le musée d’Orsay et une fois par le musée national d’art moderne) … sans succès dans un premier temps. Mais qui est cet homme nu, plus musclé que l’autre? Au passage, j’ai retrouvé, outre les œuvres déjà citées plus haut, la science et l’agriculture de Barrias,  La douleur maternelle et Le bonheur maternel (1866) d’Antoine Etex. Têtue, j’ai recommencé quelques semaines plus tard et j’ai fini par trouver! C’est encore un Athlète (quelle originalité du titre), d’Ulysse Gemignani (Paris, 1906 – Paris, 1973), commandée en 1947 et déposée en 1948. Oups, je ne connaissais pas cet artiste même s’il est grand prix de Rome de sculpture 1933 et l’auteur de l’une des sculptures du mémorial du mont Valérien. Visiblement, j’ai raté la signature sur la base (U. Gemignani), je vais devoir retourner au stade un de ces jours pour me glisser derrière le buisson pour voir si elle s’y cache! Le musée de Poitiers conserve trois autres œuvres de cet artiste, deux maquettes d’un monument commémoratif aux victimes de la guerre et de la libération et une porteuse de gerbes.

Les deux Athlètes sont indiqués avec comme localisation… la mairie, comme les œuvres du parc de Blossac.

Photographies avril 2014

Journée des associations dimanche à Poitiers

Affiche pour la journée des associations 2014, en villeAujourd’hui dimanche (14 septembre 2014, de 10h à 19h) a lieu la journée des associations de Poitiers.

En début de semaine (10 septembre), le site dédié n’avait pas grand chose comme informations sur le site à part « inscriptions closes » sur l’onglet JDA 2014, et même pas l’affiche, j’ai mis un autre lien, au moins, vous aurez l’annuaire des associations de l’agglomération. Consultation du site le 11 septembre: il y a désormais le plan sommaire avec un onglet pour chercher les associations.

Pas de page Facebook de l’événement (ou alors elle est bien cachée?), contrairement à 2012… mais dans la presse, nous avons été invités à utiliser le mot-clef (horrible mot, hashtag) #PoitiersAssos (le 13 septembre à midi, il n’y avait que l’information du stand où sera regroupée l’information… mais le mot-clef ne semble pas prendre celles que l’on voudrait publier). Impossible aussi de trouver la version numérique de l’affiche. Organisée tous les deux ans par la ville de Poitiers, la manifestation rassemble plus de 400 associations, attention, cette année, ça ne sera plus au parc de Blossac mais au parc des expositions.

Poitiers, parc des expositions et arrêts de busVous serez obligés de venir en voiture (grand parking mais  les bénévoles des associations vont prendre pas mal de places) ou en vélo (attention, trajet pas agréable ni sécurisé), puisqu’il n’y a pas de bus le dimanche, Vitalis peut bien offrir le retour aux rares visiteurs qui choisiraient d’arriver assez loin avec l’un des très rares bus dominicaux (voir mon article précédent). Paradoxe! Quand la journée avait lieu au parc de Blossac, il y avait des navettes toutes les demi-heures au départ… du parc des expositions et des autres parcobus.

Parc des expositions à Poitiers, aménagement du parvis devant les nouveaux hallsAu moins, le cheminement pour les handicaps moteurs et visuels est plutôt réussi.

Logo de l'association Valentin ApacJe tiendrai, comme depuis 2006, voir plus sur l’édition 2012, avec deux autres bénévoles, le stand de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, avec une pensée pour Isabelle Marchetti, notre présidente, qui a de graves problèmes de santé actuellement. Nous serons dans le hall A, stand 81. Que vous soyez concerné ou pas, n’hésitez pas à venir nous voir… ou à consulter le site de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques.

L’association Valentin Apac se consacre aux anomalies chromosomiques, qu’elles soient des anomalies de nombre (trop de chromosomes présents comme les trisomies 21 et surtout pour nous plus rares, 13 et 21, ou le syndrome de Klinefelter, qui concerne des hommes avec deux chromosomes X et un Y, ou encore pas assez de chromosome comme pour les filles et femmes avec syndrome de Turner qui ont un seul chromosome X), et aux anomalies de structure (quand des fragments de chromosomes permutent, manquent ou sont en surnombre, comme dans les délétions, les translocations, les insertions, les inversions, etc.), à leurs conséquences (selon les cas, handicap, polyhandicap, stérilité, fausses-couches à répétition, deuil périnatal, …).

Dimanche, vous pourrez vous renseigner, adhérer, pas acheter les « produits dérivés » (T-shirt, badges, porte-clefs/jetons pour caddie) ni les livres que nous avons soutenus, vente interdite sur place. Dommage, les frais d’envoi étant de plus en plus chers (merci la poste!), les ventes lors des journées d’information, rencontres des familles, courses des héros, manifestations organisées par des membres ou des soutiens, etc., sont une source de revenus non négligeables à côté de la boutique en ligne.

PS: la réponse reçue le 1er septembre 2014 suite à ma demande de précision sur l’absence de bus le dimanche au parc des expositions:

« Bonjour,
En effet, il n’y a pas de bus devant le parc des Expositions le dimanche, il faut aller à Northampton.
VITALIS n’a pas prévu de navettes spéciales.
Bien cordialement,
L’équipe de la Journée des Associations 2014 »

Ma saison 2014-2015 au TAP

Le théâtre et auditorium de Poitiers après l'ouverture du viaduc, février 2014Après une petite saison 2013-2014 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP (l’année dernière, au moment de la programmation, je n’avais pas encore la date de mon opération et n’avais rien pris en novembre-décembre), je me suis rattrapée cette année! La présentation de la saison était mercredi dernier, et comme d’habitude, j’ai ajouté des spectacles, notamment Exhibit B, Au-Delà et John Dowland, et ça m’a confirmé mon avis pour Modèles. J’ai aussi craqué pour Henry VI, 17h de spectacle sur deux dimanches (pauses incluses)… Voici donc en détail mes choix, pour la plupart, j’ai pu choisir des représentations à 19h30, même si pour les deux premières, je vais rentrer tard et qu’il faudra sans doute que je demande à mon voisin de siège de me réveiller au cas où (l’année dernière, j’ai même réussi l’exploit de m’endormir pendant L’empereur d’Atlantis, l’opéra écrit dans le camp de concentration de Terezin par Viktor Ullmann avec un livret de Peter Kien!

Après une saison méditerranéenne, ce sont les dragons d’Asie qui vont débouler au théâtre et auditorium de Poitiers (réservations en ligne ouvertes, sur place la semaine prochaine), bon, j’ai réservé en ligne, en agrandissant mon écran à 180% (comme d’habitude), je cherchai la bonne case pour réserver en ligne et n’ai pas vu l’avertissement sur la page d’accueil que le « pass intégral » d’Henry VI n’était pas disponible en ligne… Bon, ça s’est arrangé avec un mél au service des publics, merci à eux: le jour des réservations sur place, il y a trop de monde, je crains les bousculades, je préférai la boutique en ligne, j’ai fait très très attention avec la foule de mercredi soir. Je croise les doigts pour pouvoir tout suivre!

Voici donc mes choix:

dans la programmation asiatiqueL’âme du Japon (Quatuor Diotima, programme avec Claude Debussy, Toshio Hosokawa des musiques japonaises traditionnelles… et des sushis à l’entracte), La Métamorphose version androïde (d’après Kafka, par Oriza Hirata), hommes et robots, j’avais entendu une émission pendant ma convalescence sur leur spectacle précédent, un ciné-concert autour de Oyuki la vierge de Kenji Mizoguchi et le quatuor Francis et ses peintres, et, en fin de saison, Crazy Camel, danse butō par la compagnie Dairakudakan.

– « LE » monument de la saison, choisi sur les deux dimanches (pour 4 soirs en semaine, je pense que ce n’est pas jouable pour moi, même en février): Henry VI de Shakespeare, mis en scène par Thomas Jolly (27 ans), 21 acteurs, 200 rôles, 400 costumes avec la figuration… et 17h de spectacle (entractes compris mais annoncés « accompagnés » dans une auberge élisabéthaine)! Grand succès à Avignon cet été, il a même fait la une du Monde, le directeur du théâtre en avait parlé lors du bilan de saison (avant le succès estival).

– le spectacle de noël (toujours un grand moment), j’ai même pris les deux… Extension par le Cirque inextrémiste (trois acrobates dont un tétraplégique au volant d’une minipelle mécanique sur scène) et… une sieste acoustique de Bastien Lallemant (avec Albin de la Simone, entre autres invités), ça tombe bien, j’arrive à peine à la sauter de temps à autre, la sieste! Les doudous sont même recommandés! Spectacle allongé sur scène, et d’autres siestes, pas encore ouvertes à la réservation, sont promises en janvier et en mars. Nous avions déjà eu un spectacle de danse allongés sur la scène du théâtre,  Castor et Pollux, par Cecilia Bengolea et François Chaignaud (et l’année dernière, je n’avais pas pris les contes dans des lits superposés)

– le colloque organisé avec l’université de Poitiers, Peaux de tigre et de pouilleux, du colonisé à l’étranger, portera sur autrui, l’autre, les autres, les zoos humains, la colonisation. Un spectacle très original est annoncé au musée, Exhibit B de Bett Bailey (en 12 tableaux humains) pour réfléchir sur les zoos humains, en attendant que je vous parle de la cité de l’immigration et du palais des colonies créé pour l’exposition coloniale de 1931 (devenu musée des arts africains et océaniens puis cité de l’immigration, avec aquarium au sous-sol), je vous invite à relire mon avis sur Exhibitions, exposition qui m’avait un peu laissée perplexe dans son traitement, sujet voisin.

– musiques du monde et danse: Au-Delà, de Delavallet Bidiefono (République du Congo)

– danse:  rien, à part Crazy Camel, danse butō dans le cadre de la saison asiatique, mais j’ajouterai sans doute des propositions du festival A corps, qui sera dévoilé en février)

– théâtre: à part les 17h de Henry VI et La Métamorphose version androïde dans la saison asiatique, j’ai choisi Modèles, de Pauline Bureau, une vision apparemment originale du féminisme

– musique classique: en plus de L’âme du Japon, j’ai choisi John Dowland : Lachrimae par Thomas Dunford (luth), et Couperin, leçons de ténèbres sous la direction de Hervé Niquet (François Couperin, Marc-Antoine Charpentier et Michel-Richard Delalande au programme)

Je sèche à nouveau la danse classique (Giselle, trop vu comme le Lac des Cygnes en ex-URSS), le jazz (le ciné-concert de la saison asiatique Oyuki la vierge de Kenji Mizoguchi s’en approche) et l’électro! (euh, le bruit trop fort me gène encore énormément, pour la neurologue du centre anti-douleur, c’est dû au « traumatisme crânien » de l’opération).

Pour comparaison, vous pouvez revoir mes saisons 2013-2014, 2012-2013, 2011-2012, 2010-2011 et 2009-2010.

Ra, Zay, Sin, Shin

Alphabet arabe, Ra, Zay, Sin, ShinJ’attaque avec quatre lettres la deuxième ligne de l’alphabet arabe proposé par Fabienne Bassang dans Alphabets étrangers, zone brodée de 28 sur 12 cm. Pour répondre aux questions, l’alphabet arabe comprend 28 lettres et un signe diacritique (comme notre cédille), le hamza (qui n’est pas dans la grille proposée). L’écriture est monocamérale: pas de majuscule ou de minuscule, ni de différence entre l’écriture manuscrite et l’écriture imprimée, qui est « liée », contrairement à la nôtre, mais dans un mot. Mais la graphie varie selon que la lettre est écrite en début, au milieu ou en fin de mot, et toutes les lettres d’un mot ne sont pas liées, histoire de compliquer les choses!

ﺭ ra, r en phonétique
ﺯ zay, z en phonétique
ﺱ sin, s en phonétique
ﺵ šin (shin), ʃ en phonétique

Alphabet arabe, alif à shinVous avez donc, de droite à gauche,

ligne 1:
étape 3: ﺍ alif, ﺏ  ba, ﺕ ta
étape 2: ﺙ ṯa (tha), ﺝ ǧim (jim), ﺡ Ḥa
étape 1 : ﺥ ẖa (kha), ﺩ dal, ﺫ ḏal (dhal)

Ligne 2:
étape 4: ﺭ ra, ﺯ zay, ﺱ sin, ﺵ šin (shin)

Les derniers jours de Stefan Zweig de Sorel et Seksik

pioche-en-bib.jpgCouverture de Les derniers jours de Stefan Zweig de Sorel et SeksikUn album trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Les derniers jours de Stefan Zweig de Guillaume Sorel (dessins) et Laurent Seksik (roman et adaptation du scénario), éditions Casterman, 2012, 88 pages, ISBN 9782203041769.

L’histoire: septembre 1941. Un bateau quitte New-York, à son bord, Stefan Zweig et sa femme, Lotte, qui ont fui l’Autriche annexée par l’Allemagne nazie et poursuivent leur exil vers le Brésil. De leur arrivée à leur suicide le 22 février 1942  à Petropolis, sur les hauteurs de Rio, Stefan Zweig et sa femme avaient été accueillis avec brio dans la bonne société. Mais l’auteur est nostalgique du passé, des fastes de Vienne, ne se remet pas de l’autodafe de ses ouvrages puis de sa fuite en Angleterre, s’inquiète de la situation en Europe, n’arrive pas à se concentrer sur son nouveau livre (Le monde d’hier) ou sa nouvelle vie.

Mon avis: un album qui figure depuis plusieurs mois dans le TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible, sur un auteur que j’ai pas mal lu en VO en prépa… et plus jamais depuis plus de 20 ans! Laurent Seksik a adapté en scénario son roman écrit deux ans auparavant. Il a choisi de « boucher les trous » dans ces six derniers mois de la vie de Stefan Zweig et de sa femme, qu’il présente comme un homme désespéré par la situation en Europe, nostalgique du passé (avec de belles planches autour de Gustav Klimt à Vienne), mais ne se remettant pas de l’autodafe de ses ouvrages, de la disparition ou de l’exil de ses amis (Max Ernst, Walter Benjamin), un homme que la vie intellectuelle à Rio (des locaux rejoints par de nombreux exilés) et l’amour de sa femme sont incapables de le sortir de ses idées noires. Guillaume Sorel a peint de très beaux paysages qui contrastent avec les intérieurs sombres des intérieurs de la vie à Rio ou les tons ocres du passé viennois.

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

La tête dans les nuages!

Nantes, nuages et soleils sur le bâtiment Harmonie Est-ce que les nuages nantais annoncent toujours la météo? (installation lumineuse de François Morellet sur le bâtiment de la mutuelle Harmonie atlantique au centre de l’île de Nantes) En tout cas, une petite pensée amicale pour Mamazerty (et clic pour voir directement son témoignage)…

Deux nuages pour le haricot magique, préparation à l'enversEn attendant de continuer la tige au tricot du haricot magique, je me suis lancée dans les nuages… enfin, dans les deux nuages qui fermeront le château, celui du dessous, j’attends la livraison de mes pouët-pouët, et je crois que je vais plaquer d’abord tout ce qui doit aller sur le dessus (que je ferai en coton) et ensuite seulement coudre le dessous (extérieur quand le haricot sera déployé). Donc, comme il est impossible de porter un modèle sur de la polaire et que j’ai la flemme de faire un bâti, j’ai tracé le patron sur du calque, en bleu (histoire de mieux voir ensuite), et j’ai découpé juste en retrait d’un millimètre. Couture ensuite en laissant un espace pour retourner le tout…

Deux nuages pour le haricot magique, retournésLe retournement a été plus simple que prévu, comme la polaire est déjà épaisse, je n’ai pas ajouté de bourre. Puis j’ai fermé le petit espace à points invisibles (trois jours pour quelque chose qui aurait dû me prendre 1/2h à 1h maxi, mais j’ai réussi!).

Deux nuages terminés pour le haricot magiqueEnsuite, beaucoup plus facile, j’ai ajouté une surpiqûre tout autour, c’est plus net, et ça renforce la couture, sur de la polaire, j’ai toujours des doutes sur la solidité, surtout dans les mains d’un bébé. Et voilà deux nuages tout doux, de 25 sur 17 cm.

Pages de 40 sur 40 cm.

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta

Deux maisons rue d’Alsace-Lorraine à Niort

Niort, maisons des 26, 28 et 30 rue Alsace-Lorraine, 1, les deux façades Aux 26, 28 et 30 rue d’Alsace-Lorraine à Niort se trouvent deux maisons avec un décor plutôt intéressant.

Niort, maisons des 26, 28 et 30 rue Alsace-Lorraine, 2, façade du 26 Celui du n° 26 est assez limité, à part l’encadrement des fenêtres et le décor géométrique de la corniche sous le toit.

Niort, maisons des 26, 28 et 30 rue Alsace-Lorraine, 3, détail de la façade du 30 Mais celui des n° 28 et 30 est plus riche. Il s’agit de deux maisons jumelles (sous le même toit) à deux étages, chacune avec à l’extérieur une travée étroite un peu en retrait (escalier intérieur) et des visages sur les clefs des fenêtres (homme en haut, femme en bas), chaque maison a deux travées avec la porte à gauche (pour ceux qui s’y perdent dans les mots compliqués, vous pouvez revoir ici le schéma avec le vocabulaire pour une façade de maison).

Niort, maisons des 26, 28 et 30 rue Alsace-Lorraine, 4, porte, corniche et linteau des 28 et 30Porte ouvragée en fer forgé, linteaux des portes et fenêtres très décorés, comme la corniche sous le toit. Au-dessus de la porte, on aperçoit aussi le bandeau de niveau (qui sépare le rez-de-chaussée du premier étage) avec un décor géométrique en croisillons.

Niort, maisons des 26, 28 et 30 rue Alsace-Lorraine, 5, têtes et décor végétal sur les 28 et 30Voici un détail des quatre visages, coiffures et vêtements sympa, même s’ils sont sales (à moins qu’il n’y aiteu un ravallement depuis), dans l’ordre où ils se présentent sur la façade, et deux détails des décors végétaux.

Photographies de mi juillet 2011.

Chuuut de Janine Boissard

Logo de pioché en bibliothèque

Couverture de Chuuut de Janine BoissardJ’avais emporté mon visioagrandisseur maison, en vacances, mais en bus ou dans les salles d’attente, je lis encore un peu des livres en large vision empruntés à la médiathèque. L’offre n’est pas terrible, et une bonne partie est composée de romans du terroir…

Le livre: Chuuut!, de Janine Boissard, éditions Robert Laffont, 330 pages, 2013, ISBN 978-2-221-13146-0 (lu en édition large vision, Libra Diffusio, 367 pages).

L’histoire:aux environs de Cognac, un château au milieu des vignes, occupé par la famille d’Edmond de Saint Junien, lui et sa femme au centre, les enfants et petits-enfants dans les ailes, enfin, pas tous… Roselyne, l’aînée, est partie il y a des années en Belgique, mais chuuut, il ne faut pas en parler, et pour cause, elle s’est enfuie avec un proxénète. Et voilà qu’un coup de fil révèle sa mort (du SIDA) et l’existence d’un fils, Nils, 18 ans. Le patriarche part immédiatement le chercher, il occupera la partie réservée à sa mère. Il fait vite connaissance de la famille, Philippine et Fine, les cousines inséparables, le cousin autiste, les autres cousins un peu glandeurs, préférant le golf aux études. Pendant les vacances d’été, les cousines l’aident à monter une cabane, mais voici que Maria, la fille du gardien, 4 ans, y est retrouvée assassinée, Nils auprès d’elle, voilà le coupable tout trouvé, même s’il clame son innocence, le grand-père lui trouvera la meilleure avocate.

Mon avis: les secrets de famille sont au centre de ce roman, secret de la vie de la fille aînée, mais aussi de la lourdeur de gérer un autiste qui devient adolescent. Il y a quelques semaines, j’ai eu une discussion avec Grégory, qui trouvait que Nativité cinquante et quelques de Lionel-Edouard Martin, dans la sélection pour le prix des lecteurs Poitou-Charentes, était « formaté » pour les lecteurs de romans du terroir, répondant à leurs attentes. Alors non, l’écriture de Nativité cinquante et quelques est infiniment meilleure que celle de Chuuut! L’alternance des points de vue, avec une narration qui passe de Fine à Nils ou à l’avocate, donne un peu plus de vigueur à ce texte, je vous rassure, contrairement à d’autres livres, pas de risque de vous perdre, à chaque changement de narrateur. Pas question que le lecteur fasse un effort, lecture facile (pas mal écrit, juste lisse, très lisse, guimauve fade), sur un sujet pourtant crédible, avec un château que l’on imagine sans peine dans le Cognaçais, avec ses grandes propriétés du 19e siècle closes de murs. Il ne manque que, à la dernière page, « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant ». Qui, « ils »? Nils assurément, et Fine ou l’avocate? Suspense insoutenble 😉 je vous laisse lire ce roman si vous avez le courage…

SAL suffit (4) : finition du HAL

Mon projet de hardanger bleu terminé
La semaine dernière, je vous ai montré mon premier essai de hardanger, pas une grande réussite, j’ai donc décidé de re-publier un projet bien mieux réussi, la partie brodée mesure 16,5 sur 17,5 cm, avec de nouvelles photographies (aussi sur les étapes intermédiaires quand c’était possible).

Article du 28 février 2010

SAL suffit, février, le matérielJ’ai abandonné depuis de longs mois le HAL qui avait été organisé par Vavi, et même la boîte que j’avais mise de côté depuis fort longtemps pour cet usage. J’ai pris un peu de dentelle achetée dans un lot de dentelle mécanique il y a aussi des mois à la brocante du vendredi (en regardant mes articles, je vois que je ne vous les ai pas montrées, contrairement à un festonneur,des fuseaux pour dentelle, de la laine verte, des pochoirs en zinc, des revues anciennes de broderie et un métier de dentellière.

Boîte avec mon projet de hardanger bleuLe SAL suffit organisé par Anne est l’occasion enfin d’assembler le tout. Me voici avec une boîte pour ranger les bobinettes de fil n° 5 et 8 pour le hardanger…

Toutes les étapes du HAL :

Ce mois-ci, Anne nous propose de récapituler ce que l’on a réalisé dans le cadre de ce SAL, voici les miens, clic sur les vignettes pour les liens vers les articles pour les photographies en grand :