Nans 2014, 22, la vache, début

Nans 2014, étape 22, début de la vacheAprès les travaux des champs (le laboureur, le semeur et les vendangeurs), j’ai choisi de broder de l’autre côté du torchon des animaux de la ferme… Clin d’œil aux précédents concours de Nans et notamment aux vaches / le rouge que j’aime, j’ai choisi de commencer par une vache en soie d’Alger rouge. J’ai donc ressorti mon livre Les poyas à broder et à coudre de Bernadette Baldelli (revoir deux vaches qui entourent un vacher, deux autres vaches). Motif de 6 cm de large sur 11 cm de haut.

Affiche pour le salon de Nans 2014Aventure à suivre jusqu’au salon de Nans-sous-Sainte-Anne 2014, les 3 et 4 mai prochains, et au delà (articles programmés), pour le concours d’idées 2014. Vous trouverez chez Marlie un feuilleton autour de l’histoire du beau torchon ancien d’Irénée Gerriet. J’ai déjà participé à ce concours en 2011 avec un motif brodé inspiré des bannières de Cluny terminé en trousse à deux compartiments, en 2012 avec des vaches rouges, en 2013 ma prairie fleurie, et aussi brodé le village de Nans-sous-Sainte-Anne sur une grille de Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA.

Nans 2014, l'ensemble jusqu'à l'étape 22Revoir les étapes du torchon :

– le torchon brut

– la couture, pour ramener ses coutures à 53 sur 80 cm

– l’école sur une grille de Raquel Blasco trouvée dans Mains et merveilles n° 98, rêves d’automne, septembre/octobre 2013: le début avec enfants et chats, les autres enfants, l’école, les arbres et le banc

– Adorise, avec des lettres tirées de la grille l’atelier de couture de Pic et Pic et Petits points, parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le cadre sur une grille de Toute une vie à broder de Sophie Delaborde et Sylvie Castellano

– le lustre (Pampilles et cristal), grille d’Histoires de lin et parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le centre, la partie gauche, le lustre terminé.

– Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny : le laboureur et le semeur (grilles de Christiane Vo-Ha),  la cuve à fouler et les vendangeurs (grille de Marie-Jeanne Lambert)

– Rêve de roses, grille de Rachida Collewette pour 123 Citrouille, parue dans Mains et merveilles n° 90, mai/juin 2012: le petit couple, l’ensemble

–  100% couture, grille Pic et Pic et Petits points parue dans Passion fil n° 18 (janvier 2013): lemannequin, le mètre et les bobinesterminée.

– des oiseaux: un oiseau tiré de la mercerie d’antan de Passion bonheur, parue dans Passion fil n° 14, janvier 2012.

La chambre bleue de Mathieu Amalric

Affiche de La chambre bleue de Mathieu AmalricSortie cinéma samedi dernier avec un film court (1h15), La chambre bleue de Mathieu Amalric, adapté d’un roman de Georges Simenon dont je ne me souvenais pas.

Le film: de nos jours dans un petit village, Saint-Justin dit un panneau entraperçu. Julien Gahyde [Mathieu Amalric], entrepreneur d’engins agricoles, marié à Delphine [Léa Drucker], une charmante petite fille, est rentré depuis 4 ans dans son village natal après un séjour à Poitiers. Il y retrouve une amie d’enfance, Esther Despierre [Stéphanie Cléau], la pharmacienne, et noue avec elle une relation adultère passionnée. Le voici arrêté, dans un commissariat puis dans le bureau du juge d’instruction [Laurent Poitrenaux], qui est mort? Que s’est-il passé?

Mon avis: deux lieux principaux, la chambre d’hôtel (bleue…) et la salle d’interrogatoire du commissariat, quelques autres lieux, la plage et les rues (avec les murs ornés des coquillages de Danielle Aubin-Arnaud sur l’île Penotte) des Sables-d’Olonne, une belle villa à l’architecture contemporaine, un palais de justice au décor intéressant (celui de Baugé dans le Maine-et-Loire), La Flèche dans la Sarthe qui figure Saint-Justin-du-Loup. Mais surtout une intrigue bien menée (je ne me souvenais plus du tout de l’histoire, dont il y a pourtant eu de nombreuses adaptations), un choc de deux personnages formidablement joués par Mathieu Amalric et Léa Drucker.

Bibliothèque polars avec la série des SimenonLa transposition des années 1960 du roman à nos jours est réussie, il faut que je regarde si ce titre figure dans les Simenon qui sont soigneusement rangés dans ma bibliothèque… mieux que l’étagère du dessous où vous pouvez revoir mes serre-livres chats!

Une pâquerette blanche…

La tricoboule Pâquerette en laine écrue

Après la Capucine, j’ai attaqué… la Pâquerette. Comme la laine (utilisée notamment pour  le poireau, le panais, le champignon, la banane, le trognon de pomme, la tige du chou-fleur, une boule pour noël 2011 et pour des chaussons façon baskets, mon bonnet-casquette, ma marinière, etc.) est un plus grosse que celle du modèle, j’ai monté le nombre de points d’une boule de 8 cm et pris les mesures d’une boule de 10 cm, tricoté en n° 4. Je pense que ça ira très bien avec une boule de 10 cm, je n’en ai pas encore acheté…

Les deux premières tricoboulesLa voici à côté de la Capucine, avec un autre cordon à la lucette.

Le livre Tricoboule de Sabine  Divoux Gaunet, couverture et dédicaceModèle de tricoboule, de Sabine Divoux Gaunet (aux éditions DMC), dans mes achats au 7e salon Les aiguilles se mettent au vert à Nans-sous-Sainte-Anne.

Art contemporain officiel et officieux à Poitiers

Flux de Rainer Gross à Poitiers, installation en cours en avril 2014Depuis quelques années, Poitiers présente quelques artistes contemporains en ville (revoir par exemple Kôichi Kurita en 2006 ou Glen Baxter en 2010). Pour cet été, une œuvre de Rainer Gross, Flux, a été installée ces dernières semaines et sera inaugurée samedi prochain (du 24 mai au 5 octobre 2014), à l’intérieur et à l’extérieur du musée.

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, dans la cour du muséeComme la quasi totalité des œuvres de Rainer Gross (voir à Chaumont-sur-LoireToi(t) à terre et  Toi(t) en perspective), celle-ci se compose d’un assemblage de lattes de bois (peuplier) qui s’adaptent au lieu. Ici, le « flux » part du sous-sol du musée, dans les salles de préhistoire, sort dans la cour du musée (vous voyez au fond l’art du théâtre de Jonchère)…

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, devant le baptistère… pour « traverser » une fenêtre et finir devant le baptistère Saint-Jean. Initialement, le flux devait achever (ou commencer?) sa course à l’intérieur de celui-ci, dans la cuve baptismale, dommage que cela n’ait pas pu se faire (d’après la presse locale, problème d’autorisation de la société des Antiquaires de l’Ouest, gestionnaire du site), cela aurait été l’occasion de faire entrer un peu plus de visiteurs dans cet édifice qui appartient à l’État (il n’a aucun contrôle sur le gestionnaire dans cette affaire?), et conserve de très belles peintures romanes et gothiques… Espérons que cela attire néanmoins quelques touristes jusqu’au musée, beaucoup n’osent pas descendre du « Plateau » (l’hyper-centre de Poitiers).

Art graphique rue Carnot à Poitiers, avril 2014, 2e édition du festival FarsDébut avril s’est tenu le festival FARS (arts de la rue et de la scène, organisé par l’école de commerce), voir le reportage de Coccinelle à Poitiers (avec tous les liens utiles)! En dehors des spectacles sur la place d’Armes (place Leclerc), une œuvre graphique a été apposée sur une vitrine abandonnée de la rue Carnot (le cartel avec le nom de l’auteur a presque immédiatement disparu, je ne retrouve pas où je l’avais noté, je compléterai si quelqu’un me le met en commentaire…).

Poitiers, un mouton-papillon géant avenue de la LibérationEn parlant de vitrines, des « moutons-papillons géants » (revoir la première série et la suite ou encore ici…, en format environ A5, et plein d’autres regroupés dans la synthèse…). J’ai d’abord repéré celui-ci avenue de la Libération en avril…

Poitiers, quatre moutons-papillons géants… puis beaucoup d’autres en ville et sur les boulevards. Lors d’un déplacement vers la zone commerciale au nord de la ville, j’ai aussi vu une file de moutons géants à la queue-leu-leu sous un pont, mais impossible d’arrêter le bus!

Mouton poitevin, recherché mort ou vifMonsieur Mouton joue à nouveau sur la légalité ou non de sa démarche… Ces affichettes sont juste enduites de colle et délivrent un message qui généralement fait plutôt sourire les passants! Après le colleur d’affiche de précédentes séries, cette fois, le message dit « Wanted dead or alive » (recherché mort ou vif) et « Ce criminel particulièrement dangereux est recherché pour causes d’affichage libre et de libre expression ».

Pochoir sur l'art préhistorique et le vandalisme du street art, vu à Poitiers en mars 2013 et mars 2014Il répond à ce tag au pochoir qui persiste depuis fort longtemps près de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, photographié en haut en mars 2013 et en bas en mars 2014. Un homme préhistorique qui tague une caverne, c’est de l’art, un artiste de rue sur un mur, c’est du vandalisme (sauf sur les lieux autorisés, mais ça, ça sera pour un autre article!)…

Mouton à Poitiers, sur l'enlèvement ou non des autocollantsLe service de la ville nettoie-t-il sélectivement? C’est ce que croit M. Mouton avec ce nouveau message: « De racistes stickers peuvent rester 10 jours collés porte de Paris, ceux de Mr Mouton moins de 24 heures, pourquoi? ». C’est vrai pour les autocollants racistes, moins pour les moutons, il y en a un au revers d’un panneau près de chez moi depuis plusieurs mois! Et une bonne partie de ceux collés (en abondance) ce samedi matin (17 mai 2014) à travers la zone centrale du Plateau étaient toujours là dimanche soir…

Mouton poitevin regardant un tableau d'art dégénéréIl a aussi de l’humour sur sa production: « Ceci est de l’art dégénéré » (écriture façon Ben / Benjamin Vautier) devant un tableau…

See, sex and sun, trois séries de moutons à PoitiersParmi eux, une série « Sex, sea and sun » (et un « tous consomment » avec « sexe » discrètement écrit en rose très pâle en haut à gauche… Clin d’œil à la marche des fiertés qui avait lieu le même jour?

Trois variantes des moutons loups / chiensLe mouton-loup que nous avions déjà vu s’enrichit d’un message: « espèce envahissante » et se décline avec un « Ki mange ki » (une copie ou un mouton authentique? Le style est différent sauf le mouton de droite) et un mouton avec un os entre les dents!

Mouton à Poitiers, chute de pierreDans la série des panneaux routiers, il y a aussi eu cette variante chute de pierres, avec le message « jusqu’ici tout va bien ».

Moutons à Poitiers, regardant une affiche publicitaireLa consommation reste au centre des préoccupations de Mr Mouton, avec à nouveau un panneau publicitaire (qui est ce monsieur? 11090973 se retrouvait déjà sur des codes barres précédents, 11 septembre 1973, ça vous dit quelque chose?)… [Merci à Nini 79 et à Dalinele, c’est Salvador Allende et la date de son suicide suite au putsch d’Augusto Pinochet].

Mouton avec une tapette à souris, message consomme… un ce « consomme » façon morceau de fromage sur une tapette à souris!

Mouton à Poitiers, message mystérieuxEnfin, ce dernier reste mystérieux. Il était déformé quand je l’ai trouvé et je n’en ai pas trouvé d’autre sur le même modèle… Feu rouge? Vidéo-surveillance? Qu’en pensez-vous?

Voir ou revoir des articles sur des sujets voisins:

Chaumont-sur-Loire 2012, toit à terreVous pouvez revoir sur mon blog ses œuvres à Chaumont-sur-Loire, Toi(t) à terre

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 12, toit en perspective de Gross … et Toi(t) en perspective, à voir aussi dans cet article de 2011.

Poitiers, square de la République, avril 2013, œuvre en placeL’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… a aussi été l’occasion d’une commande publique avec l’installation de Benoît-Marie Moriceau dans le nouveau square de la République raté

Poitiers, quartier du Pont-Neuf, oeuvre de Christian Robert-Tissot, vue généraleles messages de Radio-Londres par Christian Robert-Tissot dans la montée du faubourg du Pont-Neuf

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, obélisque brisé et premiers jeux installéset dans les jardins du Puygarreau, l’obélisque brisé de Didier Marcel,

Jardin du Puygarreau à Poitiers, photographies et aire de jeux de Pierre JosephAire, air, erre, ère de Pierre Joseph

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Balletet les barreaux de prison, pardon, la grille « tourne-sol » d’Élisabeth Ballet.

Performance de Kôichi Kurita dans le bapstistère Saint Jean à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersL’artiste Kôichi Kurita à Poitiers en 2006… et sur l’île d’Oléron en 2013

Glen Baxter à Poitiers, été 2010, sur le mur en contrebas du TAP L’expédition Glen Baxter (juin à septembre 2010) : l’annonce de l’expédition du 12 juin 2010 et la sérigraphie du parking Effia, aperçu global de l’expédition et la sérigraphie du 12 juin 2010, dans le quartier de Bellejouane, en centre-ville, en centre-ville, la suite, le livre Le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes (dessins de Glen Baxter, texte d’Alberto Manguel).

Les moutons au blackwork complètement brodés Et des moutons en tout genre!

Une grenouille… à poil!

Le doudou grenouille, la découpe des piècesJe suis très en retard pour fêter les anniversaires depuis novembre 2013, cette fois, je suis presque à temps pour celui d’Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, et je vais rattraper peu à peu ceux que je n’ai pas fêtés ces derniers mois… J’ai ressorti le livre Il était une fois, par Melly and Me, aux éditions de Saxe (2011) (voir le lionAlvin l’alien et Harry le monstre), et choisi, comme par hasard, le modèle de grenouille! Un peu de découpe, couture à la main pour les bras, les jambes, les yeux (fond écru et boutons), la broderie de la bouche…

Le doudou grenouille assemblé… et la suite à la machine (sauf la fermeture finale et la couture des boutons pour tenir les membres). Et voici une belle grenouille, mais… elle est à poil (comme les poupées poupées à poil, le bûcheron, les marchands ou … pour faire des bébés… au Moyen-Âge)! Ouf, le modèle, tout en pudeur, a prévu de la doter d’un short! J’ai choisi des tissus verts utilisés notamment pour la page 2 du haricot magique.

La mémoire et les jours de Charlotte Delbo

Logo de pioché en bibliothèque

Couverture de La mémoire et les jours de Charlotte DelboAvant de programmer de nouveaux articles, il faut que je fasse quelques mises à jour de WordPress… Comme je souhaite ajouter pas mal de photographies à l’article sur Poitiers initialement programmé pour aujourd’hui (suite à une invasion massive d’ovins en ville hier), je le reporte à demain, histoire de répartir mon temps possible sur ordinateur (ça va mieux mais je ne peux pas abuser de la vue fine) à faire les mises à jour de wordpress et de traiter mes photographies… tout en profitant un peu du soleil s’il n’y a pas trop de vent!

Après l’exposition Autour de Charlotte Delbo à Poitiers et la lecture de Aucun de nous ne reviendra et Le convoi du 24 janvier, j’ai choisi de poursuivre la découverte de Charlotte Delbo avec La mémoire et les jours, trouvé à la médiathèque [la suite en fin d’article].

Le livre: La mémoire et les jours de Charlotte Delbo, éditions Berg international, 1985, 138 pages, ISBN 2900269415 (le texte a été réédité en 1991 puis en 2013 / ISBN 978-2900269411).

La quatrième de couverture:

Ces images d’Auschwitz enfouies dans la mémoire, les visages, les paroles d’autres « revenants », des récits entendus une seule fois et jamais oubliés, est-ce là une connaissance inutile à cette femme qui voyage, interroge et nous investit de son regard?

Ce regard porté sur notre histoire depuis la Deuxième Guerre mondiale, tisse une sorte de continuité logique entre le passé et le présent. Les événements relatés par une écriture chargée d’émotion, prennent un sens irrévocable. Cette connaissance devient alors indispensable.

Mon avis: ce livre rassemble plusieurs textes de Charlotte Delbo, en prose ou en rimes. La plupart évoquent la déportation (Rajsko / Raisco, Auschwitz, Birkenau, Ravensbrück, le retour, l’exil, Paris, la Suède, les Etats-Unis reviennent au fil des pages), mais pas tous, comme Les folles de mai (p. 95 et suivantes) qui parle  de la dictature en Argentine et des veuves de la place de Mai. Un autre texte, Kalavrita des mille Antigone aborde le massacre de Kalavrita le 13 décembre 1943 en Grèce (1300 hommes tués). Au fil des pages, elle évoque également la torture en Algérie, l’utilisation du napalm en Indochine, du massacre du 17 octobre 1961 à Paris, pour rappeler que le « plus jamais ça » n’est qu’un vœu pieux. Dans l’une des histoires du Tombeau du dictateur, en 1942 à Vienne, une infirmière (ou médecin?) attend dans un hôpital délabré l’arrivée d’une quarantaine de malades… en fait des amputés, qui seront expédiés probablement à la solution finale, alors que l’infirmière qui avait osé écrire à une famille pour donner des nouvelles est déportée à Ravensbrück. Varsovie présente en vers une rafle dans le ghetto. La succession de tableaux dresse un panorama terrible de la guerre et de ses méfaits, hier et aujourd’hui…

Pour aller plus loin:

Voir le site de l’Association « Les Amis de Charlotte Delbo »

Revoir mon article sur l’exposition Autour de Charlotte Delbo à Poitiers, les mots-clefs ci-dessous et notamment ceux sur les camps de concentration, et plus largement sur la deuxième guerre mondiale… Revoir aussi L’empereur d’Atlantis, un opéra écrit dans un camp de concentration de Terezin, écrit par Viktor Ullmann avec un livret de Peter Kien, et de nombreux liens dans mon article sur Parce que j’étais peintre de Christophe Cognet, sur la peinture dans les camps de concentration.

Quelques pistes de lecture:

Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours, Aucun de nous ne reviendra, Une connaissance inutile, Mesure de nos jours, de Charlotte Delbo

– Maus, de Art Spiegelman, tome 1 : mon père saigne l’histoire, et tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé, témoignage en bande dessinée sur la déportation de ses parents

Le wagon d’Arnaud Rykner, histoire d’un convoi parti de Compiègne pour Dachau

La vie en sourdine de David Lodge, roman où il aborde un voyage à Auschwitz-Birkenau

Nans 2014, 21, un premier oiseau

Nans 2014, étape 21, oiseauPour la suite de mon torchon, j’ai choisi un oiseau tiré de la grille la mercerie d’antan de Passion bonheur, parue dans Passion fil n° 14, janvier 2012, revue dans laquelle j’ai déjà réalisé plusieurs modèles (une broderie sur le thème de la lecture finitionnée en pochette à livresune oie et un épouvantail terminés en pendouilles, un ours sur un lange, un autre ours brodé). Je l’ai positionné juste en dessous de la reprise ancienne et brodée en soie d’Alger rouge. Motif de 5 cm de large sur 5 cm de haut.

Affiche pour le salon de Nans 2014Aventure à suivre jusqu’au salon de Nans-sous-Sainte-Anne 2014, les 3 et 4 mai prochains, et au delà (articles programmés), pour le concours d’idées 2014. Vous trouverez chez Marlie un feuilleton autour de l’histoire du beau torchon ancien d’Irénée Gerriet. J’ai déjà participé à ce concours en 2011 avec un motif brodé inspiré des bannières de Cluny terminé en trousse à deux compartiments, en 2012 avec des vaches rouges, en 2013 ma prairie fleurie, et aussi brodé le village de Nans-sous-Sainte-Anne sur une grille de Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA.

Nans 2014, l'ensemble jusqu'à l'étape 21Revoir les étapes du torchon :

– le torchon brut

– la couture, pour ramener ses coutures à 53 sur 80 cm

– l’école sur une grille de Raquel Blasco trouvée dans Mains et merveilles n° 98, rêves d’automne, septembre/octobre 2013: le début avec enfants et chats, les autres enfants, l’école, les arbres et le banc

– Adorise, avec des lettres tirées de la grille l’atelier de couture de Pic et Pic et Petits points, parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le cadre sur une grille de Toute une vie à broder de Sophie Delaborde et Sylvie Castellano

– le lustre (Pampilles et cristal), grille d’Histoires de lin et parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le centre, la partie gauche, le lustre terminé.

– Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny : le laboureur et le semeur (grilles de Christiane Vo-Ha),  la cuve à fouler et les vendangeurs (grille de Marie-Jeanne Lambert)

– Rêve de roses, grille de Rachida Collewette pour 123 Citrouille, parue dans Mains et merveilles n° 90, mai/juin 2012: le petit couple, l’ensemble

–  100% couture, grille Pic et Pic et Petits points parue dans Passion fil n° 18 (janvier 2013): lemannequin, le mètre et les bobines, terminée.

– des oiseaux tirés de la mercerie d’antan de Passion bonheur, parue dans Passion fil n° 14, janvier 2012.

Art contemporain dans la ville à Metz

221.5° ARC x 15, installé par Bernar Venet à MetzDes œuvres d’art contemporain parsèment la ville de  Metz. Dans la pelouse de l’avenue Ney (devant le palais du Gouverneur militaire de la Région Nord-Est, construit en 1905) se trouve 221.5° ARC x 15, installé par Bernar Venet (voir son site officiel) après son exposition dans la ville en 2007.

221.5° ARC x 15, installé par Bernar Venet à Metz, vue rapprochéeElle se compose de trois ensembles de cinq arcs de cercles en acier, des arcs correspondant à un angle de 221,5°. En dehors de ses arcs de cercle, Bernar Venet réalise aussi des peintures à base de formules mathématiques. Il faut que je cherche dans mes milliers de photographies pour partager avec vous d’autres œuvres de cet artiste.

Deux vues de La sentinaile d'Antoine Poncet à MetzPrès de l’Arsenal se dresse une sorte de flamme en marbre de carrare due à l’artiste Antoine Poncet (voir son site officiel). Elle a pour titre « La sentinaile » et a été installée pour les 10 ans de la transformation de l’arsenal Ney en salle de spectacles.

Inscription gravée sur le socle de La sentinaile d'Antoine Poncet à MetzLe texte gravé sur le socle montre encore un élu qui ne se prend pas pour une m…e!

A Metz, se croisent les routes /
qui du nord au midi, de l’Orient à l’Occident, /
sillonnent le continent Europe, /
acheminent les biens et font /
les peuples se rencontrer. /
A Metz se bâtit l’Europe unie /
voulue par Jean-Marie Rauch,
sénateur-maire, et la municipalité de Metz,
sculptée par Antoine Poncet /
elle s’élance, tel un guetteur /
des promesses du troisième millénaire /
26.11.1999

Metz, Cyrille André, 2, les deux personnages des RécolletsLors de ma visite en août 2012, certaines étaient présentées dans le cadre de  l’art dans les jardins : (re)voir celles de  Cyrille André

Metz 2012, Alain Bresson, 8, assemblée de VIP… et celles de Alain Bresson.

Metz, cône du jardin en chantier, août 2012Dans le cadre des présentations de l’été 2012, d’autres œuvres parsemaient la ville, comme ce cône de chantier géant planté au milieu d’un parterre fleuri, Jardin en chantier.

Metz, jardin en chantier, août 2012 place de la comédieTout un jardin éphémère avait été installé place de la Comédie et conçu par Caroline Grimm, architecte paysagiste de la ville (en savoir plus ici).

Ma tricoboule Capucine… verte!

Tricoboule Capucine en laine verte, terminéeEt voilà, je l’avais commencée l’autre jour, je l’ai terminée! Il ne me restait que les diminutions et l’assemblage, puis à fixer l’un des cordons à la lucette. Il faut maintenant que je trouve les boîtes / boules en plastique, ce n’est pas trop la saison…

Et pour les curieuses, Véro bis a proposé le même jour que moi (c’est un hasard…) un autre article sur une Capucine verte (en rapport avec Capucine O).

Les tricoboules sur le stand de Sabine Divoux Gaunet à Nans en 2014Pour celles et ceux qui demandent « à quoi ça sert », Sabine Divoux Gaunet a conçu ses « tricoboules » comme un calendrier de l’avant, présenté en « bouquet suspendu » comme au  7e salon Les aiguilles se mettent au vert à Nans-sous-Sainte-Anne. Les « boules / boîtes » en plastique permettent d’y glisser de petits cadeaux. Ensuite, on peut laisser la boule ou l’enlever et avoir ainsi une petite bourse.

Le livre Tricoboule de Sabine  Divoux Gaunet, couverture et dédicaceAiguilles n° 3, laine verte achetée il y a déjà un bon moment (la bonne couleur est celle du haut, flash pour la vue de détail) utilisée pour le cache-cœur et la peau de la pastèque, modèle de tricoboule, de Sabine Divoux Gaunet (aux éditions DMC), dans mes achats au 7e salon Les aiguilles se mettent au vert à Nans-sous-Sainte-Anne.

Une vie chinoise, 2, le temps du parti, de Ôtié et Li Kunwu

pioche-en-bib.jpgCouverture de Une vie chinoise, tome 2, le temps du parti, de Ôtié et Li KunwuJ’ai emprunté à la médiathèque les trois tomes de Une vie chinoise. Après le temps du père, voici le tome 2 (le temps du parti) en attendant le tome 3 (le temps de l’argent) pour une plongée dans la grande mutation de la Chine ces cinquante dernières années, par le prisme d’une histoire personnelle et autobiographique de Li Kunwu dans le Yunnan.

Le livre : Une vie chinoise, tome 2, le temps du parti, de Philippe Ôtié (scénario) et Li Kunwu (dessin), collection Made in, éditions Kana, 2009, 198 pages, ISBN 9782505007616.

L’histoire : 13 septembre 1976, Mao Zedong est enterré à Pékin, toute la Chine est en deuil, Xiao Li aussi, dans son Yunnan. La « bande des quatre » (Zhang Chunqiao, Wang Hongwen, Yao Wenyuan et Jiang Qing, épouse de Mao), qui avait été à l’origine de la révolution culturelle est arrêtée, le parti communiste se relance… Deng Xiaoping lance le mouvement de libération (de la pensée, de l’art)… dans certaines limites! Après dix ans de camp de rééducation, le père de Xiao Li est libéré et redevient dirigeant de son secteur, mais lui reste à la porte à sa première candidature, parce que ses grands-parents étaient des propriétaires terriens. Ses talents de dessinateur sont remarqués, il est embauché comme journaliste caricaturiste dans le journal régional… et finit par être accepté au parti communiste!

Mon avis : un album en noir et blanc qui mêle travail à la plume et peinture au pinceau. La « nouvelle révolution » de Deng Xiaoping semble plus légère que la grande famine ou la révolution culturelle (revoir le temps du père), mais reste dans « la ligne ». Le narrateur ne peut entrer (à sa première demande) au parti communiste à cause du passé de propriétaire terrien de ses grands-parents. La production agricole reste ne obsession du pouvoir. Comme soldat, il est envoyé plusieurs années dans une ferme isolée, avant d’être appelé à être un dessinateur officiel au service de la propagande. Un album qui m’a bien plu, rendant compte de la vie en Chine « de l’intérieur », de la part d’un fervent soutien du régime, endoctriné dès son enfance, et non de la part d’un dissident…

Logo top BD des bloggueursCette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.