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La chambre bleue de Mathieu Amalric

Affiche de La chambre bleue de Mathieu AmalricSortie cinéma samedi dernier avec un film court (1h15), La chambre bleue de Mathieu Amalric, adapté d’un roman de Georges Simenon dont je ne me souvenais pas.

Le film: de nos jours dans un petit village, Saint-Justin dit un panneau entraperçu. Julien Gahyde [Mathieu Amalric], entrepreneur d’engins agricoles, marié à Delphine [Léa Drucker], une charmante petite fille, est rentré depuis 4 ans dans son village natal après un séjour à Poitiers. Il y retrouve une amie d’enfance, Esther Despierre [Stéphanie Cléau], la pharmacienne, et noue avec elle une relation adultère passionnée. Le voici arrêté, dans un commissariat puis dans le bureau du juge d’instruction [Laurent Poitrenaux], qui est mort? Que s’est-il passé?

Mon avis: deux lieux principaux, la chambre d’hôtel (bleue…) et la salle d’interrogatoire du commissariat, quelques autres lieux, la plage et les rues (avec les murs ornés des coquillages de Danielle Aubin-Arnaud sur l’île Penotte) des Sables-d’Olonne, une belle villa à l’architecture contemporaine, un palais de justice au décor intéressant (celui de Baugé dans le Maine-et-Loire), La Flèche dans la Sarthe qui figure Saint-Justin-du-Loup. Mais surtout une intrigue bien menée (je ne me souvenais plus du tout de l’histoire, dont il y a pourtant eu de nombreuses adaptations), un choc de deux personnages formidablement joués par Mathieu Amalric et Léa Drucker.

Bibliothèque polars avec la série des SimenonLa transposition des années 1960 du roman à nos jours est réussie, il faut que je regarde si ce titre figure dans les Simenon qui sont soigneusement rangés dans ma bibliothèque… mieux que l’étagère du dessous où vous pouvez revoir mes serre-livres chats!

Le colonel des Zouaves et mes activités de ces derniers jours…

Le TAP pendant l'inauguration en 2008 Me voici de retour après dix jours de vadrouille… Après l’université d’automne des médiateurs du patrimoine en Poitou-Charentes, je suis allée à Mouchin pour l’ouverture de l’atelier de mon père, puis mardi à une formation organisée pour les associations de malades par l’Inserm, l’association Tous chercheurs (qui est à l’origine de la formation de l’école de l’ADN que j’ai suivie l’année dernière) et la fondation Arthritis sur l’immunité et les maladies autoimmunes, une journée très riche et très intéressante, j’ai appris plein de choses.
J’y ai assisté en tant que secrétaire de l’association Valentin Apac, Association de porteurs chromosomiques, au passage, si vous avez la possibilité de faire un don à cette association, il sera le bienvenu, la fin d’année sera difficile sur le plan financier.
Je passerai finir les lectures de vos blogs et de répondre à vos questions ce week-end.

Hier soir, sortie au théâtre auditorium de Poitiers pour un spectacle qui avait été présenté lors de l’ouverture de saison. J’ai prévu de voir cette année les deux pièces adaptées de l’œuvre d’Olivier Cadiot (il faudra que je lise les textes) par Ludovic Lagarde du centre dramatique national de Reims : le colonel des zouaves et Un nid pour quoi faire.

Hier donc, le colonel des zouaves joué de manière magistrale par un Laurent Poitrenaux qui n’arrête pas une seconde pendant cette heure et demie seul en scène… Dans l’entresol d’une grande demeure, un majordome tente d’améliorer son service mais sa conscience professionnelle tourne très vite à l’obsession dévorante. Il entretient sa forme physique pour pouvoir servir plus vite, s’entraîne pour un service parfait, forme son escouade de domestiques, cherche des réponses aux diverses situations de son patron et de ses invités… mais devient obsédé par l’une d’elle. Un texte hilarant (bon, je l’accorde, avec beaucoup de références qui n’en font pas tout à fait un texte facile à aborder par tous), bien servi par l’acteur, mais aussi par les effets sonores produits en direct par Gille Grand pour déformer la voix du majordome, ainsi que par les éclairages très travaillés de Sébastien Michaud.

Si la pièce passe chez vous, n’hésitez pas à aller la voir !