Une Véronique verte et jaune…

Tricoboule Véronique, version verte et jauneNon, je n’ai pas attrapé une maladie bizarre avec les orages de grêle de lundi matin (et contrairement à ce que j’ai entendu hier soir sur France 3 Poitou-Charentes, ce n’est pas si rare même en cette saison ici, revoir l’orage du 2 mai 2011, cette fois, je ne me suis pas levée, à 4h30 du matin), ce sont juste les couleurs que j’ai choisies pour la tricoboule qui porte mon nom: un vert intermédiaire (utilisé notamment pur la cosse du petit pois), un vert clair vif (e ne sais plus le reste de quel projet), du jaune (revoir la banane et l’ananas). Aiguilles n° 3, modèle pour une boule de 8 cm. Je lui ai ajouté un cordon à la lucette avec la même laine jaune.

Mes six premières tricoboulesEt voilà mes six premières tricoboules.

Les boules en plastique pour les tricoboulesPour répondre à certaines questions, voici les boules en plastique (diamètres 6, 8 et 10 cm) que je mets dans les boules et dans lesquelles je pourrai cacher de petits cadeaux… Ensuite, la tricoboule pourra être utilisée comme petite bourse, par exemple…

Le livre Tricoboule de Sabine  Divoux Gaunet, couverture et dédicaceModèle de tricoboule, de Sabine Divoux Gaunet (aux éditions DMC), dans mes achats au 7e salon Les aiguilles se mettent au vert à Nans-sous-Sainte-Anne. Voir les autres modèles réalisés: la Capucine, la Pâquerette, la Marguerite, la Rose, la Cerise, …

Juge Bao et l’auberge maudite, de Patrick Marty et Chongrui Nie

pioche-en-bib.jpgCouverture de Juge Bao et l'auberge maudite, de Patrick Marty et Chongrui NieAprès Juge Bao et le Phoenix de Jade, Juge Bao et le roi des enfants, Juge Bao et la belle endormie, j’ai lu le quatrième titre de la série de Patrick Marty et Chongrui Nie. Un livre emprunté à la médiathèque. [voir aussi la suite, le tome 5, Juge Bao et les larmes du Bouddha].

Le livre : Juge Bao et l’auberge maudite (tome 4 de la série Juge Bao), de Patrick Marty (scénario) et Chongrui Nie (dessins), éditions Fei, 2012, 157 pages, ISBN 978-2359660074.

L’histoire : En Chine, dans la province de He Zhong, sous la dynastie des Song du Nord au 11e siècle. Le juge Bao arrive dans une petite ville où des voyageurs disparaissent mystérieusement. Pour sortir la province de la famine, le juge propose un regroupement des silos par les notables, en payant mieux les paysans, ce qui ne plaît pas à ces notables qui complotent pour faire échouer ce projet. L’assistant du juge doit de son côté aller passer un examen à la capitale… alors que la princesse Xi revient dans l’histoire et veut faire valoir ses capacités de raisonnement.

Mon avis: Comme les autres titres de la série, cet album en noir et blanc est dans un format « à l’italienne » (horizontal), de 13 sur 18 cm. Le dessin au trait à l’encre est toujours aussi détaillé et rend très bien les visages, les détails d’architecture etc. Ce volume mélange savamment plusieurs histoires qui se déroulent en parallèle et s’entrecroisent parfois. Derrière l’enquête sur les disparitions de voyageurs apparaissent la grande misère des paysans, la cupidité des notables… et la grande justesse de jugement de Bao! Vite, je suis sur liste d’attente pour le tome 5 à la médiathèque!

Logo top BD des bloggueursCette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le haricot magique, 16, pages 4 et 5, le patron

Haricot magique, pages 4 et 5, patron des maisonsJ’attaque une nouvelle page, ou plutôt une double page pour le haricot magique. Si le modèle donne bien les patrons pour la maison, un peu emmêlés sur la planche mais pas trop compliqués à reconstituer…

Haricot magique, pages 4 et 5, essai de colline… il en va tout autrement des collines, pas données comme pour le le paysage de la page 2. J’ai donc commencé par tâtonner pour le grand fond, dessinant, traçant, coupant. Heureusement que le papier journal ne manque pas.

Haricot magique, pages 4 et 5, patrons terminésIl m’a ensuite été plus facile de faire les autres éléments. Il me reste à choisir les tissus et à les appliquer sans me tromper dans l’ordre des superpositions!

Pages de 40 sur 40 cm (donc ici 40 cm de haut sur 80 cm de large).

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta

L’hypogée des dunes à Poitiers…

La façade de l'hypogée des dunes et son environnementJ’ai publié la première fois cet article le 28 septembre 2008. Je le réédite avec des photographies de juin 2013 (sauf la première, que je garde de l’article d’origine), lors de la dernière ouverture du site pour les journées de l’archéologie.

Hypogée des Dunes à Poitiers, côté rue et façade principaleLe site sera à nouveau ouvert aujourd’hui, si l’accès au jardin est libre, les visites de l’intérieur de l’hypogée sont limitées à de petits groupes (pour des raisons de sécurité et de conservation).

Hypogée des Dunes à Poitiers, quatre vues des sarcophagesLe quartier des Dunes (de Dubes, hauteur) domine la ville de Poitiers. Une vaste nécropole antique (cimetière romain) y est connue depuis le 19e siècle, le long de la voie romaine de Poitiers à Bourges par Argenton-sur-Creuse.

Le monument au père de la Croix, parc de l'hypogée des dunes à Poitiers, de face et de trois quarts

En 1878/1879, en poursuivant les fouilles, le père de La Croix  (revoir son buste par Aimé Octobre) y découvrit un édifice orné de très belles sculptures (aujourd’hui au musée Sainte-Croix de Poitiers), des peintures murales et des inscriptions chrétiennes de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge (disons du 4e au 7e siècle).

L'hypogée des Dunes à Poitiers, capteur climatique extérieurLes peintures murales y sont remarquables mais très dégradées, d’où la fermeture de l’édifice et la reprise de leur étude. Aucune date de travaux ni de réouverture n’est annoncée. Cependant, la pelouse est entretenue par le service des parcs et jardins… Des instruments mesurent le climat à l’intérieur et à l’extérieur de l’édifice… avec des aménagements (tranchée et gaine orange) pas toujours très heureux.

Hypogée des Dunes à Poitiers, tombe sous tuilesLes sarcophages sont toujours à l’extérieur, ainsi que des tombes sous tuiles qui se dégradent de plus en plus au fil des ans. Vous pourrez apercevoir le bâtiment de la chapelle funéraire qui a été fortement restauré.

Il a été baptisé hypogée de Mellebaude (du nom d’une trouvé sur la dédicace d’un tombeau) ou hypogée des Dunes (du nom du quartier).

Le panneau qui n'explique rien Avant d’y aller, n’oubliez pas de lire voire imprimer le texte proposé par le musée de Poitiers, parce que sur place, vous ne trouverez absolument aucune indication. Cliquez sur les petites vignettes pour faire une visite virtuelle. Mais pourquoi les pupitres et panneaux explicatifs sont-ils à Poitiers réservés au seul centre-ville ?

Une couverture photographique est aussi disponible sur le site de la médiathèque du patrimoine (site du ministère de la culture).

Vous trouverez également quelques indications dans un dossier réalisé par un étudiant en archéologie (un peu limite au niveau du devoir de citation et du droit d’auteur, j’espère que le musée Sainte-Croix a donné son autorisation pour l’utilisation de ses images…).

Récemment, d’autres sépultures importantes (incinérations et inhumations, s’étalant essentiellement du 1er au 3e siècle de notre ère) ont été (re)trouvées lors des fouilles archéologiques du Parc-à-Fourrage voisin, qui sera bientôt transformé en un ensemble de logements construits par un office d’HLM. Ces fouilles ont été menées dans le cadre de la loi sur l’archéologie préventive par la société Éveha, qui propose un petit dossier en ligne présentant les principaux résultats préliminaires. Certaines de ces sépultures étaient déjà connues par les fouilles du commandant Rothmann puis du Père de La Croix (voir son buste), il y a cent trente ans.

Hypogée des Dunes à Poitiers, parc arboréGrégory Vouhé a consacré un article au parc, à découvrir en suivant lelien: Hypogée des dunes, un jardin centenaire, L’Actualité Poitou-Charentes n° 96, avril 2012, p. 45.

Une rangée de sarcophages devant l'hypogée des dunes Pratique : pour y aller, vous avez le choix… mais comme l’hypogée est fermé au public depuis plus de 10 ans par mesure conservatoire, vous n’en verrez que l’extérieur de la rue et l’alignement de sarcophages. Aussi un panneau annonçant sa fermeture (mais pas sa réouverture, ni aucune explication, voir plus haut)… Donc, si vous êtes à pied, du centre-ville, vous prenez le Pont-Neuf, vous remontez (raide) la rue du faubourg du Pont-Neuf, puis la rue de la Pierre-Levée à gauche. L’hypogée est fléché sur une petite rue à gauche (rue Saint-Saturnin), avant le Parc-à-Fourrage, faire le tour par la rue du Père de la Croix et le petit chemin de l’hypogée. Si vous montez un peu plus haut dans la rue de la Pierre Levée, au coin de la prochaine rue à gauche (la rue du Dolmen)… se trouve le dolmen (à découvrir dans cette autre chronique). Si vous préférez monter en bus, prenez en ville la ligne 3, descendez à l’arrêt Prison, prenez la rue le long de la prison (rue du Petit-Tour), vous arrivez en face du dolmen, redescendez un peu la rue de la Pierre-Levée et vous tomberez sur l’hypogée… Il y a quelques flèches pour les piétons.

Pour aller plus loin, un peu de lecture… à prendre en bibliothèque je pense, pour Poitiers, je vous conseille la bibliothèque de la Société des Antiquaires de l’Ouest cette fois-ci :

  • François EYGUN, Le cimetière gallo-romain des Dunes à Poitiers : journal des fouilles du Père de La Croix et rapports du Commandant Rothmann, Mémoires de la société des Antiquaires de l’Ouest, volume 11, 1933.
  • Marcel DURLIAT, Des barbares à l’an Mil, L’art et les grandes civilisations, Paris, Mazenod, 1985, notamment pages 523 à 530.
  • Xavier BARRAL I ALTET (dir), Noël DUVAL et Jean-Claude PAPINOT, La chapelle funéraire dite  » Hypogée des Dunes « , Les premiers monuments chrétiens de la France, volume 2 : Sud-ouest et Centre, Paris, Picard, 1996, pages 302 à 309.
  • Grégory VOUHÉ, Hypogée des dunes, un jardin centenaire, L’Actualité Poitou-Charentes n° 96, avril 2012, p. 45.
  • Grégory VOUHÉ, Le jardin de l’hypogée des Dunes à Poitiers, Revue historique du Centre-Ouest, t. XII, p. 349-366.

Nans 2014, 28, un deuxième oiseau…

Nans 2014, étape 28Pour terminer le torchon pour Nans, j’ai trouvé que le petit oiseau était un peu seul… J’ai donc décidé de lui donner des compagnons tirés d’une grille proposée par V. Eninger dans De fil en aiguille n° 69, mars-avril 2009. Je l’ai brodé en fil de soie d’Alger rouge déjà beaucoup utilisé pour ce projet… Motif de 3 cm de large sur 6,5 cm de haut.

Affiche pour le salon de Nans 2014Aventure à suivre jusqu’au salon de Nans-sous-Sainte-Anne 2014, les 3 et 4 mai prochains, et au delà (articles programmés), pour le concours d’idées 2014. Vous trouverez chez Marlie un feuilleton autour de l’histoire du beau torchon ancien d’Irénée Gerriet. J’ai déjà participé à ce concours en 2011 avec un motif brodé inspiré des bannières de Cluny terminé en trousse à deux compartiments, en 2012 avec des vaches rouges, en 2013 ma prairie fleurie, et aussi brodé le village de Nans-sous-Sainte-Anne sur une grille de Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA.

Nans 2014, l'ensemble jusqu'à l'étape 28Revoir les étapes du torchon :

– le torchon brut

– la couture, pour ramener ses coutures à 53 sur 80 cm

– l’école sur une grille de Raquel Blasco trouvée dans Mains et merveilles n° 98, rêves d’automne, septembre/octobre 2013: le début avec enfants et chats, les autres enfants, l’école, les arbres et le banc

– Adorise, avec des lettres tirées de la grille l’atelier de couture de Pic et Pic et Petits points, parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le cadre sur une grille de Toute une vie à broder de Sophie Delaborde et Sylvie Castellano

– le lustre (Pampilles et cristal), grille d’Histoires de lin et parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le centre, la partie gauche, le lustre terminé.

– Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny : le laboureur et le semeur (grilles de Christiane Vo-Ha),  la cuve à fouler et les vendangeurs (grille de Marie-Jeanne Lambert)

– Rêve de roses, grille de Rachida Collewette pour 123 Citrouille, parue dans Mains et merveilles n° 90, mai/juin 2012: le petit couple, l’ensemble

–  100% couture, grille Pic et Pic et Petits points parue dans Passion fil n° 18 (janvier 2013): le mannequin, le mètre et les bobinesterminée.

– des oiseaux: un oiseau tiré de la mercerie d’antan de Passion bonheur, parue dans Passion fil n° 14, janvier 2012.

– une vache tirée de Les poyas à broder et à coudre de Bernadette Baldelli : le début et l’ensemble

– un bélier, grille de C. Lacroix parue dans De fil en aiguille n° 61, mars-avril 2008

– oies, poule, poussin et coq dans Tendres animaux brodés au point de croix, de Brigitte Roquemont: le début, la suite, la fin

La gare de Limoges, l’extérieur

La gare de Limoges, vue rapprochéeLe président de la République l’a décidé, dans la fusion des régions, Poitou-Charentes sera mariée de gré ou de force avec le Limousin et le Centre, formant au choix des internautes Police (POitou LImousin CEntre), CCCP (façon URSS en cyrillique, Centre Charentes Corrèze Poitou) ou, mon préféré, Plouc (PoitouLimOUsinCentre)… Puisque le mariage est annoncé et que l’on ne sait pas encore quelle sera la capitale (Orléans est peu probable, trop excentrée, Poitiers et Limoges trop petits, peut-être Tours?), penchons-nous sur le patrimoine… J’ai déjà consacré une longue série d’articles à Tours, parle de Poitiers chaque dimanche, mais ai peu abordé Limoges, la dernière fois l’année dernière contre le projet de LGV Poitiers-Limoges… Retournons-y, avec des photographies de novembre 2010.

[PS: et pour mettre de l’huile sur le feu, à côté de l’Aquitaine d’Aliénor (et des Guillaume, comte de Poitou-duc d’Aquitaine), il y a aussi Charles II de Poitou, futur roi Charles VII, comte de Poitou, duc de Touraine, duc du Berry, LOL!]

La gare de Limoges, vue du parc voisinDébarquement à la gare des Bénédictins, en centre-ville et au coeur des voitures, mieux vaut s’éloigner un peu pour voir l’ensemble.

L'ancienne gare de Limoges de 1856, vue sur une carte postale ancienne antérieure à 1914La première gare construite en 1856, que l’on peut voir sur cette acrte postale ancienne, a été remplacée par la gare actuelle entre 1925 et 1929 par Roger Gonthier (1884-1978), architecte de la compagnie du Paris-Orléans dont les initiales PO parsèment la façade.

La gare de Limoges, vue extérieure du dômeDominée par son campanile (haut d’une soixantaine de mètres) et surtout célèbre pour son dôme d’une trentaine de mètres de diamètre, la gare a été inscrite parmi les monuments historiques en 1975, elle a failli être détruite par un incendie en février 1998. Deux ans de travaux de restauration ont été nécessaires et le dôme presque entièrement reconstruit à l’identique.

La gare de Limoges, signatures H. Varenne, 1927, sur les statuesLa large façade est encadrée par deux petites entrées sous marquise, départs à gauche et arrivées à droite. Cette façade est cernée par deux statues monumentales dues à Henri [Frédéric] Varenne (1860 – 1933), qui a réalisé pour la même compagnie la sculpture de la façade de la gare de Tours (mais pas les allégories de Limoges et Nantes par Jean Hugues, les allégories de Bordeaux et Toulouse par Antoine Injalbert) et beaucoup d’autres œuvres. Henri [Frédéric] Varenne a laissé sa signature, H. Varenne et 1927 sur les statues, 1926 sur les reliefs qui ont pris place dans les écoinçons monumentaux.

La gare de Limoges, allégorie de Cérès par VarenneA gauche, Cérès, déesse de l’agriculture, est représentée nue, accoudée sur l’arc avec un bœuf et des gerbes de céréales.

La gare de Limoges, allégorie de Mercure par VarenneA droite se prélasse Mercure, dieu des voyageurs (du commerce et des voleurs), avec son caducée et coiffé de son casque ailé mais accompagné d’attributs industriels plus inhabituels. On retrouve le couple Cérès/Mercure par exemple sur les halles de Niort (1871) ou sur l’ancienne chambre de commerce de Poitiers (1935, par Raymond Couvègnes).

La gare de Limoges, allégorie de la porcelaine par VarenneLes deux statues monumentales sont des allégories des activités industrielles de la ville de Limoges, liées aux arts du feu, la porcelaine et l’émail. Les deux sont représentées sous les traits d’une femme assise accompagnée d’un enfant qui se tient par terre, en appui sur les genoux de la femme. La figure de la porcelaine tient un vase…

La gare de Limoges, allégorie de l'émail par Varenne… alors que celle qui figure l’émail tient un petit coffret (en cours d’émaillage?).

La gare de Limoges, allégorie de l'émail et fronton du hall d'arrivéeLe jour de ces photographies, il faisait beau mais … j’avais un train à prendre, lors de mon passage suivant (il y a presque un an, en mai 2013, il y avait de belles giboulées), du coup, je ne peux pas vous montrer de belles photographies dela tête de Mercure sur la façade nord, ni, côté ouest, les armes des villes desservies par le Paris-Orléans (et au-delà), les actuelles gares sur le POLT (revoir LGV Poitiers-Limoges versus Polt) / Paris-Orléans-LimogesToulouse via Montauban, ainsi que les armoiries d’Agen, Périgueux, Blois, Bourges,  BordeauxPoitiers et Tours, la boucle du futur PLOUC (et de l’option abandonnée de l’union avec l’Aquitaine) est bouclée! Allez, j’ai quand même quelques photographies prises sous le dôme… pour un autre article! [à lire maintenant ici: La gare de Limoges, l’intérieur].

Photographies de novembre 2010.

Jeudi, c’est pierogi…

Les pierogi avant cuisson

 

Je sais, nous ne sommes pas jeudi, mais lors de la première publication de l’article, c’était le jeudi 8 mars 2012… J’ai ressorti la recette la semaine dernière et ai souhaité la partager à nouveau, notamment avec mes nouveaux lecteurs / lectrices fidèles…

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus prèsPour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’avais très envie de préparer des Pierogi, sorte de gros raviolis sucrés ou salés, je ne connais pas ceux que l’on mange en Pologne, mais j’en ai beaucoup mangé lorsque j’ai fouillé en Ukraine. Les recettes sont toutes prévues pour un régiment… j’ai donc adapté les doses…

Pour ces 15 pierogi:

– pour la pâte: 300 g de farine, 1 œuf, 125 ml d’eau, je l’ai faite au robot, ajouté un peu d’eau pour avoir la bonne consistance, terminée à la main. La laisser reposer le temps de préparer la farce.

– pour la farce, il y a plein de possibilités (par exemple avec les restes de viande et de légumes, mixés, d’un pot-au-feu). J’ai opté pour une farce que j’avais mangée en Ukraine il y a pas loin de vingt ans (fouilles archéologiques, nous mangions dans une ferme)…

4 oignons à préparer à part à la poêle, en fondue…

500 g de pommes de terre cuites à l’eau ou à la vapeur

125g de fromage frais (acheté au marché, vous pouvez aussi prendre de la faisselle)

Réduire les pommes de terre en purée avec le fromage frais, ajouter 2 grosses cuillères d’oignon, saler (pas moi), poivrer.

Étaler la pâte sur 2/3 mm d’épaisseur (bien fariner le plan de travail si ça colle)… Découper des ronds avec un verre ou un bol (j’ai utilisé un bol à riz japonais). Poser au centre une grosse cuiller de purée, fermer en soudant bien les bords (en pinçant fort, ça suffit, sinon, vous pouvez ajouter un peu d’eau). Laisser sécher environ 2 heures (un peu comme pour les macarons).

Les pierogi après cuisson Et voilà après cuisson (10 minutes dans de l’eau bouillante), j’ai cuit l’ensemble en deux fois, ils peuvent se réchauffer, et je pense en congeler quelques-uns… Je les ai servis avec un peu de beurre frais et la purée d’oignons. La prochaine fois que j’en ferai, je relèverai plus la farce, peut-être avec de la muscade ou un de mes « glaçons » persil/livêche…

Top BD des blogueurs, mai 2014

Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman Rapporté dans Télérama cette semaine, Alain Finkelkraut a récidivé dans Répliques sur France culture… il n’aime décidément pas la bande dessinée, mais des éditeurs, avec à leur tête Yan Lindingre de Fluide glacial, lui suggèrent quelques lecture pour sa culture… Yan Lindingre a choisi Maus, de Art spiegelman… Excellent choix, l’un de mes plus grands chocs BD de ces dernières années (revoir Spiegelman Art, Maus, un survivant raconte : tome 1 : mon père saigne l’histoire ; tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé, le musée de la BD d’Angoulême transformé en 2012 en musée privé par Art Spiegelman)!

Couverture de Gaza 1956, de Joe SaccoFuturopolis a choisi Gaza 1956 de , là encore, un bon choix (voir aussi son dernier « album »  Le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916)!

Couverture de Contre la bande dessinée, de Jochen GernerQuant au troisième livre, inconnu pour moi, et il n’est pas disponible dans ma médiathèque préférée, snif! C’est Contre la bande dessinée, de Jochen Gerner, chez l’Association… Un livre paru en 2008, Frank, mon libraire BD préféré (Bulles d’encre à Poitiers), l’aura-t-il encore?

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de mai est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation. Il y a eu pas mal de changements ce mois-ci, voir ses commentaires dans son article! Un mois avec pas mal de mouvements (1 entrée, 4 sorties, des montées et des descentes…).

1- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
2- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
3- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.63, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
4- (=) Le loup des mers, 18.55, Riff Reb, Soleil
5- (=) Asterios Polyp, 18.5,David Mazzuchelli, Casterman
6- (=) Idées Noires , 18.5, Franquin, Fluide Glacial
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig, 18.44, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis sur Les derniers jours de Stefan Zweig,
10- (=) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici 18.41, Tome 1, Tome 2,
11- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
12- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
13- (=) Universal War One, 18.33, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
14- (N) Les vieux fourneaux tome 1, 18.3, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud
15- (-) Daytripper, 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
16- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
17- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
18- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.13, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
19- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
20- (=) Universal War Two tome 1, 18, Denis Bajram, Casterman
21- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
22- (=) Herakles, 17.88, Tome 1, Tome 2, Edouard Cour, Akiléos
23- (=) Habibi, 17.95, Craig Thompson, Casterman
24- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
25- (=) Trois Ombres, 17.9, Cyril Pedrosa, Delcourt
26- (-) Rouge Tagada, 17.86, Charlotte Bousquet, Stéphanie Rubini, Gulf Stream Editeur
27- (=) Scalped 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
28- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
29- (=) Les ombres, 17.83, Zabus, Hippolyte, Phébus
30- (+) Anjin-san, 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
31- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
32- (=) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
33- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
34- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
35- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
36- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
37- (=) Les derniers jours d’un immortel, 17.7, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
38- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
39- (=) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2,
40- (-) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
41- (=) Les ignorants, 17.67, Etienne Davodeau, Futuropolis, je l’ai aussi beaucoup aimé
42- (=) Holmes, 17.67, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
43- (=) La petite famille , 17.67, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière
44- (=) Lorenzaccio, 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
45- (=) Tokyo Home, 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
46- (+) Les Carnets de Cerise, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, Tome 1, Tome 2
47- (=) L’Orchestre des doigts, 17.65, Osamu Yamamoto, Editions Milan, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
48- (=) Voyage aux îles de la Désolation , 17.58, Emmanuel Lepage, Futuropolis
49- (=) Elmer, 17.58, Gerry Alanguilan, Ca et là
50- (=) Pinocchio, 17.55, Winshluss, Les Requins Marteaux

Une cerise… aubergine!

Tricoboule, modèle cerise, en mauve avec un cordon grisMaintenant que j’ai mes nouveaux cordon à la lucette, j’ai repris le tricot des avec la cerise… pour laquelle j’ai choisi une laine aubergine! Je l’avais utilisée pour l’aubergine et pour la figue

Mes cinq premières tricoboulesEt voilà mes cinq premières tricoboules.

Les boules en plastique pour les tricoboulesPour répondre à certaines questions, voici les boules en plastique (diamètres 6, 8 et 10 cm) que je mets dans les boules et dans lesquelles je pourrai cacher de petits cadeaux… Ensuite, la tricoboule pourra être utilisée comme petite bourse, par exemple…

Le livre Tricoboule de Sabine  Divoux Gaunet, couverture et dédicaceModèle de tricoboule, de Sabine Divoux Gaunet (aux éditions DMC), dans mes achats au 7e salon Les aiguilles se mettent au vert à Nans-sous-Sainte-Anne. Voir les autres modèles réalisés: la Capucine, la Pâquerette, la Marguerite, la Rose, …

Sortir de la guerre, aux archives du Calvados

Cinq marque page de l'exposition sortir de la guerre, archives du Calvados, 2014Demain, ce sera le grand raout pour le 70e anniversaire du débarquement en Normandie… L’occasion pour moi de vous montrer la belle série de marque-pages reçue il y a quelques jours de la part de Anne-Marie / Brodstitch (allez vite voir ses belles réalisations quotidiennes!). Cette série est éditée par les archives départementales du Calvados, qui organisent une exposition itinérante sur 14 communes jusqu’en octobre 2014: Sortir de la guerre, de la bataille de Normandie à la reconstruction. Vous aurez toutes les informations en suivant le lien précédent… J’ai eu lus de mal avec le site spécifique du conseil général du Calvados (14 tant que les départements existent encore), 2014/So14 : et vous, vous en pensez-quoi? L’onglet « blog », ça va, mais la page 14 événements apparaît bizarrement chez moi (à cause de mes paramètres basse vision?).

Merci à toi, Anne-Marie / Brodstitch, pour ce bel envoi!