Archives mensuelles : août 2012

L’amiral / Lord Nelson à Londres (Trafalgar square)…

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 01, deux vues générales Puisque les jeux olympiques battent leur plein à Londres, j’ai ressorti mes photographies d’avril 2011 (juste avant LE mariage). Et quoi de mieux pour faire plaisir aux Anglais que de vous montrer la colonne de Lord Nelson, que nous appelons ici en France plutôt l’amiral Nelson, notre ennemi juré des batailles napoléoniennes. Et aussi un cauchemar pour l’étude de cette période, toutes ces batailles terrestres et navales après la Révolution et jusqu’à la chute de Napoléon en 1815… Cette imposante colonne rend donc hommage à Horatio Nelson, 1er vicomte Nelson, duc de Bronte (Burnham Thorpe, 1758 – Trafalgar, 1805). La souscription pour l’élévation d’un monument à Nelson a été lancée en 1838. La première pierre est posée en 1840 et la construction de la colonne ne commence vraiment qu’en 1842 pour être achevée en 1843. Avec ses 44m de hauteur totale, elle domine la place. D’autres statues sont installées sur la place, aménagée à partir de 1829 sur des plans établis presque dix ans plus tôt par l’architecte John Nash. En 1840 est aussi construite au nord de la place la National Gallery.

La mise en place des plaques a commencé en 1849 avec la face sur la mort de Nelson, en 1850 est posée la bataille du Nil. La bataille de Saint-Vincent a été posée seulement en 1853, après une bataille juridique parce que le bronze n’était pas pur. Le monument est encadré de quatre gros lions, je n’ai pas fait de photographie, il y avait toujours du mode dans le champ de vision… Ils ont été ajoutés en 1867 et sont l’œuvre de Sir Edwin Landseer avec l’aide du baron Marochetti. La colonne a été restaurée en 2006.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 02, Nelson en haut de la colonne La grande colonne cannelée est posée sur un haut socle où sont apposées des plaques en bronze. Elle est surmontée d’un chapiteau corinthien en bronze et de la statue en pied, en granite.

La partie haute de la colonne et la statue de Nelson sont l’œuvre de l’architecte William Railton (vers 1801 – 1877). La sculpture a été exécutée par le sculpteur Edward Hodges Baily (Bristol, 1788 – Londres, 1867).

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 03, deux vues de Nelson

Nelson a pris place sur un petit socle superposé au chapiteau. Il est représenté debout devant des cordages, en uniforme avec toutes ses médailles et sans son bras droit, perdu en 1797 à la bataille de Santa Cruz de Tenerife. Il s’appuie de sa main gauche sur une épée.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 04, signature Watson sur la bataille de Saint-Vincent La première face (par ordre chronologique de la scène représentée) porte la signature « M. L. Watson sculp ». Il s’agit de Musgrave Lewthwaite Watson (1804-1847).

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 05, la bataille de Saint-Vincent La légende sur le cadre en bas identifie la scène : « St Vincent 1797 ». le 14 février 1797, la bataille du cap Saint Vincent, au sud-ouest du Portugal, a opposé la flotte anglaise menée par Sir John Jervis, à la flotte espagnole dirigée par Don José de Córdoba. Bien qu’en infériorité numérique (15 navires contre 24), les Anglais, mieux formés et plus disciplinés, l’emportent. Deux commandants se distinguent, Nelson et Collingwood.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 06, la signature Woodington et marque des fondeurs La deuxième face a été sculptée par W[illiam] F. Woodington et fondue par « Moore, Fressange / & Moore founders ».

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 07, plaque de la bataille du Nil dite d'Aboukir

La légende identifie la scène: « Nile 1798 ». Il s’agit de ce que les Anglais appellent la bataille du Nil et nos manuels d’histoire français la bataille d’Aboukir, qui s’est déroulée à l’embouchure du Nil, dans la baie d’Aboukir, à une trentaine de kilomètres d’Alexandrie en Égypte, les 1er et 2 août 1798. Napoléon Bonaparte avait pour objectif d’envahir l’Égypte, possession anglaise, puis de menacer ses comptoirs en Inde. Les flottes anglaises et françaises se faisaient la course depuis plusieurs semaines en Méditerranée, les Français réussissant à prendre Malte. Nelson est à nouveau blessé dans cette bataille, il avait perdu son bras droit un an plus tôt à la bataille de Santa Cruz de Tenerife (22 au 25 août 1797), on voit clairement ici sa manche vide. Mais les Anglais ont à nouveau gagné une bataille navale, réussissant à couler l’Orient, le navire-amiral français… entraînant la mort de François Paul de Brueys, qui dirigeait la flotte. Nelson est anobli à l’issue de cette bataille.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 08, signature Termouth et marque des fondeurs La troisième face a été réalisée par le sculpteur « J[ohn] Ternouth » (vers 1796 – 1848) et fondue par « Moore, Fressange / & Moore founders », comme la précédente.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 09, face de la bataille de Copenhague Elle représente la bataille de « Copenhaguen 1801 », dit l’inscription… et le manuel d’histoire précise que la bataille de Copenhague a eu lieu le 2 avril 1801. Nelson, désobéissant à Lord Parker qui dirigeait la flotte, attaqua les Danois et les Norvégiens. L’armistice est signée peu après, et Parker remplacé par Nelson à la tête de la flotte anglaise.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 10, la signature de Carew sur la mort de Nelson La dernière face est signée du sculpteur « I. E. Carew sculp ». Il s’agit de John Edwards Carew (v. 1785 – 1868). J’ai oublié de prendre une photographie de détail de la marque du fondeur en bas à gauche de la plaque… mais il s’agit de Adams, Christie and Co., de Rotherhithe.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 11, face<br /><br />
 sur la mort de Nelson Elle représente la mort de Nelson et a été installée en décembre 1849. Sur la plaque, Nelson, blessé, est porté par ses hommes, sur un fond de voiles de navire. La légende sur le cadre en bas dit « England expects every man will do his duty » (plus ou moins: l’Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir »).

Le 21 octobre 1805, au large de Cadix en Espagne, devant le cap de Tralfalgar, l’amiral Villeneuve, qui dirige la flotte franco-espagnole, affronte la flotte britannique commandée par Nelson. Les Anglais, en infériorité numérique, écrasent les Français (et deviennent durablement maîtres des mers), mais Nelson est mortellement blessé… et vous connaissez la suite, son corps conservé dans un tonneau d’alcool! Après avoir tourné le dos à l’Angleterre à Boulogne-sur-Mer, Napoléon doit définitivement renoncer à l’invasion de la Grande-Bretagne.

Cathdragon vous emmène en voyage…

ATC de Cathdragon pour les vacances 2012 Je rentre ce soir de vacances, mais avant de partir, j’avais trouvé dans ma boîte aux lettres cette superbe invitation au voyage de Cathdragon, qui courageusement a travaillé pendant tout le mois de juillet et n’est pas encore en vacances! Merci à toi de nous faire voyager!

Des timbres verts suremballés J’en profite pour râler contre la poste… habituellement, je commande mes timbres en gros et en ligne, pour six mois, avec différents tarifs… Mais cette fois-ci, il me reste pas mal de timbres hors tarif lettre, du coup, je suis passée à la grande poste de Poitiers. Non seulement ses guichets ont été massacrés pour mettre leur nouveau concept hideux, avec des présentoirs en toc partout, mais en plus, cela entraîne un suremballage honteux des timbres… Cela est d’autant plus choquant pour les « pseudos timbres verts », le nouveau tarif créé cette année, entre le tarif rapide et le tarif lent, officiellement, selon la poste, vert parce que ces lettres ne prennent pas l’avion: pour le courrier intérieur, il y a fort longtemps que les lettres ne prennent plus l’avion mais des camions. Ce tarif permet surtout à la poste de se libérer de l’obligation du J+1 des timbres « rapides » imposé par sa mission de service public… Et je vois rouge avec ce suremballage carrément non écologique!!!

Petits meurtres entre voisins de Saskia Noort

Couverture de Petits meurtres entre voisins de Saskia Noort

pioche-en-bib.jpgAprès avoir lu Retour vers la côte, j’ai eu envie de lire un autre livre de cette auteure, j’ai trouvé ce livre à la médiathèque [depuis, j’ai aussi lu D’excellents voisins].

Le livre : Petits meurtres entre voisins de Saskia Noort, traduit du néerlandais par Mireille Cohendy, collection Thrillers, éditions Denoël, 2009, 322 pages, 978-2207258002.

L’histoire : de nos jours dans un village (il est présenté comme ça, c’est plutôt une banlieue chic) près d’Amsterdam. Karen et Michel ont quitté Amsterdam depuis deux ans, Michel travaille à Amsterdam, Karen chez elle. Après deux ans, elle n’a toujours aucun ami dans le village, les autres parents à l’école semblent hermétiques à tout contact. Aussi, quand elle est invitée par une autre femme du même monde qu’elle, elle fonce, et naît un « club » entre cinq couples avec enfants, tous aisés, certaines femmes travaillent, d’autres non, ils finissent plus ou moins à vivre les uns chez les autres, sur fond d’une consommation excessive d’alcool. Mais voici que deux ans plus tard, la maison de l’un d’eux est détruite par un violent incendie, les enfants et la mère sont sauvés, mais pas Evert, le mari… Et voici que celui-ci, dépressif depuis des mois, est soupçonné d’avoir mis le feu et voulu éliminer sa famille en les droguant avant de mettre le feu… Et voilà que quelques jours plus tard, une autre membre du club se défenestre depuis une chambre d’hôtel, elle avait eu une liaison avec Evert. Meurtre(s), suicide(s)?

Mon avis : des couples aisés, qui circulent à vélo… ou en grosses voitures, il n’y a pas d’entre deux! Des « amis », surtout un regroupement de personnes du même monde, entre boulot stressant (gagner toujours plus…) et défonce (des soirées très arrosées). Une bonne partie du livre est consacrée à ces relations entre les membres du groupe, les dépendances qui se créent entre eux, les secrets soigneusement gardés… L’intrigue n’est qu’une excuse pour une étude « sociologique » sans concession: l’argent ne fait ni le bonheur, ni les amis… Les cinquante dernières pages sont plus dans la ligne des polars, avec le dénouement de l’intrigue. Prix SNCF du polar européen en 2010, un polar idéal pour un trajet en train, il vous fera oublié les voisins bruyants, les enfants qui en ont assez du trajet ou les discussions sur le portable de votre voisin de siège… et vous faire passer vos envies de meurtre contre ces mal élevés!

Une mise au tombeau du 16e siècle à Notre-Dame-la-Grande (Poitiers)

Mise au tombeau du 16e siècle à Notre-Dame-la Grande à Poitiers, 1, vue générale Amis fidèles lecteurs, cela fait longtemps que je ne vous ai pas emmenés à Notre-Dame-la-Grande à Poitiers (voir en fin d’article les articles que j’ai publiés sur le sujet). Aujourd’hui, nous entrons à l’intérieur, dans la chapelle Sainte-Anne ou chapelle du Fou, la dernière sur la droite quand on regarde vers le chœur. Cette chapelle a été construite en 1475 pour la famille du sénéchal du Poitou Yvon du Fou. Sous l’enfeu se trouve depuis 1802 une très belle mise au tombeau en bois polychrome, qui porte au dos de l’un des personnages la date de 1555. L’artiste n’est pas connu, mais l’œuvre avait été commandée par Renée d’Amboise pour être offerte à l’abbaye poitevine de la Trinité, aujourd’hui détruite. Elle se trouvait à l’emplacement de l’actuelle maison diocésaine (pas très loin de l’abbaye Sainte-Croix, devenue le musée du même nom). Le groupe sculpté comptait à l’origine deux autres personnages.

Le Christ est déposé dans le tombeau dans son linceul tenu par Joseph d’Arimathie (à la tête) et Nicodème (aux pieds), derrière le tombeau se tiennent, de gauche à droite, une sainte femme, saint Jean qui soutient la Vierge et une autre sainte femme (cet épisode est rapporté dans les Évangiles: Jean 19, 38-42 ; Luc 23, 50-56 ; Marc 15, 42-47 ; Matthieu 27, 57-61). Cette représentation est très semblable aux autres connues pour la même époque (dans les cathédrales de Reims et de d’Auch, dans l’église abbatiale de Moissac, dans l’église Saint-Denis à Amboise par exemple). Sur le socle est inscrite la devise « IN TE DOMINE SPERAVI NON COFUNDAR IN ETERNOM ».

Mise au tombeau du 16e siècle à Notre-Dame-la Grande à Poitiers, 2, le Christ

Le Christ est tout juste descendu de la croix, mais regardez ses mains, surtout la droite, il a l’air déjà très décharné…

Mise au tombeau du 16e siècle à Notre-Dame-la Grande à Poitiers, 3, l'homme à gauche A la tête du Christ, Joseph d’Arimathie est vêtu d’un riche manteau, avec une bourse à la ceinture. Barbu, il a les traits tirés…

Mise au tombeau du 16e siècle à Notre-Dame-la Grande à Poitiers, 4, sainte femme, st Jean et Vierge

Juste derrière le Christ se trouvent dans l’ordre une sainte femme, saint Jean (avec des traits très féminins, je trouve, et un geste tendre) et la Vierge. Les deux femmes portent une guimpe (qui entoure la tête de manière assez serrée) et un voile par-dessus.

Mise au tombeau du 16e siècle à Notre-Dame-la Grande à Poitiers, 5, sainte femme et Nicodème à droite Voici enfin un détail de la seconde sainte femme et de Nicodème.

Notre-Dame-la-Grande

La façade occidentale

Un peu de lecture :
– pas cher et pratique à emporter pour une visite sur place, paru à l’occasion de la fin des travaux de restauration de la façade, un Itinéraire du patrimoine, n° 85, dirigé par Yves-Jean Riou, La collégiale Notre-Dame-la-Grande, éditions Connaissance et promotion du patrimoine de Poitou-Charentes (CPPPC), 1995.
– beaucoup plus cher, très illustré, sous la direction de Claude Andrault-Schmitt et Marie-Thérèse Camus, Notre-Dame-la-Grande, l’œuvre romane, éditions Picard, CESCM, 2002.

Des carrés gris au tricot (3) : à trois bandes…

Un carré gris tricoté pour Brigitte : avec deux gris Il y a quelques semaines, Brigitte (Brigitbrode) a lancé un appel pour réaliser un bai jia bei non pas en couture, comme il est de coutume, mais au tricot, il lui faut 30 carrés de 20 cm de côté, au tricot, avec une laine grise. Voici le troisième, après l’ancre et la carte à jouer.

J’ai choisi un point fantaisie très simple, trouvé sur un modèle de Fait main hors série tricot (n° 28, pintemps 2012). Vraiment facile: tous les rangs impairs à l’envers, tous les rangs pairs = 2 mailles envers, une maille endroit, à répéter jusqu’au bout du rang.

Pour la laine, comme je n’étais pas complètement sûre avant de commencer qu’il me restait assez de la laine utilisée pour mon dernier pull, j’ai choisi d’intercaller une bande avec le gris plus clair restant du gilet pour mon père.

Un carré gris tricoté pour Brigitte : les trois carrés Et voici les trois carrés ensembles.

PS: j’en ai ajouté deux supplémentaires, l’un avec des petits carreaux et l’autre avec un point fantaisie.

J’ai participé à plusieurs bai jia bei classiques:

Chaumont-sur-Loire 2012 (8), palmes de l’originalité

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Je vous présente aujourd’hui trois jardins qui présentent des éléments originaux (enfin, de mon point de vue…).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19bis, 1, deux vues générales La palme revient au jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs. Un jardin très vert au sol, d’où émergent des arbres morts…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19bis, 2, endroit ou envers... Et des dispositifs avec des miroirs permettent de remettre l’image à l’endroit (un peu comme dans les vieux théodolites à image inversée…). Comme vous ne pouvez pas voir l’image qui se forme sur le miroir, je vous ai inversé la photographie, et maintenant, nous voici face à une forêt luxuriante.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19bis, 3, retournement d'une vue générale

Et voici une des premières images remise à l’envers, cette fois, les arbres semblent bien vivants… le sol s’est transformé en canopée… et l’échelle monte au lieu de descendre (illusion d’optique…). Ce jardin aurait remporté la palme d’or du défi photo de Monique / Bidouillette / Tibilisfil (revoir endroit/envers par moi / par Jac).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 07, 1, les roses de l'entrée

Je continue avec le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 07, 2, à l'intérieur

De larges allées blanches, un petit coin ombragé sympa avec des sièges… Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 07, 3, des solanacées qui piquent Mais ce qui m’a le plus impressionnée, ce sont ces plantes de la famille des solanacées (celle des pommes de terre et des tomates). Elles sont hérissées d’épines, sur les feuilles comme sur les tiges… Aïe, ce n’est pas qu’à la quenouille que risque de se piquer la Belle du conte…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin des sorcières, 1, des balais

Attention au bal des sorcières… ou au moins à leur rassemblement, à l’entrée de l’espace pour les enfants et du jardin expérimental… Pas sûr que la Belle (du jardin précédent) s’en sorte indemne…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin des sorcières, 2, deux vues Attention, les balais s’agitent au vent… Seraient-ils habités par les sorcières? Ce Jardin de sorgho une création de Michel Blazy (voir d’autres créations de cet artistes dans cette galerie). Le sorgho pousse peu à peu, comme l’année dernière (2011) la cane à sucre du jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, les murs végétaux

Juste à côté se trouvent les murs végétaux entre le jardin des enfants et le jardin expérimental (photo de gauche). Comme celui de la cour des écuries, ils se portent très bien, contrairement à d’autres (et en particulier celui du musée du quai Branly à Paris, dont les plantes sont sans arrêt changées, revoir ici)… Vous pouvez retrouver ces murs végétaux de Patrick Blanc ici en 2011 ainsi qu’en 2010.

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Égalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Des cartes collectées ici et là…

Cartes à publicité collectées par moi-même, 3, à Poitiers Lors de mes déplacements ou à Poitiers, je collecte aussi régulièrement des cartes à publicité, même si j’oublie de vous les montrer…

Voici celles récupérées au fil des semaines à Poitiers, celles que je n’avais pas encore rangées, en haut à gauche, vous voyez la couverture du dernier numéro d’été (97, spécial été 2012) de L’Actualité Poitou-Charentes et de l’illustration de Glen Baxter paru dans ce numéro (un aperçu global de l’expédition et la sérigraphie du 12 juin 2010, puisdans le quartier de Bellejouane, en centre-ville, la suite et le livre Le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes). Il faudra que je photographie aussi l’ensemble des cartes de l’actualité Poitou-Charentes, que Grégory Vouhé avait rassemblées pour moi il y a quelques mois, ainsi que celles du confort moderne, j’ai souvent du mal à apprécier leurs expositions, mais leurs cartes sont très esthétiques (les deux en bas à gauche)…

Cartes à publicité collectées par moi-même, 2, à Toulouse Lors de ma semaine à Toulouse en mai 2012, j’en ai aussi collecté quelques-unes… ainsi qu’un marque-page de la bibliothèque municipale.

Cartes à publicité collectées par moi-même, 1, à Chaumont

Il y en avait aussi quelques-unes à Chaumont-sur-Loire, où je suis allée le le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise.

Mon voyage à Nantes (8), à l’ouest de l’île de Nantes…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 01, la galerie des machines avec et sans l'éléphant Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous partons sur l’île de Nantes, où je suis allée les trois jours de mon séjour pour voir des choses différentes, dont le dimanche avec Mamazerty.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 02, le grand carrousel en construction Sur la grande esplanade, devant les machines de l’île, le grand carrousel des mondes marins n’a été mis en service qu’après ma visite, à l’occasion de la fête du 14 juillet. Il a été créé par Pierre Orefice et François Delarozière, et apparemment, le coût de cette installation (plus de 10 millions d’euros HT d’argent public et plus d’un an de retard pour son ouverture) a fait couler pas mal d’encre dans la presse locale…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 13, l'arbre à basket Toujours sur l’esplanade, un étrange arbre à basket a été créé par l’agence a/lta… Plusieurs paniers, à des hauteurs différentes, et pour ceux qui n’ont pas de ballons, ils peuvent en prendre à la station Prouvé…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 04, la station Prouvé La voici d’ailleurs un peu plus loin. La Station Prouvé accueille les visiteurs, distribue les horaires, les programmes, les port-folios gratuits, vend des billets, etc. Cette station est une réplique de la station créée par l’architecte Jean Prouvé (1901-1984) pour le groupe Total à la fin des années 1960, elle pouvait facilement se monter et se démonter en fonction des besoins et de l’évolution du trafic routier (un peu comme le refuge de montagne de Charlotte Perriand, à revoir dans art et vie en Aravis, acte 3). Les formes polygonales (13 faces pour la station Prouvé) de ces deux modules à usage différent se répondent un peu…Soixante de ces stations ont été construites, en avez-vous déjà vue une en vrai et en activité de station service??? Et si vous êtes à l’autre bout de la France, plein est, la ville de Nancy, dont il fut un éphémère maire à la libération en 1944-1945, organise jusqu’au 28 octobre 2012 une grande exposition consacrée à Jean Prouvé avec un très beau catalogue (en librairie, éditions Somogy).

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 05, la Fabrique au-dessus du bunker On traverse le grand hangar des machines et l’on trouve au bout La fabrique, nouvelle salle de spectacles de musiques actuelles, dont j’avais vu des photographies dans Télérama et dans une revue d’architecture contemporaine…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 06, a fabrique avec le bus dans le mur … avec ce bus (l’ancien bus de Musique Assistée par Ordinateur ou MAO de Trempolino) inséré dans la façade au-dessus du blockhaus… Une belle réalisation de Michel Bertreux, de l’Agence Tetrarc Architectes. Sur l’un des murs se trouve aussi l’un des grands graphes artistiques que je vous montrerai de plus près (voir l’art dans la rue)…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 07, Particles de Manabe et Ishibashi, dans le noir et après Et justement, en dehors des concerts auxquels je n’ai pas assisté, je suis allée voir dimanche dans la salle Maxi avec Mamazerty une séance de Particles de Daito Manabe et Motoi Ishibashi. Comment décrire cette expérience??? Mamazerty s’y est risqué ici… Disons qu’il y a une pièce noire (accueil par un animateur qui vous conduit à un siège), une sorte de grandes structures qui tient de l’horloge perpétuelle à boules, mais ici les billes de métal sont remplacées par des boules équipées de leds, dont certaines s’allument et d’autre pas, qui sont libérées au rythme de la musique et descendent ensuite la structure à leur rythme… Une immersion sensorielle assez hypnotique, je trouve…Quand une faible lumière se rallume, on distingue le dispositif de rails qui guident les boules, le filet pour les récupérer à l’arrivée et l’ascenseur pour les faire remonter…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 08, le composteur à films Derrière le bâtiment se trouve l’un des jardins potagers… avec un curieux « composteur à films »…des pellicules mises au milieu des déchets de végétaux… Bon, il y a bien de la cellulose dans les vieilles pellicules, mais le reste n’est-il pas toxique?

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 09, un kayak mis par Signer sur la grue grise On poursuit en allant tout au bout de l’île… Roman Signer, qui a aussi réalisé en 2009 le Pendule de Trentemout (à revoir au début de ma croisière), a suspendu un kayak au bout de la flèche de la grande grue grise.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 10, la galerie HAB et expo Signer Son « petit frère » se trouve à l’entrée de l’exposition qui lui est consacrée dans la galerie du Hangar à bananes (HAB Galerie), où ont pris place plusieurs installations ainsi qu’un grand mur de vidéos qui montrent différentes performances au fil des années… Cet artiste aime bien les parapluies, les fumigènes, les fusées d’artifice, mais chut, je ne vous en dis pas plus, à découvrir sur place ou sur le site de Roman Signer… Et pour en savoir plus sur le hangar (réfrigéré) à bananes, voir Emmanuelle Morin et Maïa Pelé, du côté du hangar à bananes, Nantes au quotidien, n° 174, avril 2007, p. 26-27.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 11, l'ouest de l'île vue depuis la Loire Sur le quai se trouvent toujours les Anneaux de Daniel Buren et Patrick Bouchain, créés à l’occasion d’Estuaire 2007. Les voici vus depuis le milieu de la Loire, au début de la croisière…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 12, les anneaux de Buren et Bouchain (jour en 2012, nuit en 2007) Bon, avec le mauvais temps, je ne suis pas retournée les voir le soir, mais je vous ai mis un de mes photographies prises en 2007.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 14, l'arbre encadré par les anneaux de Buren

On peut désormais s’amuser à encadrer dans les anneaux l’arbre mort peint en blanc, ou Lunar tree de Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau dans le square Maurice-Schwob sur la butte Sainte-Anne…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 13, le lunar tree de Mrzyk et Moriceau Je ne l’ai donc pas non plus vu éclairé de nuit ni depuis le square, la flemme de monter sur la butte avec la bise glaciale… Ces artistes ont aussi peint l’une des chambres du château du Pé (aperçu au début de la croisière)…Ces deux photographies ont été prises à quelques minutes d’écart et montrent la variation d’impression en fonction de la luminosité…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 15, les théâtres optiques de Sorin On revient vers le centre de l’île en faisant une petite pause au Hangar 32, où Pierrick Sorin a installé toute une série de petits théâtres optiques (le grand ne fonctionnait pas bien à cause de la luminosité trop importante), un dispositif très à la mode actuellement dans les musées ou autres lieux d’exposition, qui utilisent la technique déjà ancienne de l’hologramme pour animer de petites scènes, ici très humoristiques. Dans le hangar sont aussi présentés les projets réalisés ces dix dernières années dans le cadre du projet d’aménagement urbain de l’île de Nantes.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 16, la cale des créateurs On poursuit vers la grue jaune et on trouve un bâtiment, La cale 2, où des créateurs textiles (les petites mains, l’association d’insertion des femmes en fil) présentent leurs créations dans leur boutique ou lors de défilés de mode (je n’en ai pas vu), également à voir une exposition de photographies de Nils Vilnis et l’un des pianos mis à la disposition du publique pendant le Voyage à Nantes… J’ai vu à nouveau des coussins qui me plaisent bien, réutilisation de bâches publicitaires autour et bourrage en tissus de récupération (j’en avais déjà vu aussi avec du papier passé à la déchiqueteuse).

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au c
entre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Autour du fil, trois expositions à voir vite dans le Jura

Pour célébrer la fondation de Cluny par les moines de Gigny-sur-Suran et Baume-les-Messieurs (dans le Jura) il y a 1100 ans, Marlie (plus d’informations chez elle) avait lancé un projet fou de bannières brodées, qui a fédéré près de 400 personnes… L’aventure se poursuit sous diverses formes (voir le U et le N pour l’oriflamme de Kutzenhausen)…

Voici quelques informations sur des expositions autour du fil qui ont lieu dans le Jura en ce moment. Je reviendrai sur chacune d’elles dans les prochains jours (voir le détail pour Saint-Laurent-en-Grandvaux), mais voici déjà les informations indispensables…

Ruffey-sur-Seille, prieuré Saint-Christophe

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe Mireille et Jean-Paul vous accueilleront avec joie dans le prieuré qu’ils restaurent depuis des années (peut-être pas avec les gourmandises comme lors de la rencontre de brodeuses samedi dernier, 28 juillet 2012). Les deux séries de bannières brodées, soit 26 (le double de celles que j’ai vues à Bouchemaine) sont joliment présentées jusqu’au 15 août 2012, ouverture tous les jours de 15h à 19h. Plus de détails et de photographies dans l’article sur Ruffey-sur-Seille.

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, la table avec les marquoirs anciens Gigny-sur-Suran, ancienne école

Le thème de cette année du festival de Bouche à oreille de l’ADAPEMONT (j’y reviendrai aussi, j’ai assisté à deux beaux concerts…) était La lettre et l’image du Moyen Âge à nos jours. Dans l’ancienne école, en face de l’église abbatiale, sont présentés:

– des marquoirs et du linge ancien brodés dans cette région de la Petite Montagne

– la bannière remise officiellement dimanche dernier à la commune

– les deux oriflammes de Ruffey-sur-Seille

– des dentelles de l’association des dentellières de Cluny

– des œuvres d’Agnan Kroichvili.

A voir jusqu’au 19 août 2012 tous les jours de 15h à 19h. Plus de détails et de photographies dans l’article sur Gigny.

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, G et i en dentelle aux fuseaux Samedi et dimanche dernier, Chantal Page, de l’association des dentellières de Cluny, a fait une démonstration et réalisé le G et le i de Gigny… Vite, ce week-end à venir (4 et 5 août 2012), elle sera à Saint-Laurent-en-Grandvaux pour une autre démonstration, si possible avec la réalisation de GNY… Et Gigny sera écrit en lettres de dentelle aux fuseaux (j’ai pris plein de notes et bien observé, je vais bientôt pouvoir vous montrer ma première réalisation)…

Saint-Laurent-en-Grandvaux, exposition 2012 Saint-Laurent-en-Grandvaux, ferme Louise Mignot

Dans la ferme Louise Mignot à Saint-Laurent-en-Grandvaux, l’association qui gère le lieu a réalisé une splendide exposition autour du lin et du chanvre, présentation des techniques, de linge ancien, de matériel, etc. Une magnifique mise en scène dans les quatre pièces restaurées… et une boutique déjà dévalisée la semaine dernière!

A voir jusqu’au dimanche 12 août 2012, tous les jours de 15h à 19h. Plus de détails et de photographies dans l’article sur Saint-Laurent-en-Grandvaux.

Bannières brodées pour ClunyBannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny

 

– avec les grilles parues dans le livre Les bannières de Cluny etc. (toutes les informations pour l’acheter sont ici)

– avec les grilles réalisées pour des projets supplémentaires

Petite histoire des colonies françaises, tome 3, la décolonisation, de Grégory Jarry et Otto T.

Couverture de Petite histoire des colonies françaises, tome 3, la décolonisation, de Jarry et Otto

Lorsque je vous ai parlé de Village toxique, j’avais promis de vous parler aussi de la Petite histoire des colonies françaises de Grégory Jarry et Otto T. Après le tome 2, l’Empire, parce qu’il rentre mieux dans le défi du Printemps arabe que le tome 1, l’Amérique française, voici le 3 en attendant le quatrième sur la Françafrique.

Le livre : Petite histoire des colonies françaises, tome 3, la décolonisation de Grégory Jarry et Otto T., éditions Flbl, 2009, non paginé, ISBN 978-2-914553-66-7.

L’histoire : à la veille de la première guerre mondiale, la France possédait un empire colonial de 12 millions de km². Les premières fissures apparaissent après cette guerre qui a coûté la vie à tant de personnes issues des colonies… Premiers soulèvements, premières répressions, la grande exposition coloniale de Paris en 1931… nous amènent à la seconde guerre mondiale et à l’Afrique du Nord comme base avancée en vue des débarquements d’Italie et de Provence… Des promesses d’autonomie avaient été faites, non tenues, et c’est le massacre de Sétif en mai 1945 [l’ouvrage passe sous silence ceux de Guelma et Kherrata]. le deuxième chapitre se déplace en Indochine jusqu’à la chute de Diên Biên Phû, à l’issue de la bataille du 13 mars au 7 mai 1954. Le troisième chapitre est consacré à la guerre d’Algérie et le dernier à la décolonisation du reste de l’empire colonial, à l’exception des dix DOM/TOM.

Mon avis : comme dans les tomes précédents, le récit est porté par un général de Gaulle très stylisé, qui introduit chaque séquence. Comme les autres livres signés Grégory Jarry et Otto T., nous sommes à la limite de la bande dessinée, avec sur chaque page un bloc de texte qui narre l’histoire et en dessous, une série de vignettes non délimitées par des cases, qui illustrent souvent avec beaucoup d’humour le texte, dans un dessin en noir et blanc sur fond vert (chaque volume a une couleur dominante…). L’histoire est survolée à grands traits, comme une introduction et une invitation à approfondir le sujet, ce qui est en effet indispensable pour mieux comprendre l’histoire contemporaine…

Logo 2012 du Top BD des blogueurs, nouvelle version Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.