Depuis jeudi, le festival des Expressifs est de retour pour sa 18e édition, arts de la rue et gaieté en ville (sur mon blog, revoir les éditions 2009, 2011, 2012). Le déluge de vendredi en fin d’après-midi avait gâché la fête, mais le retour du soleil samedi a permis à une foule nombreuse de participer aux différentes propositions… Si vous ne pouvez pas venir à Poitiers cet après-midi, vous pouvez suivre les liens pour découvrir le travail des compagnies ou les retrouver sur d’autres événements dans les prochains mois… Voici mes coups de cœur:
– les chrysalides de scotch (Les Scotcheurs Eclairés) de la compagnie Système K, vous pouvez voir « l’emballage » des passants à la fin du 19/20 de France 3 d’hier (je n’ai pas trouvé la vidéo coupé avec ce seul reportage) ou sur le site de la Nouvelle République. Les « cocons » sont rassemblés place d’Armes puis dispersés en ville… éclairés le soir à la nuit tombée
– l’habillage de la statue et la plaque en bronze (1929, de Maxime Réal del Sarte, revoir la plaque a aussi perdu sa patine) dans le square des Cordeliers, performance du collectif Monument fripes avec des vêtements donnés par Emmaüs (en 2011, ils avaient relooké la copie de la statue de la Liberté)
– Poitiers vendu aux enchères par la compagnie Thé à la rue, à voir encore aujourd’hui (dimanche 6 octobre 2013) à 16h15, voir une vidéo sur le site de la Nouvelle République (représentation de jeudi, lors de l’inauguration, celle d’hier était très bien aussi)…
… et ils n’ont pas oublié le sujet brûlant du jour à Poitiers, la vente de l’ancien théâtre (revoir aussi le grand miroir de Pansart et une parodie de concertation), aussi présente sur le festival par toute une série d’affiches collées par le collectif de défense partout en ville, sans oublier la distribution de tracts (avec l’article de Michel Guerrin, la nouvelle bataille de Poitiers, paru en dernière page du Monde 28 octobre 2013, à lire sur la page du collectif) et toujours la pétition sur papier ou en ligne…
– le grand bonhomme de Zo Prod qui annonce le prochain Fer-Enfer du 14 au 26 octobre 2013 (création en résidence), je n’y suis pas retournée depuis qu’ils ont déménagé à l’extérieur de la ville… (revoir l’édition… Fer, enfer 2008)
– … et plein d’autres propositions sous chapiteau ou dans les rues, tout le programme sur le site du festival des Expressifs.
Le réaménagement du centre-ville de Poitiers a été long, la suppression des voitures est plutôt agréable pour les piétons, mais les pavés sont éblouissants sur la place devenue toute minérale (les arbres vont mettre du temps à grandir et faire un peu d’ombre)… La place a été inaugurée
Côté pavés, c’est même très inquiétant. Des plaques entières desquament. Des réparations ont été réalisées rue Magenta, maintenant, il y en a encore plus à refaire rue Carnot (la photographie ci-dessus)… A peine plus d’un an que les travaux sont terminés dans ce secteur, et déjà de telles dégradations, qu’est-ce que ça va être dans quelques années? N’était-on pas en droit de penser que des travaux d’un tel coût pour le contribuable (Poitevin mais aussi vous tous qui me lisez, puisqu’il y a une part de subvention de l’État) pourraient résister un peu plus longtemps?
Ces pavés ne sont-ils faits que pour les piétons? Dans ce cas, il serait urgent d’interdire aux bus et aux camions de livraison de passer, ce qui est bien sûr impossible en plein centre-ville! Les dégradations sont encore pires sur les zones de fortes contraintes mécaniques, comme ce bord de plaque d’égout rue Carnot.
La ville avait dit avoir choisi pour ces pavés un calcaire dur de Bourgogne, très résistant (merci aux
Par ailleurs, ils sont très salissants… Après trois semaines de nettoyage assez intensif, la suie étalée par les engins lors du démontage de
Cela fait un bon moment que je ne vous ai pas parlé de l’avancée de la reconstruction du viaduc des Rocs, qui va remplacer la
Retour en images au fil des semaines sur les travaux menés cet été… Le gros cube jaune côté ville, c’est le TAP/théâtre auditorium de Poitiers (revoir son
Début juin 2013, la mise en place des dalles de béton a commencé à l’extrémité ouest. Il faudra attendre une machine spéciale pour la suite.
30 juin 2013. Le portique qui doit permettre la mise en place des dalles de béton sur la structure métallique du viaduc est en place, mais est resté bloqué un bon moment du côté ouest…
20 juillet 2013. Au cœur de l’été, le portique a peu avancé sur le viaduc, seules les travées sur les voies de marchandises côté ouest sont maintenant couvertes… les travaux sur la chaussée en revanche avancent aux deux extrémités, avec fermeture des rues, très empruntées en dehors des périodes de vacances.
14 août 2013, la pause des plaques au-dessus des voies de chemin de fer est terminée… elle avait pris quelques jours de retard, à cause du gros orage de fin juillet, qui a fait pas mal de dégâts autour de Poitiers et donc aussi des chutes d’arbres sur ou près des voies, dont l’évacuation a retardé la fermeture nocturne du trafic ferroviaire pour permettre les travaux au-dessus des rails et surtout des caténaires.
22 août 2013. Le portique est arrivé au bout de son cheminement, la chaussée est en fin d’aménagement pour permettre le passage prioritaire des bus quand ils arriveront du viaduc… il est tant que ces travaux se terminent, la coupure du boulevard est possible en été, mais doit être achevée avant la rentrée scolaire et universitaire!
La dernière série des photos date du 31 août, l’avancée est peu spectaculaire depuis, quelques plaques de trottoir en plus pour ce qui est visible, la mise en place des réseaux est plus discrète, les prochaines étapes « visibles » seront le démontage du portique et le goudronnage de la chaussée. Avant une fête pour son ouverture?
Samedi soir, nous avions prévu avec des amis d’aller assister à l’illumination de la place d’Armes à Poitiers par la
La soirée a laissé sur la place de larges traces de suie, étalées par la circulation des camions qui ont enlevé les installations… Un bon nettoyage va s’imposer, l’occasion peut-être d’enlever aussi les
Seul bon point de ce déluge (34 mm samedi d’après météo France à la station de Poitiers-Biard, à comparer à la moyenne de septembre des 20 dernières années, 51 mm), la pluie a bien rincé
Le film : de nos jours à Paris et Marrakech. Maya (Reem Kherici),vit à Paris depuis vingt ans. Elle a rompu ses relations avec son père, retourné vivre au Maroc alors que la mère se mourrait d’un cancer. A force de travail, elle a réussi se faire une place en CDD dans une grande maison de couture dirigée par Nicolas (Stéphane Rousseau), qui la met en concurrence avec une autre styliste de sa maison pour décrocher un CDI à l’issue de la fashion week. Mais voilà qu’à la sortie d’une soirée bien arrosée avec Emma (Shirley Bousquet), sa meilleure amie infirmière, et son ami Firmin (Philippe Lacheau), elle est l’objet d’un contrôle de police, son titre de séjour est périmé depuis un an, elle est expulsée au Maroc près de Marrakech, retour chez sa grand-mère (Fatima Naji), avec son père (Mohammed Bastaoui) et son frère Traek (Tarek Boudali)… Arrivera-t-elle à rentrer à Paris à temps pour participer à la semaine de la mode?
La semaine dernière était inaugurée à la
Les soirées étudiantes, à Poitiers comme ailleurs, sont parfois arrosées et peuvent se terminer par des actions stupides (revoir les étudiants de l’école de commerce qui s’en étaient pris à des voitures en stationnement au
Il y a quelques mois déjà, la même façade (et beaucoup d’autres en ville, une nuit du samedi au dimanche, 16-17 mars 2013), avait été taguée au marqueur avec des slogans « politiques ».
Après
Cet été, Marisol Touraine, la ministre de la santé, a relancé le débat sur la place des fumeurs dans l’espace public, en proposant aux communes d’interdire aux fumeurs certaines plages, parcs, espaces de jeux pour enfants… Plus que l’odeur de fumée (quoique… le monsieur qui fume des cigarettes puantes sous l’abribus en bas de chez moi à 8h du matin me donne la nausée…), c’est
Côté
Quoique, quand on voit l’état de l’espace devant la gare, peut-être bien que la super machine en enlève quand même quelques-uns… La ville avait aussi envisagé, au moment des réflexions sur
La ville de Niort a opté pour une autre solution… Une espèce de panneau où coller le chewing-gum, vu au mois d’août sur la place de la Brèche à Niort. La ville de Poitiers pourrait peut-être se renseigner chez sa voisine pour savoir si c’est efficace? En tout cas, il y en a quelques-uns sur le panneau… A quel rythme la ville les nettoie? Aucune idée…
PS: je suis allée aujourd’hui au cinéma, voir
Après les peintures murales de
Cet ensemble porte la signature « 1945 / peint par / Marie Baranger / conseillère / municipale ».
Je commence par le mur est (vue générale en première photographie de l’article). Sur la partie gauche, un ensemble de champs stylisés avec quelques indications géographiques (dans le cercle, « Montreuil-Bonnin », les routes « vers Poitiers », « vers Vouillé », des hameaux « le Four » et illisibles, la rivière « 













J’ai « séché » le
On traverse la France d’est en ouest… pour revenir à
Et voici le critique qui,, immobile (arrêté!), observe le spectacle qui se déroule sur le