Un « presque pull » redécouvert!

Un pullover abandonné presque terminé depuis 20 ansMmm… L’archéologie a du bon! Je me suis plongée dans la grande panière en tissu où je range mes restes de laine, en vue d’une nouvelle tricoboule, à la recherche d’une laine précise… que je n’ai pas trouvée! Mais tout au fond, j’ai retrouvé ce « presque pull » qui y est depuis une éternité! Je dirai même depuis 20 ans! Je me souviens de l’avoir abandonné quand j’ai déménagé dans cet appartement, pas fini, me disant que finalement, il ne me plaisait pas, en vue de le « détricoter ». A la réflexion (tardive!), même si ce n’est plus le type de couleur que je porte maintenant,  il n’est pas si mal que ça. Euh, ne me demandez pas d’où sort le modèle! Je vais déjà finir les coutures, celle de la première manche, la deuxième et le col, puis je l’essayerai vraiment pour voir si je le garde ou pas…

L’architecte des stalles de la cathédrale de Poitiers

Angoulême, cour de l'hôtel de ville, buste de Paul Abadie,La semaine dernière, je recevais un commentaire à propos d’un vieil article sur le buste de Paul Abadie par Gabriel Jules THOMAS à Angoulême:

« Sous son buste sont sculptés les outils de l’architecte, équerre et compas », nous dites-vous. Sans doute. Mais n’Est-ce pas aussi les symboles de sont appartenance à la franc-maçonnerie ? [sic pour l’orthographe]

Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecteEn lui répondant que vu le métier de Paul Abadie, il s’agit d’abord des attributs d’un architecte et qu’il faudrait arrêter de voir des symboles maçonniques partout. Je voulais le renvoyer à l’architecte des stalles de la cathédrale de Poitiers, auxquelles j’ai consacré il y a déjà longtemps une série d’articles: point de franc-maçonnerie au 13e siècle, mais bien l’équerre, le compas et le niveau comme attribut de l’architecte (et aussi du maçon… non franc!).

Zut, je ne l’avais point montré, les stalles du côté sud étant souvent à contre-jour, les photographies sont floues ou trop sombres. J’ai cherché dans d’autres photos prises depuis, très moyen, j’y suis donc retournée cette semaine… un peu mieux, j’en ai profité pour changer les photographies des précédents articles (liens à la fin).

Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecte, détail du niveauDerrière le personnage donc se trouve un niveau, avec le petit plomb suspendu à une cordelette tressée (là où nous avons maintenant un tube avec une bulle… enfin, dépassé par les niveaux au laser)…

Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecte, détail du compasL’architecte, bien jeune, dessine sur sa table avec un compas (qui a perdu l’une de ses branches).

Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecte, détail du compasDevant, dans l’angle de l’écoinçon se trouve l’équerre.

Bon, du coup, il me reste à vous montrer les merveilles de ces stalles pas encore publiées ici!

Les écoinçons des dorsaux des stalles nord, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’ouest (à gauche quand on les regarde)

Les écoinçons des dorsaux des stalles sud, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’est (à gauche quand on les regarde)

  • écoinçon 1 et tous les écoinçons impairs, des anges, le premier à gauche porte une seule couronne, le dernier à droite a été coupé lors du rétrécissement des stalles, les autres portent deux couronnes, comme sur la rangée nord
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, un lion terrasse un dragonécoinçon 2 : un lion mange un dragon
  • écoinçon 4 : deux avants-corps de chien
  • écoinçon 6 : deux lutteurs
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, tuerie du cochonécoinçon 8 : un charcutier avec ses outils et une tête de cochon
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecteécoinçon 10 : un architecte
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'avariceécoinçon 12 : l’avarice
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'orgueilécoinçon 14 : l’orgueil
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, la gourmandiseécoinçon 16 : la gourmandise
  • écoinçon 18 : un basilic ou un cocatrix
  • écoinçon 20 : un homme assis et un animal fantastique

Mim, nun, ha, waw, ya

Alphabet arabe, lettres Mim, nun, ha, waw, yaAvec ces cinq dernières lettres sur une quatrième ligne, j’ai terminé l’alphabet arabe proprement dit (toujours une grille de Fabienne Bassang parue dans Alphabets étrangers), il me reste la longue étape du tour… enfin, en plusieurs fois!

ﻡ mim, m en phonétique
ﻥ nun, n en phonétique
ﻩ ha, h en phonétique
ﻭ waw, w , uː en phonétique
ﻱ ya, j, iː en phonétique

Zone brodée de 28 sur 26 cm.

Alphabet arabe complet brodéVous avez donc, de droite à gauche,

ligne 1:
étape 3: ﺍ alif, ﺏ  ba, ﺕ ta
étape 2: ﺙ ṯa (tha), ﺝ ǧim (jim), ﺡ Ḥa
étape 1 : ﺥ ẖa (kha), ﺩ dal, ﺫ ḏal (dhal)

Ligne 2:
étape 4: ﺭ ra, ﺯ zay, ﺱ sin, ﺵ šin (shin)
étape 5: ﺹ Ṣad, ﺽ Ḍad

Ligne 3:
suite de l’étape 5: ﻁ Ṭa, ﻅ  Ẓa,  ﻉ ʿayn
étape 6 : ﻍ ġayn (ghayn), ﻑ fa, ﻕ qaf, ﻙ kaf, ﻝ lam

Ligne 4:
étape 7: ﻡ mim, ﻥ nun, ﻩ ha, ﻭ waw, ﻱ ya,

L’hôtel de ville de Limoges

Hôtel de ville de Limoges, façade et fontaineL’hôtel de ville de Limoges et la fontaine (construite sur la place une vingtaine d’années plus tard)  sont inscrits parmi les monuments historiques depuis 1975.

Hôtel de ville de Limoges, l'escalier, carte postale ancienneJe n’ai pas pris de photographies des toiles monumentales situées en haut de l’escalier, du peintre Henri-Paul Motte et représentant L’atelier de Léonard Limosin et Passé et Présent : union du Limousin à la France sous Henri IV. Le reste du décor, sculpture et plafonds peints,  a été confié à Abel Trinocq, Jean-Joseph Weerts et Urbain Bourgeois.

L'hôtel de ville de Limoges, carte postale ancienneLa construction de cet hôtel de ville de Limoges a été rendue possible par l’important legs d’Alfred Fournier, riche propriétaire rentier limougeaud, décédé sans descendance le 24 juillet 1875. Le concours lancé en 1877 fut remporté par l’architecte [Charles] Alfred Leclerc (Paris, 1843-1915), grand prix de Rome d’architecture en 1868, sur un plan très classique pour les hôtels de ville du début de la troisième République (voir dans un style très proche l’hôtel de ville de Poitiers ou celui de Niort, mais je pourrais vous en montrer plein d’autres). L’hôtel de ville fut inauguré le 14 juillet 1883.

Hôtel de ville de Limoges, la toiture et le campanileLe corps central de la façade principale est dominé par un campanile central (il n’est pas garde par des tigres chimères  comme à Poitiers) encadré de deux allégories, un grand classique. La sculpture générale (notamment celle des chapiteaux) a été réalisée par Adolphe- Martial Thabard (Limoges, 1831 – Clamart, 1905).

Hôtel de ville de Limoges, allégorie à gaucheLes deux allégories ont été réalisées par Edme Anthony Paul Noël  dit Tony Noël (Paris, 1845 – Palaiseau, 1909, grand prix de Rome de sculpture en ). Du bas, je n’ai pas repéré de signature. Elles sont « censées » représenter l’orfèvrerie et l’émaillerie, ce qui est logique pour Limoges, mais soit j’ai les yeux bouchés, soit je suis nulle pour reconnaître les attributs… Grandes jupes, sein à peine voilées, à moitié allongées sur le rampant, pieds nus, la main appuyée sur un vase, les attributs ne diffèrent guère…

Hôtel de ville de Limoges, détail de l'allégorie à gaucheVoici de plus près…

Hôtel de ville de Limoges, détail de l'allégorie à gauche, coupe en orfèvrerie sous le vaseOn pourrait dire que c’est l’orfèvrerie à gauche à cause de la coupe que l’on peut distinguer sous le vase.

Hôtel de ville de Limoges, allégorie à droiteA droite, même position pour l’allégorie.

Hôtel de ville de Limoges, détail de l'allégorie à droite, peut-être un stylet dans sa main droiteSi on considère qu’il s’agit de l’émaillerie, on pourrait considérer qu’elle tient un stylet pour poser le décor de sa main droite.

Hôtel de ville de Limoges, les mosaïquesDes mosaïques vénitiennes, dues à Dominique Facchina, ornent les médaillons de la façade, avec les chiffres de la ville au rez-de-chaussée et quatre personnalités locales sous le toit.

Hôtel de ville de Limoges, détail des quatre médaillons en mosaïqueIdentifiés par des inscriptions, classés par ordre chronologique de naissance si on suit de gauche à droite, on peut admirer les portraits de

– « Léonard Limosin (1505-1530) », émailleur dont on peut voir de somptueuses œuvres au musée municipal,

– « chancelier d’Aguesseau (1668-1751) » chancelier de France (sous Louis XIV), né à Limoges, il avait fait sa carrière en Languedoc puis à Paris,

– « Pierre Vergniaud (1753-1793) », avocat, révolutionnaire dans le parti Girondin et guillotiné avec 21 membres de ce parti le 31 octobre 1793 (rappelons que la Terreur a fait beaucoup plus de victimes que les « révolutions » récentes, dont celle en Tunisie),

– « Louis Jourdan (1762-1833) », là, c’est curieux, pour ces dates, j’ai plutôt trouvé Jean-Baptiste (pas Louis) Jourdan (Limoges, 1862 – Paris, 1833), maréchal d’Empire,mort du choléra.

Pour la fontaine, il faudra patienter un peu…

Photographies de novembre 2010

Dans mon beau château… vide, LOL! (haricot magique, 37)

Haricot magique, le châteauMaintenant que j’ai pu cacher mes Pouët, pouët dans le nuage de derrière, j’ai bâti [pas au fil de bâti, une construction solide!] mon château, avec des tissus que vous avez déjà vus. Je n’ai pas encore fixé la porte (même tissu que pour la maison des pages 5 et 6 et le loup, je pense que je ne ferai pas les « charnières » du modèle. Pas trop de difficultés, mis à part le fait qu’il manque le patron du toit du château* et des explications sur comment ça va se replier et se fixer entre les nuages et l’intérieur du château. Un patron de « nappe » qui ne correspond à rien sur la photo (ou alors pas la table au sens propre?), des pieds de chaise qui peut-être sont aussi pour aussi pour la table, bref, il va à nouveau falloir ruser.

*PS: je n’avais pas cherché ailleurs car il y avait un n° 36 sur la planche du château, correspondant à une brique de la page 6, et une pièce non numérotée qui ne pouvait pas aller sur l’encart pour la page 7… En fait, le toit du château était dans le livre et pas avec les patrons, au milieu des victuailles de la table de l’ogre.

Pages de 40 sur 40 cm.

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta

Les damnés de Paris de Mickaël Le Galli et Marie Jaffredo

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenCouverture de Les damnés de Paris de Mickaël Le Galli et Marie JaffredoCela faisait un moment que je n’avais pas alimenté la rubrique auteures féminines de bande dessinée, difficile de tenir la parité (un article sur deux) tant le monde de la bande dessinée est masculinisé.  Un album trouvé dans la sélection des bibliothécaires de à la médiathèque.

Le livre: Les damnés de Paris de Mickaël Le Galli (scénario) et Marie Jaffredo (dessins), éditions Vent d’Ouest, 2014, 128 pages, ISBN 9782749306957.

L’histoire: mai 1869 à Paris. Une jeune provinciale, Constance Desprez, débarque gare Saint-Lazare. Vulnérable, elle échappe à l’exploitation dans un nlogement trop cher (qu’elle pourrait payer par la prostitution) et grâce à un gavroche, Darius, trouve une chambre sur la butte Montmartre. Elle veut retrouver son fils de dix ans, qu’elle a eu avec le fils du notaire local, enlevé à sa naissance pour être adopté tandis qu’elle était envoyée au couvent. Elle n’a que le prénom qui lui a été donné, le père est mort à la guerre. La voici plongée dans la capitale, aidée d’André Gill, caricaturiste. Retrouvera-t-elle son fils?

Mon avis: j’ai beaucoup aimé le dessin à la plume joliment encré, très fouillé, très documenté du Paris de 1869, à la veille de la Commune, en plein travaux Hausmanniens. L’héroïne croise le « beau monde » de l’époque, Léon Gambetta, Gustave Courbet, Nadar, Émile Zola, la « publicité à la mode », peinte sur les murs (comme le poëlle Godin page 70), les halles reconstruites depuis une dizaine d’années, etc. Le scénariopêhce un peu par son aspect « gentillet », recherchant plus à « faire croiser des personnalités », par moment, mais l’histoire est néanmoins lisible. Juste une incongruité à la fin, sur la tombe, les dates 1849-1869 sont invraisemblables. Même précoce, une jeune femme de 20 ans ne peut pas voir un fils de dix ans… qu’elle aurait donc conçu à 9 ans!

Gambetta par Falguières à Cahors, 5, deux vues de face Voir exposition Nadar, à Tours il  a quelques années, le monument à Léon Gambetta à Cahors, De briques et de sangde Régis Hautière et David François (sur l’usine Godin à Guise), Au Bonheur des Dames d’Émile Zola…

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Bienvenue dans la famille, 4, du vert clair…

Hôtel de ville de Limoges, façade et fontaineOups, bug de programmation, l’article que j’avais noté pour hier dans mon carnet n’est pas paru… je me suis trompé de mois! Je le reprogramme pour samedi, il concernera l’hôtel de ville de Limoges et vous propose une vignette pour vous faire patienter.

Bienvenue en famille, étape 4, quelques points vert vlair autour du premier pouponAvec beaucoup de mal, j’ai alterné la broderie monochrome (voir l’alphabet arabe) avec quelques (rares) points de vert clair sur ce projet mis en attente, parmi et entre les feuilles en vert foncé autour du premier poupon, toujours selon la grille Bienvenue dans la famille, de Perrette Samouïloff, parue dans Plaisir de broder, point de croix, n° 25, janvier/février 2013, sur une toile à gros trous (toile plastifiée trouvée dans une pile de coupons chez Tiss’affaires à Poitiers), avec la lampe « lumière du jour ». J’ai toujours beaucoup de mal à broder ce projet que j’aurais voulu avoir fini… en juin dernier, grr!!!

Les étapes de cette broderie: le chat, le premier poupon, quelques feuilles en vert foncé

Moncoutant 2014 (2)

Le matériel pour le concours de Moncoutant 2014Comme je vous l’ai annoncé, je me suis inscrite il y a fort longtemps au nouveau concours de Moncoutant. Le salon de Moncoutant/création autour des fils aura lieu les 8 et 9 novembre 2014, une collègue a récupéré mon kit à Bressuire, mais de mon côté, je n’ai pas pu me lancer encore dans la réalisation du kimono sur un patron imposé.

Le début de la japonaise pour Moncoutant 2014Après une longue réflexion, car les contraintes sont « stimulantes », j’ai décidé de commencer en brodant sur la toile (« à utiliser en partie ou en totalité ») la japonaise du protège-cahier proposé par Nadège Richier dans son livre Motifs du Japon (qu’elle m’a offert il y a fort longtemps). Point de bouclette, passé plat, point avant… c’est partie pour un travail avec des fils DMC en simple, 2 fils ou 3 fils selon le rendu que je souhaite. J’ai juste placé quelques repères, sans reporter le motif au carbone. Pour l’instant, le résultat me convient, sinon, je changerai le motif et garderai celui-ci pour autre chose…

Motif de 8 cm de haut sur 6 cm de large.

Espagne, Espagne! de Jean-Richard Bloch

Logo de pioché en bibliothèque

Couverture de Espagne, Espagne! de Jean-Richard BlochAlors que le cycle de conférences autour de  Jean-Richard Bloch se poursuit demain en complément de l’exposition Une fenêtre sur le monde, Jean-Richard Bloch à la Mérigotte à la médiathèque de Poitiers (jusqu’au 31 octobre 2014, voir le programme d’animations (conférences, visites guidées), j’ai lu plusieurs de ses ouvrages (rééditions ou originaux issus de sa bibliothèque), c’est quand même mieux que d’en entendre parler ou commenter l’œuvre…  Vous pouvez aussi sur mon blog aller (re)voir sa tombe au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Le livre: Espagne, Espagne!, de Jean-Richard Bloch, éditions Aden, 2014, 310 pages, ISBN 9782805920578 [première édition 1936, réédition augmentée de deux chapitres, d’appendices et de biographies].

La présentation de l’éditeur:

Espagne, Espagne ! est un des livres les plus forts sur la guerre civile espagnole, à placer aux côtés de ceux de Bernanos, Hemingway ou Neruda. Dès juillet 1936, Jean-Richard Bloch s’est rendu en Espagne pour y rencontrer les républicains, qu’ils soient intellectuels, syndicalistes, dirigeants politiques ou simples militants. Rien n’échappe à son regard bienveillant mais acéré, pas plus l’enthousiasme de ceux qui croient qu’ils ne peuvent perdre cette guerre que leurs dramatiques lacunes. En arrière fond de tout ce que Bloch nous apprend, Espagne, Espagne ! annonce la Seconde Guerre mondiale et c’est aussi pour alerter les responsables politiques français que ce livre a été écrit.

Mon avis: La première partie, Barcelone, Madrid, Valence, est un récit au jour le jour de sa progression avec les Républicains. Les biographies en fin d’ouvrage aident à mieux comprendre qui ils sont, mais je n’ai pas réussi à identifier de qui il parle p. 42 de la réédition: « Un artiste, -excellent graveur que Montparnasse connaît bien-, régnait sur ce monde difficile et bariolé » (si quelqu’un le sait, je complèterai…). Dans la deuxième partie, Le martyre de l’Espagne de mois en mois, Jean-Richard Bloch a réuni des articles parus dans plusieurs revues (Vendredi, L’humanité, L’œuvreL’avant-garde) d’août à octobre 1936. Dans ce contexte, je ne sais pas s’il est judicieux d’avoir intercalé deux autres articles sous forme de nouveaux chapitres dans l’ouvrage, puisqu’il ne les avait pas retenus dans sa sélection. Ils auraient pu être ajoutés à la fin avec les documents annexes qui aident à comprendre la période. A noter qu’ils ne sont pas complètement inédits puisque l’un est paru dans les Cahiers Jean-Richard Bloch, n° 15, en 2009 et l’autre dans la revue Europe en 1937. Cette partie est beaucoup plus politique, avec de nombreuses références à la Première guerre mondiale (et le « miracle de la Marne »…), la mort du roi Albert Ier de Belgique, la situation en Angleterre, en Italie, en URSS, en Allemagne, mais surtout en France, avec le front populaire et une virulente critique contre la politique menée par Léon Blum (p. 143-146). Pour lui (et de nombreux historiens), tout s’est joué entre le 6 et le 7 août 1936: le 6, le gouvernement autorisait l’exportation d’armes par des compagnies privées françaises vers les Républicains espagnols, puis l’interdisait dès le lendemain. Il évoque aussi la montée de l’antisémitisme en Allemagne, mais aussi en France avec un épisode qui préfigure la collaboration française: en 1934 (en fait le 26 novembre 1933), les compositeurs Florent Schmitt et  Marcel Delannoy ont interrompu aux cris de « Vive Hitler ! » un récital de Kurt Weill, l’auteur de l’Opéra de quat’sous (p. 163).

Les deux parties apportent un éclairage très différent sur la guerre d’Espagne. Proche des communistes, il a une analyse politique de la situation certes orientée, mais fort intéressante qui m’engage à essayer de me replonger dans cette guerre d’Espagne,  les analyses historiques reçues en classe préparatoire sont loin et j’ai lu peu de choses sur cette période depuis, à part sur la présence des réfugiés espagnols en France…

Pour aller plus loin : 

– sur le blog: La Mérigot(t)e à Poitiers, résidence de l’écrivain Jean-Richard Bloch, Une fenêtre sur le monde, Jean-Richard Bloch à la Mérigotte, sa tombe au cimetière du Père-Lachaise à Paris (bientôt d’autres lectures)

Jean-Richard Bloch. En Mérigotte, auberge antifasciste

– voir aussi l’article d’Alain Quella-Villéger (avec des photographies de Marc Deneyer), Jean-Richard Bloch à la Mérigote, L’Actualité Poitou-Charentes n° 46, 1999, p. 18-23.

– voir le site de l’Association Études Jean-Richard Bloch.

– mes lectures de Jean-Richard-Bloch : Sur un cargo, Cacaouettes et bananes, Espagne, Espagne!, traduction de Karl et Anna, de Leonhard Frank

Avis aux brodeuses! Une coupe de fruits à la mexicaine…

Napperon brodé mexicain avec coupe de fruitsCe matin, je laisse mon blog à Maryse…

Une coupe de fruits brodée à la mexicaine!

Napperon brodé mexicain, détail de la coupe de fruitsJ’ai rapporté de mes vacances au Mexique cette broderie qui m’a été offerte. J’avoue que je n’ai pas trop aimé cet ouvrage que j’ai trouvé tape à l’œil, mais les techniques utilisées sont intéressantes, chaque fruit ayant la sienne différente des autres.

Napperon brodé mexicain, détail de l'enversAu prime abord, quand Véronique l’a vue, elle a pensé que c’étaient des lacets entrecroisés, et puis, en regardant avec plus d’attention, on a vu qu’il s’agissait de fils passés les uns à côté des autres donnant l’illusion de lacets, puis cousus au bord afin de les fixer sur le tissu (voir à l’envers) par un point arrière ou un surjet:

Napperon brodé mexicain, détail de la coupela coupe,

Napperon brodé mexicain, détail de la manguela mangue,

Napperon brodé mexicain, détail de la poirela poire

Napperon brodé mexicain, détail des prunesles prunes

Napperon brodé mexicain, détail de la pommeet les pommes sont ainsi faites mais, avec des largeurs différentes et des croisés plus ou moins rapprochés.

Napperon brodé mexicain, détail de l'ananasL’ananas est plus complexe, car ce sont des fils croisés et fixés au milieu par un point

Napperon brodé mexicain, dos de l'ananas (voir à l’envers) donnant l’impression de relief et l’aspect de la peau du fruit.

Napperon brodé mexicain, détail de la bananeÀ droite, la banane, je crois que c’en est une, semble faite en jersey mais il semble que ce soit réalisé à l’aiguille avec un point de piqûre marron au milieu et jaune autour.

Napperon brodé mexicain, détail de la bordureLa bordure est faite au crochet en doubles brides et mailles coulées.

Dimensions: 52 sur 57 cm.

Je laisse à Véronique le soin de compléter cet article car elle est une brodeuse avertie ce qui n’est pas mon cas!

Bon, puisque Maryse me demande de reprendre la parole… On ne voit pas bien sur mes photos, mais je pense que le tissage n’est pas cousu mais réalisé au fur et à mesure, avec juste l’aiguille qui passe et repasse, je ferai un essai et vous montre très vite en images!

Fruits et légumes au tricot : chou-fleur, ananas, banane, champignon, trognon de pomme, petit pois, pastèque, poivron, poireau, panais, tomate, cerises, aubergine, poivronSinon, vous pouvez aussi revoir ma coupe de fruits au tricot! Revoir  l’ananas, la banane, la pastèque, le trognon de pomme, le petit pois, le poireau, le panais, l’aubergine, le poivron, la figue, la tomate , le chou-fleur, le champignon et les cerises.