Archives par étiquette : Marie Jaffredo

Les damnés de Paris de Mickaël Le Galli et Marie Jaffredo

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenCouverture de Les damnés de Paris de Mickaël Le Galli et Marie JaffredoCela faisait un moment que je n’avais pas alimenté la rubrique auteures féminines de bande dessinée, difficile de tenir la parité (un article sur deux) tant le monde de la bande dessinée est masculinisé.  Un album trouvé dans la sélection des bibliothécaires de à la médiathèque.

Le livre: Les damnés de Paris de Mickaël Le Galli (scénario) et Marie Jaffredo (dessins), éditions Vent d’Ouest, 2014, 128 pages, ISBN 9782749306957.

L’histoire: mai 1869 à Paris. Une jeune provinciale, Constance Desprez, débarque gare Saint-Lazare. Vulnérable, elle échappe à l’exploitation dans un nlogement trop cher (qu’elle pourrait payer par la prostitution) et grâce à un gavroche, Darius, trouve une chambre sur la butte Montmartre. Elle veut retrouver son fils de dix ans, qu’elle a eu avec le fils du notaire local, enlevé à sa naissance pour être adopté tandis qu’elle était envoyée au couvent. Elle n’a que le prénom qui lui a été donné, le père est mort à la guerre. La voici plongée dans la capitale, aidée d’André Gill, caricaturiste. Retrouvera-t-elle son fils?

Mon avis: j’ai beaucoup aimé le dessin à la plume joliment encré, très fouillé, très documenté du Paris de 1869, à la veille de la Commune, en plein travaux Hausmanniens. L’héroïne croise le « beau monde » de l’époque, Léon Gambetta, Gustave Courbet, Nadar, Émile Zola, la « publicité à la mode », peinte sur les murs (comme le poëlle Godin page 70), les halles reconstruites depuis une dizaine d’années, etc. Le scénariopêhce un peu par son aspect « gentillet », recherchant plus à « faire croiser des personnalités », par moment, mais l’histoire est néanmoins lisible. Juste une incongruité à la fin, sur la tombe, les dates 1849-1869 sont invraisemblables. Même précoce, une jeune femme de 20 ans ne peut pas voir un fils de dix ans… qu’elle aurait donc conçu à 9 ans!

Gambetta par Falguières à Cahors, 5, deux vues de face Voir exposition Nadar, à Tours il  a quelques années, le monument à Léon Gambetta à Cahors, De briques et de sangde Régis Hautière et David François (sur l’usine Godin à Guise), Au Bonheur des Dames d’Émile Zola…

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.