Des masques pour Mardi gras!

Masques de carnavale en papier mâché, en cours de préparationPour mardi gras, j’ai envoyé des masques à quelques copines… J’ai d’autres projets en cours pour les prochaines semaines, vers d’autres ami(e)s… J’ai d’abord repris le loup en plastique qui m’avait servi il y a quelques années à préparer des loups de carnaval en pâte à papier. Cette fois, j’ai opté pour du papier mâché, avec cinq couches entrecroisées de papier journal (puis premier séchage et découpage autour du masque/moule) et une couche de papier blanc à l’intérieur et à l’extérieur, avec de la colle à papier peint (j’aurais aussi pu fabriquer de la colle de farine)…

Masques (loups) de carnaval colorés en papier mâché recouvert de papier maisonUne fois l’ensemble séché j’ai mis côté interne du papier maison blanc. A l’extérieur, j’ai fait deux masques de chaque couleur, avec du papier maison orange, rose (il donne plus rouge avec le vernis), bleumauve et vert. Puis j’ai usé de la colle à paillettes de différentes couleurs et de paillettes dorées, passé une couche de vernis colle et ajouté un élastique…

Masque de carnaval mauve, porté sur moiJ’en ai gardé un pour moi, les autres sont partis chez ZazimuthCapucine OVéro bis, Mamazerty, Emmanuelle / le Marquoir d’ÉliseCathdragonDalineleBluesy et Maryse. Je ne pouvais pas poster cet article ce matin… j’avais demandé aux destinataires d’ouvrir leur enveloppe aujourd’hui, mais pas à 6h!

PS: les copines ont fait des mises en scène des masques reçus! Découvrez les par ces liens, et de un, de deux, de trois, de quatre. La poste semble avoir perdu celui envoyé à Capucine O, à moins que je ne me sois trompée dans l’adresse?

Les 10 mots de la semaine de la langue française 2014

Une fois n’est pas coutume, article culturel ce matin et article « travaux manuels » ce midi… vous comprendrez le pourquoi de cette inversion dans quelques heures…

Logo des dix mots de la langue française 2014Voici le retour de la semaine de la langue française, ça sera cette année du 15 au 23 mars 2014 sur le thème dis-moi dix mots… à la folie. Vous pouvez tous jouer, en ligne, dans les médiathèques et plein d’autres lieux à découvrir sur le site officiel, etc. Je vais essayer de faire un texte avec ces mots… Et vous, participerez-vous individuellement ou collectivement (de nombreuses bibliothèques, écoles, bistrots proposent des ateliers d’écriture)? Capucine O a déjà fait une proposition en image et en texte!

Voici les mots à caser cette année:

ambiancer, à tire-larigot, s’enlivrer, charivari, faribole, hurluberlu, ouf, timbré, tohu-bohu, zig-zag

Vous pouvez revoir les versions que j’ai proposées en 2008, en 2009, en 2010, en 2011, en 2012 et en 2013.

Ida de Paweł Pawlikowski

Affiche de Ida de Paweł PawlikowskiC’est avec tristesse que j’ai appris hier la mort d’Alain Resnais… à quelques jours de la sortie de son dernier film.

Samedi, je suis allée voir Ida de Paweł Pawlikowski, qui passe ici seulement depuis ce mercredi, et encore, avec une séance par jour, il y avait donc foule à 18h. Les toilettes étaient toujours fermées au TAP Castille, mais plus d’immondes odeurs comme la fois précédente (Un beau dimanche de Nicole Garcia). En revanche, un spectateur au rang juste derrière moi s’est endormi dès la première demi-heure et a ronflé avec force quasiment jusqu’à la fin!

Le film: en Pologne en 1962. Alors qu’elle va prononcer ses vœux dans quatre jours, Anna [Agata Trzebuchowska], jeune orpheline élevée au couvent, est envoyée par la mère supérieure recommande à la rencontre de sa tante Wanda [Agata Kulesza], juge populaire (après avoir été procureur de la République et fait condamner à mort des ennemis du peuple dans les années 1950), qui court les aventures avec les hommes, boit et fume trop. Après avoir hésité, Wanda lui apprend qu’elle s’appelle en fait Ida, qu’elle est orpheline, issue d’une famille juive, et lui présente des photographies de ses parents et d’un petit garçon qui n’est pas son frère… Le lendemain, elle l’emmène dans son village natal. Le fils du voisin occupe la maison, le père, fervent catholique, avait caché la famille juive dans la forêt. Sait-il qui les as tués pendant la deuxième guerre mondiale? Où la famille est enterrée? La quête commence dans la ville voisine, où le père est habite. Mais il n’est pas chez lui, Ida tombera-t-elle amoureuse de Lis [Dawid Ogrodnik], un saxophoniste pris en stop sur la route? Découvrira-t-elle ce qui est arrivé à ses parents? Prononcera-t-elle ses vœux?

Mon avis: l’utilisation du noir et blanc est magnifique, la photographie splendide! Le format du film, presque carré (en fait un rapport de 1,33 entre la hauteur et la largeur), est rare aujourd’hui et mis à profit pour les cadrages, et notamment certains gros plans des visages qui sont magnifiques. J’ai beaucoup aimé ce film et surtout la dernière partie, après la scène de suicide (celle là, j’aurais préféré savoir avant qu’elle allait arriver). Sa tante lui avait dit qu’on ne pouvait goûter au renoncement des vœux monastiques que si l’on a « déjà essayé avant » l’amour avec un homme. Ira-t-elle jusqu’au bout de la démarche, croira-t-elle encore en Dieu quand elle aura découvert le comportement des bons voisins chrétiens de ses parents puis le suicide de sa tante? De son côté, pourquoi la tante boit-elle tant? Quelle blessure cache-t-elle? Doucement, les deux femmes vont apprendre à se connaître, même si ce n’est que quelques jours. Comme l’indique le générique, le film a été tourné aux alentours de Łódź, donc à proximité des camps de concentration d’Auschwitz et Birkenau.

Dans plusieurs critiques, j’ai lu que les parents étaient morts dans les camps de la mort… encore une reprise d’une erreur par des gens qui n’ont pas dû voir le film!

J’avais beaucoup aimé aussi l’interview de Paweł Pawlikowski dans Cosmopolitaine sur France Inter, où il explique pourquoi après ce film, lui l’exilé est revenu s’installer en Pologne…

Ce film a été inclus dans le festival Télérama 2015, dans lequel j’ai vu:

Halte à la douane! Revue « enfantines » sur Mouchin (1935). 3. La fraude en auto

Couverture de la revue Enfantines, n° 67, halte à la Douane à MouchinJe continue à vous faire découvrir le numéro n° 67 de la revue Enfantines Halte à la douane sur , dans le Nord, paru en 1935. Le numéro est certes publié en ligne, mais c’est en mode image, avec une couverture différente de la mienne. Après les douaniers, et la circulation, voici la fraude en voiture… L’illustration est un bois gravé par les enfants (enfin, les garçons!). La route était encore pavée quand j’étais petite, mais désormais, il ne reste des pavés que sur quelques chemins agricoles, juste pour le folklore du Paris-Roubaix! Le tabac était déjà moins cher en Belgique qu’en France…

Et si vous voulez continuer sur le thème du tabac, vous pouvez voir les publicités des années 1960-1970 publiées il y a quelques jours par Pourquoi pas Poitiers.

Et un grand merci à mon père qui est parti en reportage dans le village de Mouchin pour illustrer les lieux avec des photographies!

revue Enfantines, n° 67, halte à la Douane à Mouchin, pages 4 et 5

La frontière franco-belge au bas-préau à Mouchin, photographie de Lucien Dujardin

La flèche indique la ligne d’arbres qui borde l’Elnon, le ruisseau qui marque la frontière tout au long du village de Mouchin depuis le traité d’Utrecht de 1713. Cliché Lucien Dujardin

La fraude en auto
Pour frauder en auto, les contrebandiers opèrent de plusieurs façons.
La plus courante est la suivante :
Profitant d’une nuit noire, par mauvais temps, des porteurs, un ballot de tabac sur le dos, franchissent en un point quelconque la frontière.

Ils se dirigent alors vers l’intérieur du village et dissimulent les ballots dans la paille d’une meule, dans la grange d’une ferme, dans un hangar ou, tout simplement, quelquefois dans un fossé ou derrière une haie.
Dans la journée, une auto arrive et, rapidement, le chargement s’effectue. L’auto démarre et file à toute allure.
Quelquefois encore, par temps sec, et quand les champs sont dénudés, l’auto chargée en Belgique, se lance sur la route, rentre dans une pâture, fonce droit à travers champs et jardins, culbute les haies, rejoint la route pavée… et file!

revue Enfantines, n° 67, halte à la Douane à Mouchin, illustration page 5, douaniers derrière une voiture

Il faut alors aux fraudeurs une auto puissante qui ne les laisse pas en panne dans les champs!
Pour protéger leur fuite et éviter qu’on puisse les signaler, les fraudeurs n’hésitent pas, au besoin, à couper les fils téléphoniques.
L’auto passée, les fraudeurs vont écouler leurs marchandises vers les centres miniers. Ils vendent leur tabac aux mineurs beaucoup plus cher qu’ils ne l’ont acheté, mais meilleur marché que le tabac de la régie française. Aussi la clientèle ne manque pas.

Voir la suite: la fraude avec les chiens, les gendarmes, une belle ruse, le passage à niveau et un pauvre chien et les dernières pages consacrées à d’autres ruses.

Retour sur les travaux du jardin du Puygarreau à Poitiers

En attendant que des corrections soient apportées aux problèmes d’accessibilité pour les handicapés moteurs (pente non réglementaire, absence de palier de repos et de main courante sur le plan incliné) et visuels (notamment problème des contremarches et de la main courante, une pas au norme et une manquante), comme je vous l’ai montré la semaine dernière dans mon article sur l’ouverture du jardin du Puygarreau à Poitiers

Escalier conforme aux normes devant la mutualité sociale agricole à Poitiers… je suis passée cette semaine sur un escalier bien plus conforme, devant la MSA (mutualité sociale agricole): bien qu’ayant vieilli, les première et dernière contremarches sont contrastées, les nez des marches aussi, la main courante déborde bien à l’horizontale.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 15 mai 2011, maison en cours de démolitionEn attendant de nouveaux travaux de mise aux normes (dommage que cela n’ait pas été bien conçu du premier coup, pas de report -inadmissible- sur l’accessibilité en ce qui concerne des travaux neufs), comme promis la semaine dernière, voici un petit retour en arrière sur les mois de travaux pour la réalisation de ce jardin. Tout a commencé par la destruction des maisons… Seule la dernière au fond sera gardée, les trois autres sont démolies et les matériaux récupérés (ici en mai 2011).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, juin 2011, démolition achevéeFin juin 2011, la « déconstruction » est terminée, le terrain nivelé…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 15 septembre 2012, le chantier archéologique… puis les fouilles archéologiques ont commencé. En septembre 2012, grosse foule pour visiter le chantier, les vestiges médiévaux et gallo-romains.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, fin septembre 2012, le chantier archéologique se termineSi vous voulez en savoir plus sur ce chantier, l’institut national de recherche archéologique (Inrap), qui a mené le chantier, a mis en ligne la plaquette distribuée à cette occasion. Les vestiges ont été recouverts et protégés avant la mise en place d’un remblai général où le jardin va prendre place [voir des précisions plus bas avec les commentaires].

Jardin du Puygarreau à Poitiers, fin septembre 2012, fontaine installée et hôtel de Beaucé échafaudéA côté, l’hôtel de Jean Beaucé est échafaudé et la fontaine (voir alter ego sur la place d’Armes) est installée (voir dans cet autre article, vers la fin, sa mise en place au milieu de vestiges archéologiques en mai 2012), mais pas encore les arbres…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, fin août 2013, remblai du jardin et abandon du chantierFin août 2013, si le remblaiement est terminé, l’ensemble a un air d’abandon tristounet…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, fin août 2013, le nouveau bâtimentLe bâtiment neuf est quasiment terminé et encore trop blanc…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, obélisque brisé et premiers jeux installésNoël 2013,  « l’obélisque brisé » de Didier Marcel (je n’ai pas trouvé de site personnel, alors je vous ai sélectionné un dossier pédagogique du centre Pompidou) est en place, les premiers jeux de aussi, mais pas encore les plaques émaillées dont l’ensemble forme « Aire, air, erre, ère » de Pierre Joseph (il ne semble pas non plus avoir de site personnel, il y a un catalogue sur le site du ministère de la culture).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, vue généraleEn revanche, l’installation des barreaux de prison (la grille « tourne-sol » d’Élisabeth Ballet) n’a pas encore commencé.

Les résultats des César… avec les films que j’ai vus

Affiche de Les garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne

Cette année, j’avais vu beaucoup des films sélectionnés et primés aux César (2014). Voici un petit récapitulatif en liens…

Grand triomphe pour Les garçons et Guillaume, à table ! de  (meilleur film, meilleur premier film, meilleur acteur pour Guillaume Gallienne, meilleure adaptation, meilleur montage pour Valérie Deseine).

Dans le reste du palmarès, j’avais vu:

Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier (meilleur acteur dans un second rôle pour Niels Arestrup,

La vie d’Adèle de Kechiche Abdellatif (meilleur espoir féminin pour Adèle Exarchopoulos),

L’inconnu du lac d’Alain Guiraudie (meilleur espoir masculin pour Pierre Deladonchamps)

Sur le chemin de l’école de Pascal Plisson (meilleur film documentaire)

– Michael Kohlhaas d’Arnaud des Pallières (meilleure musique originale pour Martin Wheeler, meilleur son pour Jean-Pierre Duret, Jean Mallet et Mélissa Petitjean)

L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Jean-Pierre Jeunet (meilleure photo pour Thomas Hardmeier)

Parmi les films sélectionnés et non primés, j’avais aussi vu Jimmy P. d’Arnaud Desplechin, Alceste à bicyclette de Philippe Le Guay, Le passé d’Asghar Farhadi, Blue Jasmine de Woody Allen, Django Unchained de Quentin Tarantino, La Grande Bellezza de Paolo Sorrentino, La maison de la radio de Nicolas Philibert, Grand central de Rebecca Zlotowski.

J’en ai beaucoup moins vu pour ceux qui sont sélectionnés pour les Oscar dimanche soir… 12 years a slave de Steve McQueen (qui a finalement reçu les Oscar du meilleur film, meilleur scénario adapté, meilleur second rôle féminin pour Lupita Nyong’o), Blue Jasmine de Woody Allen (meilleure actrice pour Cate Blanchett), Prisoners de Denis Villeneuve (pas de prix), La Grande Bellezza de Paolo Sorrentino (meilleur film étranger)…

La carte de prompt rétablissement de Bluesy

Carte en papiers découpés de Bluesy, la face avec le caractère "grand bonheur"Une belle surprise m’attendait l’autre jour dans ma boîte aux lettres! (et même plusieurs, mais chut, affaire à suivre dans les prochains jours…). C’est Bluesy qui me souhaite un prompt rétablissement avec une très belle carte en papier découpé! Allez vite retrouver la série qu’elle a confectionnée avec cette technique de papiers découpés, ainsi que les cartes chinoises et un reportage sur la fabrication de ce type de papiers en Chine… Ce caractère sur la face principale signifie « Grand bonheur » (Bluesy m’a mis la traduction au dos!)

Carte en papiers découpés de Bluesy, l'intérieur fleuri avec des messages de prompt rétablissementA l’intérieur, joliment fleuri, elle a mis à profit ses cours de chinois en me souhaitant une bonne année chinoise, une bonne santé et en signant de son nom en idéogrammes!

Marque-pages envoyés par Bluesy, février 2014Elle y avait joint trois marque-pages… Un grand merci à toi, Bluesy!

Sur la route de Banlung de Rochel et Vink

pioche-en-bib.jpgCouverture de Sur la route de Banlung de Rochel et VinkJe poursuis ma découverte de l’histoire contemporaine du Cambodge. Après Kampuchéa de Patrick Deville, L’élimination de Rithy Panh, L’eau et la terre, Cambodge, 1975-1979 et Lendemains de cendres, Cambodge, 1979-1993 de Séra, voici la suite de l’histoire avec l’organisation des élections de 1993, racontée dans cette bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Sur la route de Banlung, Cambodge, 1993, de Jacques Rochel (scénario), Vink (scénario et dessins) et Hubert (couleurs), avec la collaboration de Ciné, éditions Dargaud, 56 pages suivies d’un dossier sur les élections de 1993, 2011, ISBN 978-2205065091.

L’histoire : 1993 au Cambodge. L’ONU supervise l’organisation des premières élections libres du Cambodge. Jacques Rochel, un français vivant à New-York, né d’une mère vietnamienne, est envoyé dans la région de Ratana Kiri, une province proche du Viêt Nam et berceau des Khmers rouges. Il est notamment affecté chaque mois à la réception et à la distribution du paiement en liquide des personnes recrutées pour l’organisation des élections. Cette valise contenant 200 000 $ est convoitée par les Khmers qui continuent à occuper la région, et se méfient de ce Jacques qui parle chinois et semble aussi compromis avec les ennemis vietnamiens (ils ont renversé le régime Khmer rouge en 1979) pour rencontrer une médecin venue de l’autre côté de la frontière. Restée dans le New-Jersey, sa femme lui apprend que leur fils aîné vient d’être diagnostiqué comme autiste. Entre fantômes du passé et avenir de son fils, Jacques Rochel terminera-t-il sa mission de six mois au Cambodge?

Mon avis : une bande dessinée aux dessins assez classiques (effet renforcé par le lettrage très « carré », je finis par préférer les expressions plus libres dans le dessin et les textes) sauf deux grandes peintures pleine page. L’ONU tente d’organiser des élections libres à coups de dollars qui servent à payer des locaux chargés de convaincre les gens de se faire faire des cartes d’électeurs puis de voter, tout en restant neutres. Un amour de jeunesse de l’un des expatriés peut-il menacer ainsi la neutralité des élections? Le coût de ces élections pour la communauté internationale (des milliards de dollars) laisse pantois… surtout après l’indifférence dans laquelle la communauté internationale a laissé les Khmers rouges saigner le pays de 1975 à 1979. Quant à la famille laissée aux États-Unis, le diagnostic d’autisme et l’organisation de sa prise en charge, elle est peu évoquée, une remarque ici et là où pointe l’inquiétude du père impuissant à distance…

Logo top BD des bloggueursCette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le haricot magique, 3, page 2, le paysage

Haricot magique, page 2, le sol et essai de collinesAprès la vache, je poursuis mon grand projet de contes avec la page 2 du haricot magique. Contrairement à ce que prévoit le modèle, je n’ai pas assemblé et matelassé les pages au préalable, car je veux pour réaliser une partie des tâches à la machine à coudre… J’ai commencé par planter le décor. Pas de gabarit proposé dans le livre, j’ai donc fait des essais de « patron » pour les « collines » avec du papier journal avant de me lancer, en positionnant un des poteaux des barrières pour me rendre compte de l’échelle.

Haricot magique, page 2, le sol et les collinesLes pages terminées mesureront 40 cm de côté, tissus aubergine et verts de chez Toto, lavés bien sûr avant la couture. Et voilà ce que ça donne… Inutile de faire des rentrés à gauche et en bas, cela sera pris dans la couture des pages. Je n’avais pas vu la tâche dans l’impression du tissu utilisé pour la colline à droite, mais ça n’a pas d’importance, elle sera masquée par la suite…

Haricot magique, page 2, le décor planté...J’ai aussi ajouté le soleil et les nuages (chutes de tissus), également appliqués à la machine. Et voilà la base du décor en attendant la suite…

Le projet: réaliser pour Noël 2014 trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta