J’ai cette semaine continué le motif mahoï d’après un motif mahoï tiré de Motifs de polynésie à broder, de Nadège Richier, paru en 2007 aux éditions Didier Carpentier, dans lequel j’ai déjà réalisé plusieurs projets (le phare de Pointe Vénus à Tahiti, la tortue pour un dessous de verre montée sur un couvercle de boîte, le motif du tiaré monté en pendouille). Mes devoirs de la semaine prochaine seront pour le contours! Dimensions de la partie brodée: 8 sur 7,5 cm.
Chiles en nogada

Le chile en nogada prêt à être dégusté
Maryse a dû rentrer à Poitiers cette nuit. Avant de quitter le Mexique, elle nous a envoyé une nouvelle recette illustrée! La parole à Maryse!
Chiles en Nogada
Traduction: piments farcis à la sauce aux noix (« piments poblanos » que l’on remplacera par des poivrons verts)
Avant-propos:
C’est le plat national mexicain avec ses trois couleurs, vert (poivrons), blanc (la sauce) et rouge (graines de grenade). Créé en 1821 par les nones de Puebla, il est devenu l’emblème gastronomique du pays et tous les vrais bons restaurants mexicains le proposent dans leur carte. Long à préparer, il vaut la peine d’être tenté, les saveurs sont inimitables: salées, sucrées, subtiles.
Ingrédients pour 6 personnes:
Choisir des poivrons verts (1ou 2 par personne)
500g de viande de boeuf hachée
1 gros oignon blanc
3 gousses d’ail
100g de pignons
100g amandes en poudre
1 petit morceau d’ananas confit
1 poire ferme
1 pêche blanche
1 banane plantain (pas obligatoire)
500g tomates mondées
1/4l bouillon de volaille
Sel
3 clous de girofle
1 bâton de cannelle
500g de crème fraîche
250g noix moulues grossièrement
Un peu de lait
Une pincée de sel
2 grenades

Les piments poblanos pelés
Il faut au préalable enlever la peau des poivrons: les mettre au four quelques minutes pour qu’ils grillent un peu, puis on les met dans une poche en plastique que l’on ferme. On laisse refroidir et puis on enlève la peau. On les fend largement en deux dans le sens de la longueur sans les couper complètement, on enlève les graines et les parties blanches à l’aide d’une cuillère.

Le picadillo
Préparer la farce (picadillo): faire revenir les oignons coupés finement et l’ail haché jusqu’à ce que l’oignon devienne transparent. Ajouter la viande et la faire cuire à feu doux. Ajouter les tomates mondées, mixées et passées au tamis puis les pignons entiers et les amandes en poudre, les fruits coupés en petits dés toujours en mélangeant. Saler, mettre les clous de girofle et le bâton de cannelle. Ajouter le bouillon et laisser cuire jusqu’à évaporation du liquide. Retirer du feu, enlever la bâton de cannelle. Garnir les poivrons de cette farce.
À part, préparer la sauce au dernier moment sinon ça noircit. Mixer tous les ingrédients. Napper les poivrons de cette crème.

Grenades égrenées
Ouvrir les grenades et les égrener délicatement.

Le chile en nogada prêt à être dégusté
Au moment de servir, mettre les graines dessus la crème pour décorer.
Palestine, une nation occupée, de Joe Sacco

J’avais programmé cet article pour dans quelques semaines, j’ai changé l’ordre de publication et le publie dès aujourd’hui, au vu de l’actualité.
Après Gaza 1956, Goražde et Šoba (et dans un autre style Le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916) de Joe Sacco, j’ai emprunté un autre titre du même auteur à la médiathèque. Palestine, une nation occupée a reçu le prix France Info et le prix Tournesol au festival international de la BD d’Angoulême en 1999.
Le livre : Palestine, t. 1, une nation occupée de Joe Sacco (scénario et dessin), traduit de l’anglais (États-Unis) par des inconnus (aucune information dans l’ours, seulement des remerciements de l’éditeur), éditions Vertige Graphic, 141 planches et deux pages d’introduction, 1996 (plusieurs rééditions), ISBN 9782908981230.
L’histoire: en 1991-1992, en Palestine (Cisjordanie et bande de Gazah) et en Israël, en pleine intifada. En journaliste, Joe Sacco rend compte de son enquête sur les événements, il cherche des témoins directs, rapporte leurs témoignages, se rend dans les hôpitaux. Le taxi, le passage des check-points, l’implantation des colonies, les interrogatoires et la torture, la répression (destruction d’oliviers, seule ressource d’une famille, maisons rasées), la vie dans les camps mais aussi dans les prisons, la place de la femme dans cette société.
Mon avis: le volume rassemble des épisodes parus dans des revues, sous la forme de BD-reportages. Les bandes dessinées de Joe Sacco, à l’encre et pleines de détail, sont denses… Certaines pages aussi, à la limite de la lisibilité pour moi (même avec le visio-agrandisseur, texte trop dense)! Surtout que le lettrage alterne les minuscules et les majuscules, encore moins lisibles. C’est dommage car ce texte est très intéressant. Le passage qui m’a peut-être le plus frappé est celui sur la prison de Ansar III, une petite ville qui ressemble presque à un camp nazi (au moins à un camp d’internement, genre Frontstalag ou « ghetto moderne » comme Térézine): entassement dans des pièces ou des tentes, manque d’hygiène, de points d’eau et de toilettes, utilisation de gaz lacrymogènes, politique de gardiennage (pour éviter la compassion des gardiens), organisation du camp avec une « université populaire » ou au moins le partage de l’instruction.
Je vais chercher à la médiathèque la suite, Palestine, dans la bande de Gaza.
Pour rebondir sur des sujets voisins, suivre le mot-clef Palestine et voir en particulier:
Palestine de Hubert Haddad
Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle
Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins) de Sarah Glidden
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
Un visioagrandisseur 20 fois moins cher!
Comme je vois toujours mieux en basse vision, ou au moins que je peux lire plus longtemps en large vision, j’ai voulu chercher comment m’équiper avec un visio-agrandisseur (ou téléagrandisseur). J’en ai un au bureau… mais ça pèse 12,5kg et ça coûte entre 3000 et 4000€ selon le modèle. Cela permet d’agrandir les documents ou les livres sur écran (d’ordinateur ou autonome), de changer les fonds (ajouter ou enlever des couleurs), de passer en négatif si besoin.
J’attends au bureau un modèle plus léger, mais quand même 5 ou 6 kg, qui sera branché sur un des écrans de l’ordinateur, à droite, j’aurai le choix entre les images que je commente ou le texte à lire. Il est financé par mon employeur dans le cadre de l’aménagement de mon poste de travail (reconnaissance en qualité de travailleur handicapé / RQTH).
[PS:

Mon équipement au bureau s’est amélioré avec une caméra qui retransmet l’image sur mon deuxième écran, et les escaliers que je fréquente sont tous équipés de bandes podotactiles d’alerte, d’un signalement en rouge des premières et dernières contremarches et en noir des premiers et derniers nez de marches].
Pour en obtenir un chez moi, il faut une prescription médicale, puis passer en commission pour une aide technique auprès de la maison départementale du handicap. J’ai eu un entretien préalable. En gros, il faut attendre un an après l’opération, pour que ce soit « consolidé » (même si le neurologue et l’ophtalmologue disent que ça continuera à évoluer après – voir le bilan à un an), et comme je peux lire en normal 20 à 30 minutes, et plus du double en large vision, ce n’est pas sûr que la prise en charge soit acceptée. Comment ça, j’ai besoin, ou envie, de lire plus et ce que je veux (le choix en large vision commence à se restreindre à la médiathèque) et pas en tronçonné en une ou deux fois dix pages normales par jour? Au bureau, oui, il faut que je puisse lire et remplir les bases de données, et mon employeur finit actuellement mon équipement après plusieurs tests, mais pourquoi vouloir aussi lire en loisirs? De toute façon, il faut attendre mi-novembre pour l’anniversaire de l’opération pour avoir une prescription, puis 5 à 6 mois pour que la maison départementale du handicap se prononce, j’ai décidé de « prendre le taureau par les cornes », et de trouver une autre solution!
Je suis donc allée me promener sur le web (toujours à petites doses), en commençant par le site du groupement des intellectuels aveugles et amblyopes, plein de ressources (pas toujours faciles à trouver, je n’ai pas bien compris leur classement) mais pas ce que je cherchais. Je me suis ensuite dirigée chez Déclic, que je connais depuis longtemps grâce à l’association Valentin Apac. Je pensais trouver mon bonheur dans leurs différents concours des Papas bricoleurs et mamans astucieuses. Il y a plein de bonnes idées pour simplifier la vie dans toutes sortes de handicaps, j’y ai trouvé une loupe de lecture pour ordinateur, pas tout à fait ce que je cherchais, mais ça brûlait! Par un commentaire, je suis arrivée sur la vidéo de ce monsieur qui a bidouillé un système avec un téléviseur, une caméra et un plateau mobile (je retiens cette dernière idée pour faire évoluer mon équipement, j’ai acheté le matériel vendredi). Mon but est d’avoir un équipement léger, que je puisse facilement transporter en vacances ou autre (genre séjour au CHU, au hasard).
En croisant les mots-clefs, en jouant des opérateurs « et / ou / sauf », j’ai fini par trouver le logiciel Portanum, développé par Thalès et mis gratuitement à la disposition de tous! Ce que je ne comprends pas, c’est que personne ne m’en a parlé, alors qu’il a été développé et testé notamment avec le centre pour aveugles et mal-voyants / Institut Monteclair d’Angers, en lien avec le centre basse-vision qui dépend de la mutualité française Anjou-Mayenne, dont dépend le Service Interrégional d’Appui aux adultes Déficients Visuels/ SIADV (qui a fait mon équipement au bureau) et qui a également mis en place le centre basse-vision de Poitiers avec la mutualité française Vienne. Mais bon, ils ont sans doute intérêt à vendre des visio-agrandisseurs à 3 ou 4000€, il y a un vrai marché (tous ceux qui sont atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge/DMLA notamment). J’ai immédiatement chargé le logiciel et en moins de 5 minutes, je l’ai testé avec la webcam intégrée à mon ordinateur portable. Image de qualité moyenne, mais toutes les fonctions utiles sont faciles à manier, avec des raccourcis claviers.
Le site du logiciel Portanum recommande un usage avec une caméra HD et particulièrement la caméra Ziggi-HD, montée sur un bras articulé, légère (1,4kg) et disposant en option d’une housse de transport. Elle sert surtout de tableau électronique dans les écoles. Me voici donc en suivant leur lien sur le site d’Ipevo, le fabricant aux États-Unis. La caméra et la housse de transport y sont vendus 113$ (83€), mais la livraison n’est possible qu’aux États-Unis. Je les contacte par leur formulaire (oui, il faut se débrouiller aussi en anglais), ils me répondent très vite qu’ils ont un compte chez Amazone (IPEVO Store at Amazon France) et m’envoient le lien direct (sympa!), le matériel y est vendu 168€ (228$)+ frais de port. Dans l’intervalle, j’avais aussi trouvé sur le site d’Ipevo un revendeur en Italie et un en France, à Chambéry, Génération 5. Là, je trouve la caméra Ziggi HD à 299€ avec un accessoire en plus dont je n’ai pas besoin vu l’usage que je veux en faire (vendu aux États-Unis autour de 30$ + une rallonge de cordon USB à 6$), le tout vendu comme « tableau électronique » pour les classes. Trois fois le prix pour traverser l’Atlantique, je trouve ça un peu cher. Je leur envoie un message pour savoir « s’ils peuvent faire un geste », vu l’écart de prix, et je contacte aussi avec mon frère pour une importation directe par un de ses amis qui l’aurait acheté aux États-Unis, avec TVA et dédouanement à prévoir l’arrivée.
Au final, Génération 5 a consenti une remise, je leur ai posté le chèque et ai reçu très très vite la caméra et sa housse de transport. J’ai résisté à l’installer à l’heure de ma sieste (il y a des limites…), mais dès mon retour à 17h15, j’ai déballé la caméra… Voilà le résultat sur l’écran avec le pilote de la caméra.
Le logiciel Portanum la détecte sans problème…
… en un raccourci clavier je peux changer le fond ou passer en négatif. J’avoue que mardi dernier, j’ai exagéré et suis allée jusqu’à l’épuisement, vision double et dormant littéralement debout!
Le logiciel Portanum permet aussi de faire le traitement d’images (négatif, jaune, vert, etc.) sur les pdf, en installant quelques trucs en plus, dont Ghostscript (attention, le lien chez Portanum est cassé). Même plus besoin de scan, il est possible d’enregistrer directement les images, soit par la caméra, soit par Portanum.
La caméra est légère, la housse de transport parfaite, je suis ravie!!! J’ai même abusé de mon joujou pour lire le matin au lit, comme avant, de 6h30 à 7h30, un peu moins vite certes, mais j’ai attaqué un gros polar, deux écrans pour une page… j’ai presque fini, et pas de vision double. Mon emploi du temps: 10 minutes de jeu des 7 erreurs (rééducation de la vision binoculaire), 1h de lecture sur écran, repos visuel, bureau 9h-11h, retour, déjeuner, sieste, re-jeu des 7 erreurs, bureau 15h-17h, repos au retour, 20 minutes de broderie simple (voir conseils de la neurologue) après dîner avec la lampe lumière du jour, et au lit à 21h dernier délai!
Voilà, pour 20 fois moins que ce que proposent les fournisseurs de matériels pour handicapés, j’ai un système qui me convient, réalisé facilement, sans passer par la maison du handicap (qui aurait sans doute rejeté mon dossier dans 9 mois) ni par la paperasse impossible à remplir, pour coûter plus de 3000 à 4000€ supplémentaires (je n’ose pas savoir le coût de mon opération) à la collectivité et avoir un reste à charge après intervention de ma mutuelle sans doute équivalent… Et vous voyez, j’ai de la marge, je peux agrandir jusqu’à trois lignes (il faut bouger en largeur) par écran!
Donc, mon équipement:
– le logiciel Portanum, libre de droit
– une caméra Ziggi-HD et sa housse de transport (1,4kg, non vérifié, 30 x 10 x 6 cm) achetée chez Génération 5 avec un geste commercial.
Si vous voulez des précisions, laissez un commentaire ci-dessous (si vous n’avez jamais mis de commentaire, il sera visible seulement par moi dans un premier temps), je vous contacterai.
PS: le logiciel portanum a été aussi intégré dans un projet plus vaste d’accueil d’enfants déficients visuels, couplé à d’autres équipements (OCR/synthèse vocale) dans le cadre du projet Eyeschool, testé à grande échelle auprès de 500 élèves.
PPS: certains dyspraxiques ont besoin d’avoir des interlignes doubles, des caractères plus gros et des mots plus espacés, pour que leur cerveau discrimine bien les lignes et les mots. Les outils développés pour eux peuvent aussi être utiles à certains handicaps visuels. Voir par exemple cette page du Cartable fantastique.
Bienvenue aux touristes à Poitiers? Meilleur accueil de M. Mouton!
Il y a peu, la ville de Poitiers a lancé une campagne « Bienvenue aux touristes », relayée dans la presse locale. Cette campagne comprend un ensemble de visuels, mais je n’ai trouvé que cette image en bannière du site de la ville et de l’office de tourisme. Impossible de trouver les autres, même si j’en ai aperçu à la médiathèque. Sinon, le dispositif comprend aussi une relance de la campagne d’affichage dans le métro parisien (clic pour revoir mes commentaires l’année dernière), un clip sur l’art roman à Poitiers (idem, impossible de le trouver sur les deux sites officiels, un moteur de recherche l’a trouvé sur youtube), une location de vélos normaux ou à assistance électrique (déménagée par rapport à l’année dernière), et toujours trois bornes d’informations touristiques, entre l’office de tourisme et la médiathèque, au parking Carnot/Hôtel de ville et sur le parvis de la gare…
Pour cette dernière, bienvenue aux touristes! Elle est régulièrement coincée par les poubelles de la « tour », qui abrite entre autres pas mal de services municipaux! Cette photo a été prise hier samedi à 14h30, elles ont dû être ramassées le soir et remise par les éboueurs au même emplacement. Ce n’est pas comme si des touristes pouvaient, s’ils réussissaient à voir la borne, avoir envie de l’utiliser!!! (Bon, de toute façon, l’écran est en général illisible, en plein soleil, plein de reflets).
Alors, personnellement, je préfère les affichettes et les grandes affiches de M. Mouton. Il a renouvelé son affichage de départ en vacances en caravane! (revoir Les derniers moutons poitevins avant la rentrée?, avec le mouton mexicain, la première série et la suite ou encore ici…, et là en format environ A6/A5 ou beaucoup plus grands, et plein d’autres regroupés dans la synthèse…). Mais attention, là, il risque de se faire enfermer au zoo!
Mais il n’a pas peur de se retrouver coincé sur la plage ou tout seul au milieu du troupeau? Il a marqué sur sa « carte postale » où il se trouvait…
… à moins que ce ne soit en prison?
En tout cas, il a besoin d’être câliné (« Give me a hug »).
Pour les soldes, se complait-il à être observé en vitrine par ce monsieur?
Il détourne aussi le logo du confort moderne, devenu « conformisme moderne », à l’envers sous une potence, « adhérez ou pas » (voir des expositions dont j’ai parlées, On se bat toujours quelque part de Michael Portnoy et David Adamo, Insert du possible de Patrik Pion et Paule Combey, Davide Balula).
Au rayon des affiches en grand format, celle-ci n’est restée que quelques heures sur la « vitrine » souvent vide de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC)… Pas mal, j’aurais bien vu aussi au même endroit un rebond sur le régime des intermittents du spectacle…
En tout cas, c’est un assemblage compliqué de machines sur fond noir…
… avec un charriot plein de moutons qui vont passer dans la broyeuse!

Grégory a repéré ces deux affiches vers le pont Saint-Cyprien et avec moi rue Carnot (nous revenions de voir à nouveau la lucarne de l’hôtel de Jean Beaucé). Collage en diagonale adopté aussi pour plein de petites affichettes, ici souligné par les « fausses coulures » d’encre!
Il a aussi repéré plusieurs exemplaires de cette version qui s’interroge sur la réflexion d’une élue de la ville qui justifie dans un article de 7 à Poitiers (voir page 8, n° 223, 25 juin 2014) la destruction des jardins des incroyables comestibles (jardins ou jardinières avec des légumes à disposition de tous):
« Cela n’est pas conforme aux valeurs de la gauche, qui travaille justement à la cohésion sociale », avance Christine Burgeres ».
J’adhère aux ??? que M. Mouton a mis en marge, cela m’avait aussi interrogée quand j’avais lu l’article! J’avais aussi repéré cette affichette (A4 cette fois) rue des Vieilles-Boucheries (la photo).
Sinon, en grand format aussi, d’autres versions déjà vues en petit format. Ici avec un gros œil qui nous observe et une caméra de vidéo-surveillance…
Le haricot magique, 25, page 6, le décor est planté!
Après le patron, j’ai hardiment planté le décor de la page 6 du haricot magique. J’ai choisi les mêmes tissus que pour le paysage des pages 4 et 5.
Dans la foulée, j’ai tracé la porte à l’envers à partir de la page 5.
Avec soin, j’ai découpé la porte puis positionné la maison (aïe les doigts avec les épingles) et l’ai appliquée, puis juste posé le toit qui n’est pas encore fixé. Pour l’étape suivante, j’ajouterai les tuiles et les briques, peut-être les « fleurs » et les tiges comme sur les pages 4 et 5. Ensuite, il faudra solidariser les pages, en les matelassant, ajouter un tour en biais à la porte, fixer celle-ci avant d’attaquer le haricot qui se déplie…
Page de 40 sur 40 cm.
Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.
Suivre l’avancée du haricot magique
Les poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,
Page 1 : positionnement, début de la fixation des lettres, page 1 terminée
Page 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrières, page 2 terminée
Page 3: le paysage, étals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée
Pages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de feston, des points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées
Page 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée
Pages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitions, pages 3 à 6 terminées
Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysage, Pouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tige, sur un petit nuage
Le livre du haricot magique terminé
Suivre l’avancée du petit chaperon rouge
Les poupées: le loup, à poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé
La préparation du plateau de jeu
La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case
La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la table, préparation de la pièce, la chambre meublée
Les maisons: les toits, les murs, une autre maison
Voir la version de Hanrietta
Monument à Victor Nessler à Strasbourg
Le samedi, quand je peux, après le marché, j’assiste au concert qui est donné à Poitiers à Notre-Dame-la-Grande. En cherchant dans mes photographies, j’ai retrouvé ce compositeur très peu joué de nos jours, Victor [Ernst] Nessler (Baldenheim, 1841 – Strasbourg, 1890) comme le dit en partie son monument… qui se trouve dans le parc de l’Orangerie à Strasbourg. Il est peut-être plus joué en Allemagne, je ne me souviens pas d’avoir entendu une de ses œuvres… à découvrir dans sa biographie sur ce site de musicologie. J’ai trouvé quelques CD: découvrir par exemple son opéra Der Trompeter Von Sackingen (j’ai testé le prélude et le premier acte…). Le monument a été dessiné par l’architecte Joseph Hug, avec un haut socle en grès rouge sur lequel est installé un buste en bronze, coulé à Munich, œuvre du sculpteur [Frédéric] Alfred Marzolff (Strasbourg, 1867 – Rountzenheim, 1936), dont je n’ai pas trouvé la signature.
Le monument a été inauguré pendant la grande exposition industrielle, le 28 mai 1895. Caché en 1941, le buste a été ré-installé dans le parc seulement en 1953.
Le texte inscrit à la base du socle en grès est illisible. Une lyre repose sur une branche de laurier.
Mèche au vent, belle barbe, joli nœud papillon, Victor Nesler le porte beau sur ce buste!
De plus près, le nez un peu froncé, les sourcils proéminents, lui donne un air plus concentré que de loin, les poches sous les yeux et les pattes d’oie le vieillissent, il est pourtant mort à moins de 50 ans (d’une hépatite).
Photographies d’octobre 2010.
Demande d’aide de mon ami Olivier… et merci Emmanuelle!
Il y a quelques semaines (28 juin 2014), Olivier recherchait des bandes d’étiqueteuse Dymo pour sa plaque de braille (voir ci-dessous). a trouvé une petite mine de bandes de 10mm (dont une transparente, Olivier l’a mise de côté pour les documents où les « voyants » peuvent avoir besoin de lire ce qu’il y a dessous) et une de 12mm. Voici son message: « Merci à Emmanuelle! Les bandes de 10 millimètres conviennent tout à fait, à condition de bien caler la bande,
vers le haut de la tablette, par contre, il ne faut pas moins en millimètres « . Si vous retrouvez des bandes de 10 ou 12 mm dont vous n’avez plus l’utilité, contactez-moi en laissant un commentaire…
Vous avez une vieille étiqueteuse Dymo dans un tiroir? Vous savez, pas le modèle actuel à bandes thermiques, le vieux modèle où il fallait tourner les lettres et cliquer… Alors, vous avez peut-être encore de vieilles bandes au fond d’un tiroir et vous pourrez peut-être aider mon ami Olivier, dont vous aviez aperçu la canne blanche dans mon dernier article sur l’accessibilité à Poitiers. C’est aussi un grand coureur: marathons -le dernier au Futuroscope-, 100km de Royan en 2011, 24h de Brives en 2013, bientôt le marathon des Sables, et une expérience peut-être pas raisonnable, le trail de Béruges en mai 2014 avec son club habituel (l’homme en jaune au milieu des rouges, prudence, il faut quand même que les autres le repèrent)! Je lui laisse la parole…
Je suis non-voyant et afin de mentionner en repères mes objets, j’utilise du dymo, sur lequel je mentionne le nom de l’objet, quel qu’il soit pour le retrouver,…
… à l’aide d’une plaquette conçue pour inscrire rapidement et avec efficacité le braille, en combinaisons de 6 points. Les recherches ne sont plus fastidieuses !
Ce système permet d’accroître mon autonomie, ce qui me conforte jour après jour à travers mes tâches diverses !
Le braille a permis aux non-voyants de sortir de la nuit !
Je me permets de reprendre la parole, pour quelques précisions. Comme vous le voyez sur les photos, la plaque est munie d’encoches pour passer la bande de dymo autocollante. Il faut une certaine largeur pour pouvoir réaliser les points avec le poinçon. Habituellement, Olivier utilise des bandes de 12mm [après essai, les bandes de 9mm fonctionnent aussi même s’il faut faire attention pour que les 6 points des lettres ne débordent pas]. Comme elles ne sont plus fabriquées, le stock des vieilles papeteries et des fonds de tiroir et de placards est mis à contribution. Il existe d’autres systèmes pour étiqueter les objets, utilisant des codes-barres ou des flash-codes, à associer à une base de données informatique qui lisent à partir d’un lecteur (voir par exemple sur le site du groupement des intellectuels aveugles et amblyopes, avec, curieusement, une vidéo de démonstration qui n’est pas en audio-description! Mais le braille est plus facile d’utilisation pour Olivier, il ne nécessite que ses doigts pour être lu! Si vous retrouvez des bandes, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à relayer auprès de vos amis!
PS: il semble que Gibert à Poitiers soit de mauvais conseil. Il est encore possible de trouver des bandes dymo épaisses, même si les bandes transparentes de 12mm de larges (les plus adaptées aux besoins d’Olivier) semblent plus difficiles à trouver. Après quelques recherches, j’en ai néanmoins trouvées à un prix très raisonnable chez Tifcom, un site spécialisé en matériel pour aveugle, sis en Italie, à l’unité ou par 10 (prix hors taxe -TVA à 22% en Italie- et hors frais de port).
Sept saisons de Ville Ranta

J’ai déjà lu un certain nombre d’albums de Ville Ranta (L’exilé du Kalevala, Papa est un peu fatigué, Suite paradisiaque). Aussi, quand j’ai vu ce titre dans les nouvelles acquisitions de la médiathèque, je n’ai pas hésité, je l’ai emprunté!
Le livre : Sept saisons de Ville Ranta (scénario et dessin), traduit du finnois par Kirsi Kinnunen, éditions Çà et Là, 2013, 265 pages, ISBN 978-2-916207-89-6.
L’histoire : à Oulu, port finlandais au bord de la mer Baltique, vers 1840. Après trois ans de voyage à travers le monde, Maria Piponius revient dans sa ville natale. Elle tombe amoureuse de Hans Nyman, pasteur, journaliste et enseignant, veuf depuis un an, père de deux filles et à qui les convenances de la société luthérienne interdisent tout rapport sexuel (même si sa relation avec sa servante n’a rien de chaste), surtout qu’il espère bien être élu doyen de la communauté protestante d’Oulu. Cèderont-ils à leurs pulsions alors que la pensée piétiste le leur interdit?
Mon avis : Cet album rappelle L’exilé du Kalevala, qui se passe une dizaine d’année plus tôt, mais cette fois en couleurs dans la même verve que Suite paradisiaque. Ville Ranta s’est débarrassé de la contrainte des cases et des bulles, mais l’aquarelle délimite chaque scène, alternant des tons sombres, légers voire éclatants. Le titre annonce Sept saisons… qui sont finalement toutes très hivernales (Premières neiges, Au cœur de l’hiver, Glace et lumière, Nuits blanches, La rentrée, Bleu ténèbres et Neige mouillée). Les deux protagonistes sont torturés par leurs pulsions en désaccord avec leur rigorisme protestant, candidat au poste de doyen de l’église luthérien pour l’un, piétiste et limite mystique pour elle. Le choc entre diktat de la religion et pulsions est très bien rendu au fil des pages, dans une ambiance froide et souvent neigeuse de ville du nord. Pulsions qui vont jusqu’à des scènes de sexe très réalistes entre hommes et femmes (comme Adam et Eve dans Suite paradisiaque) et même entre femmes lors d’un bain ou au sauna. L’ambiance de la petite ville, de son ambiance, de ses ragots peut parfois être lourde. A lire, surtout si vous avez déjà lu L’exilé du Kalevala.
Pour aller plus loin : voir le site officiel de Ville Ranta.
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
Condiment d’écorces de melon

Les melons locaux sont de retour sur le marché, plus les « melons charentais » (une variété, pas une origine) cultivés au Maroc, y compris par de gros producteurs du Loudunais qui ont investi là-bas! Je vais donc refaire ce condiment au vinaigre, excellent en accompagnement d’une viande blanche.
Réédition de l’article du 14 septembre 2012
Cela fait un moment que je voulais essayer d’utiliser des écorces de melon, après avoir mangé depuis plus ou moins longtemps d’autres types d’épluchures… et de produit de la cueillette de ma pelouse… A voir sur les articles précédents:
- asperge : une soupe aux épluchures d’asperge
- aspérule : du Maitrank (vin de mai)
- céleri : du céleri en poudre (à mélanger éventuellement avec du sel)
- avec des fanes de carottes : un pesto aux fanes carottes
- fèves : une fricassée de cosses de fèves
- navet : des fanes dans une soupe
- oignons verts : dans une tarte et une soupe
- pâquerettes : des boutons au vinaigre
- pissenlit : de la liqueur de pissenlit
- pissenlit et pâquerettes : une salade de pelouse
- pommes : gelée d’épluchures et de trognons de pomme
- avec des fanes de radis : des quiches avec en plus des tomates ou des des verts d’oignons une soupe aux fanes de radis (et une variante avec en plus des fanes de navets et des verts d’oignons), une sauce, des lasagnes radis/épinards
Du coup, je suis allée faire un tour sur internet pour voir quoi faire avec les écorces de melon… J’ai trouvé plusieurs types d’utilisation, et sélectionné trois recettes. Je n’ai pas encore testé les deux premières, ni goûté celle que j’ai réalisée, puisqu’elle doit reposer un mois… Voici mes choix:
– de la confiture d’écorces de melon, à voir chez femmes planet (je l’ai désormais testée ici)
– un condiment vinaigré (recette assez proche des pickles, sauf qu’il y a une petite cuisson), j’ai choisi celle proposée par Evelyne Marinone [le site a disparu, j’ai recopié la recette du Condiment au vinaigre de Marinone].
– celle que j’ai testé, un peu entre les deux, puisque pas mal de sucre, une cuisson assez longue (1h) et un peu de vinaigre, trouvée chez Gamelle production. J’ai fait une petite règle de trois pour adapter au poids de mes écorces…Très facile à faire, de l’eau, du vinaigre, du sucre et quelques épices (cannelle, poivre, gingembre, girofle).
Comme vous le voyez sur la première photo, ça saute un peu sur le rebord du faitout (cuisson sans couvercle). Avec un melon moyen, cela me fait deux pots, j’ai gardé l’excédent de liquide, excellent, utilisé comme fond de cuisson dans les jours qui ont suivi, un mélange aigre-doux qui me plaît bien… j’aurais dû me soucier de ces recettes dès le début de l’été, pour tout tester… Bon, il devrait encore y avoir des melons au marché demain…
Je suis non-voyant et afin de mentionner en repères mes objets, j’utilise du dymo, sur lequel je mentionne le nom de l’objet, quel qu’il soit pour le retrouver,…
… à l’aide d’une plaquette conçue pour inscrire rapidement et avec efficacité le braille, en combinaisons de 6 points. Les recherches ne sont plus fastidieuses !