Archives par étiquette : patrimoine

Jules Verne à Nantes

Jules Verne au jardin des plantes de Nantes, 1, vue de loin Jules Verne est né à Nantes en 1828 et y a vécu 20 ans. Le groupe sculpté du jardin des plantes (informations recueillies sur la base de données Monumen) est l’une des trois sculptures qui lui rendent hommage.

Sur le jardin des plantes de Nantes, voir dans mon voyage à Nantes des œuvres avec des plantes et des oeuvres contemporaines. Voir aussi le Premier miroir de Camille Alaphilippe.

Jules Verne au jardin des plantes de Nantes, 2, la signature de Georges Bareau Il porte la signature du sculpteur Georges [Marie Valentin] Bareau (Paimboeuf, 1866 – Nantes, 1931), un sculpteur dont je vous reparlerai pour d’autres réalisations à Nantes. Il a été mis en scène par l’architecte Félix Ollivier. Le concours pour la réalisation d’une statue à Jules Verne avait été lancé dès sa mort en 1905, trois sculpteurs avaient postulé, Georges Bareau, Gabriel Pech et Fabio Stecchi. Le premier, retenu, avait proposé trois variantes, une statue en pied, un buste et une fontaine.

Jules Verne au jardin des plantes de Nantes, 5, carte postale ancienne, vue générale Le monument retenu se compose d’un piédestal avec deux enfants sculptés en pierre de Chauvigny (dans la Vienne) et un buste en bronze. Le monument fut inauguré le 29 mai 1910 (et pas 2010 comme tapé par erreur !). Comme de nombreuses statues, ce buste, en bronze, a été fondu en 1942.

Jules Verne au jardin des plantes de Nantes, 7, le buste refait Le buste que l’on voit actuellement a été réalisé en pierre par le sculpteur Jean Mazuet. Il s’agit d’une nouvelle sculpture et non d’une réplique… le costume en particulier est très différent. Je vous reparlerai de ce sculpteur pour le Monument des 50 otages, toujours à Nantes.

Jules Verne au jardin des plantes de Nantes, 3, les deux enfants lisant un livre Les deux enfants lisent un recueil des Voyages extraordinaires….

Jules Verne au jardin des plantes de Nantes, 6, carte postale ancienne, les enfants … il s’agit bien du groupe original…

Jules Verne au jardin des plantes de Nantes, 4, les reliefs sur la stèle Sur le piédestal sont gravés des éléments emblématiques de l’œuvre de Jules Verne : la lune De la Terre à la lune, le ballon des Cinq semaines en ballon, un train à vapeur (le tour du monde en 80 jours?), un volcan (voyage au centre de la terre), etc.

Jules Verne à la médiathèque de Nantes, 1, vue générale La plupart des manuscrits de Jules Verne sont conservés à la médiathèque de Nantes. Sur son parvis se trouve la sculpture « Michel Ardan, monument à Jules Verne » de Jacques Raoult (voir son site officiel).

Jules Verne à la médiathèque de Nantes, 2, vue rapprochée Michel Ardan, le héros de la Terre à la Lune, est représenté debout avec son chien à côté de lui… près à partir dans son obus vers la lune et à s’y arrimer avec son ancre…

Jules Verne à la médiathèque de Nantes, 3, le chien Et voici le chien (est-ce Diane ou Satellite?).

Jules Verne à la médiathèque de Nantes, 4, la plaque La plaque porte la citation suivante : ‘Remplacez obus sphérique / par projectile cylindro- / conique partirai dedans… / Michel Ardan / De la terre à la lune / Jules Verne ».

La troisième statue se trouve devant le musée Jules Verne, sur la butte Sainte-Anne, où je ne suis pas allée : mes trois jours du voyage à Nantes ont été bien remplis… Le service de la ville d’art et d’histoire propose aussi un parcours libre de 1h30 sur les traces de Jules Verne à travers les rues de Nantes.

J’ai relu il y a deux ans Les cinq cents millions de la Bégum de Jules Verne.

 

Sur un chapiteau de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers…

Poitiers, église Sainte-Radegonde, le choeur et la position du chapiteau avec Adam et Eve Cela fait un moment que je ne vous ai pas emmenés dans l‘église Sainte-Radegonde à Poitiers… (revoir son histoire dans l’article sur son tombeau). En vérifiant les liens récemment, je me suis aperçue qu’en novembre 2008, je ne vous ai montré que deux faces de ce chapiteau du chœur, indiqué sur la vue générale… Vous pouvez les revoir ici, avec Daniel dans la fosse aux lions du côté du chœur et Adam et Ève du côté du déambulatoire. Les deux autres faces sont également sculptées. Les peintures ont été refaites au 19e siècle, mais il est probable qu’ils étaient aussi peints dès l’origine (au 11e siècle).

Poitiers, église Sainte-Radegonde, chapiteau du choeur, Nabucchodonosor Vers le sud (à gauche quand on regarde Adam et Eve, à droite quand on regarde la vue de positionnement ci-dessus) se trouve Nabuchodonosor. Il est assis de face sur son trône. Pour en savoir plus sur Nabuchodonosor, je vous invite à (re)lire l’article sur Nabuchodonosor sur la façade de Notre-Dame-la-Grande, également à Poitiers.

Poitiers, église Sainte-Radegonde, chapiteau du choeur, lions attaquant un homme Sur la face opposée,un homme en train de tomber est attaqué par des lions… ce qui contraste avec la scène adjacente (vers la droite) où les lions lèchent les pieds de Daniel…

Les autres articles sur l’église Sainte-Radegonde

Chapiteau de l’Enfance du Christ à Saint-Pierre de Chauvigny

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 01, positionnement L’église collégiale Saint-Pierre, en ville haute de Chauvigny (Vienne) est célèbre notamment pour les chapiteaux du chœur, richement sculptés avec des repeints du 19e siècle… mais qui reprennent sans doute une partie des peintures romanes. La lutte du bien et du mal est omniprésente dans ce programme sculpté. Je commence aujourd’hui par le chapiteau situé dans l’axe du chœur et qui présente quatre scènes consacrées à l’Enfance de Jésus. Une cinquième scène (l’Annonce aux bergers) se trouve sur un autre chapiteau, dominé par le thème de l’Apocalypse

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 02, Annonciation La première scène, dans l’ordre chronologique de l’histoire dans le Nouveau testament, se trouve non pas sur la face que l’on voit en regardant le chœur, mais sur la face sud. La scène est rapportée dans Luc 1, 26-38: l’archange Gabriel annonce à Marie qu’elle va donner naissance à Jésus, fils de Dieu.

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 03, Marie et archange de l'Annonciation Marie (identifiée par S. MARIA), à gauche, accueille la nouvelle les mains ouvertes, tandis que l’archange lui présente une croix.

(Je vous ai déjà montré des scènes de l’Annonciation à Poitiers sur la partie droite du portail Saint-Michel de la cathédrale et sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande).

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 04, Adoration des mages

Sur la face ouest du chapiteau, la plus visible, est représentée l’adoration des mages. Chronologiquement, cette scène se situe après la Nativité (Luc 2, 7, à revoir à Poitiers, sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande) et l’Annonce aux bergers (sur un autre chapiteau de l’église Saint-Pierre à Chauvigny). Avant d’arriver, les rois mages ont eu quelques péripéties (Matthieu 2, 7-10) que l’on peut voir par exemple sur la partie gauche du portail saint Michel de la cathédrale de Poitiers. L’adoration des mages (Matthieu 2, 11) se trouve également sur la partie droite du portail saint Michel de la cathédrale de Poitiers. Revenons à Chauvigny. Marie (à nouveau identifiée par une inscription sur son auréole, SANCT MARIA), tenant Jésus sur ses genoux, trône au centre du chapiteau et est encadrée par deux rois mages à gauche et un à droite. Ils apportent leurs présents.

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 05, Vierge à l'Enfant

A gauche est représentée l’étoile du berger, qui a guidé les rois mages, et à droite la main de Dieu.

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 06, inscription Godefridus me fecit

Ce chapiteau est surtout célèbre pour son inscription « GOFRIDUS ME FECIT », Geoffroy m’a fait ou m’a fait faire (selon que l’on traduise une forme active ou passive du verbe), mentionnant soit le sculpteur, soit le commanditaire de cet ensemble sculpté.

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 07, présentation au Temple

La face sud du chapiteau porte une scène peu fréquente dans l’art roman, la présentation au Temple (Luc 2, 22-39). Sur la droite de cette face se trouve le dernier roi mage de la face précédente.

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 08, Siméon et le Christ

A gauche, Siméon (SIMEON) accueille au-dessus de l’autel Jésus (le nimbe cruciforme suffisait à l’identifier, l’inscription IHS XPS est superflue) présenté par sa mère (SANCTA MARIA). Cette église est décidément bavarde… avec de nombreux textes pour expliciter les scènes pourtant claires… surtout pour les chanoines qui à l’époque avaient seuls accès au chœur…

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 09, Tentation au désert

La face est du chapiteau porte également une scène assez rarement représentée, la tentation au désert (Luc 4, 1-13, Matthieu 4, 1-11).

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 10, le Christ et le diable du désert Le Christ, à gauche, fait face au diable… que je trouve très réussi avec ses pattes arrières griffues, ses ailes et ses grandes dents.

Photographies de juillet 2012.

Des arbres sur les monuments historiques à Poitiers

Poitiers, arbres sur un mur, rue Saint-Hilaire Avec la suppression des pesticides et des herbicides en ville, à Poitiers comme ailleurs, les plantes et les fleurs reconquièrent l’espace urbain, quelques ruches ont fait leur apparition en ville (par exemple sur le toit du Conseil régional). C’est une très bonne chose… En revanche, il faut remplacer à certains endroits la chimie par de « l’huile de coude » et un minimum d’entretien… Voici deux exemples pris ces derniers jours dans mon quartier, autour de l’église Saint-Hilaire, jalon sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle (protection UNESCO). Dans les deux cas, il s’agit d’édifices protégés au titre des monuments historiques, et les racines des arbres et du lierre peuvent mettre en péril la stabilité de ces murs…

Poitiers, arbres sur un mur, rue Saint-Hilaire, détails Le premier exemple se trouve rue Saint-Hilaire, la partie « sale » du mur (et le conifère qui y pousse) est propriété de la ville de Poitiers, la partie propre est la partie qui fait désormais partie du Clos Saint-Hilaire, un beau scandale de destructions archéologiques et historiques (suivre le lien sur mon précédent article) alors que la ville aurait pu préempter le terrain lors de sa vente par une association religieuse et mettre en valeur le cloître et les bâtiments de la collégiale, dont le réfectoire avec ses poutres du 13e siècle irrémédiablement sciées pour passer un ascenseur qui, aux dernières nouvelles, ne fonctionnait même pas… Voir les photographies de ce saccage dans l’article Saint-Hilaire dénaturé paru en début d’année dans le Tribune de l’art.

Aujourd’hui, c’est le mur de clôture qui est envahi par les arbres (au moins deux) et le lierre. Or ce mur est spécifiquement protégé au titre des monuments historiques: « Chapitre de Saint-Hilaire, les vestiges du mur d’enceinte situés en bordure de la rue Saint-Hilaire : inscription par arrêté du 5 juin 1941″… Si ce mur finit par tomber, cela fera désordre, non seulement parce que c’est un mur ancien (en partie du 12e siècle) et en théorie protégé au titre des monuments historiques, mais aussi parce que la rue Saint-Hilaire est devenue, depuis Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… et son changement de sens de circulation il y a presque deux ans jour pour jour, beaucoup plus fréquentée, les voitures qui quittent le parking de l’hôtel de ville rejoignent le « boulevard circulaire » en passant pas là…

Poitiers, arbre sur un mur, rue du Doyenné

Le second mur menacé par un arbre qui pousse à son sommet se trouve du côté du chevet… Au passage, vous pouvez « admirer » la qualité du mobilier urbain (horodateur et benne à verre) en secteur sauvegardé et dans le périmètre de protection très rapproché de trois édifices protégés au titre des monuments historiques. Nous sommes au 4 rue du Doyenné, « ancien doyenné Saint-Hilaire, classé par liste de 1889 », classement confirmé au journal officiel du 18 avril 1914 (les listes de protection établies à partir de Prosper Mérimée et sa commission en 1840 ont été confirmées après la loi sur les monuments historiques de 1913).

Qui fait appliquer l’obligation d’entretien des monuments historiques???

Les bains-douches de Lasseron à Niort

Les anciens bains-douches de Niort, 1, la façade Aujourd’hui, direction la rue Basse à Niort, où se trouvaient les bains-douches municipaux construits en 1913.

Les anciens bains-douches de Niort, 2, la signature de l'architecte Lasseron et la date 1913 Comme souvent avec Georges Lasseron (voir la liste en fin d’article), l’identification est facile, près de la porte, on peut lire « G. Lasseron, architecte, 1913 ».

Les anciens bains-douches de Niort, 3, le décor en céramique vernissée Comme pour l’école d’art, il a utilisé abondamment les décors en céramique vernissée de couleurs vives, que ce soit pour l’inscription, des balustrades, les arcs des fenêtres ou le bandeau sous la corniche. Le bâtiment a été transformé en logements, donc plus de traces des anciennes installations sanitaires.

D’autres bains, privés ceux là, existaient à Niort, les bains Juin.

Les photographies datent de juillet 2011.

Pour en savoir plus : voir Georges Lasseron 1844-1932, Un architecte au service de la Ville, par Daniel Courant, éditions du musée de Niort 1998, 109 pages, ISBN 2-911017-09-9.

Les bâtiments de Georges Lasseron à Niort (j’en parlerai ici prochainement). La plupart portent en façade sa signature et la date de construction…

  • 1891 : l’école de dessin, dit pavillon Grapelli, aujourd’hui pôle régional des métiers d’art
  • 1891 : les escaliers monumentaux de la place de la Brèche,
  • 1892 : l’immeuble de la caisse d’épargne
  • v. 1895 : un hôtel particulier dans la rue Yvers
  • 1896-1897: l’ancien lycée de jeunes filles Jean Macé (aujourd’hui musée d’Agesci)
  • 1897-1901 : l’hôtel de ville
  • 1906 : le magasin A la ménagère
  • 1908 : le Grand café
  • 1913 : bains-douches dans la rue basse
  • 1884 à 1905 : les bâtiments de l’octroi
  • 1882 à 1910 : les écoles maternelles et primaires
  • et à la Mothe-Saint-Héray, la maison des Rosières

1917 à Metz

Metz, le centre Pompidou Après le Jura, j’ai passé quelques jours à Metz, je n’avais pas encore vu le Centre Pompidou Metz et l’exposition 1917 m’y attirait irrésistiblement (elle a lieu jusqu’au 24 septembre 2012). Le centre s’organise sur quatre grands plateaux. Au rez-de-chaussée, je trouve que la boutique est ratée, trop petite, tout est entassé, impossible de circuler entre les étagères et les tables… Le bistrot et sa terrasse sont en revanche agréables, à des prix très raisonnables, je n’ai pas testé la restauration à l’étage. Les expositions s’organisent entre les quatre niveaux. Lors de ma visite, 1917 au rez-de-chaussée et au premier étage, Sol LeWitt au deuxième, et au troisième étage, l’exposition suivante était en cours d’installation.

L’exposition et mon avis :  1917, jusqu’au 24 septembre 2012. Informations pratiques sur le site du centre. Tout ce qui est présenté se rapporte à l’année 1917, ou à peu près… en effet, pour « l’art des tranchées » (un grand mur), impossible de savoir si tous ces objets réalisés à partir d’obus ont été réalisés cette année là.

Sur les conseils d’un ami, je l’ai visitée à l’inverse de ce qui est prévu par les scénographes et commissaires. Cela permet de voir d’abord la partie « dure » (photographies et moulages et « gueules cassées », films de propagande de l’armée) et de terminer par la partie plus « artistique », avec pour « clou » le très grand rideau de scène du ballet Parade, réalisé par Pablo Picasso.

Comme pour Dada il y a quelques années au centre Pompidou à Paris, l’exposition est organisée en petits modules, et le catalogue comme un gros dictionnaire: je ne l’ai pas acheté, en le feuilletant, j’ai été rebutée par le parti pris graphique, avec des bandeaux noirs (ou gris foncé) façon faire-part de décès entre les articles. Beaucoup m’ont semblé faire doublon avec le catalogue Dada. En plus, il n’y a qu’une version en couverture rigide, plus joli mais trop lourd pour la valise et les étagères.

Revenons à l’exposition. Comme d’habitude quand je parle d’expositions, la suite est un peu en vrac, au gré de mon ressenti…

Beaucoup d’artistes des avant-gardes, des « classiques » de Dada (voir exposition à Paris il y a quelques années) ou de l’avant-garde russe (voir exposition à Bruxelles il y a aussi quelques années). J’ai des interrogations sur les cartels et le parti pris de ne pas donner la nationalité des artistes, cela aurait été une information utile dans certains cas. De même, si je n’avais pas vu récemment l’exposition Jacques Villon à Angers, je n’aurai pas pu faire le rapprochement entre les trois frères de la famille Duchamp (Marcel, Jacques et Gaston), aucune indication dans l’exposition. Passons vite sur les « stars » déjà vues et revues, mais dont on ne se lasse pas (sans ordre, Fernand Léger, Otto Dix, Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso, Man Ray, Marcel Duchamp, George Grosz, Francis Picabia, Georges Rouault -voir des liens dans mon article sur l’exposition Georges Rouault au Centre Pompidou à Paris-, Kazimir Malevitch, Paul Klee, Amedeo Modigliani, Raoul Dufy, Giorgio De Chirico, Claude Monet, etc.), également des photographies de Jacques Henri Lartigue (voir plus sur le site de la fondation Lartigue) et André Kertész (mais pour ce dernier, rien ne vaut l’exposition vue à Tours ou le fond de plus de 1000 clichés tous numérisés et disponibles dans la base de données Mémoire). Quelques (re)découvertes pour moi : les clichés de Rodin sur son lit de mort, prises par plusieurs photographes le 18 novembre 1917, de nombreuses œuvres de Paul Nash, une série de xylographies intitulée Debout les morts, résurrection infernale, de Frans Masereel (un graveur belge d’origine flamande dont je découvrirais volontiers le reste de l’œuvre, voir sur le site de la fondation Frans Masereel, qui a organisé cette année une exposition à Nurenberg), des carnets de André Mare (oui, le décorateur « star » de l’art déco) sur les arbres de camouflage.

Une exposition très riche… à voir si vous passez par Metz… je vous conseille de faire comme moi, commencez à l’envers, par le rez-de-chaussée, si vous souhaitez commencer par les aspects « durs » de la guerre et finir par des œuvres plus loin de la guerre…

Pour aller plus loin:

Sur mon blog:

– au rayon expositions

l’exposition Georges Rouault au Centre Pompidou à Paris

l’exposition Jacques Villon à Angers

l’exposition André Kertész à Tours

– au rayon livres

A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

14 de Jean Echenoz

Le crime de l’Albatros de Thierry Bourcy (Les aventures de Célestin Louise, flic et soldat)

Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5) de Manu Larcenet et Daniel Casanave.

– au rayon patrimoine

la page de liens sur les monuments aux morts

 

Voir un film sur la rééducation, 1er janvier 1918, sur le site de l’INA

 

Cathédrale de Poitiers : le portail de la Vierge

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 01, vue générale

En attendant le retour des articles originaux sur Poitiers, je réédite celui-ci, paru pour la première fois le 20 novembre 2011… Un peu d’actualité, juste après le 15 août…

Et une pensée pour les trois militantes des Pussy Riot (Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina), condamnées à Moscou à deux ans de camp pour avoir adressé cette prière à la Vierge : « Sainte Marie, mère de Dieu, chasse Poutine […] Sainte Marie, mère de Dieu, deviens féministe […] »… Voir leur site officiel (en russe et en anglais) et leur chanson (en russe) sur youtube

Article du 20 novembre 2011, n’hésitez pas à cliquer sur les liens pour approfondir la visite… sans les 35° attendu aujourd’hui à Poitiers (38° hier)!.

Les trois portails de la façade occidentale de la cathédrale Saint-Pierre à Poitiers. Cette sculpture date sans doute au milieu du 13e siècle, dans un style gothique. Alors qu’en Poitou-Charentes (contrairement à d’autres régions), il n’y a pas de tympan sculpté à l’époque romane, nous trouvons juste après des chefs-d’œuvre de sculpture sur les trois tympans de cette façade. Je vous ai déjà montré le portail central avec le Jugement dernier (y compris le paradis et l’enfer) et le Christ de la résurrection. Je vous montrerai bientôt le portail sud, consacré à l’histoire de l’apôtre saint Thomas, avec sur la voussure les Vierges sages et les Vierges folles. Je vous emmène aujourd’hui voir en détail le tympan du portail nord (à gauche quand on regarde la façade), je reviendrai une autre fois sur la sculpture des rouleaux de la voussure (voir les personnages sur la partie externe droite des rouleaux).

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 02, le tympan Comme d’autres portail de la même époque (par exemple au même emplacement mais dans une représentation différente sur le portail nord de la façade de la cathédrale de Paris ou sur le portail central du transept nord de la cathédrale de Chartres), il est consacré à la dormition de la Vierge. Jusqu’à ce que Pie XII fasse de l’Assomption (la montée au ciel de Marie, fêtée le 15 août) un dogme pour l’église catholique en 1950, la dormition désignait à la fois la mort de Marie et la montée au ciel de son âme. Le tympan est partagé en deux registres, avec en bas Marie sur son lit de mort et en haut, le Christ couronnant sa mère.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 03, la dormition de la vierge Dans le registre inférieur donc, Marie repose morte sur son lit, encadré d’un archange à son pied et à sa tête (on les reconnaît à leurs ailes, ils sont chargés d’emporter Marie vers le ciel, ils tiennent déjà son linceul), et des douze apôtres (avec leurs auréoles, certains barbus, d’autres non) derrière et de part et d’autre de ce lit et du Christ.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, le Christ à côté de sa mère morte Au centre de la scène se trouve le Christ (avec son nimbe cruciforme, le rond avec la croix derrière sa tête). Bien sûr, il est mort bien avant sa mère, mais rien ne l’empêche d’être présent partout

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 05, les personnages à gauche du lit Voici à gauche du lit trois apôtres et l’ange. Celui tout à gauche tient un seau à eau bénite dont on voit même dépasser le goupillon sur la gauche.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 06, les personnages à gauche du lit Voici les apôtres situés à droite du lit.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 07, l'ange à gauche de la scène Tout à gauche, un ange regarde la scène de la dormition tout en participant à l’autre scène qui se développe sur le rouleau (voir ci-dessous). Il a les pieds sur les flots ou des nuages et en dessous de lui se trouve un personnage recroquevillé. On retrouve la même disposition sur le portail sud consacré à la vie de saint Thomas.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 08, le personnage sous les pieds de l'ange à gauche Voici un détail de ce personnage, une femme en raison du voile qui couvre ses cheveux.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 09, l'ange à droite dela scène L’ange à droite, comme le précédent, regarde la scène de la dormition tout en participant à la gloire de Dieu. Il porte, comme son vis à vis, un encensoir qui peut participer des deux scènes. Il a lui aussi les pieds sur un petit personnage.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 10, le personnage sous l'ange à droite de la scène Voici le détail du personnage recroquevillé (prosterné) sous les pieds de l’ange à droite. Pour Marie-Thérèse Camus, qui suit l’avis de Chiara Piccinini, il s’agit également d’une femme, même si je trouve que son voile est moins facile

Le donjon de Loudun

Le donjon de Loudun, 1, arrivée par le chemin qui monte... Le donjon de Loudun domine la ville… Pour l’atteindre, on peut emprunter cette route calme, entre les murs des propriétés voisines… On se croirait à la campagne, pas en ville… Photographies prises par une belle journée de mars 2012

Le castrum (en gros, l’enceinte et ce qu’elle contient, le donjon, sa basse-cour et sans doute des bâtiments disparus) est mentionné dès 926 et le donjon que l’on voit aujourd’hui est attribué à d’Anjou et seigneur de Loudun de 987 à 1040.

Le donjon de Loudun, 2, deux faces du donjon Comme un certain nombre de donjons du 11e siècle, il n’a pas d’accès au rez-de-chaussée mais une porte située au niveau du premier étage, à laquelle on accédait par une échelle. Une belle construction en pierre de taille, rythmée par les contreforts (trois sur deux faces, 4quatre sur les deux autres) qui raidissent les hauts murs…

Le donjon de Loudun, 3, deux autres faces

De grands murs aveugles… Un donjon qui est un symbole de pouvoir, mais il ne peut pas servir d’habitat même temporaire: il n’y a à l’intérieur ni cheminée, ni escalier, et vous remarquez l’absence de vraies fenêtres…

Le donjon de Loudun, 4, un pavillon hideux construit au pied du monument classé monument historique Mais quel architecte des bâtiments de France a pu autoriser dans le périmètre de protection monument historique du donjon ce pavillon qui gâche la vision sur le donjon??? Incompréhensible, ces architectes qui peuvent pinailler sur la couleur des volets dans le périmètre de protection (parfois à raison…) et par ailleurs autoriser ce type de maison…

Le donjon de Loudun, 5, jardin d'inspiration médiévale Tout en haut, la commune a installé un jardin d’inspiration médiévale… C’est la mode d’installer ce genre de jardins, mais bien agréable à voir en saison (en mars, ça n’avait pas encore beaucoup poussé…).

Pour aller plus loin : voir l’article Loudun de Béatrice Favreau et Luc Bourgeois dans Les petites villes du Haut-Poitou de l’Antiquité au Moyen Âge, formes et monuments, sous la direction de Luc Bourgeois, Mémoires de l’Association des publications chauvinoises, t. 17 (vol. 1), 2000, p. 39-66.

Mes articles sur Loudun:

Couverture du cahier du patrimoine sur les Châteaux romans Sur les donjons de Poitou-Charentes en général : Marie-Pierre Baudry, Châteaux « romans » en Poitou-Charentes, XeXIIe siècles, collection Cahiers du patrimoine, n° 95, Geste éditions, 2011.

Voir aussi le donjon de Niort.

Derniers jours pour l’exposition La lettre et l’image à Gigny (Jura)

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, la table avec les marquoirs anciensJe vous ai parlé l’autre jour de trois expositions autour du fil que vous pouvez encore voir dans les prochains jours, faites vite si vous êtes dans le Jura ou à proximité… Je les ai découvertes grâce à l’accueil exceptionnel de Marlie (et de François!). Celle de Saint-Laurent-en-Grandvaux est terminée, vous pouvez encore voir jusqu’à demain (15 août 2012) celle de Ruffey-sur-Seille.

Aujourd’hui, je vous présente celle intitulée La lettre et l’image du Moyen Âge à nos jours jusqu’au 19 août 2012 tous les jours de 15h à 19h dans l’ancienne école de Gigny-sur-Suran.

Dans la première salle sont présentés des marquoirs et du linge ancien brodés dans cette région de la Petite Montagne…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 3, marquoir de 1867 Voici de plus près le marquoir brodé par Artémise Chevassus en 1867… décédée deux ans plus tard.Tâché mais splendide!

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 4, marquoir de 1891 … et celui brodé en 1891 par Marie Chevassus Vesgles, âgée de douze ans…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 5, bannière de Gigny et oriflammes de Ruffey Sur le mur se trouve la bannière brodée spécialement pour Gigny (remise officiellement à la commune fin juillet 2012), encadrée des deux oriflammes de Ruffey-sur-Seille avec les inscriptions Ruffey-sur-Seille et Saint-Christophe (auquel est dédié le prieuré). Pour en savoir plus sur les bannières de Cluny, voir chez Marlie, à l’origine de ce beau projet. Reconnaîtrez-vous le le P que j’ai brodé pour Ruffey, ainsi que l’inscription Bernon et l’église réalisées pour Gigny?

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 7, oeuvres de Agnan Kroichvili Dans la seconde salle se trouvent des œuvres d’Agnan Kroichvili (clic sur le lien pour voir son site officiel). Il réalise un travail très original à partir de pierres tombales de Gigny, de Baume-les-Messieurs et de quelques autres églises, à partir de relevés sur plaque plastique, d’impressions sur tissu, de travail en relief sur grandes plaques plastiques…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 8, montage photographique de Agnan Kroichvili … et aussi ce grand montage constitué de plein de petites photographies…

D’autres œuvres de cet artistes sont également présentées dans l’abbaye de Baume-les-Messieurs, plus d’informations par ce lien direct chez Marlie

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 6, la troisième salle Dans la dernière salle de classe, vous pouvez voir sur les murs des photographies de Gigny réalisées lors de l’inventaire du patrimoine de la commune par Adapemont, des « photographies » réalisées à partir d’un montage de centaines de photographies d’églises clunisiennes (formant plein de pixels colorés), superposées à des vues de Gigny, Baume et Cluny, et au centre de la salle, l’association des dentellières de Cluny avait prévu, lors de leur venue, des réalisations autour du thème de la lettre et de la dentelle…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, G et i en dentelle aux fuseauxAu cours de ce week-end là, Chantal Page, dentellière à Cluny, a fait une démonstration et réalisé le G et le i de Gigny… complétée la semaine suivante à Saint-Laurent-en-Grandvaux, je ne sais pas si elle a réussi à terminer les dernières lettres, GNY… Et Gigny sera écrit en lettres de dentelle aux fuseaux.

Depuis, j’ai aussi brodé l’église de Gigny!

Bannières brodées pour ClunyBannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny

 

– avec les grilles parues dans le livre Les bannières de Cluny etc. (toutes les informations pour l’acheter sont ici)

– pour des projets supplémentaires

Mon voyage à Nantes (11), la suite du parcours en ville…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 01, Agnès varda dans le passage Pommeray Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous poursuivons le fil rose en ville… (suivre le lien pour revoir le début du parcours en ville)

Dans le passage Pommeray, dont je vous reparlerai sans doute un jour, avec Des chambres en ville, Agnès Varda (revoir Les plages d’Agnès, où elle avait fait une un film très original, synthèse de ses films précédents) a reconstitué l’ancien magasin de télévisions de Michel Piccoli dans Une chambre en ville de Jacques Demy (son compagnon aujourd’hui décédé), dont certaines scènes se passent dans ce passage (comme des scènes de Lola) et dont des extraits sont projetés dans la deuxième pièce. Dans la première salle, elle propose des petits films sur les visiteurs du passage. Vous pouvez aussi voir d’autres commentaires et photographies du passage Pommeray par ce lien direct chez Mamazerty…Et pour en savoir lus sur ce passage, y compris avec des images du tournage de Lola et de une chambre en ville, voir l’article de Pascale Wester, Le passage Pommeraye, une rue tout droit sortie du XIXe, Nantes au quotidien, n° 158, octobre 2005, p. 29-31.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 02, sur le balcon de l'hôtel Pommeray En sortant du passage Pommeray par le haut, l’hôtel Pommeray propose une sorte de gros ectoplasme en matière expansée… Ça me rappelle un peu la « mousse à blaireaux », pour les non-initiés, de la mousse d’isolation pour les maisons que l’archéologue que je suis a utilisé (comme beaucoup d’autres archéologues) pour remplir des terriers dans les grottes et pouvoir fouiller la partie non détruite par les fouisseurs sans effondrement des couches archéologiques dans les terriers sous-jacents.Bon, revenons à nos moutons ou plutôt à l’œuvre, Kiss of the paraghost de Danny Steve. J’ai eu la flemme de ressortir le soir (averses, bises glaciale) pour le voir éclairé… Quatre artistes ont également redécoré des chambres, à voir sur place ou sur le site de l’hôtel. Vous pouvez même y faire juste la sieste pendant le voyage à Nantes (vite, il ne reste que deux jours!). Vous pouvez aussi voir d’autres commentaires et photographies par ce lien direct chez Mamazerty… Sur la vue plus éloignée, à gauche, vous apercevez une paire de chaussures, nouveau rituel urbain dont je vous ai parlé pour Poitiers et vous reparlerai pour Nantes

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 03, place Graslin, opéra et légumes L’opéra est actuellement en travaux et une station de légumes a pris place au milieu de la place Graslin… à voir par ce lien direct sur le blog de Mamazerty lors de son installation. La photographie du programme pouvait laisser croire à la présence d’une girafe sur scène, mais en fait, il n’y avait « que » de la diffusion sonore et une découverte du magnifique plafond peint par Hippolyte Berteaux et inauguré en 1881, dont je vous reparlerai à l’occasion d’un article sur le patrimoine (pour les impatients, vous pouvez toujours aller voir l’article de Laure Nemski, Le théâtre Graslin, Nantes au Quotidien, supplément au n° 143, mars 2004, p. 26-29)… Sur la vue du bas, vous apercevez la brasserie La Cigale, avec ses célèbres mosaïques…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 04, la compagnie générale d'accidents La Danseuse échevelée (réalisée dans une série de 1934-1936) de Julio Gonzalez a pris place, minuscule, sous la grand coupole en verre coloré de style art déco du siège de la Compagnie Générale des Accidents, construit de 1928 à 1933 par l’architecte Henri Vié et l’entrepreneur Jean Le Guillou et donc quasiment contemporain de l’œuvre qui y est présentée.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 05, la coupole de la compagnie générale d'accidents Je n’ai pas résisté à prendre une vue de la belle coupole…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 06, devant le muséum Je vous montrerai aussi plus tard le très beau fronton du muséum d’histoire naturelle, mais n’hésitez pas à voir Estuaire, une histoire naturelle ?, avec une passerelle dehors dans le square Louis-Bureau, sur les milieux humides, et à l’intérieur, de nouveaux espaces consacrés à l’estuaire, dont une mise en scène très sympathique des différents milieux de l’estuaire accompagnés d’animaux empaillés. Dans le cadre de Sans cimaise et sans pantalon du musée des beaux-arts, des paysages de l’estuaire réalisés par des peintres des 19e et 20e siècles sont présentés à l’étage, ainsi que l’autruche naturalisée de Maurizio Cattelan. J’ai été moins séduite par les aquarelles de Denis Clavreul.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 07, le musée Dobrée Direction maintenant, juste à côté, le musée Dobrée, fermé pour travaux. En attendant, on peut visiter la tour construite à partir de 1864 que Thomas Dobrée, descendant d’une famille d’armateurs nantais et grand passionné d’art, par petits groupes (14 personnes, la jauge imposée dans les lieux qui accueillent du public sans issue de secours) pour une visite de trois quarts d’heure qui nous emmène jusqu’au sommet de la tour carrée au deuxième plan sur la photographie…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 08, le bâtiment de la faculté de pharmacie Dans le nouvel UFR des sciences pharmaceutiques et biologiques, rue Bias, tout juste rénové par l’architecte Jean-Pierre Lott en 2011…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 09, les oeuvres de la faculté de pharmacie

ORLAN (pseudonyme de Mireille Suzanne Francette Porte) a installé dans le cadre du 1% artistique son œuvre Radiographie des temps, au sol et au plafond.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 10, la façade de l'amphithéâtre Kerneis Juste à côté, l’amphithéâtre Kerneis n’était pas accessible à l’heure où je suis passée, mais les installations sur les parois sont visibles de l’extérieur… L’université avait invité en résidence les artistes Interim (Marie Bouts, Julien Celdran, Lou Galopa, Séverine Hubard, Ramona Poenaru, Alice Retorré et Till Roeskens), qui ont réalisé des portraits des usagers de l’université.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 11, la façade de l'amphithéâtre Kerneis Voici l’autre côté de la façade… certains ont choisi de montrer leurs carnets de notes de laboratoire pour se faire représenter…

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage