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Halte aux pesticides

Il est encore temps de rejoindre le mouvement Nous voulons des coquelicots, initié par Fabrice Nicolino et François Veillerette, en participant aux manifestations organisées à 18h30 devant de nombreuses mairies partout en France le premier vendredi de chaque mois et/ou en signant et faisant signer l’appel à la fin de l’usage du glyphosate et autres pesticides, en portant le petit coquelicot sur vos sacs, vêtements ou autre. Une version pin’s (épinglette pour faire plaisir à l’académie française) en vente sur leur site.

Sylvie, C., une amie, est en train de m’en faire fabriquer une série en céramique émaillée par Arc / ateliers artistiques d’Airvault dans les Deux-Sèvres, version gros boutons à coudre, je vous les montrerai quand ils seront terminés… ils sont en cours d’émaillage, mais voici ce que ça donne sur une version précédente. Si vous en voulez en bouton, faites moi signe, j’en ai commandé un peu plus, et je peux regrouper des demandes pour une autre commande. Ils organisent un salon tous les deux ans, le prochain aura lieu les 29 et 30 mai 2021. L’édition 2019 était très sympa !

La Vienne a rejoint le mouvement des Pisseurs involontaires de glyphosate. Des prélèvements ont été réalisés sur 131 personnes à Gençay, Poitiers et Châtellerault. Mon résultat est tombé : à peu près dans la moyenne du département, 1,399 ng/ml d’urine, je n’avais pas mangé bio la veille… 121 plaintes ont été déposées au pénal (pour mise en danger d’autrui, tromperie aggravée et atteinte à l’environnement) au TGI de Poitiers le 18 septembre 2019, voir l’article paru dans Centre presse (oups, je suis au centre de la photo de groupe). Vous pouvez aussi voir une petite vidéo sur leur site. Le pique-nique (bio et sans laisser de déchets!!!) était très sympa, comme vous pouvez le voir sur le reportage de France 3 (19/20 édition Poitiers)… Merci à Héloïse Maurouard et Claire Marquis qui ont assuré la logistique, depuis les prélèvements devant huissiers, leur envoi à Leipzig pour analyse, jusqu’à la constitution des 121 dossiers portés par Maître Guillaume TUMERELLE, avocat au barreau de la Drôme. Jusqu’à présent, plus de 2500 plaintes ont été déposées partout en France, 5000 au total sont prêtes, elles seront regroupées au pôle de santé publique du Parquet du Tribunal de Grande instance de Paris, en espérant qu’elles ne s’y enlisent pas.

Affiche de Tous cobayes de Jean-Paul JaudCertes, l’étude de Gilles-Eric Séralini a été décriée, surtout après une intense activité de lobbying de la part de Monsanto, jusqu’à la suppression de la publication scientifique de son étude, mais la toxicité de ce produit ne fait pas de doute : tout ce qui est en -cide tue, si ça tue les plantes ou les animaux, n’oubliez pas que nous avons plein de gènes en commun, ça peut aussi nous tuer!!!

Rappelons que l’usage du Glyphosate (Roundup de Monsanto, racheté fort cher par mon ami Bayer, et ses génériques) est interdit aux particuliers et aux communes. N’oublions pas que les premières victimes des pesticides sont leurs utilisateurs, au premier rang desquels les agriculteurs (Parkinson précoce, certains cancers notamment du rein) et leurs enfants (puberté précoce, …). Le manque de précautions des agriculteurs est bien montré dans le film qui est d’actualité en ce moment, Au nom de la terre, d’Édouard Bergeon.

Depuis le 1er janvier 2019, vous ne pouvez plus en utiliser sous peine d’amende, s’il vous en reste, il faut rapporter le flacon dans le magasin ou la déchetterie qui vous l’a vendu, ou avec les produits toxiques en déchetterie. La SNCF, les industriels l’utilisent toujours abondamment comme désherbant, ainsi bien sûr que les agriculteurs. Heureusement que le maïs MON810, un OGM résistant au glyphosate, ce qui permet d’arroser le champ avec encore plus de glyphosate sans faire mourir le maïs mais en rendant le champ bien « propre », sans une « mauvaise herbe » (ni une abeille)… le temps que celles-ci intègrent à leur tour le gène de résistance au produit et ne se multiplient à nouveau. Nous ne sommes donc sans doute pas près de le voir disparaître, mais faisons tous des efforts.

Pas un brin d’herbe sur la voie ferrée Poitiers-Limoges, à Lussac-les-Châteaux , ici à l’automne en 2017

Pour les plus courageux, je vous conseille de lire le rapport parlementaire R1560 de la député Bénédicte Taurine sur l’interdiction du glyphosate en France, rapport enregistré le 13 février 2019 à l’assemblée nationale : on y lit qu’il a été vendu 8800 tonnes de matière active du glyphosate en 2017 (soit 30% du volume des pesticides cette année là), lisez aussi les débats sur la même page, la position notre cher député de la Vienne Modem apparenté la République en marche, Nicolas Turquois, lui-même agriculteur : « Interdire le glyphosate brutalement, c’est confronter immédiatement des milliers d’agriculteurs à des difficultés majeures, voire insurmontables dans un certain nombre de cas, en l’état actuel de la recherche. Du fait de son coût très modique, de sa souplesse d’utilisation et de son efficacité, le glyphosate est effectivement devenu un produit omniprésent sur les exploitations agricoles« . Il parle ensuite de l’usage indispensable dans les grandes cultures (oups!!! la monoculture intensive), la vigne et la SNCF :  » la problématique de la SNCF où la lutte contre l’enherbement, et notamment les ligneux tels que les ronces et les épines, est indispensable« . Là, il se trompe, quelques semaines après, la SNCF, qui traite ainsi ses 61000 km de voies ferrées et utilise 0,4% du glyphosate vendu en France a déclaré vouloir sortir progressivement du glyphosate. Dans le même temps, Bayer, qui ne doute de rien pour sauver son produit, tente de vendre un « train pour consommer moins de glyphosate« …

L’interdiction de certains pesticides met longtemps à avoir des effets sur l’environnement. Par exemple, l’atrazine est interdite depuis 2003, c’est un produit très persistant dans l’environnement. Il y a quelques mois, l’agence régionale de santé de Nouvelle Aquitaine (oui, la même qui a interdit l’essai clinique clandestin près de Poitiers) a autorisé en juin 2018 un dépassement pour plusieurs années des seuils de ce produit dans l’eau potable par le syndicat des eaux de Vienne / SIVEER dans le secteur de Saint-Savin (voir au passage ici les documents sur l’abbaye classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO) : la presse locale en a rendu compte de cette autorisation de dépassement (voir Centre Presse). Ce produit serait-il encore parfois discrètement utilisé? Qu’en est-il aussi du lindane, un antiparasitaire organochloré très toxique, interdit en Europe depuis 2007, mais dont il subsiste aussi des flacons dans des granges de ce secteur? Espérons que certains agriculteurs ne l’utilisent pas pour éradiquer la mouche wohlfahrtia, tueuse de mouton qui a envahi notamment le sud du département de la Vienne et la Haute-Vienne voisine depuis quelques années.

Le combat n’est pas gagné, mais par endroit, les coquelicots sont quand même de retour… S’ils pouvaient l’être sur tous les bords de route. Quand reverrons-nous le bleuet, devenu encore plus rare?

Un hôtel de ville tout vert… (à Poitiers)

Poitiers, façade de l'hôtel de ville pleine d'algues vertes, 4 janvier 2013

Depuis quelques semaines, la façade récemment restaurée (en 2009) de l’hôtel de ville de Poitiers a vu l’apparition d’algues vertes… qui semblent fâcher M. le Maire, qui promet un traitement chimique… Avant d’intervenir, il faudrait peut-être se poser quelques questions:

– pourquoi ces algues vertes?

– sont-elles vraiment nuisibles?

– vont-elles revenir?

– un traitement chimique est-il compatible avec l’engagement « terre saine » (réduction de l’usage des pesticides et herbicides) de la commune?

Poitiers, façade de l'hôtel de ville pleine d'algues vertes, 4 janvier 2013, quatre détails
Je vous livre juste quelques réflexions pour alimenter le débat… Comme vous pouvez le voir sur ces vues de détail, les algues se développent sur les parties les plus humides, notamment les parties verticales saillantes, comme les bandeaux ou les sculptures de la science et l’agriculture de Louis Barrias. Ces algues ont besoin pour se développer d’humidité, de lumière, de douceur, de gaz carbonique, toutes les conditions sont très bien réunies cette année… Avant la rénovation, la façade était gris-noir, il s’agissait en partie de crasse venue notamment des pots d’échappement des voitures qui tournaient autour de la place en permanence, mais aussi le résultat du développement biologique au fil d’un gros siècle d’existence: colonisation par les algues vertes, puis les champignons, puis, selon les conditions locales, les lichens, les algues brunes ou les algues rouges. Le processus peut être ralenti par des traitements chimiques, mais il est NATUREL!

En nettoyant la pierre, le calcin (couche dure qui se forme au fil des ans en surface de la pierre) a été attaqué, ce qui facilité aussi le développement des algues vertes. Certaines sont dangereuses pour la pierre calcaire, comme les cyanophycées calcicoles en particulier, qui se nourrissent du calcaire, celles qui font déraper les avions sur les pistes d’aéroport ou qui attaquent les grottes ornées au niveau des spots de lumière… D’autres sont assez inoffensives et n’ont guère qu’un préjudice esthétique… Dans ce cas, il faut sans doute peser le rapport bénéfice/risque, certains traitements pouvant aussi être nocifs à court, moyen ou long terme pour la pierre. Et oui, c’est un peu comme les médicaments, on ne fait pas n’importe quoi (quoique, avec les scandales de ces dernières années, on peut se poser des questions) avant de traiter chimiquement (ou même mécaniquement, en enlevant le calcin) les façades…

Je n’ai pas eu le temps de préparer un montage, mais pour les Poitevins, regardez la façade de Notre-Dame-la-Grande. Elle a été nettoyée au début des années 1990, et a subi un traitement destiné à enlever les sels accumulés notamment à cause de boutiques adossées anciennement à l’église. Mais souvenez-vous des clochetons… Ils étaient noirs, en 1995, il sont revenus blancs, très blancs… dans les années qui ont suivi, ils ont également eu des épisodes « verts ». Aujourd’hui, ils sont de nouveau gris (photographie de 2010, ne tenez pas compte de la flèche qui indique le soleil et la lune), les lichens les ont recolonisés… Le phénomène est naturel.

Mes articles sur l’hôtel de ville de Poitiers : avant rénovation, en cours de rénovation et après rénovation, l’ancien musée dans l’hôtel de ville, la science et l’agriculture de Louis Barrias sur le fronton, les tigres chimères d’Auguste Cain, les plafonds peints de Émile Bin (salle du blason), de Jean Brunet (salle des fêtes) et de Léon Perrault (salle des mariages, plafond et cheminée)

PS: un traitement fongicide a été appliqué peu après cet article…

Au marché la semaine dernière… chou et poulet

Chou chinois acheté en octobre 2012 Au marché cette semaine, un gros chou chinois, plus digeste je trouve que le chou vert, 1,5€ pièce. Il a fini en trois usages (je n’ai pas pris de photographies): j’ai cuisine le vert des feuilles extérieurs coupées en fines lanières et sautées rapidement à feu vif dans du beurre, bon, pas terrible, le beurre cuit, mais pour une fois, excellent! Le cœur, je l’ai mangé en salade. Et les cotes des feuilles extérieures ont fini dans la soupe… Rien ne se perd… avec un bon lavage, les petites limaces noires sont de retour avec la pluie…

Poulet avant cuisson, octobre 2012 J’ai aussi pris un poulet fermier élevé au grain de la ferme, sans OGM, dans les conditions du bio (sans le label AB néanmoins), à mon producteur habituel… Encore un poulet trop gros qu’il a fallu amputer des cuisses pour le faire entrer dans mon faitout (je les ai mises à cuire avec le reste, découpées, ça rentrait…). J’ai cuisiné une variante du poulet au cidre et aux légumes nouveaux et du coquelet au cidre. J’ai sorti les abats pour la photo, vous voyez, c’est un vrai poulet qui a tous ses morceaux, y compris le cou… à manger avec un petit couteau pointu!

Sur le prix du poulet, puisque j’ai eu des questions suite à plusieurs articles (notamment tous Cobayes de Jean-Paul Jaud), la rémunération des industriels et des producteurs (bio ou industriels), voici un petit tableau que j’ai reconstitué à partir d’un article paru dans le numéro 4789 du 8 août 2012 du Canard Enchaîné, à partir d’un poulet industriel genre ex-Doux et un producteur bio du Gers qui produit 12.000 poulets par an, avec abattoir chez lui, AMAP et vente directe. Cela vous donne une idée de la rémunération de l’éleveur et de l’intégrateur (celui qui fourni les poussins, la nourriture gavée d’antibiotiques -utilisés contre les épidémies et comme stimulateur de croissance- et souvent OGM importé pour le maïs, et récupère le poulet près à abattre). A vous de choisir qui vous préférez rémunérer…

Ligne budgétaire Poulet industriel Poulet bio
Coût de production 2,7 € / kg 2,8 €/kg
Coût de mise en marché 1,3 €/kg
Prix de vente 5,5 €/kgplus les subventions payéespar les impôts 7,5 €/kg
Revenu de l’agriculteur 0,6€ / kg 3,4 €/kg
Marge de l’intégrateur 2,2 € / kg 0 €

J’ai aussi fait un relevé de prix, en direct (marché et monoprix) et sur les sites Drive de grandes enseignes, toutes sur Poitiers… Surprise, le poulet Louet label rouge est beaucoup plus cher chez Géant Casino que le poulet fermier élevé dans les conditions du bio (grains produit sur l’exploitation, pas plus de un traitement antibiotique sur la vie du poulet, durée d’élevage et superficie par poulet), sans le label (voir sur la question de la non-labellisation l’avis de Richard Leroy dans les ignorants d’Étienne Davodeau). Je préfère un poulet élevé dans ces conditions sans le label que le nouveau « bio-industriel » ou « bio-low-coast » que l’on voit apparaître ici et là et qui est plus industriel que bio.

Quant aux poulets industriels sous marque distributeur (maître coq) de Leclerc et Super U, je n’ose même pas imaginer ce que touche l’éleveur par poulet.

Poulet industriel Poulet label rouge Poulet du marché
5,85 (1a) 7,85 (1a) 8,65 (6)
5,2 (2a) 7,16 (1b) 7,6 (7)
3,81 (3d) 7,78 (1c)
3,18 (4a) 9,83 (2b)
6,42 (3d, poulet blanc)
6,77 (3d,poulet jaune)
7,60 (5b)
Moyenne Moyenne Moyenne
4,51 7,63 8,125

Voici le code pour les relevés de prix, en euros par kg, réalisés les 5 et 6 octobre 2012. Pour les supermarchés en commande en ligne, le choix est limité, mais je n’allais quand même pas aller jusqu’au magasin pour relever les prix en rayon. Pour certains, ils ne donnent pas le prix au kilo mais au poulet, j’ai recalculé avec le poids, c’est dingue, des poulets tous au même poids, d’ailleurs… Le prix du poulet jaune (miam, nourri au maïs… aux pesticides et aux OGM) est en général le même que celui du poulet blanc.

– 1: Monoprix centre ville de Poitiers

– 2: Géant casino Poitiers

– 3: Leclerc Drive Poitiers

– 4: Super U Buxerolles (banlieue de Poitiers, pour les lecteurs non locaux)

– 5: Intermarché Buxerolles

– 6: ferme de la Giraudière / Sylvie Debelle à Chabournay (marché bio du vendredi soir square de la République, présente aussi au marché des Couronneries le mercredi et le dimanche), c’est là que je m’approvisionne en général

– 7: Le grand Logis / Julio Cesar Rubio Bartolo à Moncoutant (marché Notre-Dame du samedi), et oui, il n’y a pas que des brodeuses ou le centre de pêche Pescalis, à Moncoutant!

– a: marque distributeur

– b: Loué

– c: Périgord

– d: maître coq

Des arbres sur les monuments historiques à Poitiers

Poitiers, arbres sur un mur, rue Saint-Hilaire Avec la suppression des pesticides et des herbicides en ville, à Poitiers comme ailleurs, les plantes et les fleurs reconquièrent l’espace urbain, quelques ruches ont fait leur apparition en ville (par exemple sur le toit du Conseil régional). C’est une très bonne chose… En revanche, il faut remplacer à certains endroits la chimie par de « l’huile de coude » et un minimum d’entretien… Voici deux exemples pris ces derniers jours dans mon quartier, autour de l’église Saint-Hilaire, jalon sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle (protection UNESCO). Dans les deux cas, il s’agit d’édifices protégés au titre des monuments historiques, et les racines des arbres et du lierre peuvent mettre en péril la stabilité de ces murs…

Poitiers, arbres sur un mur, rue Saint-Hilaire, détails Le premier exemple se trouve rue Saint-Hilaire, la partie « sale » du mur (et le conifère qui y pousse) est propriété de la ville de Poitiers, la partie propre est la partie qui fait désormais partie du Clos Saint-Hilaire, un beau scandale de destructions archéologiques et historiques (suivre le lien sur mon précédent article) alors que la ville aurait pu préempter le terrain lors de sa vente par une association religieuse et mettre en valeur le cloître et les bâtiments de la collégiale, dont le réfectoire avec ses poutres du 13e siècle irrémédiablement sciées pour passer un ascenseur qui, aux dernières nouvelles, ne fonctionnait même pas… Voir les photographies de ce saccage dans l’article Saint-Hilaire dénaturé paru en début d’année dans le Tribune de l’art.

Aujourd’hui, c’est le mur de clôture qui est envahi par les arbres (au moins deux) et le lierre. Or ce mur est spécifiquement protégé au titre des monuments historiques: « Chapitre de Saint-Hilaire, les vestiges du mur d’enceinte situés en bordure de la rue Saint-Hilaire : inscription par arrêté du 5 juin 1941″… Si ce mur finit par tomber, cela fera désordre, non seulement parce que c’est un mur ancien (en partie du 12e siècle) et en théorie protégé au titre des monuments historiques, mais aussi parce que la rue Saint-Hilaire est devenue, depuis Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… et son changement de sens de circulation il y a presque deux ans jour pour jour, beaucoup plus fréquentée, les voitures qui quittent le parking de l’hôtel de ville rejoignent le « boulevard circulaire » en passant pas là…

Poitiers, arbre sur un mur, rue du Doyenné

Le second mur menacé par un arbre qui pousse à son sommet se trouve du côté du chevet… Au passage, vous pouvez « admirer » la qualité du mobilier urbain (horodateur et benne à verre) en secteur sauvegardé et dans le périmètre de protection très rapproché de trois édifices protégés au titre des monuments historiques. Nous sommes au 4 rue du Doyenné, « ancien doyenné Saint-Hilaire, classé par liste de 1889 », classement confirmé au journal officiel du 18 avril 1914 (les listes de protection établies à partir de Prosper Mérimée et sa commission en 1840 ont été confirmées après la loi sur les monuments historiques de 1913).

Qui fait appliquer l’obligation d’entretien des monuments historiques???