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Fajitas de poulet et purée de haricots

Pas d’idée pour la cuisine ce week-end? Avant de partir au marché, lisez donc attentivement cet article de Maryse… Recette relue, corrigée, amendée, approuvée par M. V. alias Zhom mexicain! Et Maryse « été obligée » d’en préparer pour faire les photographies! Et gare aux tâches si vous n’avez pas l’habitude, LOL! Pas

Fajitas de pollo y frijoles refritos

(Fajitas de poulet et purée de haricots)

Recette maison
…. Enfin presque maison, puisqu’il faut bien utiliser le kit fajitas que l’on trouve dans le rayon épicerie exotique des épiceries ou des supermarchés pour avoir les épices nécessaires pour préparer ce plat.

Ingrédients pour 3 ou 4 personnes:

Un kit fajitas (Old el Paso par exemple)
1 poivron rouge et 1poivron vert
1oignon
4 escalopes de poulet
1 canette de bière blonde
Huile, sel, poivre
Un paquet de tortillas de blé (compris dans le kit)
Pour accompagner: une boîte 4/4 de haricots rouges

Fajitas de poulet et purée de haricots, épicesDeux heures avant, diluer la poudre du sachet d’épices dans un verre de bière et faire mariner dedans le poulet coupé en lamelles et l’oignon émincé.
Fajitas de poulet et purée de haricots, poivrons et poulet dans le wokÀ l’heure du repas, faire revenir les poivrons coupés en lamelles jusqu’à ce qu’ils soient bien cuits (nous, on utilise un wok car ça permet d’utiliser moins d’huile). Les réserver. Remettre de l’huile dans le wok et la faire chauffer très fort, mettre le poulet et la marinade et la laisser frire jusqu’à ce qu’elle soit bien réduite et dorée. Rajouter les poivrons, bien mélanger, saler et poivrer à votre goût.

Pendant ce temps, préparer les « frijoles refritos » (purée de haricots rouges que l’on fait frire):
Mettre les haricots avec leur jus dans un mixer pour obtenir une purée. Faire revenir cette purée à feu doux dans une poêle en remuant pour qu’elle ne colle pas au fond.

Fajitas de poulet et purée de haricots, haricots rougesRajouter un peu d’huile deux ou trois fois en remuant de temps en temps jusqu’à ce qu’elle prenne une couleur plus foncée et devienne bien épaisse (voir la photo). Saler selon votre goût.

Tout est prêt, reste à passer les tortillas dans une poêle sans matière grasse resto verso comme des crêpes, puis vous en prenez une et vous la préparez comme suit (cf. photos):

Fajitas de poulet et purée de haricots, tortilla dans l'assiettevous posez une tortilla dans votre assiette…

Fajitas de poulet et purée de haricots, tortilla vace haricots, poulet et légumes…vous étalez une cuillerée de haricots, vous mettez une bonne cuiller du mélange poulet/poivron/oignon, vous ajoutez un peu de la sauce à la tomate qui se trouve dans le kit et …

Fajitas de poulet et purée de haricots, taco terminé… vous roulez la tortilla: vous pouvez alors déguster votre taco de fajitas. C’est assez consistant, mais ça se mange facilement et pas besoin de couverts.

Bon appétit!

Au Mexique on boit de la bière le plus souvent (du Coca aussi hélas), mais le vin rouge n’est pas interdit.

PS. Cette recette a été revue et corrigée par mon mari qui est le spécialiste des recettes mexicaines (entre autres) à la maison.

Une autre recette mexicaine… le Molé de Oaxaca

El mole negro de Oaxaca, les trois platsC’est à nouveau Maryse qui partage aujourd’hui avec vous une recette mexicaine, approuvée par Olivier et moi!!! Vous pouvez voir ou revoir ses précédentes recettes ici: salade Marika, chiles en nogada, guacamole, attention à la prononciation! La parole à Maryse! Et nous attendons son reportage sur la ville de Oaxaca et le site zapotèque, Monte Alban!

El mole negro de Oaxaca
[prononcez « molé »]

El mole negro de Oaxaca, la pâteC’est un grand classique de la cuisine mexicaine, son nom vient de « moler », c’est-à-dire moudre.
L’essentiel est cette pâte marron très foncé faite à base de piments séchés et grillés, de graines grillées que l’on moud ensemble. On ajoute du chocolat noir amer en cours de cuisson. Et on obtient cette pâte consistante. Celle-ci a été préparée maison (casera) mais on la trouve en bocal.

On achète un bon poulet fermier que l’on découpe en morceaux et que l’on met dans l’eau à bouillir avec du sel et du poivre et un oignon blanc.

El mole negro de Oaxaca, le plat de viandeDans une cocotte en terre de préférence, on met la pâte que l’on dilue peu à peu avec le bouillon de poulet jusqu’à obtenir une sauce onctueuse dans laquelle on met les morceaux. On laisse mijoter à feu doux en brassant régulièrement.
El mole negro de Oaxaca, purée de haricots rougesÀ part, on prépare une purée de haricots rouges (achetés en boîte, on les passe au mixer pour obtenir une purée bien lisse ou au presse-purée) et on la fait chauffer dans un plat creux en terre en rajoutant de l’huile.On prépare un riz blanc pour accompagner. Et on sert les trois ingrédients ensemble dans l’assiette.

El mole negro de Oaxaca, dans l'assietteAttention aux taches, la sauce ne pardonne pas [NB de Véronique: vous devriez y arriver, Olivier, aveugle, dont vous apercevez les mains, est reparti travailler après déjeuner avec une chemise et une cravate propres sous la serviette!]. On accompagne avec des tortillas de maïs.
Il existe des « moles » d’autres couleurs (verts, rouges) selon les ingrédients mis dedans.

Les plus célèbres molés sont ceux de Puebla et de Oaxaca. Ils sont très savoureux et pas très piquants.

Pour info, la ville de Oaxaca est située à environ 400km au sud de Mexico, c’est une magnifique ville coloniale aux pieds du très important site zapotèque, Monte Alban.

Au marché la semaine dernière… chou et poulet

Chou chinois acheté en octobre 2012 Au marché cette semaine, un gros chou chinois, plus digeste je trouve que le chou vert, 1,5€ pièce. Il a fini en trois usages (je n’ai pas pris de photographies): j’ai cuisine le vert des feuilles extérieurs coupées en fines lanières et sautées rapidement à feu vif dans du beurre, bon, pas terrible, le beurre cuit, mais pour une fois, excellent! Le cœur, je l’ai mangé en salade. Et les cotes des feuilles extérieures ont fini dans la soupe… Rien ne se perd… avec un bon lavage, les petites limaces noires sont de retour avec la pluie…

Poulet avant cuisson, octobre 2012 J’ai aussi pris un poulet fermier élevé au grain de la ferme, sans OGM, dans les conditions du bio (sans le label AB néanmoins), à mon producteur habituel… Encore un poulet trop gros qu’il a fallu amputer des cuisses pour le faire entrer dans mon faitout (je les ai mises à cuire avec le reste, découpées, ça rentrait…). J’ai cuisiné une variante du poulet au cidre et aux légumes nouveaux et du coquelet au cidre. J’ai sorti les abats pour la photo, vous voyez, c’est un vrai poulet qui a tous ses morceaux, y compris le cou… à manger avec un petit couteau pointu!

Sur le prix du poulet, puisque j’ai eu des questions suite à plusieurs articles (notamment tous Cobayes de Jean-Paul Jaud), la rémunération des industriels et des producteurs (bio ou industriels), voici un petit tableau que j’ai reconstitué à partir d’un article paru dans le numéro 4789 du 8 août 2012 du Canard Enchaîné, à partir d’un poulet industriel genre ex-Doux et un producteur bio du Gers qui produit 12.000 poulets par an, avec abattoir chez lui, AMAP et vente directe. Cela vous donne une idée de la rémunération de l’éleveur et de l’intégrateur (celui qui fourni les poussins, la nourriture gavée d’antibiotiques -utilisés contre les épidémies et comme stimulateur de croissance- et souvent OGM importé pour le maïs, et récupère le poulet près à abattre). A vous de choisir qui vous préférez rémunérer…

Ligne budgétaire Poulet industriel Poulet bio
Coût de production 2,7 € / kg 2,8 €/kg
Coût de mise en marché 1,3 €/kg
Prix de vente 5,5 €/kgplus les subventions payéespar les impôts 7,5 €/kg
Revenu de l’agriculteur 0,6€ / kg 3,4 €/kg
Marge de l’intégrateur 2,2 € / kg 0 €

J’ai aussi fait un relevé de prix, en direct (marché et monoprix) et sur les sites Drive de grandes enseignes, toutes sur Poitiers… Surprise, le poulet Louet label rouge est beaucoup plus cher chez Géant Casino que le poulet fermier élevé dans les conditions du bio (grains produit sur l’exploitation, pas plus de un traitement antibiotique sur la vie du poulet, durée d’élevage et superficie par poulet), sans le label (voir sur la question de la non-labellisation l’avis de Richard Leroy dans les ignorants d’Étienne Davodeau). Je préfère un poulet élevé dans ces conditions sans le label que le nouveau « bio-industriel » ou « bio-low-coast » que l’on voit apparaître ici et là et qui est plus industriel que bio.

Quant aux poulets industriels sous marque distributeur (maître coq) de Leclerc et Super U, je n’ose même pas imaginer ce que touche l’éleveur par poulet.

Poulet industriel Poulet label rouge Poulet du marché
5,85 (1a) 7,85 (1a) 8,65 (6)
5,2 (2a) 7,16 (1b) 7,6 (7)
3,81 (3d) 7,78 (1c)
3,18 (4a) 9,83 (2b)
6,42 (3d, poulet blanc)
6,77 (3d,poulet jaune)
7,60 (5b)
Moyenne Moyenne Moyenne
4,51 7,63 8,125

Voici le code pour les relevés de prix, en euros par kg, réalisés les 5 et 6 octobre 2012. Pour les supermarchés en commande en ligne, le choix est limité, mais je n’allais quand même pas aller jusqu’au magasin pour relever les prix en rayon. Pour certains, ils ne donnent pas le prix au kilo mais au poulet, j’ai recalculé avec le poids, c’est dingue, des poulets tous au même poids, d’ailleurs… Le prix du poulet jaune (miam, nourri au maïs… aux pesticides et aux OGM) est en général le même que celui du poulet blanc.

– 1: Monoprix centre ville de Poitiers

– 2: Géant casino Poitiers

– 3: Leclerc Drive Poitiers

– 4: Super U Buxerolles (banlieue de Poitiers, pour les lecteurs non locaux)

– 5: Intermarché Buxerolles

– 6: ferme de la Giraudière / Sylvie Debelle à Chabournay (marché bio du vendredi soir square de la République, présente aussi au marché des Couronneries le mercredi et le dimanche), c’est là que je m’approvisionne en général

– 7: Le grand Logis / Julio Cesar Rubio Bartolo à Moncoutant (marché Notre-Dame du samedi), et oui, il n’y a pas que des brodeuses ou le centre de pêche Pescalis, à Moncoutant!

– a: marque distributeur

– b: Loué

– c: Périgord

– d: maître coq

Coquelet au cidre

Coquelet au cidre Samedi dernier, l’agriculteur à qui je prends mes œufs et la volaille [voir ici une comparaison du prix du poulet] avait un joli petit coquelet [pour répondre à des questions, entre le poussin et le poulet]… Idéal pour deux repas pour moi… Sinon, comptez un coquelet pour deux personnes… Je l’ai cuisiné au faitout plutôt qu’au four, je trouve que c’est plus moelleux ainsi…

Ma recette (très vite fait):

Faire revenir un oignon émincé dans un peu d’huile, réserver.

Faire bien dorer le coquelet sur toutes les faces.

Remettre l’oignon, ajouter les abats, des carottes (oui, la, il y en a presque 1kg, mais j’en voulais pour un soir aussi…).

Ajouter thym, laurier, poivre (sel).

Mouiller avec un grand verre de cidre, cuire à couvert 20 minutes à feu doux/moyen.

Préparer les champignons de Paris (ouf, ma productrice est rentrée de vacances, depuis la semaine précédente), ici 300g. Les ajouter dans le faitout. J’ai aussi ajouté dans le bac vapeur, au-dessus (mais vous pouvez les cuire à part) des pommes, pour accompagner le tout…

Poursuivre la cuisson 10 minutes. Servir comme ça ou réduire la sauce et la lier avec un peu de crème fraîche.

Bon appétit ! Je vous ai déjà montré une variante printanière… avec le poulet au cidre et aux légumes nouveaux.

Poulet au cidre et aux légumes nouveaux

Poulet au cidre, oignon vert et navets nouveaux Je vous ai montré ce que j’avais fait avec les fanes des navets et une partie du vert des oignons frais (soupe et tarte avec des fanes de radis et de navets et des verts d’oignon)… mais voici où sont passés les navets et le reste de la botte d’oignons frais… Un poulet au cidre!

Dans le faitout, faire revenir dans un peu d’huile 2 oignons jaunes, les réserver.

Faire bien dorer le poulet… Le mien vient d’un petit producteur… il a bien couru et a de grosses cuisses [voir voir ici une comparaison du prix du poulet]! J’ai dû l’amputer d’une cuisse et du cou pour pouvoir fermer le faitout… J’ai remis les abats (foie, gésier, cœur) poivrés (et salés pour ceux qui salent) dans son ventre, la cuisse et le cou à côté (j’ai pris la photo avant l’amputation). Si vous prenez le poulet en supermarché, vous n’aurez ni les abats, ni le cou (excellent, à manger avec un petit couteau pointu…), c’est dommage…

Revenons à notre poulet… Comme les petits navets étaient tout jeunes, je les ai ajoutés sans les éplucher, j’ai coupé en petits morceaux les oignons frais et la moitié de leurs verts… J’ai ajouté un fond de cidre (l’équivalent d’un gros verre, enfin, de quoi couvrir le fond sur un bon centimètre). J’ai fermé le faitout un gros quart d’heure à feu doux. J’ai alors ajouté au-dessus le bac de cuisson vapeur, dans lequel j’avais mis 1 kg de pommes de terre nouvelles bien lavées mais avec leur peau (enlevée ensuite dans l’assiette et pour le reste, épluchée tiède avant mise au frigo), et remis le tout à feux doux pendant 3/4 d’heure… Pour le premier repas, je me suis régalée de ce que l’on ne peut pas manger quand on a des invités, avec les doigts et un couteau pointu, les ailes, le cou, la carcasse (dont les sot-l’y-laisse) et les abats… Pour le reste, j’en ai gardé une partie pour les jours suivants et congelé une autre partie, désossée…

Bon appétit ! Je vous ai déjà montré une variante de fin d’été, voir le coquelet au cidre, avec tomates et carottes…

Poulet rôti, pâtisson et poires à la grenadine

Poulet rôti, pâtisson et poires à la grenadine Pour inaugurer Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural, j’ai voulu essayer de faire des poires à la grenadine comme les faisait ma nounou (à Mouchin, près de Lille). Quand nous étions petits, ou plus tard, quand nous étions malades et que nous allions chez elle, un de nos plats préférés était le poulet avec des frites et des poires à la grenadine… Bon, pour la recette des poires à la grenadine, j’ai battu le rappel… Mon frère m’a dit qu’il fallait absolument trouver de la grenadine rouge, et mon père est passé chez nounou pour avoir sa recette… Voilà les consignes:

« c’est très simple m’a dit Nounou : Il faut prendre des conférences, les éplucher les couper en 4 et les faire cuire directement dans le sirop de grenadine, pas trop longtemps (elle ne peut pas dire le temps, c’est au jugé, mais pas trop longtemps autrement ça se démêle) ». Précision, il faut mettre les poires dans la grenadine pure… Le résultat est pas mal, mais les poires moins rouges que dans mon souvenir, il doit y avoir moins de colorants dans le sirop aujourd’hui…

Pâtisson Bon, pas question de préparer des frittes frites (un seul t, merci papa), je n’en fais jamais. Mais j’avais eu un pâtisson (en plus des poires, et plein d’autres bonnes choses) dans mon panier de légumes de chez Fermopanier. Cela fait quelques années que j’ai découvert ce légume. La première fois, j’avais bêtement voulu l’éplucher… Galère, la peau est dure! Le maraîcher m’avait expliqué la semaine suivante… Comme pour le potimarron, on le cuit en entier dans l’eau bouillante, 40 à 45 minutes selon la grosseur. Ensuite, en général, j’en fais une purée gratinée (cette fois dans un plat à gratin, sinon, directement dans la coque): on décalotte le potimarron, on récupère la chair (en enlevant les graines), sans percer la coque, mais comme elle est très dure, pas difficile. Ensuite, préparer une purée (avec du lait, un peu de beurre, de la noix de muscade comme je ne sale pas), je remets le tout dans la coque, un peu de fromage à gratiner (je prends une version peu salée), et au four une dizaine de minutes… (cette fois, je l’ai coupé en deux pour le cuire…).

Pour le poulet, comme tout le monde, un peu d’huile, du beurre entre les cuisses et le corps, et cuisson la moitié du temps sur une cuisse, puis sur l’autre, ça donne un poulet bien cuit!

Voir d’autres recettes: poulet rôti sur lit de tomates cerises, poulet au cidre et aux légumes nouveaux, coquelet au cidre, et une comparaison du prix du poulet.

Logo de Octobre, le mois Fritissime Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Élisabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Poulet aux prunes de Marjane Satrapi

Couverture de poulet aux prunes de Marjane Satrapi

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Logo BD for WomenUne BD à nouveau empruntée à la médiathèque. J’avais adoré Broderies et Persepolis et son adaptation en dessin animé (lu et vu avant le blog). Cet album a reçu le prix du meilleur album de l’année 2004 (décerné en 2005) du festival de la bande dessinée d’Angoulême.

Le livre : Poulet aux prunes, de Marjane Satrapi (scénario et dessins), collection Ciboulette, éditions L’Association, 84 pages, 2004, ISBN 978-28441415902844141590.

L’histoire : Téhéran, en 1958. Khan, joueur de tar, a décidé de se laisser mourir par une grève de la faim parce ce que sa femme, dans un accès de colère, lui a cassé son instrument de musique. Allongé dans sa chambre, il revient sur sa jeunesse, leur rencontre, avec son frère sur leur enfance. Lui, Nasser Ali, l’aîné et le cancre, Abdi, le cadet, bon élève, premier de la classe puis prisonnier politique… Un retour sur la vie (voire une anticipation de l’avenir) qui est aussi l’occasion d’aborder l’histoire de l’Iran…

Mon avis : J’ai beaucoup aimé cette histoire rédigée comme un récit tout en dessins en noir et blanc. Où est passé le temps où les femmes iraniennes avaient l’interdiction de porter le voile, fumaient, où les enfants résistaient au mariage arrangé par les parents? En arrière plan aussi, très discrètement, le rôle des États-Unis et leur interférence dans les affaires de l’Iran, influant sur l’arrivée ou la destitution des dirigeants. L’époque a bien changé, mais ce passé explique sans doute en partie l’Iran d’aujourd’hui…

PS: j’ai beaucoup moins aimé le film qui en a été tiré…

 

Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Les dernières tomates

Récolte de tomates vertes du 26 octobre 2008 Cela fait longtemps que j’ai détruit les pieds de tomates du jardin, attaqués par le mildew. Mais sur le balcon, les pieds (surtout des tomates cerises) continuent à produire. Aujourd’hui, j’ai décidé de tout cueillir. Le poulet juste cuit, 28 octobre 2008Celles qui étaient mûres ont fini dans la garniture du poulet rôti ce midi (avec du thym, du romarin, du laurier et des oignons). Mais pour le kilo de tomates vertes, je ne retrouve pas la recette du chutney que j’avais faite l’année dernière et qui m’avait bien plu. Pour la confiture de tomates vertes, celle d’il y a deux ans m’avaient moyennement convaincue. Auriez-vous une bonne recette avec des tomates vertes ?