Archives par étiquette : circuit court

Avec l’un de mes paniers…

Avec le panier de la semaine 46, 1, soupe de fanes de radis

Quelques idées pour la cuisine… article publié il y a juste trois ans, le 9 décembre 2011, c’était avec l’un des paniers de légumes que je prends parfois! Comme ce sont des produits de saison, ce sont aussi de bonnes idées pour les prochaines semaines! Pour le céleri, vous pouvez aussi essayer la recette de l’autre jour, la tarte tatin au céleri et au miel.

Certain(e)s m’ont demandé comment je faisais avec un panier de légumes, les miens viennent de Fermopanier… C’est juste une question d’organisation pour une utilisation optimale, en variant les recettes. J’ai donc pris l’exemple de celui de la semaine 46. Pour 10 euros, j’ai eu:

– 1 tranche de Musquer (une courge à chair très orangée et peau verte)

– 1 céleri boule

– 1 kg de pomme Belchard

– 1 kg de topinambours

– 3 oignons

– 500 g de carottes

– 250g de mâche

– 1 botte de radis.

Reçu le vendredi. Le midi, j’ai grignoté quelques radis… après avoir coupé les tiges assez haut, quand le lien était encore en place. Il s’agissait d’avoir ensuite le moins de travail possible pour laver les feuilles en vue de me préparer une soupe… Vite faite le soir! Une grosse pomme de terre, les feuilles de radis, un cube de bouillon de poule congelé (je n’utilise pas de bouillons cubes, trop salés pour moi), 350 ml d’eau, une petite demi-heure de cuisson, et voilà une soupe bien verte, servie avec juste une cuiller de crème au moment de servir (j’aurais aussi pu refaire une quiche aux fanes de radis ou une sauce).

Je nettoie aussi la mâche, que je mets dans le bac à légumes dans un torchon…

Avec le panier de la semaine 46, 2, salade Samedi matin, courses complémentaires au marché pour moins de dix euros (une poule avec tous ses abats, quelques foies de volaille, 1 kg de pommes de terre). Pour samedi midi, salade de mâche, avec les dernières tomates cerises du balcon (enfin, avec le temps qu’il fait, j’en ai encore récolté ce dimanche), des noix et des foies de volaille.

Puis je lance la cuisson de la poule. Je la farcis avec les abats (foie, rognons, cœur, gésier), hachés au couteau avec 1/2 oignon, 1 œuf et du pain rassis. Je fais revenir 1 oignon et demi, la poule, le cou de la poule (excellent pour le bouillon) puis couvre d’eau et ajoute les carottes et un bouquet garni (je force un peu sur le laurier). Quand elle est cuite (compter 1h15 à 1h30), je réserve une cuisse et prélève tout le reste de la viande en petits morceaux (en ne résistant pas à manger tout de suite les sots-l’y-laisse). Je mets aussi le bouillon à refroidir au frigo…

Avec le panier de la semaine 46, 3, topinambours et soupe de musquer et topinambours Pour le soir, je fais cuire les topinambours à l’étouffée, une moitié épluchés, les autres tels quels, la peau bien brossée est comestible (voir chez cuisine libre). J’arrête la cuisson quand ils sont encore un peu fermes, environ 15 minutes. J’avais vu plusieurs recettes qui associaient des courges (potiron ou butternut) et des topinambours. J’ai fait cuire la courge musquer (à l’eau sans l’éplucher). Quand elle est cuite, la peau se détache toute seule, je la mixe avec du bouillon de poule tout frais, fais revenir deux topinambours à la poêle et voilà, une soupe orange après la soupe verte de la veille!

Attention, le topinambour contient beaucoup de fibres et notamment de l’inuline, qui peut fermenter dans le colon… Excellent pour le transit intestinal si vous n’êtes pas fragile de ce côté là, sinon, il y a un risque de ballonnements et de gêne intestinale (j’ai une amie chez qui le topinambour a agi une heure après ingestion… et l’a indisposée pendant 3 à 4 heures, alors, si vous n’en avez jamais mangé, allez y à petite dose).

Avec le panier de la semaine 46, 5, parmentier de poule, céleri, carottes et pommes de terre Pour le dimanche soir, j’ai préparé un parmentier avec au fond, un oignon juste revenu à la poêle, la poule et sa farce coupés en petits morceaux. Au-dessus, j’ai préparé une purée avec les carottes et les oignons cuits avec la poule, les pommes de terre et la moitié du céleri cuites séparément à l’étouffée. Un peu de gruyère au-dessus, 20 minutes au four thermostat 6/7. Je l’ai servi avec de la mâche et quelques noix… J’en ai gardé une part, et congelé le reste en parts individuelles (comme ça, j’alterne dans la semaine des plats préparés sainement que je n’ai plus qu’à réchauffer).

Avec le panier de la semaine 46, 7, poudre de céleri Dans le four en train de refroidir, j’ai mis les épluchures de céleri. En fait, je l’épluche très finement au couteau après l’avoir bien lavé à la brosse. Je le mets ensuite à sécher comme les tomates, porte du four ouverte, à thermostat 2 pendant 1h ou 2. A la sortie, il n’est pas complètement sec, je le détaille en petits morceaux, laisse sécher encore un peu à l’air libre (ou au four s’il fait humide), puis quand c’est bien sec, je le réduis en poudre au robot et le mets dans un petit pot hermétique en verre (1 pot pour 1/2 céleri environ). Si vous pouvez mangez salé, vous pouvez le mélanger dans du sel, cela sera infiniment moins cher et meilleur que le sel de céleri du commerce (compter 1/3 de céleri et 2/3 de sel), pour un régime sans sel, c’est un excellent condiment.

Avec le panier de la semaine 46, 6, bouillon de poule et bouillon réduit Pendant ce temps, j’ai fait réduire le bouillon après l’avoir dégraissé, de manière à n’avoir plus qu’un tiers du volume. Une fois refroidi, je congèle le bouillon dans des bacs à glaçons, pour cuisiner au fil des besoins…

Avec le panier de la semaine 46, 4, topinambours fris J’ai mangé la cuisse de poule repassée à la poêle (on la distingue à peine sur la photo) avec des topinambours revenus aussi et de la mâche le lundi midi…

Avec le panier de la semaine 46, 8, gratin pomme céleri Le mercredi, j’ai préparé un gratin de pommes et céleri, en suivant plus ou moins la recette de Cerise Clafoutis : j’ai cuit le céleri coupé en lamelles (facile en appui sur la planche à découper avec un grand couteau de cuisine), 15 minutes à l’étouffée, j’ai fait revenir à la poêle les pommes en quartiers (coupées au coupe pomme, les épluchures et les trognons au congélateur pour la prochaine fournée de gelée de pommes), et hop, au four en alternant les couches avec de la béchamel relevée à la noix de muscade à la place de la crème de la recette… 20 minutes à thermostat 6/7. Idem, j’ai mangé une part, en ai gardé une autre et le reste au congélateur en part individuelle.

Avec un peu d’organisation, il est très simple, pas très long de cuisiner ces plats, avec des produits sains, sans sel ou presque (mais vous pouvez bien sûr saler!), j’ai au passage reconstitué mon stock de bouillon de poule concentré, et de la poudre de céleri pour un petit moment… Mais j’en referai avec le prochain céleri: il faut un peu de réserve, pour quand ce ne sera plus la saison…

Et pour la semaine de réduction des déchets (c’était cette semaine là…), cette fois, ce n’est pas trop mal: pour la poubelle, il restait le papier d’emballage de la poule (trop gras), sa carcasse, le sac en plastique qui enveloppait la mâche, le sachet du gruyère et le lien des radis… Le reste est parti sur mon tas de compost au jardin. Pour une vingtaine de repas, ce n’est pas trop mal…

Au marché la semaine dernière… chou et poulet

Chou chinois acheté en octobre 2012 Au marché cette semaine, un gros chou chinois, plus digeste je trouve que le chou vert, 1,5€ pièce. Il a fini en trois usages (je n’ai pas pris de photographies): j’ai cuisine le vert des feuilles extérieurs coupées en fines lanières et sautées rapidement à feu vif dans du beurre, bon, pas terrible, le beurre cuit, mais pour une fois, excellent! Le cœur, je l’ai mangé en salade. Et les cotes des feuilles extérieures ont fini dans la soupe… Rien ne se perd… avec un bon lavage, les petites limaces noires sont de retour avec la pluie…

Poulet avant cuisson, octobre 2012 J’ai aussi pris un poulet fermier élevé au grain de la ferme, sans OGM, dans les conditions du bio (sans le label AB néanmoins), à mon producteur habituel… Encore un poulet trop gros qu’il a fallu amputer des cuisses pour le faire entrer dans mon faitout (je les ai mises à cuire avec le reste, découpées, ça rentrait…). J’ai cuisiné une variante du poulet au cidre et aux légumes nouveaux et du coquelet au cidre. J’ai sorti les abats pour la photo, vous voyez, c’est un vrai poulet qui a tous ses morceaux, y compris le cou… à manger avec un petit couteau pointu!

Sur le prix du poulet, puisque j’ai eu des questions suite à plusieurs articles (notamment tous Cobayes de Jean-Paul Jaud), la rémunération des industriels et des producteurs (bio ou industriels), voici un petit tableau que j’ai reconstitué à partir d’un article paru dans le numéro 4789 du 8 août 2012 du Canard Enchaîné, à partir d’un poulet industriel genre ex-Doux et un producteur bio du Gers qui produit 12.000 poulets par an, avec abattoir chez lui, AMAP et vente directe. Cela vous donne une idée de la rémunération de l’éleveur et de l’intégrateur (celui qui fourni les poussins, la nourriture gavée d’antibiotiques -utilisés contre les épidémies et comme stimulateur de croissance- et souvent OGM importé pour le maïs, et récupère le poulet près à abattre). A vous de choisir qui vous préférez rémunérer…

Ligne budgétaire Poulet industriel Poulet bio
Coût de production 2,7 € / kg 2,8 €/kg
Coût de mise en marché 1,3 €/kg
Prix de vente 5,5 €/kgplus les subventions payéespar les impôts 7,5 €/kg
Revenu de l’agriculteur 0,6€ / kg 3,4 €/kg
Marge de l’intégrateur 2,2 € / kg 0 €

J’ai aussi fait un relevé de prix, en direct (marché et monoprix) et sur les sites Drive de grandes enseignes, toutes sur Poitiers… Surprise, le poulet Louet label rouge est beaucoup plus cher chez Géant Casino que le poulet fermier élevé dans les conditions du bio (grains produit sur l’exploitation, pas plus de un traitement antibiotique sur la vie du poulet, durée d’élevage et superficie par poulet), sans le label (voir sur la question de la non-labellisation l’avis de Richard Leroy dans les ignorants d’Étienne Davodeau). Je préfère un poulet élevé dans ces conditions sans le label que le nouveau « bio-industriel » ou « bio-low-coast » que l’on voit apparaître ici et là et qui est plus industriel que bio.

Quant aux poulets industriels sous marque distributeur (maître coq) de Leclerc et Super U, je n’ose même pas imaginer ce que touche l’éleveur par poulet.

Poulet industriel Poulet label rouge Poulet du marché
5,85 (1a) 7,85 (1a) 8,65 (6)
5,2 (2a) 7,16 (1b) 7,6 (7)
3,81 (3d) 7,78 (1c)
3,18 (4a) 9,83 (2b)
6,42 (3d, poulet blanc)
6,77 (3d,poulet jaune)
7,60 (5b)
Moyenne Moyenne Moyenne
4,51 7,63 8,125

Voici le code pour les relevés de prix, en euros par kg, réalisés les 5 et 6 octobre 2012. Pour les supermarchés en commande en ligne, le choix est limité, mais je n’allais quand même pas aller jusqu’au magasin pour relever les prix en rayon. Pour certains, ils ne donnent pas le prix au kilo mais au poulet, j’ai recalculé avec le poids, c’est dingue, des poulets tous au même poids, d’ailleurs… Le prix du poulet jaune (miam, nourri au maïs… aux pesticides et aux OGM) est en général le même que celui du poulet blanc.

– 1: Monoprix centre ville de Poitiers

– 2: Géant casino Poitiers

– 3: Leclerc Drive Poitiers

– 4: Super U Buxerolles (banlieue de Poitiers, pour les lecteurs non locaux)

– 5: Intermarché Buxerolles

– 6: ferme de la Giraudière / Sylvie Debelle à Chabournay (marché bio du vendredi soir square de la République, présente aussi au marché des Couronneries le mercredi et le dimanche), c’est là que je m’approvisionne en général

– 7: Le grand Logis / Julio Cesar Rubio Bartolo à Moncoutant (marché Notre-Dame du samedi), et oui, il n’y a pas que des brodeuses ou le centre de pêche Pescalis, à Moncoutant!

– a: marque distributeur

– b: Loué

– c: Périgord

– d: maître coq

SOS cuisine d’Europe centrale…

Deux bières allemandes Ma moyenne surface de proximité a beaucoup moins de bières allemandes que de bières belges…

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Ceci étant, pour ce mois de mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’aimerais bien préparer quelques recettes d’Europe centrale, je me souviens avoir mangé d’excellents goulashs et de ces sortes de gros raviolis farcis au fromage blanc sucré que l’on mange aussi en Ukraine… Le week-end dernier, j’avais le bœuf, mais pas le paprika, du coup, je me suis fait un bœuf-carottes…

Je vous lance donc deux appels:

– aux amis poitevins : où trouver ici du bon paprika, si possible bio ancienne norme** ou de provenance garantie sans trop de pesticides* (genre label contrôlé, mais les AOC ne sont pas des garanties, voir ici pour le beurre Charente-Poitou ), et j’aimerais aussi du trouver du paprika fumé, mais ça ne va pas être facile…

– à tous : je suis à la recherche de recettes que vous auriez testées, j’en ai plein les livres de cuisine ou sur les sites spécialisés en ligne, mais quand pour une même recette, le temps de cuisson varie de 90 minutes à 3h, j’ai des doutes! Il faut aussi que la recette soit adaptable au régime sans sel, donc pas de conserve (mais les ingrédients sont souvent substituables avec des surgelés, certaines marques présentent leurs ingrédients surgelés sans aucun additif, d’autres les salent ou ajoutent d’autres ingrédients, mais j’ai l’habitude du rayon et des étiquettes…), ni de lardons, pas trop de fromage, etc… Je cherche donc des recettes que vous avez essayées vous-même, avec éventuellement vos modifications…

C’est parti, le marché, c’est demain (samedi) matin… premiers essais de cuisine ce week-end?

PS: depuis cet article, j’ai cuisiné:

– des pierogi aux pommes de terre et au fromage frais

*Je suis difficile, mais éviter les résidus de pesticides, c’est aussi limiter les risques de réactions immunitaires, et c’est important pour ma santé… Depuis que je fais attention aux pesticides et autres résidus chimiques, aux métaux lourds (éviter en particulier les poissons carnivores de fin de chaîne alimentaire, comme la roussette, le thon ou le panga, ce dernier posant en plus des problèmes de conditions d’élevage), aux conservateurs divers et variés (de toute façon, les plats préparés de l’industrie agro-alimentaire sont trop salés pour moi), aux produits de beauté (aucun, c’est plus simple, beaucoup ont des composants aux effets mal connus qui passent la barrière de la peau), je ne suis quasiment plus jamais malade, et n’ai pas décompensé mes problèmes endocriniens. Et oui, beaucoup de ces produits sont des perturbateurs endocriniens certains ou probables et peuvent entraîner des réactions immunitaires, les seuils de toxicité et surtout leurs interactions (effet cumulatif ou multiplicateur) ne sont pas connus, autant s’en passer chaque fois que c’est possible. Bon, moi aussi, j’ai cumulé les éléments bénéfiques, déplacements à pied en majorité, 5 à 10 km par jour, c’est bon pour la santé, pour le moral et cela évite de croiser les microbes qui trainent dans les transports en commun aux heures de pointe, aération régulière de l’appartement, pour finir d’évacuer ce qui peut se libérer des colles et autres meubles en aggloméré, même s’ils ont plus de 15 ans, ils peuvent encore libérer des composants pas sympas, etc. Et mon système immunitaire s’est peut-être aussi calmé…

** Pour le bio, attention, il y a bio et bio… Les nouvelles normes sont carrément laxistes… Un insecticide certifié « bio » reste un insecticide… qui tue les insectes et la biodiversité! Une production qui privilégie la lutte intégrée, en associant les espèces, en favorisant les prédateurs naturels (haies pour les hérissons et certaines espèces de chauve-souris, par exemple) sera toujours préférable à du bio qui tue les insectes. Il faut se méfier des agriculteurs nouveaux convertis (surtout s’ils adhèrent à la FNSEA , le syndicat productiviste et majoritaire), du bio intensif, privilégier des circuits courts, ceux qui proposent de visiter leur exploitation, ont une vraie démarche environnementale et ne font pas le choix de surfer sur une vague à la mode… Et bien sûr, bannir le bio importé de loin, d’Afrique ou d’Amérique, pour des produits hors saison, que l’on peut trouver ici quelques mois plus tard… Oui à la banane certifiée importée, non aux haricots verts « bios » du Brésil à noël… Quant aux AOC (appellation d’origine contrôlée) et aux IGP (Indication géographique protégée), je ne leur fais qu’une confiance très limitée… Tous leurs décrets et arrêtés sont en ligne sur Légifrance, à lire attentivement avant consommation… Le jambon de Bayonne qui peut être produit à partir de porcs élevés dans une porcherie industrielle de Chauvigny (dans la Vienne, à plus de 380 km de Bayonne… le « grand sud-ouest » du décret est vraiment très grand), non merci! Il vaut mieux privilégier des productions mieux contrôlées, plus restrictives, notamment sur l’élevage des animaux en attendant l’étiquetage « élevé sans OGM » (la nourriture OGM est pour l’instant interdite en bio)… Les labels rouges sont souvent plus restrictifs, mais il faut aussi lire leur cahier des charges pour savoir ce que l’on mange au final… Pas d’achat de bio de super-marchés, ils ne respectent pas les producteurs et achètent du bio calibré à des producteurs de « bio intensif », cultivé au goutte à goutte etc.

Plus cher, me direz-vous? Par rapport à l’agro-industrie des plats préparés, non, même parfois beaucoup moins cher (cf. soupe en brique infâme contre soupe de légumes de saison). Par rapport à la culture et à l’élevage intensif? Non pour les légumes de saison en circuit court au marché (attention aux marchands qui approvisionnent aux halles centrales) ou en paniers livrés, oui pour la viande, mais il ne faut pas oublier qu’un bon poulet est élevé beaucoup plus longtemps qu’un poulet de batterie (42 à 45 jours pour ces derniers, 81 à 90 jours pour certains labels rouges, jusqu’à 112 jours dans certaines AOC) dans un espace beaucoup plus grand, idem pour les autres bêtes…

Et tout le bio n’est pas forcément bon, il peut y avoir des micro-moisissures, qui peuvent être aussi toxiques… que les fongicides! Le risque est plus limité avec les circuits courts et la consommation rapide.

Et je ne suis pas non plus une intégriste du bio, je boirai les deux canettes de bière , même si je ne sais rien de la provenance et des conditions de culture du blé, de l’orge et du houblon qui la composent… mais au moins, la législation européenne interdit les conservateurs dans la bière! Contrairement au vin qui, même bio, contient des sulfites pour éviter son oxydation, quelques producteurs commencent à en mettre moins -en bio, la limite est plus restrictive- ou plus du tout, voir à nouveau les ignorants d’Étienne Davodeau.