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De la gelée d’épluchures et trognons de pommes…

Trognons et épluchures de pommes, 1, dans la cocotte

La saison des pommes est revenue… J’ai commencé à congeler épluchures et trognons, pour refaire cette gelée qui m’avait bien plu!

Article du 30 novembre 2011

Vous vous souvenez de ma gelée et de ma pâte de coings?Dans cette recette, la gelée est faite avec l’eau de cuisson qui a contenu le nouet d’épluchures et trognons… Je m’étais dit que ça serait possible de faire la même chose avec des trognons et épluchures de pommes, à ne pas plus jeter que les fanes de carottes ou celles de radis… si et seulement si vous êtes certains qu’ils n’ont pas eu de traitement chimique!

Bon, revenons à la gelée de trognons et épluchures de pommes, il y a plusieurs recettes en ligne, chez Cuisine Campagne, Fabienne Yerno, qui cuisine plein d’épluchures, ou encore chez Jasmine

Donc, vous pouvez congeler au fur et à mesure vos trognons et épluchures (lavés avant, bien sûr), jusqu’à avoir 1,5 à 2kg.

Ensuite, mettre de l’eau à ras (plutôt moins je pense, ma gelée n’a pas très bien pris, sans doute trop de liquide) et un jus de citron, cuire 3/4 d’heure. J’ai laissé refroidir le tout dans la cocotte, et même plus que refroidir, en gros, du midi à la fin d’après midi.

Trognons et épluchures de pommes, 2, gelée en pot Là, j’ai mis le jus à passer pour la nuit (les fruits et le jus dans une passoire recouverte d’un tulle). Le lendemain matin, j’ai ajouté 1kg de sucre cristal pour 1,3 kg de jus recueilli. J’ai cuit un quart d’heure,la perle semblait se former sur l’assiette froide, mais au final, la gelée est un peu liquide, je l’utiliserai pour la pâtisserie ou les yaourts maison… et je re-essayerai en mettant moins d’eau! Cela m’a donné trois pots et presque un quatrième… Oups, la table n’est pas propre! J’avais commencé à préparer le déjeuner quand j’ai pris la photo…

Sol LeWitt au Pompidou Metz

Metz, le centre Pompidou

Cet été (début août 2012), au centre Pompidou de Metz, en dehors de l’exposition 1917, j’ai aussi vu l’exposition Sol LeWitt, je ne vous en ai pas parlé plus tôt car vous avez le temps de la voir, jusqu’au 29 juillet 2013, voir les informations pratiques sur le site du centre.

Sol Lewitt est décédé en 2007, mais ses œuvres relèvent de l’art conceptuel et sont reproduites, suivant ses instructions et cahiers des charges, par des intervenants (ici étudiants aux beaux-arts) sous le contrôle d’artistes mandatés par la fondation Sol LeWitt. Il faut dire qu’il s’agit de tracer des formes géométriques plus ou moins répétitives sur les murs, parfois le plafond, selon un schéma préétabli. Difficile de vous expliquer, alors, je vous invite à regarder cette vidéo… Et si vous visitez l’exposition, je vous conseille aussi de commencer par la vidéo… qui se trouve normalement en fin de parcours, mais qui permet de mieux apprécier le travail réaliser… et ma fois fort répétitif, d’autant plus que la commissaire de l’exposition, Béatrice Gross, a choisi uniquement des œuvres en noir et blanc… et divers niveaux de gris!

PS : si vous voulez découvrir ses œuvres en couleur, outre celle proposée en commentaire sous cet article, vous pouvez aller voir l’exposition organisée de juin à mi octobre 2012 à Louvain en Belgique (avec aussi une vidéo sur la mise en place des œuvres)…

1917 à Metz

Metz, le centre Pompidou Après le Jura, j’ai passé quelques jours à Metz, je n’avais pas encore vu le Centre Pompidou Metz et l’exposition 1917 m’y attirait irrésistiblement (elle a lieu jusqu’au 24 septembre 2012). Le centre s’organise sur quatre grands plateaux. Au rez-de-chaussée, je trouve que la boutique est ratée, trop petite, tout est entassé, impossible de circuler entre les étagères et les tables… Le bistrot et sa terrasse sont en revanche agréables, à des prix très raisonnables, je n’ai pas testé la restauration à l’étage. Les expositions s’organisent entre les quatre niveaux. Lors de ma visite, 1917 au rez-de-chaussée et au premier étage, Sol LeWitt au deuxième, et au troisième étage, l’exposition suivante était en cours d’installation.

L’exposition et mon avis :  1917, jusqu’au 24 septembre 2012. Informations pratiques sur le site du centre. Tout ce qui est présenté se rapporte à l’année 1917, ou à peu près… en effet, pour « l’art des tranchées » (un grand mur), impossible de savoir si tous ces objets réalisés à partir d’obus ont été réalisés cette année là.

Sur les conseils d’un ami, je l’ai visitée à l’inverse de ce qui est prévu par les scénographes et commissaires. Cela permet de voir d’abord la partie « dure » (photographies et moulages et « gueules cassées », films de propagande de l’armée) et de terminer par la partie plus « artistique », avec pour « clou » le très grand rideau de scène du ballet Parade, réalisé par Pablo Picasso.

Comme pour Dada il y a quelques années au centre Pompidou à Paris, l’exposition est organisée en petits modules, et le catalogue comme un gros dictionnaire: je ne l’ai pas acheté, en le feuilletant, j’ai été rebutée par le parti pris graphique, avec des bandeaux noirs (ou gris foncé) façon faire-part de décès entre les articles. Beaucoup m’ont semblé faire doublon avec le catalogue Dada. En plus, il n’y a qu’une version en couverture rigide, plus joli mais trop lourd pour la valise et les étagères.

Revenons à l’exposition. Comme d’habitude quand je parle d’expositions, la suite est un peu en vrac, au gré de mon ressenti…

Beaucoup d’artistes des avant-gardes, des « classiques » de Dada (voir exposition à Paris il y a quelques années) ou de l’avant-garde russe (voir exposition à Bruxelles il y a aussi quelques années). J’ai des interrogations sur les cartels et le parti pris de ne pas donner la nationalité des artistes, cela aurait été une information utile dans certains cas. De même, si je n’avais pas vu récemment l’exposition Jacques Villon à Angers, je n’aurai pas pu faire le rapprochement entre les trois frères de la famille Duchamp (Marcel, Jacques et Gaston), aucune indication dans l’exposition. Passons vite sur les « stars » déjà vues et revues, mais dont on ne se lasse pas (sans ordre, Fernand Léger, Otto Dix, Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso, Man Ray, Marcel Duchamp, George Grosz, Francis Picabia, Georges Rouault -voir des liens dans mon article sur l’exposition Georges Rouault au Centre Pompidou à Paris-, Kazimir Malevitch, Paul Klee, Amedeo Modigliani, Raoul Dufy, Giorgio De Chirico, Claude Monet, etc.), également des photographies de Jacques Henri Lartigue (voir plus sur le site de la fondation Lartigue) et André Kertész (mais pour ce dernier, rien ne vaut l’exposition vue à Tours ou le fond de plus de 1000 clichés tous numérisés et disponibles dans la base de données Mémoire). Quelques (re)découvertes pour moi : les clichés de Rodin sur son lit de mort, prises par plusieurs photographes le 18 novembre 1917, de nombreuses œuvres de Paul Nash, une série de xylographies intitulée Debout les morts, résurrection infernale, de Frans Masereel (un graveur belge d’origine flamande dont je découvrirais volontiers le reste de l’œuvre, voir sur le site de la fondation Frans Masereel, qui a organisé cette année une exposition à Nurenberg), des carnets de André Mare (oui, le décorateur « star » de l’art déco) sur les arbres de camouflage.

Une exposition très riche… à voir si vous passez par Metz… je vous conseille de faire comme moi, commencez à l’envers, par le rez-de-chaussée, si vous souhaitez commencer par les aspects « durs » de la guerre et finir par des œuvres plus loin de la guerre…

Pour aller plus loin:

Sur mon blog:

– au rayon expositions

l’exposition Georges Rouault au Centre Pompidou à Paris

l’exposition Jacques Villon à Angers

l’exposition André Kertész à Tours

– au rayon livres

A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

14 de Jean Echenoz

Le crime de l’Albatros de Thierry Bourcy (Les aventures de Célestin Louise, flic et soldat)

Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5) de Manu Larcenet et Daniel Casanave.

– au rayon patrimoine

la page de liens sur les monuments aux morts

 

Voir un film sur la rééducation, 1er janvier 1918, sur le site de l’INA

 

Edvard Munch, l’oeil moderne, au centre Pompidou à Paris

Affiche de l'exposition Edvard Munch, l'oeil moderne, à Pompidou, 2011 Il y a un mois, je suis allée voir avec mon père, l’exposition Edvard Munch, l’œil moderne, qui se tient jusqu’au 9 janvier 2012 au centre Pompidou à Paris (suivre les liens pour les informations pratiques et le dossier de presse avec beaucoup d’images que je vous laisse découvrir). Elle ira ensuite à la Schirn Kunsthalle de Francfort du 9 février au 13 mai 2012, puis du 28 juin au 12 octobre 2012 à la Tate Modern, un lieu que je ne rate jamais quand je vais à Londres (la dernière fois, j’y ai vu les expositions Orozco et Miro et Weiwei, au passage, cet artiste est toujours persécuté en Chine… après avoir été accusé d’évasion fiscale, il est accusé de pornographie pour une photo nue très sage, plus d’informations sur le site du Monde ou en anglais sur ce site de soutien).

Cette exposition montre donc toute la modernité du peintre norvégien Edvard Munch (1863-1944), qui, heureusement pour nous, a survécu à la terrible épidémie de grippe espagnole de 1919… (je l’ai découvert dans l’exposition).

J’ai beaucoup aimé l’exposition, même s’il y avait trop de monde à mon goût.

La salle consacrée à ce qu’il voyait avec son œil malade (suite à une hémorragie, il a eu une vision déformée pendant plusieurs mois) est des plus surprenante…

PS: il y a aussi une exposition au musée des beaux-arts de Caen jusqu’au 22 janvier 2012. Plus d’informations ici.

Soulages à Beaubourg

Visuel de l'exposition Soulages à Beaubourg Vous avez jusqu’au 8 mars 2010 pour voir l’exposition Soulages, à Beaubourg – centre Pompidou (et le dossier pédagogique) à Paris (vu lors de mon dernier séjour).

L’exposition s’organise en deux parties, avant et après l’invention de l’outrenoir par Pierre Soulages en 1979. Il était assez rigolo d’écouter le public, en cette veille de Saint-Valentin (quand j’ai fait la visite), c’était presque une cause de nombreuses scènes de ménage, l’un aimant, l’autre restant complètement insensible… C’est vrai que si l’on n’est as sensible, tout ce noir peut lasser. Je n’ai pas pris le catalogue, car il ne peut pas rendre les jeux de lumières sur les noirs mats ou brillants, ou les épaisseurs de peinture. Les éclairages en revanche permettaient bien ces variations de lumière. Mais pourquoi avoir peint en orange le long mur en arrière de l’exposition, pour regagner la sortie ? Cette couleur devient ici carrément agressive.

Pour ceux qui sont plus près de Millau ou Rodez que de Paris, vous pouvez aller voir les vitraux réalisés il y a quelques années dans l’abbaye Sainte-Foy de Conques, qui s’intègrent très bien, je trouve, à l’architecture romane (naviguez à partir du lien précédent pour le découvrir)…

Sinon, avec un peu de vent dehors (et de froid…), vous vous rendrez compte que l’isolation est catastrophique. Grand courant d’air au sixième étage du centre, je n’ose pas imaginer son bilan énergétique…

Ron Arad au centre Pompidou

Le centre Pompidou à Paris L’exposition sur le designer Ron Arad, sous-titrée No discipline, se tient au Centre Georges-Pompidou à Paris jusqu’au 12 mars 2009 (aïe, dur de taper la date, ça fera ce jour là juste deux ans après le suicide de ma mère). Mais l’exposition n’a rien à voir avec cela. Elle se tient dans la galerie sud, là où il y a souvent des expositions sur des architectes. Cette fois, nous passons à l’intérieur des bureaux et maisons. D’un côté, les créations et les prototypes, de l’autre, des objets produits en série et que l’on peut même essayer (sensation bizarre sur une sorte de divan à ressort…). Vous connaissez sans doute la bibliothèque qui serpente sur les murs. Mais le mieux est d’aller rendre visite au site de Ron Arad ou de voir l’exposition en vidéo…

Damian Ortega. Champ de vision au Centre Pompidou

Le centre Pompidou à Paris Jusqu’au 9 février 2009, vous pouvez aller voir la création Champ de vision de Damián Ortega au Centre Georges-Pompidou à Paris, dans l’espace 315. L’artiste a suspendu sur des câbles tendus du sol au plafond des milliers (6000 d’après des revues d’art) de petits disques translucides de couleur variée et assemblés deux par deux de telle sorte que leur contour imaginaire forme une sphère (enfin, ça, c’est mon interprétation). Le parcours prévoit que l’on aille d’abord au fond de la pièce, où l’on regarde dans un œilleton (comme celui qui est sur les portes d’entrée) la scène formée par les disques, puis que l’on se promène entre les sortes de rideaux de disques colorés… en essayant de ne pas penser que cela donne le vertige au visiteur suivant qui regarde maintenant dans le petit trou avec sa loupe… Amusant, tant qu’on ne lit pas le  » concept  » présenté dans le feuillet remis à l’entrée ou dans les revues d’art… Neuroscience, perception, langage, cosmos, du charabia… Laissez vous aller à cette expérience… Cette fois, pas besoin de grands textes incompréhensibles comme pour les 93 000 litres de cheval contemporain vus à Poitiers.

Le futurisme à Paris… et au centre Pompidou

Le centre Georges Pompidou à Paris Jusqu’au 26 janvier 2009, vous pouvez voir au Centre Georges-Pompidou à Paris l’exposition Le futurisme à Paris… Une avant-garde explosive. Le titre renvoie au manifeste du futurisme du poète italien Filippo Tommaso Marinetti, publié en une du Figaro le 20 février 1909. L’exposition aurait pu, symboliquement, se prolonger jusqu’à la date anniversaire du centenaire de ce texte dont des extraits sont dispersés sur des papiers de couleurs à emporter dans les différents espaces de l’exposition (voir en bas de l’article). Celle-ci s’organise en 9 espaces comme 9 mini expositions formant plus ou moins un tout. Télérama et d’autres revues ont souligné les manques de certains artistes. De mon côté, ce qui m’a gêné, c’est que l’avant futurisme et les relations entre futurisme et cubisme sont traités en long, en large et en travers… quitte à ce que l’on ne comprenne plus. Si la perspective historique prime, alors il manque quand même les relations du futurisme avec la Première guerre mondiale (l’exposition s’arrête net à 1914), l’évolution des artistes, le fait que l’on retrouvera de nombreux ex-futuristes dans le mouvement Dada, le Bauhaus ou le surréalisme… D’ailleurs, de nombreux visiteurs ne comprenaient pas, en voyant Duchamp et d’autres, genre « tiens, il est futuriste, je croyais qu’il était dada » (surtout que l’exposition Dada en 2005 à Pompidou puis en 2006 en tournée avait été une ÉNORME exposition avec un très gros catalogue de plus de 1000 pages sur papier bible… que j’ai lu entièrement et consulte souvent).

Pour le cubo-futurisme, c’est absurde de s’arrêter à 1914… Et d’autres avant-gardes sont évoquées, comme l’avant-garde russe (Malevitch, Popova, Gontcharova, …). mais celle-ci a été traitée en 2005, à Bruxelles, dans le cadre de Europalia 2005, avec une exposition au palais des Beaux-Arts intitulée L’avant-garde russe, 1900-1935, qui présentait environ 300 œuvres. L’avant-garde avait aussi été à l’honneur, toujours en 2005, au grand palais à Paris avec l’exposition Vienne 1900 (Gustav Klimt, Egon Schiele, Koloman Moser et Oscar Kokoschka).

Bref, si vous voulez comprendre ce qu’est le futurisme, je ne pense pas que cette exposition y réponde, si vous voulez voir les influences de différents mouvements au tournant du 19e siècle au 20e siècle, alors peut-être aurez-vous un aperçu.

Mais si vous voulez juste contempler des œuvres d’art, alors, courrez à cette exposition…

Et si vous ne pouvez pas y aller, vous pouvez lire le dossier pédagogique du Centre Georges-Pompidou sur cette exposition.

Les petits extraits que j’ai réunis dans l’exposition :

  • Nous voulons chanter l’amour du danger, l’habitude de l’énergie et de la témérité, Filippo Tommaso Marinetti, Manifeste du futurisme, 1909, extrait sur papier vert.
  • Le Temps et lespace sont morts hier, Filippo Tommaso Marinetti, Manifeste du futurisme, 1909, extrait sur papier jaune.
  • Nous déclarons que la splendeur du monde s’est enrichie d’une beauté nouvelle : la beauté de la vitesse, Filippo Tommaso Marinetti, Manifeste du futurisme, 1909, extrait sur papier beige.
  • Nous exigeons, pour dix ans, la suppression totale du nu en peinture, Bocciono, Carrà, Russolo, Balla, Severini, Manifeste des peintres futuristes, 1910, sur papier bleu)
  • Nous déclarons qu’il faut se révolter contre la tyrannie des mots  » harmonie  » et  » bon goût « , Bocciono, Carrà, Russolo, Balla, Severini, Manifeste des peintres futuristes, 1910, sur papier plus ou moins orangé terne.
  • Le chef-d’œuvre doit disparaître avec son auteur. L’immortalité en art est une infamie, F.T.M. er R.W. Nevinson, Manifeste contre l’art anglais, 1914, sur papier rose.

L’apparition du visible de Christian Bonnefoi au centre Pompidou

La façade du centre Pompid à Paris

Comme l’exposition La comédie humaine de Jacques Villeglé au Centre Georges-Pompidou à Paris, l’exposition L’apparition du visible de Christian Bonnefoi se termine lundi prochain… (5 janvier 2009). Elle se situe dans les salles du musée national d’art contemporain.

J’ai bien aimé ses premiers collages des années 1970, et le travail sur des étamines à larges mailles, non enduites ou partiellement enduites, qui laissent voir par transparence le cadre et ses renforts, qui participent de l’œuvre.

Si vous ne pouvez pas y aller, vous pouvez visiter le premier site officiel de Christian Bonnefoi (sa page d’exposition n’est pas à jour… mais le reste vaut la visite) ou le nouveau site mentionné sur le site du centre Pompidou mais qui n’a pas voulu s’afficher chez moi à part une très jolie page blanche… Le centre Pompidou n’a pas préparé de dossier pédagogique.

La comédie humaine de Jacques Villeglé au centre Pompidou

La façade du centre Gorges-Pompidou à Paris

J’ai vu il y a déjà quelque temps l’exposition La comédie humaine de Jacques Villeglé au Centre Georges-Pompidou à Paris. Il est urgent que je vous en parle… Elle se termine lundi prochain… (5 janvier 2009). L’exposition est organisée en 9 salles, et j’ai trouvé que c’était ma fois assez monotone, à part la façon de détacher les affiches (ne pas rater la vidéo) et les ardoises, au début, c’est intéressant, mais la répétition devient lassante. Il n’y a d’ailleurs qu’à regarder les cartels qui répètent inlassablement :  » affiches lacérées marouflées sur toile « …

Il y a quand même une salle qui m’a intéressée, la huitième, qui tourne autour de l’Hourloupe. Kesako ? C’est un cycle de tableaux commencé par Dubuffet en 1962 et qu’il poursuivit jusqu’en 1974. Vous pouvez le découvrir à la fondation Dubuffet à Paris (137 rue de Sèvres), de l’extérieur, cela ressemble à un immeuble normal, avec interphone… Mais la visite vaut vraiment le déplacement. Essayez de vérifier si elle est rouverte, je crois qu’elle avait fermé pour travaux… L’autre lieu de la fondation est à Périgny-sur-Yerres (dans le 94), mais je ne la connais pas. Il y a quelques années, la fondation a édité un livre avec CD sur les expériences musicales de Jean Dubuffet, comme le Coucou bazar. Vu par Villeglé, l’hourloupe, ce sont des affiches annonçant la grande exposition organisée en 1975 au centre national d’art contemporain, dont il a récupéré toute une collection…

Si vous ne pouvez pas y aller, vous pouvez lire dossier pédagogique du Centre Georges-Pompidou ou le site officiel de Jacques Villeglé.