Strasbourg, le monument à Kellermann

Strasbourg, le monument à Kellermann, texte sur ValmyIl est beaucoup question ces jours-ci de la première bataille de la Marne, du 5 septembre 1914 au 12 septembre 1914. Une autre bataille a eu lieu dans le même secteur, qui a aussi mis aux prises Français en défense et Allemands en marche vers Paris, le 20 septembre 1792 à Valmy (dans la Marne) les troupes prussiennes sont stoppées par les armées révolutionnaires menées par les généraux et Charles-François Dumouriez.

C’est à Strasbourg (place de Broglie) que l’on trouve ces citations, sur le socle du monument à François-Christophe Kellermann :

Valmy 20 IX 1792
Vive la nation nous / allons vaincre pour elle / Kellermann
Von hier von Huete geht / eine neue Epoche der / Welt Geschichte aus / Goethe
Valmy marque un tournant dans l’histoire

Strasbourg, le monument à Kellermann, texte sur la guerreSur l’autre face:

Après mes devoirs envers / Dieu toutes mes actions / ont eu pour mobile / l’amour de mon pays
Combattant pour le / maintien de nos libertés / et la défense du / territoire de France / j’ai adouci autant que / je l’ai pu ce que / la guerre a d’horrible / Kellermann

Strasbourg, le monument à Kellermann, texte sur les AlsaciensEt encore:

Les Alsaciens m’ont / prouvé qu’ils n’ont point / dégénéré et je suis fier / d’être né parmi eux

Strasbourg, le monument à Kellermann, vue d'ensembleEntre les armoiries et l’inscription (« Kellermann / maréchal de France / duc de Valmy / né à Strasbourg 18 V 1735 / mort à Paris 13 IX 1820 »), il n’y a aucune difficulté pour identifier le personnage représenté en tribun. La statue en bronze a été édifiée pour le bicentenaire de sa naissance, en 1935, et est due au sculpteur Léon [Jean-Baptiste Alexandre] Blanchot (dit Ivan Loewitz) (Bordeaux, 1868 – Paris, 1947), dont je n’ai pas trouvé la signature, qui doit pourtant être sur la plinthe si j’en crois la fiche de la base monumen (consultée après mon retour…).

Strasbourg, le monument à Kellermann, la statue de faceKellermann porte tenue bien ajustée au niveau de l’entrejambe (mais non, pas à poil), un grand manteau…

Strasbourg, le monument à Kellermann, vue de profil… grande épée et éperons, prêt à retourner au combat.

Un autre monument à Kellermann a été érigé en 1892, pour le centenaire de la bataille, sur le site même de Valmy.

Tombeau des Kellermann au Père Lachaise à ParisTant que j’y suis, j’ai « exhumé » de mes centaines de photographies parisiennes celle de sa tombe au cimetière du Père-Lachaise. Le monument a été dessiné par l’architecte Lucien-Tirté Van Vleemputte (Paris, 1795 – 1871, grand prix de Rome d’architecture en 1816) et comprend trois grandes plaques avec le nom des défunts regroupés dans le monument.

Tombeau des Kellermann au Père Lachaise à Paris, plaque gaucheA gauche les épouses…

Tombeau des Kellermann au Père Lachaise à Paris, plaque centraleAu centre François-Christophe Kellermann et son fils François-Etienne Kellermann (1770-1835), qui s’est lui distingué lors des batailles de Marengo et Austerlitz…

Tombeau des Kellermann au Père Lachaise à Paris, plaque droiteA droite leurs descendants.

Photographies octobre 2010 pour Strasbourg et novembre 2012 pour le cimetière du Père Lachaise.

Haricot magique, 35, page 7, la tige terminée

Haricot magique, la tige terminéeTricoti, tricotons… j’ai enfin terminé la tige du haricot magique, sur quelques dizaines de centimètres, j’ai continué en point sur 8 mailles. Quand j’ai vu que j’arrivai vers la fin de mon reste de laine, j’ai progressivement augmenté les mailles: 2 fois 2 mailles, puis 3 mailles par rang, tous les 3 ou 4 rangs, jusqu’à quasi épuisement de la laine. J’ai continué à bourrer au fur et à mesure, puis fermeture, et il me reste seulement quelques centimètres de laine! Au total, j’ai 1,41 m de longueur, pas trop loin des 150 cm (en tissu) du modèle.

Haricot magique, page 7 avec la tige et la vache posées sur le paysageJe ne l’ai pas fixé sur le paysage, je vais d’abord réaliser et fixer les feuilles. Et vous voyez comme la vache se sent bien dans cet environnement? Il faut que je lui fixe un petit grelot, d’ailleurs.

Pages de 40 sur 40 cm.

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta

Mesure de nos jours de Charlotte Delbo

Couverture de Mesure de nos jours de Charlotte Delbo

Logo de pioché en bibliothèque

Après Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours, Aucun de nous ne reviendra et Une connaissance inutile, je continue ma lecture de Charlotte Delbo avec la suite de ce dernier titre également trouvé à la médiathèque de Poitiers qui avait organisé une exposition Autour de Charlotte Delbo.

Le livre : Auschwitz et après, III, Mesure de nos jours, de Charlotte Delbo, Editions de minuit, 1971 (réédition 2013), 186 pages, ISBN 9782707304034.

La quatrième de couverture:

Et toi, comment as-tu fait ? pourrait être le titre de ce troisième volume de Auschwitz et après. Comment as-tu fait en revenant ? Comment ont-ils fait, les rescapés des camps, pour se remettre à vivre, pour reprendre la vie dans ses plis ? C’est la question qu’on se pose, qu’on n’ose pas leur poser. Avec beaucoup d’autres questions. Car si l’on peut comprendre comment tant de déportés sont morts là-bas, on ne comprend pas, ni comment quelques-uns ont survécu, ni surtout comment ces survivants ont pu redevenir des vivants. Dans Mesure de nos jours, Charlotte Delbo essaie de répondre, pour elle-même et pour d’autres, hommes et femmes, à qui elle prête sa voix.

Mon avis: comme dans les précédents volumes, Aucun de nous ne reviendra et Une connaissance inutile, le texte de Charlotte Delbo est très agréable à  lire, avec une majorité en prose mais aussi quelques textes en vers. L’ensemble est écrit à la première personne, mais chaque chapitre rapporte le témoignage du retour des déportées, pour la plupart des co-détenues du Convoi du 24 janvier, comment elles se sont réinsérées ou pas dans la vie, la maladie, la faiblesse des indemnités, surtout pour celles qui n’ont pas été reconnues comme résistantes, celles et ceux qui ont été entourés au retour, mais aussi ceux dont le retour n’était pas attendu, avec des proches qui avaient parfois refait leur vie. Certaines reviennent sur leur arrestation, les interrogatoires, le séjour à Drancy ou à Romainville, beaucoup sur la difficulté à revenir dans la vie « ordinaire », la difficulté de « parler de là-bas ». Le retour à Auschwitz (Birkenau et Rajsko) ou à Ravensbrück, des années plus tard, permettra a certaines de trouver un sens à leur vie, si c’est possible, en s’engageant dans la transmission de la mémoire. Les bombardements qui les ont accompagnés lors des transferts de camps en camps, le trajet du retour, par la Suède en bus puis en avion ou en train, l’arrivée à Paris n’ont pas marqué la fin des souffrances. Il y a aussi quelques témoignages de déportés ne faisant pas partie de ce convoi, comme Jacques, soupçonné au retour d’avoir dénoncé son groupe et qui a vécu un vrai calvaire à Angoulême malgré sa réhabilitation tardive. La déportation fut terrible, mais le retour tant espéré (voire « fantasmé » pour réussir à tenir) rarement un long fleuve tranquille… Un témoignage à découvrir, lire, partager!

Pour aller plus loin:

Voir le site de l’Association « Les Amis de Charlotte Delbo »

Revoir mon article sur l’exposition Autour de Charlotte Delbo à Poitiers, les mots-clefs ci-dessous et notamment ceux sur les camps de concentration, et plus largement sur la deuxième guerre mondiale… Revoir aussi L’empereur d’Atlantis, un opéra écrit dans un camp de concentration de Terezin, écrit par Viktor Ullmann avec un livret de Peter Kien, et de nombreux liens dans mon article sur Parce que j’étais peintre de Christophe Cognet, sur la peinture dans les camps de concentration.

Quelques pistes de lecture:

Aucun de nous ne reviendra, Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours de Charlotte Delbo

– Maus, de Art Spiegelman, tome 1 : mon père saigne l’histoire, et tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé, témoignage en bande dessinée sur la déportation de ses parents

Le wagon d’Arnaud Rykner, histoire d’un convoi parti de Compiègne pour Dachau

La vie en sourdine de David Lodge, roman où il aborde un voyage à Auschwitz-Birkenau

Ṣad, Ḍad, Ṭa, Ẓa, ʿayn

Alphabet arabe, lettres Ṣad, ḌadJe poursuis l’alphabet arabe proposé par Fabienne Bassang dans Alphabets étrangers. J’ai terminé la deuxième ligne avec les lettres

ﺹ Ṣad, sˁ en phonétique
ﺽ Ḍad, dˁ , ðˤ en phonétique

Alphabet arabe, lettres Ṭa, Ẓa, ʿaynDans la foulée, j’ai attaqué la quatrième ligne:

ﻁ Ṭa, tˁ en phonétique
ﻅ  Ẓa, zˁ , ðˁ en phonétique
ﻉ ʿayn, ʔˤ en phonétique

Zone brodée de 28 sur 19 cm.

Alphabet arabe, lettres alif à ʿaynVous avez donc, de droite à gauche,

ligne 1:
étape 3: ﺍ alif, ﺏ  ba, ﺕ ta
étape 2: ﺙ ṯa (tha), ﺝ ǧim (jim), ﺡ Ḥa
étape 1 : ﺥ ẖa (kha), ﺩ dal, ﺫ ḏal (dhal)

Ligne 2:
étape 4: ﺭ ra, ﺯ zay, ﺱ sin, ﺵ šin (shin)
étape 5: ﺹ Ṣad, ﺽ Ḍad,

Ligne 3:
suite de l’étape 5: ﻁ Ṭa, ﻅ  Ẓa,  ﻉ ʿayn,

Tous à poil! Après le Moyen Âge, l’époque moderne…

Scène d'accouplement, sculpture gothique sur un chapiteau dans l'église de Payroux, Vienne, vue rapprochéeIl y a quelques mois, je vous montrais quelques exemples de sculptures « à poil » à Melle (église Saint-Savinien) et à Payroux. Nous allons avancer un peu dans l’histoire… Après la découverte de l’Amérique, on entre dans l’ère moderne.

Amboise, chapelle Saint-Hubert, dentelle de pierrePremière escale à Amboise, dans la chapelle Saint-Hubert du château (géré par la fondation Saint-Louis), non plus pour une série de crimes (voir Embrouille à Amboise, de Philippe-Michel Dillies) mais pour une visite patrimoniale. Nous sommes juste au début de la période moderne, puisqu’elle a été construite entre 1491 et 1496 sous les ordres de Charles VIII par des artistes flamands (il n’avait pas encore découvert les artistes italiens). J’y suis restée un petit moment et ai vu passer une série de guides en français, en anglais, en espagnol…

Amboise, chapelle Saint-Hubert, animaux cachés dans les feuillages sculptésTous attirent l’attention sur les animaux qui se cachent dans le feuillage, comme il était habituel à cette période: voir au même moment, à quelques années près, les singes monstrueux de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers, même si la qualité est supérieure à Amboise, commande royale oblige. Tous parlent des singes, des serpents, il y a aussi un serpent mangeant une grenouille, une salamandre avec un scarabée, chiens (?).

Peu parlent des personnages à les retombées des voûtes… mais qu’est-ce qu’il enfourne à pleine main dans sa bouche, le premier?

Amboise, chapelle Saint-Hubert, personnage émergeant des feuillagesAucun guide n’a signalé ce petit personnage qui semble héler le visiteur…

Amboise, chapelle Saint-Hubert, personnage nu… et bien sûr pas celui-ci, tout nu, bien à poil!

Quelques jours plus tard, j’étais à Limoges avec Marlie et François…

Pierre Courteys, Laocoon et ses fils, en salle et sur carte postale du musée de LimogesAprès avoir remarqué l’aménagement dans la cour du musée, nous avons bien sûr visité les salles (en long, en large et en regardant les propositions des guides papier). Archéologie (oups, il va falloir revoir la Préhistoire), égyptologie… et bien sûr émaux. Là, je repère, en vue d’un article sur le sujet du jour (« à poil« ), ce bel émail sur cuivre réalisé vers 1559 (dixit le cartel, la carte mentionne 1569) par Pierre Courteys, représentant Laocoon et ses fils. Selon l’Enéide de Virgile, Laocoon, qui a prévenu les Troyens du danger du fameux « cheval », est étouffé avec ses fils par des serpents envoyés par Apollon. Pas de doute, le père et ses fils sont bien tout nus… A la sortie, à la boutique, pas de catalogue du musée rénové (après 2 ans, ça devient urgent), mais des cartes postales. Et là, surprise! Au centre, Laocoon a le sexe caché par un drapé, mais ses fils restent avec leur sexe à l’air.

Pierre Courteys, Laocoon et ses fils, en salle et sur carte postale du musée de Limoges, détailsVous voyez de plus près? En haut en salle, en bas sur la carte postale. Que s’est-il passé? La personne qui tenait la boutique semble étonnée… Si, c’est bien l’œuvre qui est en salle sur la carte postale. Oui, bien sûr, mais la carte postale porte la mention « musée municipal de l’Évêché », et non la nouvelle appellation « musée bal » (sur toute la communication du musée des Beaux-Arts de Limoges). Entre temps, en vue du nouveau musée, certaines œuvres ont été nettoyées, restaurées, mais personne n’a dû juger bon de ré-éditer les cartes postales avec une version « à jour » (à poil), sans le repeint, qui date de quand? Mystère! Aucune mention sur le cartel en salle, pas de catalogue.

Photographies (sauf la première vignette) d’août 2014.

Haricot magique, 34, page 7, le paysage

Haricot magique, page 7, le paysageEn attendant de finir la longue tige du haricot ou de me lancer dans le château à cacher dans les nuages, j’ai planté le décor de la page 7 du haricot magique. Pas de patron, je me suis à nouveau débrouillée avec du papier journal pour tracer les formes.

Haricot magique, pages 6 terminée et 7 avec le paysageEt miracle, apparemment, j’ai bien positionné le tout, le paysage de la page 7 sera dans la continuité de la page 6 si je ne me trompe pas dans la « reliure » des pages! J’ai donc les mêmes tissus que sur les pages précédents, en ajoutant un tissu plein de trèfles pour la colline. Une belle prairie et des vaches qui courent, pas comme les usines à lait de la ferme des 1000 vaches, juste nourries en stabulation (pas dans l’herbe) pour produire du lait et du méthane!

Pages de 40 sur 40 cm.

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta

Embrouille à Amboise, de Philippe-Michel Dillies

Couverture de Embrouille à Amboise, de Philippe-Michel DilliesUn livre trouvé à Amboise, dans la même série que Drôle de chantier à Saint-Nazaire de Firmin Le Bourhis.

Le livre: Embrouille à Amboise, de Philippe-Michel Dillies, collection Enquêtes et suspense, Éditions Alain Bargain, 2009, 334 pages, ISBN 978-2355500503.

L’histoire: Amboise, de nos jours. Constance étudie des manuscrits anciens depuis quelques semaines au château quand, un soir, elle aperçoit un pendu à la fenêtre de son bureau. La fatigue lui joue-t-elle des tours, comme le pensent les gendarmes, trop imprégnée par l’histoire du lieu et les pendus d’Amboise (les conjurés exécutés en 1560)? Sur la Loire, la Délivrance avec à son bord un vieux batellier et une passagère qu’il vient de recueillir, Emma, qui faisait du « bateau-stop » après une rupture sentimentale. Un employé municipal puis un autre sont retrouvés morts, accidents, assassinats? Venus de Tours, le capitaine Guillaume va devoir débrouiller l’affaire sur fond de franc-maçonnerie et d’adorateurs d’Horus…

Mon avis:  comme avec d’autres polars locaux (Drôle de chantier à Saint-Nazaire Le Bourhis Firmin, Les naufragés de l’Hermione de Christophe Lafitte, L’assassinat de l’ingénieur Leberton, de Jacques Farisy, Casa del Amor et autres de la série Marie Lester par Jean Failler, etc.), je ne m’attendais pas à grand chose d’autre qu’un moment de détente immergée dans le contexte. Il n’est pas mal écrit, plutôt très lisse, même si le contexte commence mal, avec du personnel municipal dans le château, un conservateur, un adjoint, une équipe de chercheurs. C’est oublier que le château d’Amboise est un château privé, qui appartient aux descendants des rois de France, avec ces derniers mois, vous l’avez peut-être entendu dans les médias sans y faire attention, un conflit entre la fondation Saint-Louis (créée par Henri d’Orléans, « comte de Paris », dans les années 1970 et qui gère le château d’Amboise et d’autres biens comme le château de Dreux et les archives privées de la « maison de France ») et les héritiers du « comte » pour des objets conservés à Amboise. Bref, visiteur d’Amboise, tu finances l’ex- royauté… en général sans le savoir. Revenons au roman, qu’en dire? Une improbable secte dans la mouvance franc-maçonne, une ex-flic un peu perdue, toujours amoureuse, un demi-frère disparu, une clinique psychiatrique aux étranges pratiques de lavage du cerveau, des histoires de souterrains (entre le château et le Clos-Lucé), telles que les archéologues en ont marre d’entendre parler (oui, il existe des souterrains-refuges, certains ont été étudiés et fouillés, mais jamais aussi longs que pour traverser une ville…).

L’auteur a écrit sur tous les lieux du secteur (Saumur, Lauches, Blois, Descartes, Vouvray et Chartres, un peu plus loin)… mais je ne pense pas les lire, sauf si je passe par là et tombe sur le livre! C’est le but de ces petites collections, non?

Merci Bluesy!

Carte en papiers découpés de Bluesy, fleur et papillon sur fond rougeIl y a déjà un petit moment que j’ai reçu cette jolie carte en papier découpé de la part de Bluesy (voir chez elle d’autres papiers découpés). J’admire la finesse de la découpe! Il faut que je vous parle un de ces jours aussi de l’exposition de papiers découpés que j’ai vus il y a quinze jours au moulin du Got à Saint-Léonard-de-Noblat avec Marlie.

Cartes à publicité et marque-pages envoyés par BluesyCette carte accompagnait des marque-pages et des cartes à publicité… Merci à toi, Bluesy!

Deux athlètes gardent le stade de Poitiers

Le stade de PoitiersJe suis rentrée pour la première fois en plus de 20 ans que je suis ici au stade Rébeilleau à Poitiers au printemps dernier, à l’occasion de la Rencontre malgache sportive 2014 qui avait lieu ici, échanges culturels et sportifs pendant trois jours de la communauté malgache européenne. Je vous ai déjà montré le monument commémoratif du stade poitevin (Joffre Laurentin et deux conflits mondiaux).

Stade poitevin, l'escalier gardé par deux statuesDeux statues, un peu plus grandes que nature (2,08 et 2,35 m), gardent l’escalier. Comme le monument au comte de Blossac de Raymond Sudre ou le lion amoureux d’Étienne Hippolyte Maindron, dans le parc de Blossac, elles sont un dépôt du Fonds national d’art contemporain.

Stade poitevin, Athlète de Léopold KretzA gauche donc, nous avons Athlète, en pierre taillée, un « beau jeune homme » aux lignes étirées et épurées. Enfin, beau, tout est une question de point de vue, LOL!

Stade poitevin, Athlète de Léopold Kretz, signatureCommandé en 1939, daté 1941, et mis en dépôt en 1947, Athlète est une œuvre de Léopold Kretz (Lwov, en Ukraine,1907 –  Paris, 1990), avec la signature « Kretz 1941 ». Le fond d’atelier de cet artiste a été légué par sa veuve en 2012 au musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan (après une tentative avortée en 2003 à Marq-en-Baroeul), avec des centaines de dessins préparatoires.

Stade poitevin, AthlèteJ’ai un problème pour l’œuvre de droite… Spontanément, je ne pensais pas que c’était le même auteur, style différent, mais je n’ai pas vu de signature. En « feuilletant » le catalogue (base de données plutôt) du Fonds national d’art contemporain, pour Poitou-Charentes et Léopold Kretz, je trouve une Femme assise à Bressuire et…  Vénus debout à Poitiers (présente dans Joconde et dans les Dépôts de l’État). Euh, vu les attributs de la statue, ce n’est certainement pas une Vénus. De plus, la fiche précise « terre cuite ». Me voici donc cherchant parmi les 380 dépôts de l’État à Poitiers (musée, mairie, préfecture, rectorat), si on réduit à la sculpture 93 œuvres (92 plutôt, les Trois Nymphes de Maillol y sont deux fois, avec Attribution par l’Office des Biens et Intérêts privés / MNR : œuvre récupérée en Allemagne après la chute du IIIème Reich, une fois par le musée d’Orsay et une fois par le musée national d’art moderne) … sans succès dans un premier temps. Mais qui est cet homme nu, plus musclé que l’autre? Au passage, j’ai retrouvé, outre les œuvres déjà citées plus haut, la science et l’agriculture de Barrias,  La douleur maternelle et Le bonheur maternel (1866) d’Antoine Etex. Têtue, j’ai recommencé quelques semaines plus tard et j’ai fini par trouver! C’est encore un Athlète (quelle originalité du titre), d’Ulysse Gemignani (Paris, 1906 – Paris, 1973), commandée en 1947 et déposée en 1948. Oups, je ne connaissais pas cet artiste même s’il est grand prix de Rome de sculpture 1933 et l’auteur de l’une des sculptures du mémorial du mont Valérien. Visiblement, j’ai raté la signature sur la base (U. Gemignani), je vais devoir retourner au stade un de ces jours pour me glisser derrière le buisson pour voir si elle s’y cache! Le musée de Poitiers conserve trois autres œuvres de cet artiste, deux maquettes d’un monument commémoratif aux victimes de la guerre et de la libération et une porteuse de gerbes.

Les deux Athlètes sont indiqués avec comme localisation… la mairie, comme les œuvres du parc de Blossac.

Photographies avril 2014

Journée des associations dimanche à Poitiers

Affiche pour la journée des associations 2014, en villeAujourd’hui dimanche (14 septembre 2014, de 10h à 19h) a lieu la journée des associations de Poitiers.

En début de semaine (10 septembre), le site dédié n’avait pas grand chose comme informations sur le site à part « inscriptions closes » sur l’onglet JDA 2014, et même pas l’affiche, j’ai mis un autre lien, au moins, vous aurez l’annuaire des associations de l’agglomération. Consultation du site le 11 septembre: il y a désormais le plan sommaire avec un onglet pour chercher les associations.

Pas de page Facebook de l’événement (ou alors elle est bien cachée?), contrairement à 2012… mais dans la presse, nous avons été invités à utiliser le mot-clef (horrible mot, hashtag) #PoitiersAssos (le 13 septembre à midi, il n’y avait que l’information du stand où sera regroupée l’information… mais le mot-clef ne semble pas prendre celles que l’on voudrait publier). Impossible aussi de trouver la version numérique de l’affiche. Organisée tous les deux ans par la ville de Poitiers, la manifestation rassemble plus de 400 associations, attention, cette année, ça ne sera plus au parc de Blossac mais au parc des expositions.

Poitiers, parc des expositions et arrêts de busVous serez obligés de venir en voiture (grand parking mais  les bénévoles des associations vont prendre pas mal de places) ou en vélo (attention, trajet pas agréable ni sécurisé), puisqu’il n’y a pas de bus le dimanche, Vitalis peut bien offrir le retour aux rares visiteurs qui choisiraient d’arriver assez loin avec l’un des très rares bus dominicaux (voir mon article précédent). Paradoxe! Quand la journée avait lieu au parc de Blossac, il y avait des navettes toutes les demi-heures au départ… du parc des expositions et des autres parcobus.

Parc des expositions à Poitiers, aménagement du parvis devant les nouveaux hallsAu moins, le cheminement pour les handicaps moteurs et visuels est plutôt réussi.

Logo de l'association Valentin ApacJe tiendrai, comme depuis 2006, voir plus sur l’édition 2012, avec deux autres bénévoles, le stand de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, avec une pensée pour Isabelle Marchetti, notre présidente, qui a de graves problèmes de santé actuellement. Nous serons dans le hall A, stand 81. Que vous soyez concerné ou pas, n’hésitez pas à venir nous voir… ou à consulter le site de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques.

L’association Valentin Apac se consacre aux anomalies chromosomiques, qu’elles soient des anomalies de nombre (trop de chromosomes présents comme les trisomies 21 et surtout pour nous plus rares, 13 et 21, ou le syndrome de Klinefelter, qui concerne des hommes avec deux chromosomes X et un Y, ou encore pas assez de chromosome comme pour les filles et femmes avec syndrome de Turner qui ont un seul chromosome X), et aux anomalies de structure (quand des fragments de chromosomes permutent, manquent ou sont en surnombre, comme dans les délétions, les translocations, les insertions, les inversions, etc.), à leurs conséquences (selon les cas, handicap, polyhandicap, stérilité, fausses-couches à répétition, deuil périnatal, …).

Dimanche, vous pourrez vous renseigner, adhérer, pas acheter les « produits dérivés » (T-shirt, badges, porte-clefs/jetons pour caddie) ni les livres que nous avons soutenus, vente interdite sur place. Dommage, les frais d’envoi étant de plus en plus chers (merci la poste!), les ventes lors des journées d’information, rencontres des familles, courses des héros, manifestations organisées par des membres ou des soutiens, etc., sont une source de revenus non négligeables à côté de la boutique en ligne.

PS: la réponse reçue le 1er septembre 2014 suite à ma demande de précision sur l’absence de bus le dimanche au parc des expositions:

« Bonjour,
En effet, il n’y a pas de bus devant le parc des Expositions le dimanche, il faut aller à Northampton.
VITALIS n’a pas prévu de navettes spéciales.
Bien cordialement,
L’équipe de la Journée des Associations 2014 »