Le Poilu de l’Espanade (à Metz)

Metz, le Poilu de Bouchard, nouvelle version, trois vuesIl y a quelques jours, je recevais un commentaire de Alain Kolb sur un article qui date déjà, concernant le monument au Poilu libérateur de la Moselle à Metz. Avec son accord, je publie ici son texte, qui sera plus visible qu’en commentaire…

Voici le texte d’Alain Kolb

Pour me rendre en ville à pied par le plan d’eau, je passe au moins une fois par semaine devant la statue du poilu. Un jour je me suis imaginé ce qu’il pourrait dire à un passant comme moi. Cela m’a inspirer le poème ci-dessous:

LE POILU DE L’ESPLANADE

Toi qui passe devant moi sans même lever les yeux,
Souviens-toi que c’est moi, allié à tes aïeux,
Qui avons défendu au péril de nos cœurs,
Ce qu’aujourd’hui pour toi sont beauté et douceur.
Laisse-moi te conter la descente aux enfers
De nos générations vouées à Lucifer.
J’ai couru les tranchées de Verdun à la Somme,
J’ai vu souffrir les hommes comme bêtes de somme,
J’ai vu tous les combats et cent mille batailles,
J’ai vu mes compagnons fauchés par la mitraille.
J’ai vu la bête immonde excitée par ces crimes,
Dévorer les entrailles des héros anonymes.
J’ai marché dans le sang des enfants innocents
Que des Nations indignes ont jeté au néant.
Pour nous pas de répits, pas l’espoir d’une trêve,
On giclait de la boue et c’était marche ou crève.
Mes yeux hallucinés, aveuglés par l’horreur,
Ont tant versé de larmes en ces temps de fureur,
Que j’en ai renié, dans l’éclat des rafales,
Nos Dieux bien à l’abri au fond des cathédrales.

Mais le temps a passé sur les terres de Lorraine,
Oubliées les folies et oubliées les haines.
Même si dans le marbre on grave l’épopée,
La mémoire de l’Histoire fini par s’estomper,
Et les hommes affairés à leurs passions vénales
Ne voient plus les dangers des rancœurs ancestrales.
Toi qui marche tranquille avec sérénité,
Si l’air que tu respires en toute liberté
T’apporte le bonheur et te rempli d’espoir,
Pense, que c’est à moi que tu dois ta victoire.
Maintenant au repos, l’âme parée d’airain,
Je contemple le monde rassuré et serein.
Pourtant je n’abdique pas les devoirs de ma charge,
Mon regard vigilant est tourné vers le large.
J’ai toujours l’arme au pied et l’épée à mon flanc,
Prêt à porter plus haut l’étendard triomphant,
Prêt à défendre encore la Terre de mes parents
Pour la léguer intacte à mes petits enfants.
Dormez peuples de France, je garde la maison,
Je veille, l’amour au cœur et l’œil sur l’horizon.

Kolb Alain Avril 2013

De la mémoire kinésique / kinesthésique

L’autre jour, j’ai cherché en vain mes clefs, en essayant de reconstituer ce que j’avais fait en rentrant la veille (des courses…) et où j’aurais pu les poser en automatique à la place de leur rangement habituel (sur la table de la cuisine, près de l’ordinateur, dans le sac, dans le manteau…). Je suis partie au marché avec mon double, bien rangé à sa place habituelle. Au retour, j’ai retrouvé mon trousseau de clefs… dans le frigo. Acte manqué comme dit mon père? Cela m’a valu une explication de la neurologue sur la mémoire kinésique ou mémoire kinesthésique. Elle est d’accord, les clefs, ça ne se range pas dans le frigo, mais en faisant plus confiance à son corps, on peut faire agir cette mémoire du mouvement et des impressions, reconstituer des ensembles de gestes… et retrouver où on a pu poser quelque chose.

DigicodeElle m’a donné deux exemples de mémoire kinésique / kinesthésique. Le premier, ce sont les codes, digicodes, codes de cartes bleues ou même codes sur votre ordinateur. Quand il change, les premiers jours, vous le mémorisez comme vous voulez, premières lettres d’une phrase pour les codes d’ordinateur par exemple. Pour les codes à 4 chiffres (entrée d’immeuble par exemple), je les transforme en suite de deux départements ou chefs-lieux de département. Chacun fait comme il veut/peut pour se souvenir de ces codes que l’on ne choisit pas toujours. Après quelques jours (moins d’une semaine), ce n’est plus une suite de chiffres mémorisée que vous composez sur le clavier, mais le mouvement que forme cette suite de chiffres. Si on vous demande le code (celui de l’immeuble, pas celui de la carte bancaire, LOL!), il est probable que vous ayez besoin de ce geste et d’être devant le clavier, au moins en imagination, pour le dire à votre interlocuteur.

Un bus en villeLe deuxième exemple est celui d’un trajet que vous faites habituellement comme passager, plutôt en bus qu’en voiture. Si vous discutez ou lisez, rêvez, dormez ou ce que vous voulez, vous ne ratez jamais l’arrêt, vous vous êtes en alerte juste avant. S’il y a un changement (vous prenez une ligne avec un trajet différent, il y a une déviation à cause de travaux), vous êtes perturbé et plus vigilant sur le trajet. Pourquoi? Grâce à la vision périphérique? « Pas terrible pour vous« , sympa la neurologue 😉 mais elle n’a pas tort… L’annonce sonore des arrêts? « Vous ne les écoutez plus si vous connaissez la ligne, le cerveau filtre les informations répétitives » (c’est vrai, sur les chantiers, après quelques dizaines de minutes, vous n’entendez plus les alertes sonores des camions, dumpers et autres, et ça peut devenir dangereux). Donc ni la vue ni l’ouïe ne sont en jeu, ou en tout cas pas complètement, c’est la mémoire kinésique qui vous alerte, l’ensemble des sensations de la suite des virages, ralentissements, etc., qui vous signale l’approche de l’arrêt habituel…

En revanche, elle ne m’a pas expliqué comment on fait pour « faire confiance au corps », à la mémoire des mouvements, en un mot, la mémoire kinésique ou kinesthésique.

Mon méningiome de la faux du cerveauSinon, j’ai depuis plusieurs mois quelques troubles de la mémoire, modérés mais qui m’énervent, surtout sous la forme de mémoire des noms propres (noms de famille et noms de lieux), je peux localiser très précisément le lieu dans ma tête  ou sur une carte, raconter les circonstances de la première ou de la dernière rencontre avec la personne ou des projets communs, mais ai parfois (souvent?) du mal à me souvenir du nom. Ça pourrait aussi bien être un problème d’attention, être lié à la fatigue, mon anti-épileptique a été exclu (un mois de substitution par un autre = retour des paresthésies et de l’allodynie, mais pas d’amélioration sur les noms), ou encore à un « biais d’observation », comme je sais que des troubles de la mémoire peuvent apparaître notamment à cause du méningiome frontal ossifié (la grosse tache blanche sur l’image ci-dessus, stable à la dernière IRM), je prête une plus grande attention à la moindre anomalie… Je ferai de nouveaux tests neurologiques fin avril, pour avoir un tableau complet, même si au quotidien, ce n’est pas (encore?) une vraie gêne.

Je suis sûre que je vous parlerai à nouveau des discussions ma foi fort intéressantes avec les neurologues!

Jeux de mémoire de Erik de Graaf

pioche-en-bib.jpgCouverture de Jeux de mémoire de Erik de GraafUn album emprunté à la médiathèque.

Le livre : Jeux de mémoire de Erik de Graaf, traduit du néerlandais par Arlette Ounanian, éditions La Pastèque, 2010, 148 pages, ISBN 9782922585803.

L’histoire: été 1969, aux Pays-Bas. Muis va commencer ses vacances d’été à la mer avec sa sœur et ses parents, mais son vélo a été endommagé dans son transport en train… Il y retrouve un ami avec lequel il vit des vacances d’enfants, entre curiosité et petites bêtises. Il part ensuite poursuivre ses vacances à la campagne, chez ses grands-parents.

Mon avis : L’éditeur français a réuni en un seul trois recueils (parus chez Oog & Blik), en changeant l’ordre pour en faire un récit unique de vacances. Du coup, l’histoire suit tout un été mais est composée de petits chapitres / historiettes qui pourraient être indépendantes. Elle a un fond très autobiographique, l’auteur a l’âge de son héros en 1969. Le citadin part en vacances à la mer puis à la campagne. A la mer, parmi ses facéties d’enfant, il va « jouer à se faire peur » avec un unijambiste allemand, vingt ans après la guerre, cela veut encore dire quelque chose. A la campagne, il découvre la vie… et la mort (le lapin que l’on a nourri finira à la casserole), la peur (du chien qui garde la casse), etc. Ces histoires ressemblent à celles que chacun a pu vivre enfant. Le dessin à gros traits simplifiés avec de grands aplats de couleur n’est pas ce que je préfère au niveau graphisme. Je me laisserais néanmoins bien tentée par Éclats, du même auteur, qui se passe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Erik de Graaf (en anglais).

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Petite bannière de cuisine pour Élisabeth

Aujourd’hui, la parole est à Maryse!!! Elle a choisi une grille de , dont j’ai toujours en cours le projet de terminer un jour (quand j’arriverai mieux à suivre les grilles avec plusieurs couleurs) le Bienvenue dans la famille

Petite bannière de cuisine pour Élisabeth

Bannière pour la cuisine de Maryse, vue générale et détail de la broderieUn petit cadeau préparé pour une copine dont l’anniversaire est le 14 avril.

Au début, j’ai hésité entre le mettre sous verre ou en faire une bannière, et finalement, j’ai opté pour la deuxième solution après avoir demandé avis à Véronique et à d’autres copines. Le modèle est inspiré d’un marquoir issu du livre de Perrette Samouïloff: Marquoirs d’hier à aujourd’hui. J’ai repris l’idée des poteries, du petit pot de confiture et de quelques frises décoratives. Le reste, je l’ai improvisé en fonction de mes inspirations personnelles et de quelques détails vus ça et là. Mais j’ai évité de faire un marquoir classique, le but étant de faire une bannière destinée à être suspendue dans sa cuisine.

Bannière pour la cuisine de Maryse, le dos, en entier et détailJe l’ai renforcée par un tissu thermocollant et doublée d’un tissu écru en faisant une petite poche au revers pour y glisser éventuellement des recettes de cuisine.
En haut, j’ai cousu un galon en tissu plus épais pour glisser la baguette de bois nécessaire à fixer les rubans destinés à l’accrocher. Ensuite j’ai fait quelques nœuds aux rubans que l’on peut modifier pour raccourcir ou rallonger la bannière selon les besoins.
Dimensions : 28 x 13,5 cm

Dans la cour de Pierre Salvadori

Affiche de Dans la cour de Pierre SalvadoriVoici le dernier film que j’ai vu dans le cadre du il y a quelques semaines: Dans la cour de Pierre Salvadori, à voir désormais en DVD ou à la télévision…

L’histoire : de nos jours à Paris. Musicien, Antoine [Gustave Kervern] plaque son boulot, erre. Pôle emploi lui propose un poste de gardien d’immeuble, l’entretien d’embauche auait pu tourner à la catastrophe s’il n’avait pas croisé Mathilde [Catherine Deneuve], jeune retraitée qui a besoin de se livrer à d’intenses activités associatives pour donner un sens à sa vie. Réticent, son mari, Serge [Féodor Atkine], au nom de la copropriété, finit par accepter. Vous voici plongé dans la vie d’un immeuble, de son gardien qui boit trop et qui, bonne âme, vient au secours de tout le monde, ne sait pas dire non au SdF qui s’installe dans la remise, et les angoisses de Mathilde qui vient de découvrir une fissure dans son appartement…

Mon avis: La vie de l’immeuble est assez bien rendue, et me rappelle celle de l’immeuble que j’habitais il y a longtemps à Paris, une cour où il se passe bien des choses et où le gardien (qui n’existe bien souvent plus à Paris comme ailleurs) joue un rôle primordial pour désamorcer les conflits et mettre de l’huile entre les habitants aux demandes parfois contradictoires. La partie en revanche sur les angoisses de Mathilde / Catherine Deneuve, qui passe d’une cause associative (caritative) à une autre (géologique…), m’a moins convaincue. Dépression, alcool, angoisse, drogues (licites, les médicaments, ou illicites, pour d’autres résidents aussi), rapports à la nourriture, au monde… Le tandem de ces deux êtres à la dérive n’est malgré tout pas inintéressant, même si la fin est particulièrement pessimiste.

les films que j’ai vus avant le festival Télérama 2015, 7 sur 16, c’est pas mal!

– les films vus pendant le festival, ceux que je verrai peut-être, ceux qui ne me tentent pas et ceux qui ne passeront pas à Poitiers!

Les films que je n’ai pas vus

  • Saint-Laurent de Bertrand Bonello (après Yves Saint-Laurent de Lespert Jalil, je n’avais pas envie de le voir, avec quelques mois de recul, peut-être que j’irai quand même)
  • Léviathan de Andrei Zvyagintsev
  • Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch
  • Eden de Mia Hansen-Love
  • Under the Skin de Jonathan Glazer

PS : Gustave Kervern a aussi réalisé Saint-Amour avec Benoît Delépine

Temps glaciaires, de Fred Vargas

Couverture de Temps glaciaires, de Fred VargasJ’ai lu le « dernier » livre de  (revoir Un lieu incertain et L’armée furieuse), acheté en librairie. Elle a changé d’éditeur, quitté les éditions Viviane Hamy pour Flammarion. Ce qui, de mon point de vue de lectrice avec quelques problèmes visuels, n’est pas une grande réussite: le papier est trop transparent (trop léger?), l’encre grise et pas noire, du coup, la police choisie avec des lettres peu claires (t avec une toute petite hampe), une de mes collègues pense aussi qu’il manque quelques points sur les lettres de la ligne du haut, difficile à voir mais suffisant pour perturber la lecture…

Le livre : Temps glaciaires, de Fred Vargas, éditions Flammarion, 2015, 497 pages, ISBN 9782081360440.

L’histoire : à Paris de nos jours. Une vieille dame qui allait poster une lettre à l’insu de sa garde-malade manque d’être renversée par une voiture. Plus de peur que de mal, mais voici qu’elle est retrouvée « suicidée » dans sa baignoire quelques jours plus tard. Bourlin, le commissaire chargé de l’enquête, tique, fait appel au commissaire Adamsberg pour être éclairé par Danglard à cause d’un curieux dessin retrouvé sur place. Les voici au Creux, haras isolé des Yvelines, où l’un des résidents était destinataire de la lettre. Sauf que son patron a été lui aussi retrouvé mort quelques jours plus tôt, suicide présumé… Un homme veuf, sa femme avait trouvé la mort une dizaine d’années plus tôt lors d’un voyage en Islande, qui finançait une curieuse société d’étude sur Robespierre, qui organise des reconstitutions historiques de débats tenus de 1792 à 1794. Quel rapport? Les enquêteurs ont presque 500 pages pour élucider le mystère…

Mon avis : comme à son habitude, réussit à mêler des intrigues compliquées où tout finit par s’emboîter à merveille. Si les archéologues, confrères du premier métier de Fred Vargas, ont disparu depuis longtemps de ses romans, l’archéologie n’est jamais bien loin, cette fois sous la forme de petits os du poignet retrouvés par Adamsberg dans des trous de piquets sur un îlot islandais… avec d’infimes traces de découpe et de cuisson et un NMI de deux (enfin, pas dit comme ça, le NMI des archéozoologues -elle était spécialistes des lapins- et anthropologues est le nombre minimal d’individus, déduit des compatibilités et incompatibilités entre les os). Vous êtes intrigués? Ce ne sont que quelques pages dans un bon polar, avec une plongée dans le monde intrigant de ces passionnés de reconstitutions historiques dont il a été beaucoup question ces dernières semaines avec le bicentenaire des 100 jours de Napoléon avec le débarquement en Provence… en attendant Waterloo! A dévorer, vraiment dommage que Flammarion n’ait pas choisi un meilleur papier et une encre noire!

Les deux premières pièces du Petit chaperon rouge

Deux premières pièces du petit chaperon rouge, arbres et solidarisation des piècesCahincaha, je continue le  avec d’abord la mise en place du fond vert en bas de la partie verticale puis la couture des arbres dans la deuxième pièce. Couture à la machine pour les deux arbres extérieurs avec , pour les deux du milieu, je n’ai cousu que la frondaison, et ai laissé pour l’instant les troncs rembourrés libres. J’ouvrirai l’accès à la pièce suivante plus tard, j’ai préféré laisser pour l’instant comme ça et voir quand je passerai de l’autre côté 😉

Du côté de la pièce de la grand-mère, j’ai d’abord solidarisé le haut à la machine (endroit contre endroit), puis, après retournement, j’ai « ouvert » côté chambre la porte et la fenêtre avant de solidariser les deux côtés de la paroi avec des points invisibles.

Deux premières pièces du petit chaperon rouge, surpiqûre et piqûre verticaleIl me restait ensuite à faire une surpiqûre sur l’arc de cercle extérieur, même si ce n’est pas prévu dans le modèle (qui explique peu de choses), mais je trouve que c’est plus net ainsi. Ensuite j’ai ajouté une piqûre verticale à la machine en remontant à partir de la frondaison de l’arbre interne.

Association du sol des deux premières pièces du petit chaperon rougeEnfin, j’ai solidarisé le « sol » des deux pièces, le dessous ne se verra plus à la fin.

Prochaine étape, installer les meubles (l’armoire, le lit et la table) dans la chambre de la grand-mère…

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le  et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnement, début de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrières, page 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysage, étals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de feston, des points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitions, pages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysage, Pouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tige, sur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le , le

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la table, préparation de la pièce,

Les maisons: les toits, les murs,

Voir la version de Hanrietta

Ciné-concert : Oyuki la vierge de Kenji Mizoguchi

Le théâtre et auditorium de Poitiers après l'ouverture du viaduc, février 2014Je poursuis ma saison 2014-2015 au  théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, avec un ciné-concert, Oyuki la vierge de Kenji Mizoguchi, un film de 1935 librement inspiré de Boule de suif de Maupassant, accompagné par le groupe de jazz Francis et ses peintres et leurs deux invitées, Maia Barouh et Emiko Ota.

Le film: dans les années 1930 au Japon. En pleine guerre civile, alors que l’armée gouvernementale est aux portes du viallge, un groupe de personnes réussit à fuir en diligence. A bord, un groupe de bourgeois et deux prostituées. Suite à un accident, essieu cassé, ils sont faits prisonniers. Le commandant exige qu’une jeune fille vierge le rejoigne, le père cède, une des prostituées se révolte et tente de prendre sa place…

Mon avis: contrairement à d’autres ciné-concerts vus ces dernières années, ici le film n’était pas en version restaurée. L’accompagnement en musique et chant commence un peu avant le film… qui s’ouvre finalement par une longue séquence muette. J’ai trouvé, comme d’autres amis présents, que musique et chants étaient certes beaux, mais absolument pas en accord avec le film… La difficulté du ciné-concert, c’est que la musique doit accompagner le film, se faire oublier, pas vivre sa vie propre, comme ce fut le cas ici. Dommage…

Euh, une fois de plus, je n’ai pas vu la fin, à nouveau endormie, a barrière de 21h30 reste infranchissable pour mon cerveau! Il doit me manquer les 10 dernières minutes, l’amie qui était à côté de moi ne pensait pas que j’avais dormi. Mais si, c’est bizarre, de « dormir debout », l’image s’interrompt peu à peu, je vois et entends puis plus rien puis de nouveau perception, les coupures sont de plus en plus longues jusqu’à extinction complète des perceptions, mais sans relâchement musculaire…

Gerbera… rouge et beige!

Carré au crochet, modèle GerberaAprès la quadrature du cercle, je suis restée sur les deux laines, rouge et beige, pour crocheter ce nouveau carré, intitulé Gerbera sur la fiche n° 27. Rien de compliqué, que des brides et des mailles simples…

 

Modèles du coffret Carrés au crochet en boîte (de Louise Roberts, éditions Tutti frutti):

Le dernier coup de marteau d’Alix Delaporte

Affiche de Le dernier coup de marteau d'Alix DelaporteHier matin, en allant voter, le fort vent froid a réussi à provoquer des décharges électriques malgré mon traitement anti-épileptique. Le vent n’étant pas tombé l’après-midi, exit la promenade prévue à la campagne, avec une amie, nous avons préféré profiter du printemps du cinéma en allant voir Le dernier coup de marteau d’Alix Delaporte.

Le film: de nos jours près de Montpellier. Victor [Romain Paul], treize ans et demi, vit avec sa mère, Nadia [Clotilde Hesme], dans une caravane au bord de la mère. Il doit faire un trajet assez long jusqu’au collège, et, poussé par Omar [Farid Bendali], son entraîneur, bientôt passer des tests pour entrer dans un centre d’entraînement de football. Il a pour voisins une famille espagnole. Sa mère, de plus en plus malade de son cancer, veut partir vivre chez ses parents à Châlons. Mais voilà que son père, Samuel Rovinski [Grégory Gadebois], qu’il ne connaît pas, est de passage à Montpellier où il doit diriger la sixième symphonie de Gustav Mahler. Il sèche les cours pour aller le rencontrer à l’opéra. D’abord rejeté, ils s’apprivoisent petit à petit au fil des répétitions…

Mon avis: lentement, parfois très lentement, s’écoule le film et ces mois qui risquent de bouleverser la vie de cet adolescent, la maladie de sa mère risque de l’envoyer à l’autre bout de la France, s’il réussit les tests, il sera interne dans une classe sport-étude et un club de football, et voilà qu’il découvre son père et la musique classique. Le titre? Le troisième et dernier coup de marteau que le chef peut décider de lancer ou pas dans la 6e symphonie (dite Tragique) de Mahler. La découverte de la musique classique par cet adolescent, invité à écouter et laisser exprimer ses sentiments en écoutant la musique (et au-delà dans la vie), est touchante. Contrairement à mon amie, je n’ai pas trouvé ce film  particulièrement optimiste. Vous pouvez le voir (3,50€ dans le cadre du Printemps du cinéma aujourd’hui encore), le voir un peu plus tard à un autre tarif ou attendre pour le voir sur petit écran…