Archives mensuelles : août 2012

Exocet de Jack Higgins

Couverture de Exocet de Jack Higgins

Un livre trouvé par hasard lors d’une brocante, j’ai trouvé qu’il irait bien pour le défi God save the livre, et parce que je venais de voir à la foire exposition de Poitiers, où l’Argentine était invitée, une curieuse carte du pays dans son contexte géopolitique… où les Malouines n’existaient simplement pas.

Le livre : Exocet de Jack Higgins, traduit de l’anglais par Françoise et Guy Casaril, le livre de poche n° 7510, 1986, 281 pages, 9782253040262.

L’histoire : avril 1982 (ce n’est pas précisé dans le livre, mais il y a un fond historique…) à Londres, à Paris, en Argentine et aux Malouines (Malvinas pour les Argentins, Falklands pour les Anglais). Pour tenter de vaincre les Anglais, les Argentins ont besoin de renouveler leur stock de missiles Exocet, mais la France a décrété un embargo sur les armes. Ils vont donc tenter d’en acheter clandestinement. Le colonel Raul Montera est chargé de l’opération, avec la complicité d’agents du KGB, alors que les Anglais réussissent à placer dans son lit Gabrielle Legrand, filles de parents français et anglais… Mais Gabrille devient vraiment amoureuse, la vente aura-t-elle finalement lieu?

Mon avis : le roman d’espionnage n’est pas ma tasse de thé… SI j’ai choisi celui-ci, c’est aussi pour la trame historique… encore que le roman a été écrit par un Anglais juste après les événements (première édition en Angleterre en 1983) et l’on a donc un récit orienté, les Argentins sont présentés comme assez nuls, ils perdent beaucoup de pilotes au combat et ne savent pas régler leurs bombes qui n’explosent pas en touchant les objectifs… A part ça, je n’ai pas trouvé un grand intérêt à cet affrontement de services secrets et de barbouzes…

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 2, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2013 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

1917 à Metz

Metz, le centre Pompidou Après le Jura, j’ai passé quelques jours à Metz, je n’avais pas encore vu le Centre Pompidou Metz et l’exposition 1917 m’y attirait irrésistiblement (elle a lieu jusqu’au 24 septembre 2012). Le centre s’organise sur quatre grands plateaux. Au rez-de-chaussée, je trouve que la boutique est ratée, trop petite, tout est entassé, impossible de circuler entre les étagères et les tables… Le bistrot et sa terrasse sont en revanche agréables, à des prix très raisonnables, je n’ai pas testé la restauration à l’étage. Les expositions s’organisent entre les quatre niveaux. Lors de ma visite, 1917 au rez-de-chaussée et au premier étage, Sol LeWitt au deuxième, et au troisième étage, l’exposition suivante était en cours d’installation.

L’exposition et mon avis :  1917, jusqu’au 24 septembre 2012. Informations pratiques sur le site du centre. Tout ce qui est présenté se rapporte à l’année 1917, ou à peu près… en effet, pour « l’art des tranchées » (un grand mur), impossible de savoir si tous ces objets réalisés à partir d’obus ont été réalisés cette année là.

Sur les conseils d’un ami, je l’ai visitée à l’inverse de ce qui est prévu par les scénographes et commissaires. Cela permet de voir d’abord la partie « dure » (photographies et moulages et « gueules cassées », films de propagande de l’armée) et de terminer par la partie plus « artistique », avec pour « clou » le très grand rideau de scène du ballet Parade, réalisé par Pablo Picasso.

Comme pour Dada il y a quelques années au centre Pompidou à Paris, l’exposition est organisée en petits modules, et le catalogue comme un gros dictionnaire: je ne l’ai pas acheté, en le feuilletant, j’ai été rebutée par le parti pris graphique, avec des bandeaux noirs (ou gris foncé) façon faire-part de décès entre les articles. Beaucoup m’ont semblé faire doublon avec le catalogue Dada. En plus, il n’y a qu’une version en couverture rigide, plus joli mais trop lourd pour la valise et les étagères.

Revenons à l’exposition. Comme d’habitude quand je parle d’expositions, la suite est un peu en vrac, au gré de mon ressenti…

Beaucoup d’artistes des avant-gardes, des « classiques » de Dada (voir exposition à Paris il y a quelques années) ou de l’avant-garde russe (voir exposition à Bruxelles il y a aussi quelques années). J’ai des interrogations sur les cartels et le parti pris de ne pas donner la nationalité des artistes, cela aurait été une information utile dans certains cas. De même, si je n’avais pas vu récemment l’exposition Jacques Villon à Angers, je n’aurai pas pu faire le rapprochement entre les trois frères de la famille Duchamp (Marcel, Jacques et Gaston), aucune indication dans l’exposition. Passons vite sur les « stars » déjà vues et revues, mais dont on ne se lasse pas (sans ordre, Fernand Léger, Otto Dix, Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso, Man Ray, Marcel Duchamp, George Grosz, Francis Picabia, Georges Rouault -voir des liens dans mon article sur l’exposition Georges Rouault au Centre Pompidou à Paris-, Kazimir Malevitch, Paul Klee, Amedeo Modigliani, Raoul Dufy, Giorgio De Chirico, Claude Monet, etc.), également des photographies de Jacques Henri Lartigue (voir plus sur le site de la fondation Lartigue) et André Kertész (mais pour ce dernier, rien ne vaut l’exposition vue à Tours ou le fond de plus de 1000 clichés tous numérisés et disponibles dans la base de données Mémoire). Quelques (re)découvertes pour moi : les clichés de Rodin sur son lit de mort, prises par plusieurs photographes le 18 novembre 1917, de nombreuses œuvres de Paul Nash, une série de xylographies intitulée Debout les morts, résurrection infernale, de Frans Masereel (un graveur belge d’origine flamande dont je découvrirais volontiers le reste de l’œuvre, voir sur le site de la fondation Frans Masereel, qui a organisé cette année une exposition à Nurenberg), des carnets de André Mare (oui, le décorateur « star » de l’art déco) sur les arbres de camouflage.

Une exposition très riche… à voir si vous passez par Metz… je vous conseille de faire comme moi, commencez à l’envers, par le rez-de-chaussée, si vous souhaitez commencer par les aspects « durs » de la guerre et finir par des œuvres plus loin de la guerre…

Pour aller plus loin:

Sur mon blog:

– au rayon expositions

l’exposition Georges Rouault au Centre Pompidou à Paris

l’exposition Jacques Villon à Angers

l’exposition André Kertész à Tours

– au rayon livres

A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

14 de Jean Echenoz

Le crime de l’Albatros de Thierry Bourcy (Les aventures de Célestin Louise, flic et soldat)

Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5) de Manu Larcenet et Daniel Casanave.

– au rayon patrimoine

la page de liens sur les monuments aux morts

 

Voir un film sur la rééducation, 1er janvier 1918, sur le site de l’INA

 

Pochette d’août, un SAL de Brodstitch (5)

SAL d'août 2012 de Brodstitch, cinquième étape, détail En ce mois d’août, Brodstitch propose de réaliser une pochette, deux étapes par semaine… Cette fois, il s’agissait de broder des fleurs à côté du garçonnet, j’ai choisi les fils DMC 732, 727, 799 et 341, et pour les fleurs roses, pour une amie de un coeur à prendre, offert par Emmanuelle, un fil déjà utilisé pour les fleurs du ainsi que pour quatre loups finitionnés en pochette pour le concours loups 2010 organisé par Défi de toile.

SAL d'août 2012 de Brodstitch, cinquième étape, tout Voici l’ensemble…dans le sens donné par la cheffe!

Toutes les étapes de ce SAL:

Merci pour le chocolat de Charlotte Armstrong

Coffret de huit polars réédités par Télérama en 2010 Les vacances ont été l’occasion de ressortir et de terminer le coffret polars de Télérama…

Le livre : Merci pour le chocolat de Charlotte Armstrong, traduit de l’anglais par Maurice-Bernard Endrèbe, Télérama / Rivages / noir, 249 pages, 2010, ISBN 9782743606978 (première édition en anglais : 1948, première édition en français : 1975, titre n° 2000 chez Rivages).

L’histoire : en Californie, sans doute au milieu des années 1940 même si l’époque n’est pas précisée. Par hasard, Amanda Garth, 23 ans, apprend qu’à sa naissance, elle a été prise pendant quelques minutes pour la fille de Tobias Garrison, un peintre célèbre qui venait d’avoir un fils… Elle décide d’essayer de les rencontrer et se rend à l’inauguration de la nouvelle exposition du peintre, mais impossible de l’approcher dans la foule. Elle décide, sous prétexte de montrer sa propre peinture, d’aller dans la maison du peintre… Alors qu’elle est dans la chambre du fils, Ionne (la première et troisième épouse du peintre, la deuxième, Belle, était la mère de ce fils) renverse volontairement un thermos de chocolat. intriguée, Amanda garde le mouchoir avec lequel elle a essuyé le chocolat, et le fait analyser par un de ses amis chimistes: il contenait un puissant somnifère… Intriguée, elle décide d’enquêter sur place, surtout qu’elle a appris que Belle est décédée dans d’étranges circonstances…

Mon avis : je n’ai pas vu l’adaptation de ce livre par Chabrol (qui l’a d’ailleurs transposé en Suisse dans le monde de la musique et non de la peinture)… Il a certes vieilli, mais cette histoire d’empoisonnement et de femme jalouse est assez intemporelle et universelle pour être toujours d’actualité! A découvrir si vous avez l’occasion de le trouver…

Retrouvez tout le coffret Télérama

Le village de Nans-sous-Sainte-Anne (1)

Le village de Nans-sous-Sainte-Anne vu par MTSA, ma broderie, étape 1

Pour le dernier salon du fil de Nans-sous-Sainte-Anne, Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA a réalisé une grille spéciale, qui a été envoyée aux participantes aux concours (et était en vente sur place), vous pouvez revoir le cadeau en retour et mes vaches… Pour celles qui sont intéressées, vous pouvez déjà vous inscrire au concours 2013, voir chez Marlie, le thème sera les prairies fleuries… En attendant, la première semaine de mes vacances, je n’ai posé que quelques petites croix… pas facile de visiter, papoter et broder…

Le livre du concours de Nans en 2012, couverture En parlant de Nans, j’ai aussi reçu le joli livre souvenir avec les photographies de tous les ouvrages dans une jolie mise en page! Il y a aussi la grille réalisée pour le concours par Solo Brode. Pour celles qui seraient intéressées (pour ces messieurs aussi…), le livre sera réimprimé s’il y a assez de demandes. Tous les renseignements par ce lien direct chez Marlie. Vite, vous avez jusqu’au 1er septembre 2012 pour passer commande…

Toutes les étapes de la broderie du village:

première étape

deuxième étape

troisième étape

quatrième étape

cinquième étape (terminé)

– la finition… bientôt!

Cathédrale de Poitiers : le portail de la Vierge

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 01, vue générale

En attendant le retour des articles originaux sur Poitiers, je réédite celui-ci, paru pour la première fois le 20 novembre 2011… Un peu d’actualité, juste après le 15 août…

Et une pensée pour les trois militantes des Pussy Riot (Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina), condamnées à Moscou à deux ans de camp pour avoir adressé cette prière à la Vierge : « Sainte Marie, mère de Dieu, chasse Poutine […] Sainte Marie, mère de Dieu, deviens féministe […] »… Voir leur site officiel (en russe et en anglais) et leur chanson (en russe) sur youtube

Article du 20 novembre 2011, n’hésitez pas à cliquer sur les liens pour approfondir la visite… sans les 35° attendu aujourd’hui à Poitiers (38° hier)!.

Les trois portails de la façade occidentale de la cathédrale Saint-Pierre à Poitiers. Cette sculpture date sans doute au milieu du 13e siècle, dans un style gothique. Alors qu’en Poitou-Charentes (contrairement à d’autres régions), il n’y a pas de tympan sculpté à l’époque romane, nous trouvons juste après des chefs-d’œuvre de sculpture sur les trois tympans de cette façade. Je vous ai déjà montré le portail central avec le Jugement dernier (y compris le paradis et l’enfer) et le Christ de la résurrection. Je vous montrerai bientôt le portail sud, consacré à l’histoire de l’apôtre saint Thomas, avec sur la voussure les Vierges sages et les Vierges folles. Je vous emmène aujourd’hui voir en détail le tympan du portail nord (à gauche quand on regarde la façade), je reviendrai une autre fois sur la sculpture des rouleaux de la voussure (voir les personnages sur la partie externe droite des rouleaux).

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 02, le tympan Comme d’autres portail de la même époque (par exemple au même emplacement mais dans une représentation différente sur le portail nord de la façade de la cathédrale de Paris ou sur le portail central du transept nord de la cathédrale de Chartres), il est consacré à la dormition de la Vierge. Jusqu’à ce que Pie XII fasse de l’Assomption (la montée au ciel de Marie, fêtée le 15 août) un dogme pour l’église catholique en 1950, la dormition désignait à la fois la mort de Marie et la montée au ciel de son âme. Le tympan est partagé en deux registres, avec en bas Marie sur son lit de mort et en haut, le Christ couronnant sa mère.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 03, la dormition de la vierge Dans le registre inférieur donc, Marie repose morte sur son lit, encadré d’un archange à son pied et à sa tête (on les reconnaît à leurs ailes, ils sont chargés d’emporter Marie vers le ciel, ils tiennent déjà son linceul), et des douze apôtres (avec leurs auréoles, certains barbus, d’autres non) derrière et de part et d’autre de ce lit et du Christ.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, le Christ à côté de sa mère morte Au centre de la scène se trouve le Christ (avec son nimbe cruciforme, le rond avec la croix derrière sa tête). Bien sûr, il est mort bien avant sa mère, mais rien ne l’empêche d’être présent partout

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 05, les personnages à gauche du lit Voici à gauche du lit trois apôtres et l’ange. Celui tout à gauche tient un seau à eau bénite dont on voit même dépasser le goupillon sur la gauche.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 06, les personnages à gauche du lit Voici les apôtres situés à droite du lit.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 07, l'ange à gauche de la scène Tout à gauche, un ange regarde la scène de la dormition tout en participant à l’autre scène qui se développe sur le rouleau (voir ci-dessous). Il a les pieds sur les flots ou des nuages et en dessous de lui se trouve un personnage recroquevillé. On retrouve la même disposition sur le portail sud consacré à la vie de saint Thomas.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 08, le personnage sous les pieds de l'ange à gauche Voici un détail de ce personnage, une femme en raison du voile qui couvre ses cheveux.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 09, l'ange à droite dela scène L’ange à droite, comme le précédent, regarde la scène de la dormition tout en participant à la gloire de Dieu. Il porte, comme son vis à vis, un encensoir qui peut participer des deux scènes. Il a lui aussi les pieds sur un petit personnage.

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 10, le personnage sous l'ange à droite de la scène Voici le détail du personnage recroquevillé (prosterné) sous les pieds de l’ange à droite. Pour Marie-Thérèse Camus, qui suit l’avis de Chiara Piccinini, il s’agit également d’une femme, même si je trouve que son voile est moins facile

Chaumont-sur-Loire 2012 (10), avec du fer et du cuivre…

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Je vous montre aujourd’hui trois jardins qui ont dévalisé le magasin de bricolage du coin, emportant tuyaux de cuivre, fer à béton et grillage à poule…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 15, 1, vue générale Je commence avec le jardin 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little. Dans un espace verdoyant émergent des cocons…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 15, 2, détail de deux cocons

Une balancelle suspendue à des câbles métalliques, comme un cocon colonisé par des plantes rases (à gauche), un trou d’eau (à droite), des lampes comme des cocons rouges aussi… Une vraie jungle paisible, ce jardin (d’Eden?)!

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 22, 1, vue générale

Des rideaux de fer à béton / tuteurs vous accueillent dans le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard. Bonne idée pour faire pousser les légumes grimpants… même si fin juin, il n’y avait pas encore beaucoup de récolte en vue, printemps humide oblige…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 22, 2, deux vues plus rapprochées Au centre, deux structures en bois, l’une recouverte d’un voile blanc… Pas très confortable comme siège, même si leur forme est originale, et si les plantes devraient pousser et constituer comme un ciel en forme de pergola…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 2, 1, entrée et papillons bleus

On retourne vers l’entrée du festival avec le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, et son envolée de papillons bleus,conçu par Jérôme et Christian Houadec. Ils revendiquent l’héritage de Lewis Carroll et de son Alice au pays des merveilles…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 2, 3, deux vues de détail Voici d’ailleurs la chenille cachée sous une cloche (à droite)… Si vous êtes en panne d’idée pour votre décoration de noël, vous pouvez toujours essayer de décorer votre sapin avec des tubes de tuyauterie en cuivre (à gauche)…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 2, 2, décoration avec du cuivre Vous pouvez même faire un écran en fil de cuivre! Un jardin sympa côté déco, mais côté plantes, je trouve qu’il manque d’originalité…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Pochette d’août, un SAL de Brodstitch (4)

SAL d'août 2012 de Brodstitch, quatrième étape, détail En ce mois d’août, Brodstitch propose de réaliser une pochette, deux étapes par semaine… Et voilà, j’ai rattrapé mon retard… enfin, presque, puisque la nouvelle étape a dû être livrée ce matin! Pour ce garçonnet, j’ai choisi les fils DMC 800, 809, 824, 817, 3364, 225 et écru…

SAL d'août 2012 de Brodstitch, quatrième étape, l'ensemble Et voici l’ensemble…

Toutes les étapes de ce SAL:

Mon voyage à Nantes (12), street art / art dans la rue…

Nantes, art dans la rue, 01, sur l'île, oeuvres de Persu, Rame, Pedro et Kazy-k

Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Je vous montre cette fois une toute petite partie des graphes (graffitis officiels), regroupés par Pick Up Production et Plus de Couleurs sous le titre Over the wall (suivre le lien pour les voir tous…) et réalisés dans une dizaine de lieux à Nantes : le lieu unique, la rue des Cap–Horniers, la rue de l’Héronnière, le Point Bar, la halle Alstom / Cluster Quartier de la Création (SAMOA), La Fabrique / Trempolino, le Hangar 12 / Grand Port Maritime Nantes Saint-Nazaire, la Grue Titan Grise / Grand Port Maritime Nantes Saint Nazaire et de nombreux stores et vitrines du centre ville. D’après le site du Voyage à Nantes, ils ont été « par une trentaine de graffeurs locaux et internationaux de renom : Moko, Ryngar, Korsé, Ador, Sémor, Mokë, Arnem, Moner, Meyer, Wize, Mache, Rayzyn, Persu, Rame, Pedro, Kryo, Zoer, Shure, B612, Osmoze, Kazy–K, Quorky, Gripa, Ashe, Sine, Nosika et Web’s ».

Je n’en ai pris que quelques-uns en photographie…Sur l’île de Nantes, ce gros chien sur le mur du Point bar réalisé par Persu et Pedro (à gauche) et le chat par Kazy-k sur le mur de la Fabrique (à droit)…ces deux là ont aussi été présentés par lien direct chez Mamazerty.

Nantes, art dans la rue, 02, sur l'île, oeuvre de Osmoze … et au centre de l’île, près du hangar Halstom, cette création de Ozmoze

Nantes, art dans la rue, 03, grande oeuvre collective ur le hangar 12 devant les HBM … ou encore le grand mur du Hangar 12, Grand Port Maritime, devant les HBM (habitations à bon marché, voir l’explication dans mon article sur la cité Gabillet à Poitiers), réalisé par Quorky, Gripa, Ashe, Sine, Nosika et Web’s…

Nantes, art dans la rue, 04, des chaussures sur des fils En dehors du voyage à Nantes, au fil des rues, il y a aussi des chaussures suspendues à des câbles… Ce genre de nouveau rituel estudiantin (suspendre des chaussures dans un but pas très clair) m’avait intrigué il y a quelques mois à Poitiers, mais il s’avère que c’est généralisé dans les villes notamment universitaires, et que ça pose des problèmes avec des courts-circuits ou des ruptures de lignes électriques ou téléphoniques. Vous pouvez en apercevoir une autre sur ma photographie du « fantôme » de l’hôtel Pommeray (à revoir ici).

Nantes, art dans la rue, 05, de petits personnages en mosaïque ou en légo Au fil des rues, j’ai aussi repéré une quinzaine de personnages de jeux vidéos ou formes diverses, réalisées en mosaïque ou en grosses briques de légo… En cherchant un peu ici et là en ligne, il semble que les personnages Nintendo (Mario Bros, Zelda…) ont été posés par « Waldo », les fantômes en mosaïque issus du jeu Pac-Man par « Chili RV », les autocollants (j’en ai vu qu’un à moitié décollé) par le jeune fils de celui-ci, et les sapins en brique de légo par « Mr Sapin ». Une sorte de jeu, moins salissant et plus rigolo que les tags sauvages, qui peuvent facilement s’enlever… j’ai un petit faible pour l’ange à l’angle de l’église Sainte-Croix. Plus d’informations sur le blog de Waldo (j’ai mis le lien sur la catégorie avec les bonhommes en mosaïque, n’hésitez pas à visiter le reste de son blog)…[PS: voir la suite en octobre 2012].

Nantes, art dans la rue, 06, rue de la pisse... Ah si, au passage, aussi cette fausse plaque de rue… Une « rue de la pisse » qui pourrait hélas s’appliquer à beaucoup de rues dans toutes les villes!

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Les damnés de Nanterre de Chantal Montellier

Couverture de Les damnés de Nanterre de Chantal Montellier

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgAprès avoir lu Tchernobyl mon amour, j’ai eu envie de poursuivre ma découverte de cette auteure avec cet autre album trouvé dans les bacs BD de la médiathèque. J’ai poursuivi la découverte de cette auteure avec Paris sur sang, mystère au Père Lachaise.

Le livre : Les damnés de Nanterre de Chantal Montellier (scénario et dessin), collection Graphic, éditions Denoël, 2005, 87 pages, ISBN 978-22072562994.

L’histoire : à Paris en 2004. Chris Winckler, journaliste indépendante, a reçu du journal de gauche La Vérité la commande d’un article pour les dix ans de l’affaire de Nanterre. 4 octobre 1994, deux très jeunes gens, Florence Rey et Audry Maupin, attaquent la préfourrière de Pantin pour voler des armes. Ils s’enfuient en prenant en otage un taxi (et son passager). Une fusillade explose à la Nation, quand le taxi heurte une voiture de police, ils prennent la fuite à bord d’une autre voiture, re-fusillade. Bilan, cinq morts (le chauffeur de taxi, trois policiers et Audry Maupin), cinq blessés. Chris Winckler veut comprendre, s’agit-il bien du coup de folie de deux jeunes influencés par des films violents? Elle se lance sur la piste d’un troisième homme, les groupes d’extrême gauche manipulés par les renseignements généraux, la récupération (voire la manipulation) par Charles Pasqua qui aurait bien aimé rétablir la peine de mort.

Mon avis : j’ai toujours un peu de mal avec le graphisme de cette auteure, mais j’aime bien sa façon de rouvrir d’anciens dossiers. Elle tente d’aller au-delà du fait divers violent. Comment deux étudiants abandonnent leurs études, entre dans des milieux d’extrême gauche, digèrent vingt-cinq ans après les idées de mai 1968, se forgent une opinion politique. Comment aussi ces groupes sont suivis voire manipulés par les renseignements généraux : ce service a changé de nom, mais ne joue-t-il pas toujours dans les eaux troubles, comme on a pu le voir ces dernières années avec « l’affaire de Tarnac » (moins dramatique… seuls quelques trains ont eu du retard). Ou quand créer une menace peut servir les politiques en place, hier le rêve de Charles Pasqua de rétablir la peine de mort, plus récemment la peur sécuritaire et la justification de mesures d’exception…

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Chantal Montellier.

Logo 2012 du Top BD des blogueurs, nouvelle version Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.