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Bienvenue aux touristes à Poitiers? Meilleur accueil de M. Mouton!

Campagne bienvenue à PoitiersIl y a peu, la ville de Poitiers a lancé une campagne « Bienvenue aux touristes », relayée dans la presse locale. Cette campagne comprend un ensemble de visuels, mais je n’ai trouvé que cette image en bannière du site de la ville et de l’office de tourisme. Impossible de trouver les autres, même si j’en ai aperçu à la médiathèque. Sinon, le dispositif comprend aussi une relance de la campagne d’affichage dans le métro parisien (clic pour revoir mes commentaires l’année dernière), un clip sur l’art roman à Poitiers (idem, impossible de le trouver sur les deux sites officiels, un moteur de recherche l’a trouvé sur youtube), une location de vélos normaux ou à assistance électrique (déménagée par rapport à l’année dernière), et toujours trois bornes d’informations touristiques, entre l’office de tourisme et la médiathèque, au parking Carnot/Hôtel de ville et sur le parvis de la gare…

Poitiers, la borne pour touristes de la gare cachée derrière des poubellesPour cette dernière, bienvenue aux touristes! Elle est régulièrement coincée par les poubelles de la « tour », qui abrite entre autres pas mal de services municipaux! Cette photo a été prise hier samedi à 14h30, elles ont dû être ramassées le soir et remise par les éboueurs au même emplacement. Ce n’est pas comme si des touristes pouvaient, s’ils réussissaient à voir la borne, avoir envie de l’utiliser!!! (Bon, de toute façon, l’écran est en général illisible, en plein soleil, plein de reflets).

Poitiers, mouton et caravane, sur une affiche du zoo de BeauvalAlors, personnellement, je préfère les affichettes et les grandes affiches de M. Mouton. Il a renouvelé son affichage de départ en vacances en caravane! (revoir Les derniers moutons poitevins avant la rentrée?, avec le mouton mexicain, la première série et la suite ou encore ici…, et là en format environ A6/A5 ou beaucoup plus grands, et plein d’autres regroupés dans la synthèse…). Mais attention, là, il risque de se faire enfermer au zoo!

Poitiers, mouton caché dans une fouleMais il n’a pas peur de se retrouver coincé sur la plage ou tout seul au milieu du troupeau? Il a marqué sur sa « carte postale » où il se trouvait…

Poitiers, mouton caché dans une foule, derrière des barreaux… à moins que ce ne soit en prison?

Poitiers, un mouton qui réclame un câlinEn tout cas, il a besoin d’être câliné (« Give me a hug »).

Poitiers, un homme regarde deux moutons en vitrinePour les soldes, se complait-il à être observé en vitrine par ce monsieur?

Poitiers, mouton détournant le confort moderneIl détourne aussi le logo du confort moderne, devenu « conformisme moderne », à l’envers sous une potence, « adhérez ou pas » (voir des expositions dont j’ai parlées, On se bat toujours quelque part de Michael Portnoy et David Adamo, Insert du possible de Patrik Pion et Paule Combey, Davide Balula).

Poitiers, affiche de moutons sur la vitrine de la DRACAu rayon des affiches en grand format, celle-ci n’est restée que quelques heures sur la « vitrine » souvent vide de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC)… Pas mal, j’aurais bien vu aussi au même endroit un rebond sur le régime des intermittents du spectacle…

Poitiers, affiche de moutons sur la vitrine de la DRAC, détail gaucheEn tout cas, c’est un assemblage compliqué de machines sur fond noir…

Poitiers, affiche de moutons sur la vitrine de la DRAC, détail à droite… avec un charriot plein de moutons qui vont passer dans la broyeuse!

Poitiers, moutons poitevins dégoulinants en vitrine

Grégory a repéré ces deux affiches vers le pont Saint-Cyprien et avec moi rue Carnot (nous revenions de voir à nouveau la lucarne de l’hôtel de Jean Beaucé). Collage en diagonale adopté aussi pour plein de petites affichettes, ici souligné par les « fausses coulures » d’encre!

Poitiers, moutons qui s'interrogent sur la position de la ville face aux incroyables comestibles, repéré par GrégoryIl a aussi repéré plusieurs exemplaires de cette version qui s’interroge sur la réflexion d’une élue de la ville qui justifie dans un article de 7 à Poitiers (voir page 8, n° 223, 25 juin 2014) la destruction des jardins des incroyables comestibles (jardins ou jardinières avec des légumes à disposition de tous):

« Cela n’est pas conforme aux valeurs de la gauche, qui travaille justement à la cohésion sociale », avance Christine Burgeres ».

Poitiers, moutons qui s'interrogent sur la position de la ville face aux incroyables comestiblesJ’adhère aux ??? que M. Mouton a mis en marge, cela m’avait aussi interrogée quand j’avais lu l’article! J’avais aussi repéré cette affichette (A4 cette fois) rue des Vieilles-Boucheries (la photo).

Poitiers, mouton avec vidéo-surveillanceSinon, en grand format aussi, d’autres versions déjà vues en petit format. Ici avec un gros œil qui nous observe et une caméra de vidéo-surveillance…

Un couloir d’avalanches boulevard Solférino à Poitiers?

Poitiers, boulevard Solférino, carte open street map avec localisation des problèmesAprès le problème de la rue Charles-Gide, il faut aborder un autre problème de sécurité routière à Poitiers. La démocratie participative est à la mode, mais les élus ont du mal à y participer! Récemment, au Breuil Mingot, Éliane Rousseau, adjointe à la voirie,  a fui une réunion du comité de quartier parce qu’ils lui exposaient un problème de voirie (voir l’article de la Nouvelle-République). Dans le passé, elle m’a dit, lors d’une réunion, quand je lui avais signalé le problème des des clous espacés et des piquets qui posaient problème aux aveugles et aux mal-voyants dans le quartier de la gare, et elle l’a aussi dit à d’autres, qu’on ne faisait que critiquer, sans jamais proposer de solutions. Donc, comme pour la rue Charles-Gide, je vais vous expliquer le problème… et proposer des solutions simples et peu coûteuses! Nous sommes donc sur le boulevard Solférino à Poitiers, au débouché du , ici sur une carte Openstreet Map (cartographie participative libre). J’ai mis un cercle rouge à l’emplacement du problème, des flèches vertes pour le sens des photographies. Il y a le même problème à l’autre extrémité, je suppose, mais j’y passe rarement.

Viaduc des Rocs à Poitiers, voiture de police engagée au feu rougeDepuis son ouverture en février 2014, un feu rouge double clignotant signale l’arrivée d’un bus sur le viaduc et impose l’arrêt des véhicules, mais le signal n’est pas compris et grillé même par la police (pas en intervention, sans sirène ni gyrophare sur cette photographie).

Viaduc des Rocs à Poitiers, voiture qui franchit le feu rouge à l'approche du busMalgré la vigilance des chauffeurs de bus, il risque d’y avoir une collision, et en tout cas, cela vaut force coups de klaxon!

Viaduc des Rocs à Poitiers, signalisation des feux clignotantsDans les premières semaines, un panneau indiquait ce nouveau signal et sa fonction…

Poitiers, boulevard Solférino devant la banque de France… mais il a disparu depuis.

Que dit la réglementation? J’ai eu du mal à trouver, mais finalement, dans légifrance, j’ai mis la main sur l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et des autoroutes, Feux de circulation permanents, Article 7, Modifié par Arrêté du 11 février 2008 – art. 1 (V) [ouf!]

B.-Autres signaux lumineux de circulation. Les signaux visés ici ont une implantation fixe hors des intersections, et fonctionnent en permanence ou occasionnellement.

c) Signaux d’arrêt (R 24) :

Un feu rouge clignotant (R24) ou un ensemble de deux feux rouges
clignotants imposent l’arrêt absolu. Il est employé devant un passage à niveau, une traversée de voie de tramway, un pont mobile, avant une zone dangereuse tel qu’un couloir d’avalanche, pour laisser le passage aux véhicules de pompiers ou à l’entrée des tunnels.

Panneau couloir d'avalanchesUn couloir d’avalanches à Poitiers?

Piste de luge place d'armes à Poitiers, noël 2013Même s’il y a eu cette année une piste de luge à noël 2013…

Défi photo, Poitiers en blanc, février 2012, 1, la Grand'Rue le 6 février … ou d’autres années des difficultés avec la neige…

Photomontage avec panneau avalanche sur le boulevard Solférino à PoititersIl n’est pas sûr que ce signal soit clair!

Extrait de la plaquette de prévention sur le tramway de ToulouseToutes les villes qui ont des tramways ont des problèmes avec ces signaux de stop avec deux feux rouges superposés clignotants. L’agglomération de Toulouse a édité une plaquette de prévention et renforcé la signalisation (saisie ci-contre) avec un panneau en amont qui signale la nature du danger (tramway) et un panonceau sous le feu qui rappelle sa signification (arrêt absolu), ce que l’on trouve aussi aux passages à niveau des chemins de fer, et un autre panneau, priorité au tramway.

Bornes d'accès à la zone réglementée, orange clignotantLes feux clignotants sont associés aux feux oranges clignotants, qui signifient « avancer prudemment », que l’on connaît ici par exemple sur les bornes d’accès réglementées, quand la borne est baissée.

Poitiers, fin mai 2012, 1, contournement de borne place d'ArmesSinon, quand le signal est rouge, les voitures s’arrêtent plutôt à cause de la borne levée, quand elles ne décident pas de les contourner comme ici au printemps 2012, défaut corrigé rapidement cette fois par la mise en place de poteaux qui empêchent cette attitude dangereuse.

Feu rouge monocolore et sortie de véhicules boulevard Solférino, sortie de la banque de FranceDes feux rouges clignotants ne sont pas utilisés pour les sorties pompier, devant chez moi, ils déclenchent en cas de sortie un feu tricolore classique, vert, orange, rouge. En revanche, j’en ai trouvé un juste à côté de la zone concernée, avec un panonceau d’avertissement « sortie de véhicules ». Je ne l’ai jamais vu fonctionner, il doit servir (ou pas?) lors de livraison de fonds à la banque de France.

Sortie de bus boulevard Solférino, proposition de panneauQue faire alors? La ville pourrait mettre un panneau d’avertissement un peu en amont, par exemple à la place du panneau publicitaire Decaux. Je n’ai pas trouvé de panneau attention bus, j’ai donc mis un « avertissement tramway »…

Carte postale ancienne, monument aux coloniaux et trolley-bus boulevard Solférino à Poitiers… retour au trolleybus qui passaient par là au début du 20e siècle (le monument aux coloniaux a été détruit dans le bombardement de 1944). (Oups, hors sujet, mais le trolley est quasiment à l’emplacement de la sortie du viaduc!).

Boulevard Solférino, avant le viaduc en sens descenteDans le sens descente…

Boulevard Solférino, avant le viaduc en sens montée… comme dans le sens montée, (et à l’autre extrémité du viaduc),

Extrait de la plaquette de prévention sur le tramway de Toulouseun panonceau « rouge clignotant arrêt absolu » et une indication de la priorité (bus au lieu de tram, toujours l’exemple de Toulouse ici) serait un minimum pas cher!

Il faudrait également « pré-avertir » ceux qui sortent du parking du TAP, boulevard de Verdun, ils ont déjà du mal à s’arrêter au rond-point à l’intersection du boulevard, alors quand ils déboulent juste ensuite au feu du viaduc, ils ne le voient pas ou ne le comprennent pas…

Alors, constructif ou pas, cet article? A quand de nouveaux panneaux?

Boulevard Solférino, ruptures de niveaux et petits rebordsPS: sinon, tant qu’on est dans ce secteur, j’ai aussi une demande de piéton qui a des problèmes visuels, comme la quasi totalité des personnes âgées et pas mal d’autres personnes même de mon âge…

Boulevard Solférino, ruptures de niveaux et petits rebords, propositions de marquage en contrasteQuand on descend ce boulevard à pied, dans le sens de la flèche verte, on a de fortes chances de se trouver dans l’axe des dénivelés pour les mini-rampes pour les personnes à mobilité réduite (pour la traversée vers l’îlot central). Je sais bien que les architectes et urbanistes détestent les bandes de contraste, mais elles sont indispensables pour que nous, nous ne tombions pas! Quand on trébuche, même sur 5cm, on peut tomber. Alors, un petit effort que l’on puisse deviner ces ruptures de niveaux???

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 12, le parvis de l'hôtel de ville, au secours Et si possible pas avec du goudron qui ne tient pas dans les rainures comme place d’Armes, on ne les vois pas mieux que quand il n’y en avait pas! Je l’avais signalé (voir toujours des problèmes d’accessibilité, 9 novembre 2011) avant d’avoir des problèmes visuels, la ville a ajouté du goudron au fond des rainures, cela reste invisible pour moi, même si la bande d’alerte podotactile a amélioré la détection du début de l’escalier (ce qui n’est pas le cas square de la République, mais je vous prépare une autre visite détaillée).

Poitiers, rue Charles-Gide, des dizaines de chauffards ou un problème de signalétique?

Poitiers, rue Charles-Gide, plan mis en formeDésolée pour les lecteurs de mon blog, mais je vais encore vous parler d’un problème strictement poitevin, débattu entre amis ces derniers jours. Pour vous situer, j’ai pris une carte Openstreet Map (cartographie participative libre). Le sens de cette rue a changé depuis la réorganisation du parking Carnot/Hôtel de ville. Pour vous repérer: en rouge les bornes à accès réglementé (bus, secours, riverains, livraisons à certaines heures), cercle bleu l’endroit où les voitures sont bloquées, cercles verts les points que j’ai regardés, de 2 à 4.

Poitiers, rue Charles-Gide, emplacement du problème finalDonc, régulièrement, plusieurs fois par jour selon les riverains immédiats (dont les commerces), des voitures de touristes « et même des Poitevins », selon Philippe, se retrouvent bloquées entre des bornes d’accès réglementé en débouchant en sens interdit de la rue Charles-Gide. Ils n’ont alors qu’une solution: faire demi-tour au milieu des piétons, et comme ils sont énervés de se retrouver piégés, c’est souvent dangereux! Mes photos sont d’hier, 14 juillet, avec les barrières le matin, sans l’après-midi. Chauffards et incivilité pour moi, peut-être pas complètement volontairement pour Philippe. Je vous laisse juger, sans doute un peu des deux, mais on peut facilement améliorer les choses avec quelques panneaux bien placés, sans attendre un choc entre une voiture en sens interdit et une qui sort du parking ou un piéton renversé dans le carrefour où ils font demi-tour. (Et je continuerai avec une question de panneaux jeudi pour le « couloir d’avalanches » du boulevard Solférino! Késako? suivre ce lien!). Et comme des élus nous reprochent de toujours critiquer sans proposer, j’ai fait un reportage en images avec des propositions de correction des panneaux!

Poitiers, rue Charles-Gide, panneaux rue Victor-HugoD’où viennent ces voitures? Première option (cercle vert n° 2), de la rue Victor-Hugo en tournant le dos à la préfecture. Dans ce cas, il arrive par la flèche noire, se heurte à un panneau sens interdit, « sauf ayants droit » (sic), mais une autorisation pour l’hôtel, les autres doivent tourner à droite dans la rue Théophraste-Renaudot (flèche verte). Ceux qui s’engagent plus loin ont a priori été avertis.

Poitiers, rue Charles-Gide, arrivée de la rue Renaudot vers la rue Victor-HugoPremière option, bis, toujours dans le cercle vert n° 2 du plan. Il vient du début de la rue Théophraste-Renaudot, depuis la rue de la Marne, où il s’est peut-être heurté à un autre accès réglementé. Il a continué dans une rue à la chaussée très dégradée.

Poitiers, rue Charles-Gide, deuxième panneau sens interdit rue Victor-HugoS’il marque une balise et non un stop, il n’est pas sûr qu’il voit ce panneau sans interdit, pas bien dans son axe de vision, mais bon, il y a bien un sens interdit et j’en ai vu faire marche arrière une fois bien engagés. [Au passage, je l’avais déjà signalé au moment des travaux, mais une élue m’a répondu sèchement qu’il n’y avait aucun problème, les « bateaux » pour le passage des fauteuils roulants ou des poussettes sont orientés uniquement dans le sens de la rue Victor-Hugo, pas pour traverse cette rue! En fauteuil, pas le droit de vouloir aller d’une portion de la rue Renaudot à l’autre! Un des nombreux points où l’accessibilité pose encore problème, voir les liens dans mon dernier article sur le sujet: Poitiers ville accessible??? L’APF doit avoir la berlue…].

Poitiers, rue Charles-Gide, proposition de panneau supplémentaire rue RenaudotUn petit panneau interdit de tourner à gauche dans la rue Renaudot améliorerait la situation…

Poitiers, rue Charles-Gide, bornes d'accès réglementé rue Victor-HugoSi malgré les interdictions il s’est engagé, que se passe-t-il face aux bornes (cercle 3 du plan)? Quand il se heurte aux bornes…

Poitiers, rue Charles-Gide, arrivée face à la rue Charles-Gide… rien ne lui dit qu’il n’a pas le droit de prendre la rue Charles-Gide!!!

Poitiers, rue Charles-Gide, panneau sens interdit mal tournéPas de panneau sens interdit ni interdiction de tourner à droite… Ah si, en fait, il y en a un, mais trop haut, mal tourné et donc invisible sauf pour les piétons!

Poitiers, rue Charles-Gide, proposition d'emplacement du sens interditNous proposons un panneau sens interdit non pas là où il est (flèche rouge) mais plutôt d’un côté ou de l’autre de la rue…

Poitiers, rue Charles-Gide, propisition d'interdiction de tourner à droite… et une interdiction de tourner à droite un peu en amont…

Poitiers, rue Charles-Gide, sortie du parking Carnot/hôtel de villeDernier cas (cercle 4 du plan), la voiture sort du parking. Là, il a un panneau interdit de tourner à droite, un panneau zone 30 et un stop.

Poitiers, rue Charles-Gide, proposition de panneau sens interdit dans la deuxième partie de la rueEn revanche, s’il veut quand même s’engager (ou pour celui qui s’est engagé depuis le bout de la rue, cas précédent), il n’y a pas de panneau de sens interdit, on peut suggérer les emplacements ici!

Bon, qu’en dites-vous, pas constructifs, ceux qui « critiquent, râlent, font leur mauvaise tête »???

C’est résolu! (complément du 10 août 2014)

Poitiers, rue Renaudot, nouveau panneau interdit de tourner à gaucheAprès cet article, j’ai aussi envoyé des photographies au service Pictavie, qui permet à chacun de signaler (par téléphone ou messagerie) des problèmes, je l’utilise assez souvent pour des trous ou des obstacles dans la chaussée, lampadaires grillés en donnant le numéro, etc. Ils m’ont rappelée et mise en relation avec le responsable de la voirie. Nous avons discuté en même temps d’autres problèmes, et il a vite résolu celui de la rue Charles-Gide, et d’autres (voir cet article), il réfléchit aussi à la question du « couloir d’avalanches ». Pour l’automobiliste qui se présente par la rue Renaudot, il y a désormais un interdit de tourner à gauche et le sens interdit sauf ayant-droits a été tourné et est bien visible.

Poitiers, rue Charles-Gide, panneaux rue Victor-HugoPour celui qui arrive par la rue Victor-Hugo, pas de problème, le premier sens interdit était bien visible, le second moins mais ne lui est pas destiné.

Poitiers, ajout d'un panneau interdit de tourner à gauche rue Renaudot et interdit de tourner à droite rue Victor-HugoSi donc il a raté ces avertissements, arrivé au bout de la rue Victor-Hugo (photo de droite), il a un tout nouveau interdit de tourner à droite. Le sens interdit (la flèche) reste peu visible, il pourrait aussi être un peu tourné.

Poitiers, rue Victor-Hugo, trois voitures bloquées par les bornesEn tout cas, ce dimanche (10 août 2014), vers 10h30, trois voitures en quelques minutes se sont engouffrées en connaissance de cause rue Victor-Hugo sans avoir les autorisations requises: le premier au fond, en train de faire demi-tour, m’a demandé sa route. Je lui ai demandé pourquoi il s’était engagé en sens interdit, il pensait qu’il pourrait passer quand même (« sauf ayant-droits »), qu’il n’y aurait pas la police un dimanche… Oui, pas la police, mais des bornes. EN tout cas, il n’a pas pris le sens interdit, ni les suivants. Et je l’ai accompagné en voiture dans le bon sens jusqu’au parking Carnot / hôtel de ville, pour 50 centimes, il est garé correctement pour rejoindre la banque sur la place… traversée un peu plus tôt en travers par un anglais avec une voiture et une remorque!!! Il sortait de l’hôtel voisin, ils auraient pu lui indiquer le chemin à suivre sans traverser la place piétonne, mais l’hôtelier ne parlait sans doute pas anglais…

Un mouton… mexicain!

Juin 2014, Poitiers, M. Mouton dans une voiture qui tracte une caravaneDepuis quelques mois, je partage avec vous les messages de moutons collés régulièrement en ville à Poitiers (revoir la première série et la suite ou encore ici…, et là en format environ A5 ou beaucoup plus grands, voir la synthèse)… J’en ai d’ailleurs toute une série à vous montrer, dont celui-ci, qui annonce peut-être son départ en vacances (en caravane?). Ses autres messages sont surtout pour une réflexion sur l’excès de consommation et une politique pour « moutons suiveurs ». Maryse, qui passe ses vacances dans sa belle-famille au Mexique, nous en envoie un autre, peint au pochoir… Voici le texte de Maryse:

Mouton peint au pochoir trouvé par Maryse au Mexique_mexique

Les moutons passent au vert dans la campagne mexicaine. Celui-ci regarde la télé d’un air désabusé. Ça se passe à Tepotzlán, état de Morelos, à une soixantaine de kilomètres au sud de Mexico, un état toujours fébrile avec des guérillas et qui vote toujours à gauche. Je n’ai pas résisté quand je l’ai vu sur ce mur et je l’ai envoyé aussitôt à Véronique.

Voici la traduction du message: « Est-ce que tu continues à croire en ceux qui vendent les peuples » (ou les villages)? Pueblo, c’est le même mot pour peuple ou village.

Championnat de France de cyclisme à Poitiers… ville désert(é)e!

Poitiers, championnat de France de cyclisme sur route, 29 juin 2014 sur le viaduc des rocsDepuis quelques jours (et il y a quelques mois), la presse et les collectivités locales nous ont rebattu les oreilles avec les Championnats de France 2014 de cyclisme sur route, « à Poitiers et au Futuroscope« . La semaine dernière encore, la fédération française de cyclisme (tous dopés!) exigeait que les bistrots de la place d’Armes remballent leurs terrasses. Après négociations, ils ont dû les enlever pendant quelques heures et ont pu partiellement les remettre à d’autres heures, en manipulant des dizaines de tables et des centaines de sièges. Cela nous coûte plus de un million d’euros en impôts qui n’iront pas à d’autres choses plus urgentes: 556.000€ ou 843.000€, ce n’est pas clair en subventions du conseil général, pas facile de trouver la somme exacte, 120.000€ de la Région Poitou-Charentes, 120.000€ de Grand Poitiers, plus la « valorisation » de l’intervention des services du Conseil général, de Poitiers et de l’agglomération, tout cela pour empirer la situation économique du centre-ville et des magasins autour du Futuroscope. Selon la ville de Poitiers et le conseil général, largement relayés par la presse locale, il y aura 3€ de retombées pour 1€ de subvention, en remplissant les hôtels et en donnant une bonne image de la ville et du Futuroscope (à une quinzaine de kilomètres, rappelons-le), avec 100.000 spectateurs, pas vus en ville en tout cas!

En tout cas, voici ce que j’ai pu observer samedi et dimanche.

Poitiers, championnat de France de cyclisme sur route, 28 juin 2014, 10h30, place vide

Samedi. 8h20, départ pour le marché, il pleut mais pas question de prendre le bus, ils sont interrompus entre la gare et la place du marché Notre-Dame… Je prends donc la rue Renaudot et doit sérieusement négocier pour pouvoir traverser à pied la rue Victor-Hugo (en face du 3 rue Victor-Hugo, pas loin du lycée et du portail des Augustins). Le départ (des amateurs) n’est pourtant que dans une heure et la rue est déserte… Je fais tranquillement mon marché (vu qu’il n’y a strictement personne) et une pause café avec quelques habitués (dont Olivier) Aux arts. Retour à 10h30, il ne pleut plus, les amateurs ont fait leur « faux départ » (ils rejoignent en fait en peloton le vrai départ à 10km), les terrasses sont partiellement ressorties, la place est absolument déserte, la rue Victor Hugo aussi. D’habitude, il y a quand même des gens qui circulent, pour aller au marché ou dans les magasins des rues piétonnes. Je suis ressortie à 17h, pour aller au cinéma (voir Au fil d’Ariane, de Robert Guédiguian), la place était toujours quasi déserte, les rues piétonnes à peine comme un jour de semaine, en tout cas pas comme un premier samedi de soldes, et il y avait 150 places libres au parking Carnot/hôtel de ville, plein d’habitude le samedi, même sans solde.

Poitiers, championnat de France de cyclisme sur route, 29 juin 2014 sur le viaduc des rocs désert une demi heure avantDimanche, 10h15, je fais un crochet par le viaduc des Rocs / Léon-Blum, pour aller chercher le pain, la course hommes passe dans une demi-heure, il n’y a que les services techniques qui bloquent le trafic et un journaliste qui s’ennuie, assis sur le muret (tiens, il faut que je vous montre comment il a fallu des mois pour faire passer les trottoirs du noir au blanc et avoir enfin un abribus). Où est la « grande fête populaire »? Sans doute vers le vrai départ, ou sur le parcours de 22km que les coureurs vont prendre 10 fois, avec du vent et sans doute quelques averses.

Poitiers, championnat de France de cyclisme sur route, 29 juin 2014 sur le viaduc des rocs, quatre vues

10h46 (oui, j’ai quand même attendu qu’ils passent). Le peloton déboule depuis la descente de la rue de Verdun, ils n’ont même pas dû apercevoir le monument aux morts de 1914-1918. 3 secondes plus tard, plus personne… Espérons qu’il y a quand même des spectateurs sur le parcours plus loin, et que ces gens dépensent, avec les équipes, les 3 millions d’euros promis par nos chères collectivités locales!

PS: sinon, j’ai fini par ouvrir un compte twitter… @veroduj. Je ne sais pas encore si je l’utiliserai beaucoup mais j’y relaierai mes articles de l’après-midi (lecture, cinéma, patrimoine)… et je l’ai testé ce matin depuis le viaduc, même si je n’ai pas encore d’abonnés (enfin, si, 4!).

La dédicace de l’autel majeur de Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers

Dédicace de l'autel majeur de Saint-Jean-de-Montierneuf à PoitiersEn abordant l’autel des apôtres de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers, je vous avais promis de vous monter la dédicace de l’autel majeur, aujourd’hui plaquée sur le mur nord et protégée par une vitre, désolée pour les reflets… mais l’inscription est assez claire.

Dédicace de l'autel majeur de Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers, détail du chanfrein et date 1086

Sur ce détail, vous voyez clairement Mille(simo) LXVI (1086), date de la mort de Guy Geoffroy Guillaume, comte de Poitou (sous le nom de Guillaume VI) et duc d’Aquitaine (sous le nom de Guillaume VIII), fondateur du monastère (revoir son cénotaphe) et arrière grand-père d’Aliénor d’Aquitaine, qui avait été condamné à fonder ce monastère suite à ses frasques amoureuses… Les fouilles et études du bâti récentes montrent que l’établissement existait probablement avant la fondation, mais  celle-ci s’est accompagnée de dons de terres et donc de revenus… La transcription et sa traduction sont publiées dans le Corpus des inscriptions de la France médiévale, tome I-1 : Ville de Poitiers, sous la direction de Robert Favreau, Jean Michaud et Edmond-René Labande, 1974, p. 82-85:

ANNO DOMINI INCARNATIONIS MILLESIMO LXXXVI ANTE INFRA SCRIPTUM VERO ANNO X / GAUFREDUS DUX AQUITANORUM [HUIUSJ l[oJc[i] / FUNDATOR MORITUR V [an]NO / ORDINACIONIS GUIDONIS PRIMI ABBATIS [quem et ipse post V an]NOS SEQUITUR.

L’an de l’incarnation du Seigneur 1086, c’est-à-dire dix ans avant l’inscription ci-dessous, Geoffroy, duc des Aquitains, fondateur de ce monastère, est mort, la cinquième année de l’institution de Guy comme premier abbé, lequel le suivit cinq ans plus tard.

Dédicace de l'autel majeur de Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers, détail de l'inscription avec la date de 1096 L’inscription principale mentionne la dédicace proprement dite par Urbain II, en 1096, au cours de sa grande « tournée de propagande »: après l’appel à la croisade au concile de Clermont en novembre 1095, pour rallier les grands seigneurs, et les fonds nécessaires, quoi de mieux que de faire comme nos élus maintenant? Au lieu d’aller serrer les mains sur les marchés ou « d’inaugurer les chrysanthèmes », il a fait une tournée d’inaugurations d’églises (… oups, de consécrations d’autel), dont la construction pouvait être terminée depuis quelques années ou alors être encore en plein chantier de construction! Urbain II connaissait Guy Geoffroy Guillaume, puisqu’il était grand prieur de Cluny, sous le nom de  Eudes de Châtillon, lors de la fondation de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf comme dépendance de Cluny. La dédicace parle ici des reliques, du pape Urbain II… mais pas du duc d’Aquitaine de l’époque, Guillaume VII, comte de Poitou et duc d’Aquitaine sous le nom de Guillaume IX, dit Guillaume-le-Troubadour, fils du précédent et grand-père d’Aliénor d’Aquitaine! Voici le texte principal (Corpus etc., ibid.), à lire en ayant en tête qu’il s’agit d’un texte de propagande… J’ai centré la photographie sur la date, MIL XLVI.

IN HONORE DEI GE/NITRICIS ET BEATORUM APOSTOLORUM IOHANNIS ET ANDREAE. Cu/lUS RELIQUIAE CONDITAE IBIDEM SUNT ; IPSA VERO DIE HAC. SED / LONGE POST. ANNO DOMINICAE INCARNATIONS MILLESIMO XCVU PAPA URBANUS. II. CUM TRIBUS ARCHIEPISCOP1S TOTIDEMQUE EPISCOPIS. TEMPLO / IN HONORE EORUMDEMQUE VENERABILITER DEDICATO. HOC ALTARE IN HO/NORE BEATORUM MARTYRUM. STEPHANI PROTHOMARTYRIS. LAURENTII. VlNCENTII. CRI/SANTI. Et DARIAE. VENERABl[HTER] CONSECRAVIT. IN QUO ET EORUM / RELIQUIAS. POSUIT. A[men].

Le 11 des calendes de février, l’autel majeur fut consacré en l’honneur de la Mère de Dieu et des saints apôtres Jean et André dont les reliques y ont été déposées. Ce même jour mais longtemps après, l’an de l’incarnation du Seigneur 1096, le pape Urbain II procéda avec vénération à la dédicace de ce temple en leur honneur, assisté de trois archevêques et d’autant d’évêques. Il consacra avec vénération cet autel en l’honneur des bienheureux martyrs Etienne, premier martyr, Laurent, Vincent, Chrysante et Darie, et y déposa leurs reliques. Amen.

Photographies de mars 2013.

[PS: j’avais programmé cet article depuis un moment… et ai souri dans l’édition du samedi 14 juin 2014 de Centre Presse: dans sa chronique, Môsieur Echo rapportait les propos d’un élu qui s’étonnait que le carton d’invitation au lancement des nuits romanes 2014 ne mentionne pas M. Macaire, président du Conseil régional, mais sa prédécesseur(e), « créatrice des nuits romanes »… Cela doit s’inscrire dans la logique de la dédicace d’Urbain II!].

Pour aller plus loin: voir le Corpus des inscriptions de la France médiévale, tome I-1 : Ville de Poitiers, sous la direction de Robert Favreau, Jean Michaud et Edmond-René Labande, 1974, pages 82-85 et l’article de Cécile Treffort, La mémoire d’un duc dans un écrin de pierre : le tombeau de Guy Geoffroy à Saint-Jean-de-Montierneuf de Poitiers, Cahiers de civilisation médiévale, 47e année (n° 187), juillet-septembre 2004, pages 249-270.

Sur Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers, voir aussi:

Poitiers ville accessible??? L’APF doit avoir la berlue…

Je vous ai déjà beaucoup parlé des problèmes d’accessibilité à Poitiers : revoir des clous espacés et des piquetsPoitiers ville inaccessible; toujours des problèmes (9 novembre 2011), et aussi quelques bonnes nouvelles parfois, comme en février 2013… Certes, en quelques années, il y a eu des améliorations, mais seulement sur quelques rues ou certains types de handicap. L’Association des paralysés de France a classé Poitiers 5e (dans quelle catégorie?) pour son accessibilité, mais elle n’a travaillé que sur le handicap physique et sans doute sur du déclaratif et des plans… Dans la réalité, si des arrêts de bus ont été équipés de quais et les bus de plateformes, ces dernières ne sont jamais déployées par les chauffeurs (trop long, horaires à respecter) pour des personnes âgées ou des poussettes, les chauffeurs se garent souvent loin des quais et il faut faire un grand pas pour passer, impossible pour beaucoup de personnes âgées qui renoncent alors à prendre le bus: à quand le système automatique de stationnement comme le système TCSP utilisé par le bus à haut niveau de service de Rouen ? En attendant, Poitiers a réalisé un nouveau jardin qui ne respecte pas les normes pour les handicaps visuels et moteurs: (re)voir l’ouverture du jardin du Puygarreau et Retour sur les travaux du jardin du Puygarreau. Aucune annonce de correction de ces erreurs… La question de l’accessibilité est tellement prioritaire qu’elle a été confiée au 14e (si si, il n’y a que les espaces verts derrière lui dans la hiérarchie) adjoint de la ville, Christian Petit, « adjoint délégué à la prévention, à la sécurité, aux établissements recevant du public et commissions de sécurité, à l’accessibilité, à la police municipale, aux risques naturels et technologiques, à l’hygiène publique, aux périls d’immeubles, à l’occupation du domaine public, aux permis de stationnement et aux taxis »! Et comme il n’y a pas de rubrique « contact avec les élus » sur le site de la ville de Poitiers, ni d’affichage de permanence, pas facile de prendre rendez-vous avec lui (j’ai essayé la rubrique « rencontre avec les élus », on verra bien)!

Grilles d'évacuation d'eau place d'armes à Poiteirs, danger pour les aveuglesAprès des mois de travaux (voir cœur d’agglomération, cœur de pagaille…) et des dizaines de chutes sur les pavés glissants depuis son ouverture il y a deux ans, la place d’Armes n’est toujours pas équipée d’un fil d’Ariane pour permettre aux aveugles et mal-voyants de traverser l’immense place désertique en toute sécurité… Pire, les grilles de récupération d’eau de pluie ne sont pas entretenues. Beaucoup sautent à cause de la circulation des poids lourds, des animations, des voitures qui traversent la zone piétonne (que fait la police?), et ne sont jamais remises en place. D’autres se sont espacées au fil des mois, et sont espacées de plus de 2,5 cm. Lubie des normes qui tuent entrepreneuriat, disent certains… Mais regardez ce que cela donne, en bas, avec la canne blanche de mon ami Olivier (le marathonien, impossible de traverser seul la place), photographie prise mercredi dernier (28 mai 2014).

Poitiers, pavés rue Carnot, deux zones très dégradéesNe parlons pas des pavés qui s’autodétruisent à grande vitesse (revoir De quoi souffrent les nouveaux pavés poitevins?), qui glissent tant que quand il pleut, de nombreux poitevins ont vu les bus glisser rue Carnot et rue Magenta, là aussi, la ville attend sans doute que l’un d’eux s’encastre dans cette banque (ça a failli arriver l’autre jour, un piéton a eu très très chaud aussi).

Poitiers rue Carnot, problème d'accès à une terrasseLes larges trottoirs, c’est idéal pour étendre les terrasses, sans toujours respecter les 1,40m pour laisser circuler les piétons, les personnes en fauteuil roulant ou avec des poussettes d’enfant. Ou quand elles le respectent « presque », comme ici (1,20m), comment on fait au bout de la terrasse avec le mobilier urbain? Sans parler qu’il faut slalomer d’un restaurant à l’autre, les espaces de circulations étant tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. C’est un peu moins criant cette année, avec les faillites, il y a moins de terrasses. Chacun sait que c’est un vrai jeu de changer de direction en fauteuil roulant ;-(

La pseudo-terrasse pour les fumeurs, au Bureau rue Carnot à PoitiersCe restaurant a de toute façon une interprétation bizarre de la réglementation. Vous voyez cette entrée? Derrière, avec un plafond, trois murs et en façade un mur sur plus des quatre cinquièmes de la longueur, et oui, la porte sans porte derrière la flèche, c’est ce qui fait de cet espace une « terrasse ouverte » aux fumeurs. Les non-fumeurs n’ont plus qu’à traverser en apnée pour atteindre la salle de restauration. Ce restaurant a rouvert depuis plus d’un an et visiblement, personne n’a rien trouvé à y redire, pour ma part, je n’y suis allée qu’une fois, avec une amie, et ne suis pas prête à retourner.

Stationnement anarchique rue du Petit-Bonneveau à Poitiers, avril 2014Côté stationnement, c’est un problème plus que récurrent revoir le stationnement anarchique, ou encore là (avec un bilan sur plusieurs autres points), des voitures à la place des piétons. Je pourrais vous montrer chaque soir et chaque dimanche les voitures qui envahissent notamment la rue du Petit-Bonneveau. C’est bien de faire des trottoirs larges et sans marche par rapport à la rue, mais au moins, avant les travaux, les piétons pouvaient marcher sur les trottoirs. La ville attend sans doute qu’un piéton forcé de marcher sur la chaussée se fasse renverser par une voiture pour chercher une solution? Quelques PV chaque soir et chaque dimanche devraient venir à bout pourtant facilement de ces incivilités, ce sont souvent les mêmes voitures que l’on y voit (cette fois, photographies un dimanche de fin avril 2014)! Rappelons que le parking Carnot / hôtel de Ville, à proximité, est à 0,5€ de 19h à 3h du matin, et le dimanche matin 9h-14h et le dimanche après-midi 14h-19h (coupure à 14h, au pire, 1€ pour le temps du déjeuner).

Poitiers, fontaines, 13 mai 2011, 1, place LepetitIl paraît que la ville veut sévir du côté de la place Lepetit (qui a connu une certaine activité l’année dernière suite à une évasion spectaculaire et récemment Ceci n’est pas, de Dries Verhoeven) :  mais je vous ai déjà montré cette fontaine-lave voiture en 2011!

Stationnement anarchique sur le parking Toumaï à Poitiers, avril 2014Et ce n’est pas mieux dans les parkings officiels, ici au dernier niveau du parking Toumaï, recherché parce qu’il débouche directement pour les piétons sur le nouveau viaduc Léon-Blum, ce qui n’empêche pas les automobilistes, qui vont devenir piétons, de se garer sur les cheminements en théorie prévus pour eux (ici en mai 2014)!

Square de la république à Poitiers, problème de signalement des marchesLa question des bandes podotactiles d’alerte (en haut des escaliers de plus de plus de trois marches), des mains-courantes, des garde-corps pourrait à nouveau (suivre les liens précédents…) être posée pour le square de la République (avec le monument aux morts de 1870-1871, qui a ensuite perdu ses grilles puis sa patine (la presse en parle), le début de la restaurationrestauré, de nouvelles grilles moches, une œuvre démontée (février 2013), le ratage du nouveau square de la République). Pas de bandes podotactiles (ou alors très partielles, surlignage en vert, absentes dans la zone rouge), pas d’avertissement en haut de ces hautes marches (sièges???) contiguës à l’escalier du fond (avec mes problèmes de vision et de contrastes, j’ai failli dévaler ces sièges il y a quelques semaines), contraste insuffisant sur les nez de marches et absent sur les première et dernière contremarches, une seule main courante. Mais de quoi je me plains, c’est une pointure de l’urbanisme (les ateliers Lion) qui a redessiné ce « square »!

Escalier conforme aux normes devant la mutualité sociale agricole à PoitiersEt pourtant, il est possible de bien faire les choses, je vous ai déjà montré cet escalier de la Mutualité sociale agricole.

Parc des expositions à Poitiers, aménagement du parvis devant les nouveaux hallsJ’ai été aussi agréablement surprise, en mars 2014, lors de la découverte des nouveaux halls de la foire exposition et des cheminements extérieurs. Quand on le veut vraiment, on peut faire les choses bien! Les normes ne sont pas là pour em…er les collectivités et les entrepreneurs, comme on me l’a dit encore il y a quelques jours, mais pour permettre à tous de bien vivre ensemble dans l’espace urbain!

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 13, WC handicapé de la médiathèqueDans les établissements récents, comme la médiathèque, le forum a été revu, mais les toilettes n’ont toujours pas mis aux normes (revoir Poitiers ville inaccessible)… Il faut toujours avoir le bras très long en fauteuil roulant pour accéder à la chasse d’eau et ne pas compter sur le lavage des mains.

Présentoir manquant de contraste à la médiathèque de PoitiersDu nouveau mobilier est aussi apparu, sans contraste! Je me suis prise les pieds dans ce présentoir, et j’ai aussi vu une vieille dame faire de même. Couleur bois sur bois, quand on a des problèmes de vision périphérique, c’est invisible!

La cour pavée avec des marches du musée Sainte-Croix à PoitiersLa loi a donné à nouveau des délais pour la mise aux normes d’accessibilité, parions qu’elle ne sera à nouveau pas appliquée à l’issue de ces délais… La cour du musée de Poitiers, avec ses marches et ses pavés, donne un aperçu du trajet à parcourir… c’est encore pire à l’intérieur du musée!

Salons de Blossac à Poitiers, cauchemar d'accessibilitéQuant aux Salons de Blossac, où se tiennent régulièrement des manifestations (concerts, salons…), c’est un cauchemar de marches, Maryse a dû renoncer à y amener sa mère, en fauteuil roulant, pour le salon Frou-frou… Il y a encore plein de marches derrière la porte vitrée!

Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers…

La cour pavée avec des marches du musée Sainte-Croix à PoitiersJ’avais initialement prévu pour aujourd’hui un article sur les problèmes d’accessibilité qui perdurent à Poitiers, mais l’inauguration d’hier m’a fait changer d’avis… quoique! La cour du musée et le musée Sainte-Croix à Poitiers restent complètement inaccessibles aux personnes à mobilité réduite avec les marches, les pavés,etc. Je dois néanmoins souligner le gros effort fait dans la nouvelle exposition Rainer Gross: contrairement à l’exposition  La licorne et le bézoard, cette fois, les difficultés visuelles des visiteurs ont été prises en compte! La salle d’exposition est claire, les textes écrits en noir sur blanc et assez gros, et le visiteur peut emporter un document avec le texte des cartels soit écrit en petit (bon pour l’environnement), soit écrit en plus gros (parfait pour ceux qui ont des problèmes de vue)! Merci beaucoup à Rainer Gross, artiste allemand résident en Belgique et qui a partagé sa passion dans un français parfait (il est aussi traducteur auprès des instances européennes, au passage, n’oubliez pas de voter!).

Je vous avais donc annoncé la semaine dernière la mise en place de Flux, …

rainer Gross lors de l'inauguration de Flux… de Rainer Gross. Il était présent hier (samedi 24 mai 2014) pour l’inauguration à la fois de cette œuvre éphémère (elle sera démontée après le 5 octobre 2014) et d’une exposition dans le musée qui présente de très belles photographies d’une quinzaine de ses réalisations (dont Toi(t) à terre et  Toi(t) en perspective à Chaumont-sur-Loire) et un ensemble de sculptures de plus petit format… A l’origine, il était sculpteur sur pierre! Il est aussi un excellent photographe, toutes les photos de l’exposition sont les siennes… Je vous parlerai en fin d’article des autres manifestations liées à cette inauguration, commençons la visite dans le sens de la journée d’hier… et donc la fin du Flux, qui, à défaut de jaillir de la cuve baptismale (suite au refus catégorique de la société des Antiquaires de l’Ouest, gestionnaire du site), vient se terminer contre le mur du baptistère Saint-Jean dont les portes étaient soigneusement closes pour cette cérémonie! Je ne comprends toujours pas pourquoi cette société savante a refusé cette installation (en 2006, Kôichi Kurita y était intervenu) et pourquoi l’État, propriétaire du site, n’a pas contraint le gestionnaire à accepter la présence d’un artiste qui est intervenu dans les jardins de Le Nôtre au musée d’archéologie nationale à Saint-Germaine-en-Laye, dans l’abbaye de Noirlac, dans le cloître du prieuré Saint-Michel-de-Grandmont à Saint-Privat, etc., mais « pas touche à mon baptistère »! Absurde et réac, messieurs des Antiquaires de l’Ouest (cette société reste majoritairement une assemblée de vieux savants où la parité et le rajeunissement sont encore des utopies)!!! Comme disait Philippe Baudelot l’autre jour, c’est un endroit « collector », peut-être l’un des derniers en France où l’on tente de vendre des diapositives aux visiteurs! (Glissez quand même la tête quand, par miracle, la porte est ouverte, vous y verrez de belles peintures romanes et gothiques). Est-ce que ce sera le refus de trop? L’État aura-t-il le courage un jour de transférer sa gestion au musée Sainte-Croix? Il est loin le temps (dans les années 1830… bientôt deux siècles) où des érudits qui fonderont ensuite la Société des Antiquaires de l’Ouest avaient réussi à convaincre Prosper Mérimée et permis d’éviter que ce bâtiment soit rasé pour percer une route (l’actuelle rue Jean-Jaurès, qui l’a finalement contourné). [PS: suite à une question reçue en privé, en cherchant dans les délibérations du conseil municipal de Poitiers pour 2013, j’ai trouvé une subvention de 18000 € pour l’édition du bulletin en mars, une subvention exceptionnelle de 3500 € en septembre pour l’édition des comptes de la ville au XVe siècle].

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, dans la cour du muséeLe flux en lattes de bois (peuplier) oscille dans la cour du musée, devant l’art du théâtre de Jonchère… passe en sous-sol…

Flux de Rainer Gross à Poitiers, dans le tilleul centenaire… et se retrouve de l’autre côté de la cour, s’emmêle dans le tilleul centenaire…

… ouf! les orchidées boucs (en voir d’autres dans une sortie orchidées à Civaux) soigneusement sauvegardées par le service des espaces verts ont presque toutes survécu à l’inauguration… une seule a été piétinée, oups! par un ancien élu vert!

On voit bien ici les contrastes d’échelle, de lumière, d’occupation de l’espace voulus par l’artiste… même si le tilleul n’avait pas encore ses feuilles quand les lattes de bois ont été assemblées!

Le Flux sillonne ensuite au milieu du dépôt lapidaire qui a changé de place dans la cour du musée…

… jusqu’à traverser la Minerve!

Le Flux jaillit des entrailles de la terre au milieu des ruines romaines du musée.

Rainer Gross aime jouer avec l’éphémère, les strates du temps, les hasards de l’installation… n’hésitez pas à jouer avec les perspectives possibles, ici avec la cathédrale au fond…

Il a parlé de la Grand’Goule, le dragon serpentiforme de Poitiers, parmi les collections du musée, j’aurais volontiers vu en clin d’œil le retour en salle de la maquette du Rhône et la Saône, par André Vermare: la sculpture est à Lyon, mais la maquette a été depuis fort longtemps reléguée aux oubliettes (pardon, dans les réserves) du musée de Poitiers et le visiteur n’a plus accès qu’aux « fiches » non illustrées de la base Joconde: la tête du Rhône (moulage grandeur nature) et le groupe sculpté réduit (maquette originale au tiers pour le projet d’édition de luxe du Rhône). Le mélange des eaux du Rhône et de la Saône sont un bel exemple de flux…

Dommage que cette inauguration n’ait pas attiré un public plus nombreux et surtout plus varié… car y assistait surtout le « tout Poitiers culturel », professionnels surtout et auditeurs fidèles des conférences et aux concerts (du centre d’études supérieures de musique et de danse et du conservatoire) donnés au musée, à l’espace Mendès-France, à la médiathèque, abonnés au théâtre et auditorium… Il est certes agréable de se retrouver « entre soi », de poursuivre nos conversations d’événements en événements (c’était mon « grand retour » dans ce cercle), mais est-ce le but de ces inaugurations? Visiteurs de toutes origines, de tous milieux, n’hésitez pas à venir découvrir cette exposition. Si vous hésitez à pousser la porte du musée (gratuit le mardi et le premier dimanche de chaque mois), glissez-vous dans la cour, lisez en introduction les pupitres explicatifs… Bravo à Rainer Gross et aux commissaires de l’exposition, à Pascal Faracci, le nouveau directeur du musée, et surtout à Dominique Truco, qui organise toujours de belles manifestations d’art contemporain à Poitiers (et à Melle et ailleurs…). Il reste à patienter un bon mois, si j’ai bien compris, pour découvrir le catalogue qui accompagne cet événement.

Le week-end inaugural avait commencé par une conférence fort intéressante de Claude Andrault-Schmitt, autour des dernières découvertes et du livre qu’elle vient de diriger sur la cathédrale de Poitiers, La cathédrale Saint-Pierre. Enquêtes croisées, 2013, chez Geste éditions (416 pages, 55€). Mais pourquoi avoir choisi une police de caractères aussi petite? Du 4 ou du 5, à vue de nez! Complètement inaccessible pour moi avant fort longtemps (peut-être pour toujours s’il n’y a pas d’édition numérique), la reliure trop épaisse et les colonnes écrites trop près de la reliure rendent (ce qui est rare) le visio-agrandisseur inefficace sur les deux-tiers des pages! Je n’ai pas assisté au concert qui a suivi (trop tard encore pour moi), ni aux visites de la cathédrale et du quartier, mais ai assisté aussi à la projection publique de Cap Sud-ouest sur Poitiers sur France 3, de belles images grâce aux drones, mais qui sautent parfois, et un commentaire pas toujours au niveau (cf. en particulier l’arrivée du présentateur dans l’amphithéâtre romain), puis au « surprenant » concert donné par quatre étudiants de conservatoire, au violoncelle, avec Four de John Cage: chaque musicien choisi 12 « sons » qu’ils jouent selon une « partition » qui porte non les notes, mais le numéro des sons et les plages auxquelles ils doivent commencer et finir (avec des fourchettes de quelques secondes). Je n’en ai pas trouvé de version vraiment « audible » en ligne…

Voir ou revoir des articles sur des sujets voisins:

Chaumont-sur-Loire 2012, toit à terreVous pouvez revoir sur mon blog ses œuvres à Chaumont-sur-Loire,Toi(t) à terre

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 12, toit en perspective de Gross … et Toi(t) en perspective, à voir aussi dans cet article de 2011.

Poitiers, square de la République, avril 2013, oeuvre en placeL’opération Poitiers coeur d’agglomération, coeur de pagaille… a aussi été l’occasion d’une commande publique avec l’installation de Benoît-Marie Moriceau dans le nouveau square de la République raté

Poitiers, quartier du Pont-Neuf, oeuvre de Christian Robert-Tissot, vue généraleles messages de Radio-Londres par Christian Robert-Tissot dans la montée du faubourg du Pont-Neuf

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, obélisque brisé et premiers jeux installéset dans les jardins du Puygarreau, l’obélisque brisé de Didier Marcel,

Jardin du Puygarreau à Poitiers, photographies et aire de jeux de Pierre JosephAire, air, erre, ère de Pierre Joseph

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Balletet les barreaux de prison, pardon, la grille « tourne-sol » d’Élisabeth Ballet.

Performance de Kôichi Kurita dans le bapstistère Saint Jean à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersL’artiste Kôichi Kurita à Poitiers en 2006… et sur l’île d’Oléron en 2013

Glen Baxter à Poitiers, été 2010, sur le mur en contrebas du TAP L’expédition Glen Baxter (juin à septembre 2010) : l’annonce de l’expédition du 12 juin 2010 et la sérigraphie du parking Effia, aperçu global de l’expéditionet la sérigraphie du 12 juin 2010, dans le quartier de Bellejouaneen centre-villeen centre-ville, la suite, le livre Le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes (dessins de Glen Baxter, texte d’Alberto Manguel).

Le Rhône et la Saône, par André Vermare, à Lyon et à Poitiers

Des reliefs en remploi sur le chevet de l’église Saint-Pierre de Chauvigny

Chauvigny, chevet de l'église Saint-Pierre, emplacement du relief avec saint PierreCela fait longtemps que je ne vous ai pas emmené à Chauvigny, dans la Vienne… Retour à l’extérieur de l’église Saint-Pierre , en ville haute (revoir à l’intérieur les chapiteaux avec l’Enfance de Jésus, avec des scènes de l’Apocalypse), avec des photographies de juillet 2012. Sur le toit en pierre du chevet, trois reliefs sont des remplois de sculptures plus anciennes que l’église actuelle, peut-être du début du 11e siècle. Au sud, au-dessus de la deuxième travée de l’abside a été posé un relief représentant saint Pierre.

Chauvigny, chevet de l'église Saint-Pierre, relief avec saint Pierre

Il est représenté debout, sous un décor architecturé, vêtu de ses vêtements sacerdotaux. Il bénit de sa main droite et tient la clef (du Paradis) dans sa main gauche. Le relief architecturé se compose de deux colonnes avec des bases moulurées et des chapiteaux à feuilles plates, sur lesquels prend place un arc en plein cintre orné de S. Un oiseau, tête repliée vers la queue, a pris place dans chaque angle supérieur.

Au-dessus de l’absidiole sud est incrusté un relief représentant un Sagittaire. Les signes du zodiaque sont assez souvent sculptés ou peints sur les églises romanes, plus souvent sous la forme des signes alternant avec les travaux des mois, plutôt sur le portail.

Chauvigny, chevet de l'église Saint-Pierre, relief avec le Sagittaire

Comme cela est souvent le cas, le Sagittaire est figuré sous les traits d’un Centaure (corps de cheval et tête humaine) bandant son arc.

Chauvigny, chevet de l'église Saint-Pierre, emplacement du relief avec la scène de chasse

A l’est, un peu décalé vers la droite par rapport à la fenêtre axiale ont été insérées deux pierres sculptées qui évoquent une scène de chasse, là aussi un thème récurrent dans l’art roman.

Chauvigny, chevet de l'église Saint-Pierre, relief avec la scène de chasse

La pierre de gauche est complète, avec à l’avant un animal aux grandes oreilles (lièvre ou lapin?) poursuivi et mordu par un chien avec la gueule ouverte montrant des dents bien acérées. La pierre de droite est incomplète. Il lui manque sa partie gauche et il est donc impossible d’identifier l’animal qui s’y trouvait, lui aussi mordu par un chien qui est complet sur la droite du relief.

Sur Chauvigny, voir ou revoir

Quelques représentations de saint Pierre

Art contemporain officiel et officieux à Poitiers

Flux de Rainer Gross à Poitiers, installation en cours en avril 2014Depuis quelques années, Poitiers présente quelques artistes contemporains en ville (revoir par exemple Kôichi Kurita en 2006 ou Glen Baxter en 2010). Pour cet été, une œuvre de Rainer Gross, Flux, a été installée ces dernières semaines et sera inaugurée samedi prochain (du 24 mai au 5 octobre 2014), à l’intérieur et à l’extérieur du musée.

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, dans la cour du muséeComme la quasi totalité des œuvres de Rainer Gross (voir à Chaumont-sur-LoireToi(t) à terre et  Toi(t) en perspective), celle-ci se compose d’un assemblage de lattes de bois (peuplier) qui s’adaptent au lieu. Ici, le « flux » part du sous-sol du musée, dans les salles de préhistoire, sort dans la cour du musée (vous voyez au fond l’art du théâtre de Jonchère)…

Flux de Rainer Gross à Poitiers, mai 2014, devant le baptistère… pour « traverser » une fenêtre et finir devant le baptistère Saint-Jean. Initialement, le flux devait achever (ou commencer?) sa course à l’intérieur de celui-ci, dans la cuve baptismale, dommage que cela n’ait pas pu se faire (d’après la presse locale, problème d’autorisation de la société des Antiquaires de l’Ouest, gestionnaire du site), cela aurait été l’occasion de faire entrer un peu plus de visiteurs dans cet édifice qui appartient à l’État (il n’a aucun contrôle sur le gestionnaire dans cette affaire?), et conserve de très belles peintures romanes et gothiques… Espérons que cela attire néanmoins quelques touristes jusqu’au musée, beaucoup n’osent pas descendre du « Plateau » (l’hyper-centre de Poitiers).

Art graphique rue Carnot à Poitiers, avril 2014, 2e édition du festival FarsDébut avril s’est tenu le festival FARS (arts de la rue et de la scène, organisé par l’école de commerce), voir le reportage de Coccinelle à Poitiers (avec tous les liens utiles)! En dehors des spectacles sur la place d’Armes (place Leclerc), une œuvre graphique a été apposée sur une vitrine abandonnée de la rue Carnot (le cartel avec le nom de l’auteur a presque immédiatement disparu, je ne retrouve pas où je l’avais noté, je compléterai si quelqu’un me le met en commentaire…).

Poitiers, un mouton-papillon géant avenue de la LibérationEn parlant de vitrines, des « moutons-papillons géants » (revoir la première série et la suite ou encore ici…, en format environ A5, et plein d’autres regroupés dans la synthèse…). J’ai d’abord repéré celui-ci avenue de la Libération en avril…

Poitiers, quatre moutons-papillons géants… puis beaucoup d’autres en ville et sur les boulevards. Lors d’un déplacement vers la zone commerciale au nord de la ville, j’ai aussi vu une file de moutons géants à la queue-leu-leu sous un pont, mais impossible d’arrêter le bus!

Mouton poitevin, recherché mort ou vifMonsieur Mouton joue à nouveau sur la légalité ou non de sa démarche… Ces affichettes sont juste enduites de colle et délivrent un message qui généralement fait plutôt sourire les passants! Après le colleur d’affiche de précédentes séries, cette fois, le message dit « Wanted dead or alive » (recherché mort ou vif) et « Ce criminel particulièrement dangereux est recherché pour causes d’affichage libre et de libre expression ».

Pochoir sur l'art préhistorique et le vandalisme du street art, vu à Poitiers en mars 2013 et mars 2014Il répond à ce tag au pochoir qui persiste depuis fort longtemps près de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, photographié en haut en mars 2013 et en bas en mars 2014. Un homme préhistorique qui tague une caverne, c’est de l’art, un artiste de rue sur un mur, c’est du vandalisme (sauf sur les lieux autorisés, mais ça, ça sera pour un autre article!)…

Mouton à Poitiers, sur l'enlèvement ou non des autocollantsLe service de la ville nettoie-t-il sélectivement? C’est ce que croit M. Mouton avec ce nouveau message: « De racistes stickers peuvent rester 10 jours collés porte de Paris, ceux de Mr Mouton moins de 24 heures, pourquoi? ». C’est vrai pour les autocollants racistes, moins pour les moutons, il y en a un au revers d’un panneau près de chez moi depuis plusieurs mois! Et une bonne partie de ceux collés (en abondance) ce samedi matin (17 mai 2014) à travers la zone centrale du Plateau étaient toujours là dimanche soir…

Mouton poitevin regardant un tableau d'art dégénéréIl a aussi de l’humour sur sa production: « Ceci est de l’art dégénéré » (écriture façon Ben / Benjamin Vautier) devant un tableau…

See, sex and sun, trois séries de moutons à PoitiersParmi eux, une série « Sex, sea and sun » (et un « tous consomment » avec « sexe » discrètement écrit en rose très pâle en haut à gauche… Clin d’œil à la marche des fiertés qui avait lieu le même jour?

Trois variantes des moutons loups / chiensLe mouton-loup que nous avions déjà vu s’enrichit d’un message: « espèce envahissante » et se décline avec un « Ki mange ki » (une copie ou un mouton authentique? Le style est différent sauf le mouton de droite) et un mouton avec un os entre les dents!

Mouton à Poitiers, chute de pierreDans la série des panneaux routiers, il y a aussi eu cette variante chute de pierres, avec le message « jusqu’ici tout va bien ».

Moutons à Poitiers, regardant une affiche publicitaireLa consommation reste au centre des préoccupations de Mr Mouton, avec à nouveau un panneau publicitaire (qui est ce monsieur? 11090973 se retrouvait déjà sur des codes barres précédents, 11 septembre 1973, ça vous dit quelque chose?)… [Merci à Nini 79 et à Dalinele, c’est Salvador Allende et la date de son suicide suite au putsch d’Augusto Pinochet].

Mouton avec une tapette à souris, message consomme… un ce « consomme » façon morceau de fromage sur une tapette à souris!

Mouton à Poitiers, message mystérieuxEnfin, ce dernier reste mystérieux. Il était déformé quand je l’ai trouvé et je n’en ai pas trouvé d’autre sur le même modèle… Feu rouge? Vidéo-surveillance? Qu’en pensez-vous?

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Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 12, toit en perspective de Gross … et Toi(t) en perspective, à voir aussi dans cet article de 2011.

Poitiers, square de la République, avril 2013, œuvre en placeL’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… a aussi été l’occasion d’une commande publique avec l’installation de Benoît-Marie Moriceau dans le nouveau square de la République raté

Poitiers, quartier du Pont-Neuf, oeuvre de Christian Robert-Tissot, vue généraleles messages de Radio-Londres par Christian Robert-Tissot dans la montée du faubourg du Pont-Neuf

Jardin du Puygarreau à Poitiers, 26 décembre 2013, obélisque brisé et premiers jeux installéset dans les jardins du Puygarreau, l’obélisque brisé de Didier Marcel,

Jardin du Puygarreau à Poitiers, photographies et aire de jeux de Pierre JosephAire, air, erre, ère de Pierre Joseph

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Balletet les barreaux de prison, pardon, la grille « tourne-sol » d’Élisabeth Ballet.

Performance de Kôichi Kurita dans le bapstistère Saint Jean à Poitiers, 2006, cliché Christian Vignaud, musées de PoitiersL’artiste Kôichi Kurita à Poitiers en 2006… et sur l’île d’Oléron en 2013

Glen Baxter à Poitiers, été 2010, sur le mur en contrebas du TAP L’expédition Glen Baxter (juin à septembre 2010) : l’annonce de l’expédition du 12 juin 2010 et la sérigraphie du parking Effia, aperçu global de l’expédition et la sérigraphie du 12 juin 2010, dans le quartier de Bellejouane, en centre-ville, en centre-ville, la suite, le livre Le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes (dessins de Glen Baxter, texte d’Alberto Manguel).

Les moutons au blackwork complètement brodés Et des moutons en tout genre!