Les années de festival des jardins se suivent et ne se ressemblent pas… Cette année, j’y suis allée vendredi dernier (15 juin 2012) avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)…La Loire était très haute, envahissant encore ses bras mineurs… (à comparer ci-dessous avec l’image de 2010, une semaine plus tôt, prise à peu près du même endroit. Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus…
Le thème cette année est Jardins des délices, jardins des délires. En attendant la suite, vous pouvez déjà faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire. Sinon, je montrerai ici chaque samedi midi quelques-uns de ces jardins dans les prochaines semaines… Mais pas d’énorme coup de cœur comme avec le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer en 2011 ou le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet en 2010.
Et qui dit délices dit réconfort des visiteurs… Emmanuelle / le Marquoir d’Élise avait préparé des barres aux céréales maison et moi des cookies tout chocolat. Depuis, j’ai aussi testé la recette des barres de céréales.
En 2011, j’étais allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Les bords de Loire étaient alors très secs… Il y avait eu un gros orage dans la nuit précédente. J’y suis retournée le 30 septembre.
En 2010, j’y étais allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin et ce fut une très belle journée bien réussie.
En 2009, j’y étais allée début septembre…
Vous retrouverez aussi les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.
Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires
- La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
- le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
- le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
- le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
- le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
- le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
- le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
- le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
- le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
- le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
- le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
- le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
- le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
- le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
- le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
- le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
- le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
- le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
- le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
- le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
- le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
- le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
- le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
- le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
- le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
- le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
- le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
- le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
- Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
- Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Si vous voulez plus d’informations sur ce château, je vous invite à aller voir
Les jardins, superbement entretenus, sont l’œuvre de Johann Ferdinand Hetzendorf von Hohenberg. Impossible de rater la « gloriette »…
…et la fontaine de Neptune, du même architecte, comme aussi la ruine romaine.
La grande serre à palmiers, tout en verre et métal, construite en 1880, est impressionnante avec ses 114 m de long.
Pour mon anniversaire, mes collègues m’ont offert une enveloppe avec une mention surprenante… « Joue avec le patrimoine Renaissance en… » (clin d’œil
Après un peu de patience, … Il va falloir que je triche et que je fixe à la colle une cheminée qui a tendance à se mettre de travers et les toits en poudrière (les petits cônes) qui ont une tendance marquée à glisser…
Voici l’autre façade…
… la même il y a quinze jours, je suis retournée à
Ah, et puis, l’autre côté aussi, je l’avais en stock…
Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec
Une œuvre étrange, la « soupe » verte est arrosée chaque semaine et le mélange enfle, petit à petit, la mixture déborde des assiettes… D’après la guide, à la fin de la saison, elle devrait retomber sur le bord de la table. Il paraît que c’est une interrogation sur la nourriture dans le monde…
De son côté, la photographe suédoise
Les photographies de Shin-Ichi Kubota, Atmosphère (dans la galerie du porc-épic), nous emmènent dans les nuages…
Jeudi (avant-hier), j’ai profité d’une journée de congé pour aller visiter deux expositions à Tours. Je me suis d’abord rendue au musée des Beaux-Arts, dont je vous ai déjà parlé pour l’exposition
L’après-midi (après avoir fait une promenade et pris quelques photographies complémentaires sur Tours, la série sur mon blog continuera donc le mardi après-midi plus ou moins tous les quinze jours), je suis allée au château de Tours. Comme pour l’exposition
Le thème de la semaine proposé par
Bon, Ceci étant, et le défi? Comme j’ai pu voir le thème depuis un cyber-café, c’est à Londres que je vous emmène cette semaine. Bon, une ville plate, paradis des vélos (pas autant qu’Oxford, mais quand même…)., où se cachent les escaliers? Dimanche 17 avril 2011, 8h, départ à pied de mon hôtel à côté de King Cross, direction la Tate Modern (j’ai le temps, elle n’ouvre qu’à 10h, même s’il y a une petite trotte pour y aller), pour voir l’exposition
Les escaliers de l’entrée principale (à l’ouest) de la cathédrale Saint-Paul, avec ses escaliers d’accès…
J’avance un peu vers le sud et me retourne, voici un jeu d’escaliers et de rampes devant la cathédrale.
Et voici l’escalier qui permet, depuis la cathédrale Saint-Paul, de descendre sur le quai plutôt que de franchir la passerelle du millénaire, conçue par Norman Foster… Droit en face, sur l’autre rive, l’objectif du matin, la Tate Modern… Pause exposition (voir les expositions
Un escalier pour remonter vers le London Bridge… mais je passe mon tour, je souhaite aller jusqu’au Tower Bridge…
Mauvaise idée, le marathon est en train de passer dessus, mais d’un côté, il reste un petit passage pour les piétons (pas de vue de l’escalier, impossible à prendre dans cette foule).
Un petit escalier pour remonter les douves du château de Londres (une « ré-invention » sous la reine Victoria, sans grande réalité historique, près de Tower bridge)…
Pour le dernier… une passerelle sur laquelle je pensais pouvoir traverser le marathon dimanche, et ainsi retourner du côté de la ville où je voulais aller, peine perdue, réservé à la presse… et l’escalier est de l’autre côté, je n’ai pas pu le photographier! Bon, j’arrête là les photographies d’escaliers, je veux encore avoir de la batterie pour d’autres choses (j’ai emporté mon chargeur… mais complètement oublié l’adaptateur de prise de courant!).
Ah, pour finir, un petit plan.
Tout au long de la visite, ce château reste visible, ici avec le
La cabane en bois tout au fond du festival, vestige du domaine de Broglie… Elle était libre au moment du déjeuner et nous en avons profité, siège et table, un vrai luxe pour le pique-nique.
Et voici
La mare, investie par le Petit vilain du jardin voisin (
Et, pour terminer provisoirement, un peu de rafraîchissement dans le vallon des brumes.
Il y a une dizaine de jours, j’ai fait un marathon d’expositions à
Ce n’est pas un très grande exposition en nombre de pièces présentées, mais elle est très importante par leur qualité… Peinture (vous ne pourrez pas être insensible à la Loire endormie…), collages, sculpture, livres, correspondance, photographies, à découvrir, vraiment. Vous pouvez en avoir un aperçu sur cette page, ou mieux encore dans le dossier de presse. En sortant de l’exposition, n’oubliez pas de visiter le reste du musée… Mes préférés ? Les travaux préparatoires à la Aux cracheurs, aux drôles, au génie, la
Le château de Tours organise depuis plusieurs années des expositions gratuites d’art contemporain, après avoir accueilli un aquarium jusqu’au début des années 2000. La plus fameuse exposition que j’y ai vue était celle de Buren, qui avait monté un grand cube qui dépassait de la façade…
Tout en haut, il y a une exposition sur Yves Elleouët (1932-1975), le gendre d’André Breton, puisqu’il a épousé Aube Breton en 1956. L’exposition avait d’abord été présentée au musée des Beaux-Arts de Quimper au cours de l’été 2009, leur dossier de presse est très bien fait et vous permettra de découvrir l’exposition si vous ne pouvez y aller avant le 10 Janvier 2010. Allez aussi voir ce site consacré à
Le premier et le deuxième étages accueillent des
Comme promis, voici une petite visite du domaine de Chaumont-sur-Loire. Je vais répartir la visite sur plusieurs articles concernant
Un peu plus loin, vous apercevez le four qui existait avant l’aménagement du domaine, transformé en manège à poneys pour les enfants, aujourd’hui en galerie d’art…
Ce bâtiment est accolé aux écuries, qui accueillent cette année plusieurs œuvres d’art que je ne vous ai pas photographiées…
Plus loin dans le parc, vous pourrez découvrir le château d’eau, qui ne ressemble pas plus à un château d’eau dans l’imaginaire que
Plus loin encore, le cimetière des chiens de la princesse de Broglie, et le cénotaphe (faux tombeau, lieu de recueillement qui ne contient pas la dépouille… et qui est en fait une œuvre d’art de
Et voici un des espaces de repos au centre de l’espace du festival des jardins… que je vous emmènerai bientôt visiter ! Merci à
Aujourd’hui, les fêtes de Bayonne battent leur plein, j’espère qu’il n’y aura pas d’accident dramatique cette année.
Je n’ai pas eu le temps de m’approcher de la citadelle Vauban, érigée dans les années 1680 et (elle n’a pas été inscrite parmi les sites Vauban protégés par l’Unesco), inscrite comme monument historique avec ses trois demi-lunes et ses glacis en 1929. Vauban a créé une troisième ligne de fortifications et de nombreux ouvrages avancés.
Vauban reprit aussi la défense du Château Vieux, dans la ville haute…
… et du Château-Neuf, dans le Petit-Bayonne.
Je trouve que la restauration et la mise en valeur de tous ces ouvrages fortifiés, qui doivent coûter une petite fortune en entretien, sont plutôt réussies.