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La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec

Couverture de La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec

Un livre lu chez mon père

Le livre : La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec, éditions Anne Carrière, 2012, 469 pages, ISBN 9782843376665.

L’histoire : à Vienne en Autriche puis à Princeton aux États-Unis, de 1928 au début de l’année 1981. 1980, Anna Roth, fille de mathématicien, qui rentre d’un séjour en Europe, a été embauchée comme documentaliste par l’université de Princeton et est chargée de convaincre Adèle Gödel, hospitalisée, de remettre les archives de son mari, le célèbre logicien Kurt Gödel, récemment décédé. Le roman se scinde alors en deux: les relations qui se nouent -difficilement- entre Adèle et Anna, et le récit de la vie de Kurt et Adèle depuis leur rencontre à Vienne jusqu’à leur fuite du nazisme par la Russie et leur arrivée et leur vie à Princeton, sur fond de la maladie de Kurt, dévoré de tocs et anorexique, avant de devenir carrément paranoïaque à l’époque du maccarthysme, sur fond d’amitié avec Albert Einstein, Robert Oppenheimer, Oskar Morgenstern, Wolfgang Pauli, John von Neumann. Anna récupèrera-t-elle ces précieuses notes écrites dans une sténographie allemande que seules quelques personnes (dont elle) peuvent encore déchiffrer?

Mon avis : le roman alterne les chapitres à la première personne, dans la bouche d’Adèle Gödel et les chapitres à la troisième personne sur les rencontres d’Anna Roth et Adèle Gödel. Une note en fin de livre explique ce qui est proche de la réalité et ce que l’auteur a extrapolé pour rendre le roman vivant. Après l’arrivée de Hitler au pouvoir en Allemagne, de nombreux physiciens et mathématiciens ont fui l’Allemagne, l’Autriche et le reste de l’Europe centrale, Kurt Gödel fut l’un des derniers à partir… Ils se sont pour la plupart retrouvés à l’université de Princeton (à l’institute for advanced studies/IAS). Ce roman est aussi l’histoire de la maladie mentale de Gödel et les relations du couple qu’il forme avec Adèle, qui habitait la même rue à Vienne, fille de commerçants et girl dans un cabaret… une rencontre improbable. Les mathématiques sont mis de côté dans ce roman, à part ce que peut comprendre Adèle (les opérateurs logiques et une approche des ensembles), presque rien sur les théorèmes d’incomplétude. Ce ne sont pas les travaux de Gödel qui sont au cœur du roman mais ses relations aux autres et en particulier à sa femme, ainsi que ses troubles psychiques. Pour les chapitres intermédiaires, le sujet tourne autour de l’apprivoisement d’une vieille dame acariâtre par une jeune fille assez déprimée. Un gros livre qui se lit tout seul.

Si vous voulez retrouvez Princeton en 2011, alors je vous conseille la lecture de Théorème vivant de Cédric Villani.

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Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.

Tri sélectif et civisme à Vienne en Autriche, il y a 20 ans…

Tri sélectif à Vienne en Autriche il y a 20 ans...

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

En cherchant dans mes photographies à scanner pour le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche (dans le cadre du défi du mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya), j’ai retrouvé aussi cette photographie… C’était en juin/juillet 1993. En centre-ville, il n’y avait déjà plus de ramassage des ordures au porte-à-porte. La conteneurisation (quel vilain mot!) qui se met en place actuellement dans un certain nombre de communautés de communes actuellement, et pas sans grincement de dents, était déjà en place. En plus, le tri était beaucoup plus poussé, vous voyez toutes ces poubelles, et bien, il n’y en a pas une pour la même chose… Ici, il fallait (et je pense qu’il faut toujours) séparer le verre blanc du verre coloré, le papier du carton, les restes compostables, le fer de l’aluminium (il faut bien lire sur les canettes…), deux types de plastique… Et les Viennois étaient très organisés, la dame que l’on voit de dos avait plein de sacs différents pré-triés (posés devant les poubelles avant qu’elle ne mette le contenu dans la bonne poubelle). Quant aux sacs de caisse, ils avaient déjà disparu (en Allemagne aussi). Et vous voyez le truc blanc sur le poteau au milieu de la photo? C’est le journal du dimanche, dans une pochette étanche. Vous vous servez vous même, vous prenez le journal et vous laissez l’argent dans la « pochette-tirelire ». Aucun vandalisme, aucun truandage, apparemment. Vous imaginez ce système chez nous??? Bon, je ne sais pas si c’est toujours comme ça, je n’y suis pas retournée depuis…

Une visite au château de Schönbrünn à Vienne en 1993…

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 1, de loin

En juin 1993, j’ai fait un stage à Brno et Dolni Vestonice, dans la République Tchèque qui venait juste de se séparer de la Slovaquie…j’en avais aussi profité pour aller visiter quelques villes autour, Prague, Vienne et Bratislava notamment. Depuis le début du défi du mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’avais l’intention de scanner quelques-unes de mes photographies (tirage papier argentique…), mais n’avais pas pris le temps de le faire… Et voilà, je m’y suis mise, et vais même ajouter dans tous mes autres articles une vignette de cet article comme logo… (c’est Yaneck / Les chroniques de l’invisible qui sera content!). Je vous emmène donc aujourd’hui à Vienne, en Autriche, visiter le château de Schönbrunn, résidence d’été des Habsbourg-Lorraine…

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près Si vous voulez plus d’informations sur ce château, je vous invite à aller voir le site officiel du domaine de Schönbrunn ou la page de synthèse du patrimoine mondial de l’Unesco, puisque le parc et le palais sont protégés depuis 1996. C’est en effet un chef-d’œuvre de l’art baroque, résidence impériale des Habsbourg de la fin du 17e siècle (la halte de chasse antérieure avait été détruite en 1683 par une attaque turque) à 1918, dû en particulier aux architectes Johann Bernhard Fischer von Erlach (à partir de 1696) et Nicola Pacassi (pour les constructions de 1743-49 et 1753-63).

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 3, la gloriette Les jardins, superbement entretenus, sont l’œuvre de Johann Ferdinand Hetzendorf von Hohenberg. Impossible de rater la « gloriette »…

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 4, la fontaine de Neptune …et la fontaine de Neptune, du même architecte, comme aussi la ruine romaine.

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 5, les serres La grande serre à palmiers, tout en verre et métal, construite en 1880, est impressionnante avec ses 114 m de long.