Je suis rentrée pour la première fois en plus de 20 ans que je suis ici au stade Rébeilleau à Poitiers au printemps dernier, à l’occasion de la Rencontre malgache sportive 2014 qui avait lieu ici, échanges culturels et sportifs pendant trois jours de la communauté malgache européenne. Je vous ai déjà montré le monument commémoratif du stade poitevin (Joffre Laurentin et deux conflits mondiaux).
Deux statues, un peu plus grandes que nature (2,08 et 2,35 m), gardent l’escalier. Comme le monument au comte de Blossac de Raymond Sudre ou le lion amoureux d’Étienne Hippolyte Maindron, dans le parc de Blossac, elles sont un dépôt du Fonds national d’art contemporain.
A gauche donc, nous avons Athlète, en pierre taillée, un « beau jeune homme » aux lignes étirées et épurées. Enfin, beau, tout est une question de point de vue, LOL!
Commandé en 1939, daté 1941, et mis en dépôt en 1947, Athlète est une œuvre de Léopold Kretz (Lwov, en Ukraine,1907 – Paris, 1990), avec la signature « Kretz 1941 ». Le fond d’atelier de cet artiste a été légué par sa veuve en 2012 au musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan (après une tentative avortée en 2003 à Marq-en-Baroeul), avec des centaines de dessins préparatoires.
J’ai un problème pour l’œuvre de droite… Spontanément, je ne pensais pas que c’était le même auteur, style différent, mais je n’ai pas vu de signature. En « feuilletant » le catalogue (base de données plutôt) du Fonds national d’art contemporain, pour Poitou-Charentes et Léopold Kretz, je trouve une Femme assise à Bressuire et… Vénus debout à Poitiers (présente dans Joconde et dans les Dépôts de l’État). Euh, vu les attributs de la statue, ce n’est certainement pas une Vénus. De plus, la fiche précise « terre cuite ». Me voici donc cherchant parmi les 380 dépôts de l’État à Poitiers (musée, mairie, préfecture, rectorat), si on réduit à la sculpture 93 œuvres (92 plutôt, les Trois Nymphes de Maillol y sont deux fois, avec Attribution par l’Office des Biens et Intérêts privés / MNR : œuvre récupérée en Allemagne après la chute du IIIème Reich, une fois par le musée d’Orsay et une fois par le musée national d’art moderne) … sans succès dans un premier temps. Mais qui est cet homme nu, plus musclé que l’autre? Au passage, j’ai retrouvé, outre les œuvres déjà citées plus haut, la science et l’agriculture de Barrias, La douleur maternelle et Le bonheur maternel (1866) d’Antoine Etex. Têtue, j’ai recommencé quelques semaines plus tard et j’ai fini par trouver! C’est encore un Athlète (quelle originalité du titre), d’Ulysse Gemignani (Paris, 1906 – Paris, 1973), commandée en 1947 et déposée en 1948. Oups, je ne connaissais pas cet artiste même s’il est grand prix de Rome de sculpture 1933 et l’auteur de l’une des sculptures du mémorial du mont Valérien. Visiblement, j’ai raté la signature sur la base (U. Gemignani), je vais devoir retourner au stade un de ces jours pour me glisser derrière le buisson pour voir si elle s’y cache! Le musée de Poitiers conserve trois autres œuvres de cet artiste, deux maquettes d’un monument commémoratif aux victimes de la guerre et de la libération et une porteuse de gerbes.
Les deux Athlètes sont indiqués avec comme localisation… la mairie, comme les œuvres du parc de Blossac.
Photographies avril 2014
Aujourd’hui dimanche (14 septembre 2014, de 10h à 19h) a lieu la
Vous serez obligés de venir en voiture (grand parking mais les bénévoles des associations vont prendre pas mal de places) ou en vélo (attention, trajet pas agréable ni sécurisé), puisqu’il n’y a pas de bus le dimanche,
Au moins, le cheminement pour les handicaps moteurs et visuels est plutôt réussi.
Je tiendrai, comme depuis 2006, voir plus sur l’édition
Au fil de mes pérégrinations en vacances, je n’ai pas oublié Poitiers! À
C’est beaucoup plus clair que les panneaux « interdits aux cyclistes » où la mairie a précisé, notamment sur la question de
… ou sur
A
Le 

Pour les Poitevins, ils y découvriront un témoignage sur la vie sous l’occupation, les réfugiés de l’est, parmi lesquels le rabbin Bloch, dont le nom de la fille Myriam figure sur la liste des victimes ainsi que sur l’une des 
M. Mouton annonce pour la rentrée des classes un « retour à la normale », tout le monde suivra gentiment « tout doux comme un agneau » en se comportant « comme un mouton »?
Je n’ai sans doute pas vu la nouvelle livraison du facétieux M. Mouton (voir les épisodes précédents dans
Mais en faisant cet article, aurai-je moi aussi droit à un tweet ou un google+1??? Je n’ai pas rapporté de vidéo de mes vacances, contrairement à M. Mouton 😉
Le 11 septembre approche, avec la date à nouveau sur cette variante, 11 septembre 1973, coup d’état au Chili et renversement d’Allende, ici avec l’incendie du palais La Moneda à Santiago (voir une autre vue sur le
Au niveau des grands formats sur des vitrines, je n’ai vu que celui-ci, rue de la Cathédrale. Les moutons y dansent à la façon des personnages de Keith Haring.
Cela fait longtemps que je ne vous ai pas emmené en promenade à travers les rues de Poitiers. Direction
J’ai de grosses réserves sur la restauration, qui a gardé (ou plutôt recréé pour la plupart) des fenêtres à meneau et traverses, sans vitrage, les fenêtres modernes étant posées en retrait… Si l’effet est assez réussi au
Même chose pour les lucarnes…
… mais les inscriptions ont été heureusement gardées: « NEC SPE, NEC METU » (à gauche) et « MEDIIS TRANQUILLUS IN MUNDIS » (à droite), soit « sans ambition ni crainte, je me tiens tranquille au milieu des eaux », selon la traduction classique de la devise des Barbarin. Personnellement, je vois plus l’espoir (d’une vie meilleure?) que l’ambition dans le mot SPES.
Les armoiries de la famille Barbarin ont été ajoutées dans la cour, avec trois poissons, des barbeaux dont dériverait le nom Barbarin, en langage héraldique « d’azur à trois barbeaux d’argent en fasce, celui du milieu regardant à sénestre et les deux autres à dextre ». Il s’agit d’une version moderne, puisque la « couleur » (azur = bleue) est indiquée par des lignes horizontales, les fonds ne sont pas indiqués dans les versions sculptées dans l’Ancien Régime. Une version encore plus fantaisiste a été interprétée au-dessus du porche d’entrée.
Heureusement, la porte en bois est conservée, avec un petit décor gravé sur le champ avant du vantail.
Après l’article sur la
Pour celui qui arrive par la rue Victor-Hugo, pas de problème, le premier sens interdit était bien visible, le second moins mais ne lui est pas destiné.
Si donc il a raté ces avertissements, arrivé au bout de la rue Victor-Hugo (photo de droite), il a un tout nouveau interdit de tourner à droite. Le sens interdit (la flèche) reste peu visible, il pourrait aussi être un peu tourné.
En tout cas, ce dimanche (10 août 2014), vers 10h30, trois voitures en quelques minutes se sont engouffrées en connaissance de cause rue Victor-Hugo sans avoir les autorisations requises: le premier au fond, en train de faire demi-tour, m’a demandé sa route. Je lui ai demandé pourquoi il s’était engagé en sens interdit, il pensait qu’il pourrait passer quand même (« sauf ayant-droits »), qu’il n’y aurait pas la police un dimanche… Oui, pas la police, mais des bornes. En tout cas, il n’a pas pris le sens interdit, ni les suivants. Et je l’ai accompagné en voiture dans le bon sens jusqu’au parking Carnot / hôtel de ville, pour 50 centimes, il est garé correctement pour rejoindre la banque sur la place… traversée un peu plus tôt en travers par un anglais avec une voiture et une remorque!!! Il sortait de l’hôtel voisin, ils auraient pu lui indiquer le chemin à suivre sans traverser la place piétonne, mais l’hôtelier ne parlait sans doute pas anglais…
En tout cas, il devrait y en avoir moins à la sortie en sens interdit de la rue Charles-Gide, entre les bornes de la rue Carnot et de la rue Saint-Nicolas.
Les services de Grand-Poitiers ont aussi repositionné les collecteurs d’eau de pluie de la place d’Armes (revoir
Il y a aussi eu une nouvelle campagne de remplacement des pavés qui explosent (revoir
Le choix d’urbanisme, très bien pour les piétons, qui n’ont plus de dénivelé entre le trottoir et la chaussée, nécessite un peu de sévérité de la part de la police! Comme chaque dimanche, le 3 août 2014, les trottoirs de la rue du Petit-Bonneveau sont envahis de voitures, revoir le même endroit en
Et oui, le
Juste à côté, sur l’immeuble de Centre-Presse justement (ils ont déménagé, je ne sais pas s’ils ont mis en vente ou en location leurs locaux, inoccupés pour l’instant), l’accrochage des câbles électriques pourrait être plus discret.
Côté câbles, déplaçons-nous de quelques dizaines de mètres. Sur le côté à l’arrière de l’hôtel de ville, voilà l’
Si on retourne au rayon « travaux », passons un peu plus loin, boulevard Pont-Achard, je ne sais pas ce qui peut être fait.
A chaque fois, il faut un certain temps pour que les égouts finissent par évacuer cette eau.

Elle est inhumée, comme il est d’usage à l’époque, hors les murs, dans ou près de l’église Sainte-Marie-hors-les-Murs qu’elle avait fait construire. Voici une autre photographie du tombeau, un peu plus sombre certes… Les miracles s’y multiplient… Après plusieurs péripéties, reconstructions suite à des incendies, l’église est consacrée en 1099. Son tombeau fut ouvert en 1412 sur ordre du duc de Berry, puis profané lors des guerres de religion en 1562, les restes brûlés dans la nef, puis remis dans le tombeau… qui attire toujours des pèlerins.
Chaque année apparaissent de nouveaux ex-votos… tout autour du tombeau à l’extérieur de la crypte et dans l’escalier, ce sont des ex-votos plus anciens, ceux de la nef sont plus récents. Désormais, la taille des plaques est plus ou moins normalisée, et il ne faut pas oublier de passer à la caisse pour en poser une, tarif genre concession d’un bout de mur, plusieurs surfaces et durées au choix…



Il y a trois semaines, je vous présentais la campagne
Quand le touriste arrive à trouver l’office de tourisme, il en a deux!!! Devant
Pour celui de l’agglomération, il y a parfois du relâchement et leur publicité empêche de passer sur la bande de roulement qui permet de circuler en fauteuil roulant, avec une charriot de marché, une poussette ou des talons hauts (à côté, les pavés sont irréguliers et inconfortables, inaccessibles en fauteuil roulant). En tout cas, ce n’est pas mieux que les voitures que vous pouvez voir à la fin de cet article de 2011 (
La vitrine aussi pose quelques problèmes de lecture… Lettres blanches collées sur la vitre et affiche avec d’autres informations derrière… Qui arrive à lire quelque chose???
– la poste, celle de Notre-Dame est fermée, la centrale a des horaires très restreints…
– la
– les bus, il faut d’ailleurs, suite à une polémique dans le journal, que j’envoie vite une lettre à
Côté privé, ce n’est guère mieux… Comme chaque année, surtout entre le 1er et le 15 août, il est difficile de trouver une boulangerie ouverte « sur le plateau » (celle, toute petite et familiale, de la rue de la Cathédrale, pour information, ne fermera pas cet été). Les commerçants aussi devraient faire attention. Quelques exemples ces dernières semaines. Huit à 8, rue Magenta, un touriste étranger avec une carte visa sans puce devant moi, en fait, sa carte ne passait pas dans la fente pour lecture avec puce. La patronne: « Pas possible, je ne prends pas les cartes sans code », ça sert à quoi, alors, une carte visa? Et si le commerçant ne les prend pas toutes, il ne devrait pas mettre un avertissement comme pour le refus des chèques (à voir avec la répression des fraudes). Carrefour Market, rue Carnot: « Hep, à la caisse, votre sac » – « il y a mon appareil photo et mes papiers dedans » – « A la caisse, j’ai dit », « Au revoir! Je vais aller ailleurs ». Je vous rassure, il y a plein d’autres endroits où vous serez bien reçus (avec les noms usuels et les noms officiels des places)! Place d’Armes, café du Théâtre, rembarrés en terrasse par un serveur mal-aimable quand, après 15 minutes, nous lui demandons s’il peut prendre la commande, nous avons prévu une séance de cinéma. Pour boire un coup, je vous conseille Côté place (place d’Armes/Leclerc), à accompagner de quelques douceurs maison ou de pain, le café des Arts (place Notre-Dame/de Gaule), le Gambetta (place du Palais/Lepetit), etc.
Heureusement, certains ont décidé d’égayer notre été avec des couleurs…
…comme la maison de retraite
Et même les topographes ont choisi de mettre plein de couleurs! Partout apparaissent des traits à la bombe sur les trottoirs et chaussées, il s’agit de mettre à jour les plans des réseaux de la ville et, dans certains cas, de remplacer les canalisations.
S’ils n’ont pas prévu de les effacer, ils risquent de rester longtemps, comme les « fils » jaune, rouge et bleu qui il y a des années envoyaient les touristes visiter le patrimoine de la ville, une couleur par circuit, fils repeints avant chaque été, un système simple et efficace à défaut d’être très esthétique, et qui permet toujours, quand quelqu’un demande son chemin, de lui dire de suivre le trait dans tel sens… impossible de se perdre (enfin, pas repeint, il est en pointillé maintenant, et complètement effacé dans la zone touchée par 







M. Mouton envoie de ses nouvelles en ballon avec d’autres références historiques ou cinématographiques…












… ou sagement à la bergerie








































